Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

« Je suis bien avec toi, et je sais que cela ne changera absolument pas. Il n’y a que toi qui me procure de telles choses, je ne ressens ça que pour toi, et je ne l’avais jamais ressenti avant. Alors comment pourrais-je être lassé de toi ? J’ai envie de pouvoir être près de toi, de te rendre heureuse. Je sais bien que je ne suis pas le type idéal pour ça mais je ferais tout pour que tu le sois, crois-moi... » Mes prunelles étaient aussi brillantes qu’une lumière allumée reflétant dans de merveilleux cristaux. Je semblais comme hypnotisée, buvant tes paroles comme de l’eau claire, gobant tout de tes paroles. Elles m’étaient si douces, si parfaites et surtout si agréables à entendre.. Tu m’assurais ta sureté, celle dont je n’avais jamais eu preuve auparavant, avec personne. Non, jamais. J’étais un peu rassurée, sachant maintenant qu’il n’y avait que moi qui comptait même si après tout, cela ne pouvait être que des paroles.. Je te regardais, caressant ta joue tranquillement tout en hochant la tête, même si la peur restait là et ça, jamais tu n’allais pouvoir me rassurer comme il le fallait..
Toi aussi tu occupais mon esprit, tu occupais mes pensées comme jamais personne ne le faisait depuis longtemps, tu occupais mon cœur et le comblait de toutes ses petites attentions que tu avais à mon égard, me prouvant que ton amour est parfaitement réel. Je le sentais, lorsque nous nous embrassions ou même lorsque nous faisions l’amour et que là, ton cœur se mettait à battre un peu plus rapidement. Je savais qu’à cet instant précis, ton cœur ne pouvait pas te trahir et tu ressentais parfaitement la même chose que moi, au même moment. Nous étions en osmose complet, tous les deux.

- Je suis rassurée alors, merci.

Liars liars ma belle petite.. Je baissais mes prunelles afin que tu ne puisses par voir que je ne l’étais pas complètement. Et puis, après tout, pourquoi n’avais-je aucun droit d’avoir peur hein ? C’est humain après tout ! Je relevais donc celles-ci vers les tiennes à une toute nouvelle phrase.
« Hmm... Toi comme moi je suis sûr qu’on n’en a pas envie. Tu y vas quand tu veux, je suis nul pour ce genre de calcul ou pour savoir ce genre de chose tu sais » Hum.. La pilule.. Personnellement, tomber enceinte ne m’affolerait pas. Le fait d’avorter, si. Après avoir été une fois enceinte, je suis devenue le « contre-avortement ». Enfin, juste pour moi puisque je savais qu’un bébé très jeune n’est pas la meilleure des solutions. Si je n’avais pas une fortune dans mon dos, je l’aurais parfaitement fait. Mais voilà, comme j’avais déjà Rose, je ne me voyais vraiment pas avorter, ce serait trop étrange.. Je ne me sentirais pas bien. Rose était là dans les moments les plus difficiles, c’est elle qui me faisait tenir le coup et je ne l’en remercierais jamais assez.

- Tu sais, si j’avais eu le choix de reprendre le moment où j’ai choisi de garder Rose ou d’avorter, je viendrais à toujours dire la même chose. Tu sais que j’étais comme toi avant et.. Je ne peux pas dire que Rose n’a pas changé pas vie, Rose est le symbole de ma maturité, je suis fière de l’avoir eu et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. Elle m’a rendue plus forte, plus à ‘écoute des gens et à être sensible à eux. Non à les mettre à mes pieds comme je le faisais avant.


Ma main descendait sur ton torse que je caressais tranquillement, tandis que je fermais les prunelles afin de nous faire basculer dans un baiser des plus fougueux. Mon corps venait s’onduler sur le tien, tandis que mon souffle entre deux baisers se partageait avec le tien, ne mêlant qu’un à la fin. Je pris tes mains, les faisant glisser sur ma fine taille, puis mes fesses et mes cuisses, venant ensuite descendre dangereusement mes lèvres vers ton cou alors que je remontais mes mains du bas jusqu’en haut de ton torse. Nous n’allions pas le refaire maintenant, je souhaitais juste te taquiner et que malgré nos moments de douceur que j’adorais, j’aimais aussi beaucoup la fougue, la passion et ce genre de choses. Mon bassin s’appuyait de plus en plus contre le tien, ce qui me retint un sourire sur le coin des lèvres. Mon souffle s’accélérait tandis que ma peau se mit à frissonner lorsque tes caresses continuaient leur chemin, j’adorais tout.

- Je suis rassurée alors, merci.

Un sourire étira mes lèvres, pensant qu'elle était sincère. Je ne savais pas comment rassurer les gens, ça c'était indéniable. Je ne savais pas non plus exprimer ce que je ressentais, ni le dire plus ou moins bien. Alors je ne savais pas quoi lui dire, ni comment, pour qu'elle comprenne ce que je ressentais pour elle. J'espérais qu'elle comprenne que tout ce qu'elle venait de me dire n'arriverait pas. Si j'étais bien sûr d'une chose, c'était de ça. Un soupire s'éleva doucement de mes lèvres, soulevant mon torse un peu plus fortement.

- Jusqu’à demain, au grand maximum. Sinon, apprête toi à être papa.

« Arrête tu vas vraiment me foutre les jetons là »

- Tu sais, si j’avais eu le choix de reprendre le moment où j’ai choisi de garder Rose ou d’avorter, je viendrais à toujours dire la même chose. Tu sais que j’étais comme toi avant et.. Je ne peux pas dire que Rose n’a pas changé pas vie, Rose est le symbole de ma maturité, je suis fière de l’avoir eu et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. Elle m’a rendue plus forte, plus à ‘écoute des gens et à être sensible à eux. Non à les mettre à mes pieds comme je le faisais avant.

Je fronça légèrement les sourcils en réfléchissant à ses paroles. Avoir un enfant pour moi c'était le symbole type d'un couple qui s'installait sérieusement ensemble, qui construisait quelque chose que moi je ne voulais pas. Ou du moins pas pour l'instant. Je ne m'étais jamais posé la question, surtout quand on prenait en compte le fait qu'être en couple n'était même pas prévu pour moi. Tout ça, comme elle le disait, c'était souvent les déclencheurs de maturité, de sensibilité. Et pour quelqu'un qui avait souvent prévu de passer toute sa vie à ne pas avoir de relation sérieuse, ce n'était même pas envisageable. Mes songes se perdirent lorsque sa bouche vint se plaquer sur la mienne, ses cheveux caressant ma peau doucement. Je passa ma main dans ses cheveux avant de les descendre sur son corps et de les remonter dans son dos.

Le moment mélangeait à merveille la fougue et la tendresse. Nos mains parcouraient le corps de l'autre, nos lèvres s'unissaient. Je la sentis coller son bassin au mien, m'arrachant un soupir qui se perdit dans le sien. Je lui fis un sourire tout en passant ma main sur sa joue, m'amusant de ce qu'elle faisait. Je reposa mes mains sur sa taille et la fit basculer sur le côté, me retrouvant sur elle. Je repris notre baiser passionné avant de reculer mes lèvres des siennes. Je la regarda dans les yeux, songeur.

« Donc selon toi je mets les gens à mes pieds. Même si c'est vrai je ne sais pas quand moi je serais prêt à avoir un enfant, une vie posée, loin de celle que je vis en ce moment. Je ne sais même pas si cela arrivera un jour... »

Mes mains caressaient sa peau, comme si mes paroles n'avaient pas d'importance alors que nous abordions un sujet assez sérieux. Je ne savais même pas si un jour je me réveillerais avec l'envie de fonder une famille, ça me semblait tellement étrange de penser à ça. Mais la pensée de voir Shanaé m'avouer un jour qu'elle était enceinte me venait à l'esprit depuis quelques minutes. Je ne savais pas comment je réagirais si c'était le cas. En tout cas une chose était sûre c'était que je ne l'abandonnerais pas comme son ex.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

- Tu sais, si j’avais eu le choix de reprendre le moment où j’ai choisi de garder Rose ou d’avorter, je viendrais à toujours dire la même chose. Tu sais que j’étais comme toi avant et.. Je ne peux pas dire que Rose n’a pas changé pas vie, Rose est le symbole de ma maturité, je suis fière de l’avoir eu et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas. Elle m’a rendue plus forte, plus à ‘écoute des gens et à être sensible à eux. Non à les mettre à mes pieds comme je le faisais avant.

Mes paroles étaient vraiment sincères. Si Rose n’avait pas pointé le bout de son nez, je n’aurais jamais souhaité me poser et me poser la question de fonder une famille un jour. Les hommes n’étaient que de simples rencontres sans trop d’importances puisque j’étais la même chose pour eux en retour. Le soir de cette rencontre, je couchais avec eux, puis je repartais chez moi. Mais Karl.. Il avait tout pour lui. Un air de tendresse sous un gros manteau à la « Bad boy » qui me faisait réellement craquer.. J’avais toute son attention, seulement lorsque nous étions à deux. Notre relation était secrète, jusqu’à ce que j’apprenne qu’en fait, il faisait cela avec plusieurs filles dans mon dos. J’ai ensuite apprit que j’étais enceinte, jusqu’à ce qu’il parte, sans laisser de mots, rien. J’en étais détruite.

« Donc selon toi je mets les gens à mes pieds. Même si c'est vrai je ne sais pas quand moi je serais prêt à avoir un enfant, une vie posée, loin de celle que je vis en ce moment. Je ne sais même pas si cela arrivera un jour... » Je me mis à prendre une grande inspiration, afin d’avoir encore le courage de te répondre, la fatigue venant s’interposer tout doucement.


- Je ne dis pas que tu mets tout le monde à tes pieds. Je parle pour moi, mon propre cas. Et puis, jamais personne ne t’a demandé de changer, mh ? Je ne t’ai aps demandé de fonder une famille avec moi alors.. Reste ce Drew. Le Drew qui me serre là, dans mes bras.. C’est de lui dont j’ai besoin. Pas d’un Drew papa, crois-moi.


Non pas d’un Drew papa parce que je te voyais mal en tant que père, mais parce que je voyais ce stade beaucoup trop loin pour l’envisager. Je m’étais dit que.. Avant d’avoir un autre enfant, je me marierais. Mon mari me sera ainsi dévoué, et je serais certaine qu’il ne pourra pas fuir devant des obligations, devant des devoirs pour sa femme et son enfant qui viendra à naitre. Non, je ne comptais pas me faire avoir avant longtemps. J’aimais bien notre situation là, être en quelques sortes ensemble même si rien n’était officiel, mais savoir que je suis dans des bras aimants et que j’aime aussi. C’est une chose qui est vraiment merveilleuse.


Je redressais alors mes douces prunelles vers toi, comme pour voir une réaction. Peut-être aurais-tu voulu entendre autre chose, ou peut-être pas et c’est ce que je comptais savoir rien qu’en croisant ton regard. En observant les gens, on apprend beaucoup d’eux. Toi, par exemple, lorsque tu mens tes pupilles se dilatent. Enfin, c’est ce que j’ai cru voir.


- Et ne t’en fais pas, je vais la prendre cette pilule. Je ne veux plus d’enfant sans mariage avant, les hommes et la responsabilité, ça fait bien deux et je l’ai compris.


Mon corps léger comme une plume se laissait se faire retourner par le tien, ce qui me déclencha un doux rire. Mes jambes venaient entourer ton bassin contre lequel je faisais pression, juste pour t’embêter un peu plus. Les bouts de mes doigts se glissaient sous ton menton d’un geste sensuel, l’effleurant presque comme si je ne voulais pas le toucher mais simplement retrouver tes lèvres face aux miennes, tandis que celles-ci venaient effleurer les tiennes tout en gardant cette sensualité, mélangée à de la chaleur que nos corps produisaient ensemble. Mon souffle se perdit dans tes lèvres, puis entre tes lèvres lorsqu’elles s’entre-ouvraient légèrement. Mon regard couleur noisette brillait, tant il était connecté au tien et submergé par toute cette fougue qui n’était qu’un peu plus spectaculaire, venant de moi, à chaque seconde qui passait. Dans un souffle, je repris..


- J’aime ça… Quand il y a autant de fougue..


Mes dents venaient mordiller ta lèvre inférieure tandis que ma langue jouait avec celle-ci. Je posais mes mains sur ton torse afin de te repousser et de nous faire à nouveau rouler dans le lit. Je me remis à califourchon sur toi, m’asseyant puis te redressais afin que ton torse se colle à ma poitrine. Je jouais à un petit jeu, celui des deux qui prendra de dessus sur l’autre.. Peut-être toi, m’empêchant clairement de bouger en m’écrasant comme un poids lourd. Certes, poids lourd mais qui me ferait mourir de rire…

- Je ne dis pas que tu mets tout le monde à tes pieds. Je parle pour moi, mon propre cas. Et puis, jamais personne ne t’a demandé de changer, mh ? Je ne t’ai aps demandé de fonder une famille avec moi alors.. Reste ce Drew. Le Drew qui me serre là, dans mes bras.. C’est de lui dont j’ai besoin. Pas d’un Drew papa, crois-moi.

Un sourire étire mes lèvres tandis que je passe une main légère et délicate sur sa joue. L'entendre dire qu'elle a besoin de moi, et qui plus est comme je suis, me fait du bien. Je me voyais mal changer du tout au tout de toute manière, et d'un côté cela me faisait peur de la voir, un jour, vouloir que je change, que ce que je suis ne lui plaisait plus et ne lui convenait finalement pas. J'étais patient avec elle, comme jamais je ne l'avais été d'ailleurs. Patient et doux. Je n'avais pas besoin de me forcer pour être attentionné envers elle, pour faire attention à ce dont elle avait besoin et ce qui lui ferait plaisir. Je le voulais, et j'espérais vraiment qu'elle serait bien avec moi si toute notre relation devenait réellement sérieuse.

« Et ce Drew là à besoin de toi... »

Et c'était vrai, j'avais besoin d'elle à présent, comme j'avais pu le lui avouer sur le banc de la fac. Je me voyais mal sans elle. J'étais mal sans elle d'ailleurs... Jamais je n'avais ressenti ça, et surtout pas à une telle intensité, alors je me sentais un peu pris au dépourvu. Au départ je ne comprenais pas comment cela pouvait être possible. J'allais noyer mes pensées dans l'alcool qui, au final, ne faisaient que s'accroître. Je pensais constamment à elle, je voulais la voir, je voulais effleurer sa douce peau... Lorsque j'avais réellement cru ne plus jamais la voir, cela avait été bien difficile. Je renvoyais tout le monde balader, et me préoccupais peu des conséquences de mes paroles. Rien ne l'effaçait de mon esprit et j'avais même réussi à me dire que finalement, j'allais passer le reste de ma vie comme ça, à devenir un pauvre imbécile qui ne fait rien de sa vie et qui est obsédé par une femme qui ne le voit même pas.

- Et ne t’en fais pas, je vais la prendre cette pilule. Je ne veux plus d’enfant sans mariage avant, les hommes et la responsabilité, ça fait bien deux et je l’ai compris.

« Hm ce n'est pas moi qui vais te contredire tu sais. »

Les responsabilités je les évitais autant que possible, j'étais même le modèle type de celui qui les fuyais rapidement. Mais je me rendais compte que plus j'étais à ses côtés, plus je passais ce cap d'immaturité à ce sujet-là. Je devenais plus patient, plus à l'écoute des autres et plus calme. C'était comme si Shanaé était le symbole de la personne que je n'espérais même pas devenir un jour. Je dépassais ce qui me bloquais rien que par des regards, des sourires à mon égard ou sa main qui glissait sur mon torse à l'instant même. Nous nous amusions à se provoquer l'un l'autre, caressant son corps et effleurant les zones qui faisaient frissonner au passage de la peau de l'autre. Elle comme moi nous savions que nous n'allions pas aller plus loin, la fatigue se faisait bien trop ressentir et je n'aurais vraiment pas pu je l'admet. Je sentais encore mes muscles me brûler, puis pour une première fois, au final elle a vite été suivit de la deuxième. Je lui adressa un sourire amusé et joueur avant de continuer à remonter mes mains sur sa peau chaude.

- J’aime ça… Quand il y a autant de fougue..

Je la sentis mordiller ma lèvre inférieure, nous faisant basculer de nouveau. Je ris légèrement, la voyant jouer avec moi. Je glissa mon regard sur sa silhouette, fermant les yeux un instant en sentant son souffle contre mes lèvres. J'attrapa ses bras et la plaqua de nouveau contre le matelas, tenant fermement ses bras au-dessus de sa tête.

« C'est fou je suis crevé mais tu me fais encore te désirer à ce point, c'est inhumain. »

Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis que je colle nos corps ensemble, mon bassin allant rejoindre le sien, elle pouvait clairement voir que je ne mentais pas. J'alla enfouir ma tête dans son cou, mordillant sa peau.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

- Je ne dis pas que tu mets tout le monde à tes pieds. Je parle pour moi, mon propre cas. Et puis, jamais personne ne t’a demandé de changer, mh ? Je ne t’ai pas demandé de fonder une famille avec moi alors.. Reste ce Drew. Le Drew qui me serre là, dans mes bras.. C’est de lui dont j’ai besoin. Pas d’un Drew papa, crois-moi.

Je sentais à quel point tu pouvais être toi-même avec moi. Tu étais détendu, doux, calme ainsi qu’attentionné alors qu’avec les autres filles ou même garçon, tu les envoyais bouler. J’étais en quelques sortes une petite privilégiée puisque ton nom courait partout dans les couloirs de la fac sans que personne n’attire ton attention sauf une jeune femme au regard noir et qui était tout aussi fermé que toi ; Moi. Nous nous ressemblions sur beaucoup de choses, cela oui, aucun doute. Je savais que depuis hier, mon nom devait courir les couloirs avec pour surnom « La fille qui tient la main à Andrew », et non sur mon propre prénom. Mais qu’importe, je n’étais pas à la fac, malheureusement..

« Et ce Drew-là à besoin de toi... » Je sortis de ma torpeur tout en secouant la tête, plongeant alors mes prunelles brillantes dans les tiennes. C’était plus que merveilleux à entendre, telle une douce musique qui caressait mes oreilles. Je ne pouvais pas me rendre compte, mais mes joues se mirent à bruler tout doucement tant elles en devenaient rouges. Entendre que tu avais besoin de moi me faisait tellement de bien, me libérait de mes idées sur le fait que non, je ne pouvais pas donner cette envie à quelqu’un.. Je ne répondis pas puisque mon regard répondait à ma place. Mes gestes étaient plus fort que mes paroles..

« Hm ce n'est pas moi qui vais te contredire tu sais. » Je me mis à hocher la tête. Je savais parfaitement que du jour au lendemain, je pouvais être rétrogradé au rang des « Rien » pour toi. J’étais méfiante, ça oui, malgré que je me sois attachée à toi. Mais ton mode de vie était mon ancien mode de vie à moi. Avec Karl, je ne savais pas si j’allais savoir continuer à être aussi gentille avec lui, à être aussi douce.. Je savais qu’à tout moment, je pouvais lui dire de dégager.. Ce que je n’ai jamais fait.


- Je le sais, ne t’en fais pas.


Je me remis à échanger les positions, le lit se remettait à grincer. Dans ce coin-ci, nous étions totalement plongés dans le noir. Je ne voyais que les contours de ton visage puis tes yeux.. Tes merveilleux yeux bleus.. Je me mis à mordiller ma lèvre, m’amusant avec toi. Je te sentais ensuite nous retourner de nouveau en te regardant rire, ce qui fit joindre mon rire au tien. J’aimais te taquiner, ne pas te donner le droit de dominer, de te poser sur moi.. Je n’étais encore qu’une toute jeune femme, sortie d’une boite de carton comme une poupée Barbie. J’étais amusée avec toi.

« C'est fou je suis crevé mais tu me fais encore te désirer à ce point, c'est inhumain. » Un sourire taquin se dessinait sur le bout de mes lèvres. C’était si bon de se sentir désirer et.. Surtout dans cette position, ne pouvant réellement plus bouger puisque tu me tenais, même aux poignets.


- Mh.. Et bien.. Tu vas devoir attendre.. Parce que je ne me sens vraiment pas prête pour recommencer sans une bonne sieste..


N’ayant plus la force de nous retourner, je ‘attaquais à tes lèvres et à ton bassin afin de te donner encore plus envie.. Le bout de ma langue agile venait caresser avec légèreté les tiennes, tandis que je mouvais mon corps afin que mon bassin puisse continuer de taquiner le tien.

« Et ce Drew-là à besoin de toi... »

Son regard était pétillant, brûlant d'une émotion que j'aimais contempler chez elle. Ses joues prenaient une teinte rouge qui me fit sourire, glissant ma main sur celles-ci pour y sentir la chaleur caresser la paume de mes mains.

- Et ne t’en fais pas, je vais la prendre cette pilule. Je ne veux plus d’enfant sans mariage avant, les hommes et la responsabilité, ça fait bien deux et je l’ai compris.

« Hm ce n'est pas moi qui vais te contredire tu sais. »

- Je le sais, ne t’en fais pas.

Ce qui m'étonnait chez elle, c'était de ne pas me reprocher ce genre de chose qui, chez moi, était naturelle. Elle savait parfaitement comment j'étais et qui j'étais. Si elle ne le savait pas, les rumeurs le disaient pour moi. Je n'avais pas besoin d'expliquer mon mode de vie qui était su de tous et toutes, même si certaines choses étaient toujours tournés à mon désavantage, ce que je laissais faire avec amusement. Tout ce que l'on pouvait dire sur quelqu'un à l'université était toujours prit du côté qu'il ne fallait pas, et bien que tout le monde le sache, je les voyais toujours suivre les idées que les autres avaient. Tous des moutons, à croire. Je n'aimais pas suivre la marche, faire comme tout le monde et croire ce que l'on disait sur quelqu'un. J'étais le genre à vouloir connaître d'abord les faits, me faire une propre opinion. Je voulais penser par moi-même et ce n'était pas les autres qui allait m'en empêcher.

Nous jouions ensemble, avec le désir de l'autre, et plus particulièrement elle avec le mien qu'elle connaissait désormais. L'obscurité qui nous entourait rendait tout cela plus intense et fantastique, donnant une touche d'imagination et d'irréel. Mon rire se mêlait au sien, douce mélodie dont je ne pouvais que demander de l'entendre d'avantage désormais. Mes mains plaquaient ses poignets au matelas, les maintenant fermement contre celui-ci tout en restant délicat pour ne pas lui faire de mal. Mes doigts caressaient sa peau et je la dominais parfaitement, mon visage au-dessus du sien, un sourire amusé aux lèvres.

« C'est fou je suis crevé mais tu me fais encore te désirer à ce point, c'est inhumain. »

- Mh.. Et bien.. Tu vas devoir attendre.. Parce que je ne me sens vraiment pas prête pour recommencer sans une bonne sieste..

Je ferma les yeux lentement en sentant son bassin se coller au mien, sa langue venant caresser mes lèvres. Je les rouvris, les posant sur elle, qui semblait amusé de ce qu'elle me faisait subir. C'était pratiquement de la torture qu'elle me fasse ça alors que nous ne pouvions rien faire de plus.

« Sadique... Je n'ai pas non plus la force nécessaire, mais c'est une torture ce que tu m'infliges là. Enfin... Une délicieuse torture tout de même »

Je pencha mes lèvres sur son visage, effleurant les siennes tout en restant à une distance nécessaire pour ne pas qu'elles rentrent pleinement en contact. Je les fis glisser dans son cou, laissant là également de légères caresses aériennes. J'enleva mes mains de ses poignets, les glissant sur son corps avant d'embrasser franchement la peau de son cou, la mordillant de temps à autre. Je ne savais pas comment j'allais pouvoir rester là-dessus, mais j'allais sûrement le devoir...

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Je savais parfaitement qui tu étais. Je savais qui tu étais avec les gens de la Fac ou plutôt avec les gens en général. Mais lorsque tu étais avec moi, tout changeait. L’Andrew doux et tendre, au point de m’aider que moi je connaissais, personne d’autre ne le connaissait. C’était le plus merveilleux à mes yeux. J’étais la seule qui pouvait découvrir toutes ses belles choses, toutes les attentions que tu pouvais porter à l’égard d’une personne que tu aimais et dont tu savais que ce sentiment était réciproque.. Des rumeurs des autres, je t’avais moi-même forgé un caractère de mauvaise personne et à vrai dire.. Tu ne laissais pas paraitre autre chose. J’avais même parfaitement été prise dans le piège des rumeurs, comme celle avec Bianca qui m’avait couté ton absence et surtout, nous nous étions éloignés l’un de l’autre. Il était certain que je ne voulais vraiment plus entendre parler de ce genre de rumeurs, surtout lorsque j’avais appris que c’était toi qui l’avait en réalité lancé ou du moins, les bruits courent toujours dans les couloirs..

Mes joues rougissaient sous cette phrase que je trouvais vraiment jolie lorsqu’elle venait de ta part. Lorsqu’elle venait de quelqu’un d’autre, la personne se prenait un beau pain, quitte à ce que j’attrape à hématome, du moment que le message était passé..

Je sentais que ce désir montait peu à peu sous ce petit jeu. A vrai dire, c’est parce que j’étais très résistante et qu’il m’en fallait beaucoup pour me faire craquer mais.. J’aurais très bien pu craquer là, maintenant et tout de suite tellement tu me donnais encore envie. Mes poignets étaient bloqués par tes grandes mains afin que je ne puisses plus dominer, mais que tu marques en quelque sortes ta force au sein du couple et je ne pouvais pas dire que je détestais cela, au contraire.. J’avais vraiment envie d’un homme qui pourrait prendre des décisions, d’un homme qui prendrait le dessus et qui souhaitait jouer avec moi, en apprendre plus sur moi et sur mon corps comme par exemple dans ses moments-ci. Des endroits sensibles sur mon corps étaient très difficiles à trouver, la manière de faire était tout aussi difficile sauf pour les baisers dans le cou et la nuque.. Je trouvais cela trop craquant.. Ton visage au-dessus du mien me donna un réel sourire en coin, qui était assez rare de ma part puisque c’était un sourire joueur avec un peu de perversité. Tu n’avais encore rien vu de cette fille qui cachait tant de choses..

Je vins alors à m’amuser de ce que je pouvais comme avec ma langue qui se faufilait sur puis entre tes lèvres afin de taquiner la tienne avant que mn bassin ne vienne s’appuyer contre le tien tout en s’ondulant, te donnant un petit coup tandis que je sentais ton bassin à toi qui.. Oh ! Surprise ! Un rire s’échappait de mes lèvres.

« Sadique... Je n'ai pas non plus la force nécessaire, mais c'est une torture ce que tu m'infliges là. Enfin... Une délicieuse torture tout de même » Délicieuse torture.. Je sentis tes mains descendre sur mon corps tandis que tes lèvres venaient parcourir mon cou d’une façon tendre, ce qui me semblait un peu plus plat que nos précédentes actions alors que quelques secondes après, je sentais cette fougue et un frisson parcourut mon échine tant j’appréciais. Je fermais les yeux, posant mes mains sur tes épaules tandis que je tournais la tête afin de lâcher plusieurs longs souffles assez rapides. Mon corps se mouvait au tien, jusqu’à ce que je nous fasse de nouveau retourner. Mon cou, l’un de mes points faibles. Je ne voulais pas me laisser attaquer, d’où ce revirement de situation. Mes lèvres effleuraient dangereusement les tiennes tandis que mon regard parcourait longuement le tien. D’un souffle sensuel et coquin, je repris.


- Je vais vraiment te donner envie.. Jusqu’à ce que tu me supplie d’arrêter..


Je me mordillais la lèvre tandis que je pris tes mains afin de les faire effleurer mon corps. Je passais de mes bras à mes épaules, puis ma poitrine peu cachée de mon soutien-gorge en dentelle noire, mon ventre. Je continuais ensuite sur mes cuisses, mes redressant afin de te regarder en penchant la tête légèrement sur la droite lorsque je vins te faire effleurer mes fesses. J’enlevais ensuite tes mains de mon corps, remontant les miennes sur tes bras avant de les poser sur ton visage et de venir t’embrasser avec fougue et passion ; prenant moi-même beaucoup de plaisir à te taquiner ainsi.

Nos corps provoquaient celui de l'autre, nous jouions à un jeu qui me plaisait particulièrement bien que je sentais que j'allais devoir faire quelque chose après celui-ci pour faire redescendre mon désir qui n'arrêtait pas de s'accroître. Mon corps se collait au sien tandis que mes lèvres parcouraient passionnément sa peau laissant des sillons brûlant sur leurs passages. Je décela son sourire en coin qui me fit sourire également, plongeant mon regard dans le sien qui ressortait de l'ombre, pétillant d'amusement. Elle me donna un coup de bassin, entrechoquant les nôtres qui me fit retenir mon souffle. Un rire s'échappa de ses lèvres alors que je déglutit légèrement, sentant mon sang-froid partir petit à petit.

« Sadique... Je n'ai pas non plus la force nécessaire, mais c'est une torture ce que tu m'infliges là. Enfin... Une délicieuse torture tout de même »

Mon souffle vint se perdre dans son cou, y déposant mes lèvres un peu plus précipitamment qu'auparavant. Elle pencha sa tête en arrière, me laissant plus d'espace pour mes baisers, sentant ses soupirs. Ses mains glissèrent sur mes épaules, puis la situation se renversa de nouveau. Je me retrouva contre le matelas, la jeune femme sur moi, collant toujours nos corps ensemble. Ses lèvres effleuraient les miennes et je me retins de séparer cette fine distance insupportable.

- Je vais vraiment te donner envie.. Jusqu’à ce que tu me supplie d’arrêter..

Ses lèvres se reculèrent légèrement des miennes, puis elle se mordilla la lèvre inférieure. Mes yeux ne cessaient de glisser sur son visage, essayant d'apercevoir toutes les expressions qu'elle arborait. Ses mains vint prendre les miennes, et je la laissa faire. Elle les posa sur ses bras, les passant sur ses épaules avant de les poser sur sa poitrine. Je me laissa guider par ses gestes qui rendirent mon souffle court, caressant sa poitrine puis son ventre sensuellement. Mes yeux suivaient les mouvements qu'elle m'imposait, je sentais réellement mon sang-froid diminuer. Elle dériva mes caresses sur ses cuisses puis sur ses fesses, se relevant pour avoir plus de faciliter à manipuler mes propres mains. Je me mordis la lèvre, essayant tant bien que mal de garder un semblant de calme. Elle enleva mes mains de son corps, et je pu reprendre un peu mon souffle. Ses mains remontèrent sur mes bras pour se poser sur mon visage. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, m'embrassant avec une fougue qui me fit perdre le semblant de contrôle que j'avais jusqu'alors.

Je continua son baiser avec la même passion qu'elle y mettait, reposant mes mains sur son corps, reprenant le chemin qu'elle m'avait fait parcourir il y a quelques secondes. Je les posa sur sa taille puis sur ses fesses afin d'y effectuer une légère pression, collant son bassin au mien, m'arrachant un soupir qui se perdit entre ses lèvres. Je remonta mes mains dans son dos, sentant un frisson la parcourir. Nos lèvres se séparèrent le temps de reprendre notre souffle, je sentais le mien, brûlant et saccadé, glisser sur sa peau.

« Et si je ne te supplie pas ? Si... Si je continue ce petit jeu, hm ? Tu fais quoi ? »

Je soufflais ses paroles en un murmure saccadé, reprenant mon souffle difficilement. Je lui lança un regard brouillé par le désir que j'avais pour elle, et l'amusement que je ressentais en la voyant agir ainsi. Mes mains continuaient à parcourir son corps, et je m'amusa à reproduire moi-même les coups de bassin qu'elle avait pu me donner il y a peu de temps, mimant par moment l'acte en lui-même, sentant mon contrôle complètement disparu.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Je m’amusais de mon corps avec le tien, de nos mouvements qui ne cesseraient de nous exciter aussi bien l’un que l’autre. Le ton et le cran montaient tout doucement entre nous et la température commençait à y passer, si bien que je sentais ton corps brulant, le mien commençant à être prit de perles d’eau dans le bas de mon dos. Je n’y pris pourtant pas attention afin de continuer de faire glisser tes mains sur mon corps si fragile qui paraissait alors à ce moment si fin et si fougueux. En moins de deux, tout changeait. Sur le point que jamais je n’étais comme cela avec toi, je voulais juste m’amuser un peu plus, jusqu’à ce que tu puisses craquer. Je souhaitais et je mourais d’envie de te montrer à quel point j’allais te donner envie, mais que moi, je pouvais parfaitement me contenir. Mes doigts parcouraient tranquillement tes bras avant de revenir vers tes joues. Mes lèvres s’écartaient des tiennes après les avoir frôlées, ce qui me fit te regarder durant quelques secondes. La lueur de jeu n’avait pas disparu de tes yeux et c’est pour cela que je vins plaquer mes lèvres dans un élan fougueux, un peu plus brutal que tout à l’heure mais qui me semblait tout aussi parfait. Je voulais te donner de la fougue et surtout te montrer que je n’étais pas la petite fille qui ne pouvait qu’être coincée et qui ne savait pas s’amuser. Là, je me sentais bien avec toi, là, tu voyais qui je pouvais aussi bien être.

Je sentis tes mains qui reprirent leur chemin, même lorsque je les avais quittées afin de caresser ma peau tranquillement. « Et si je ne te supplie pas ? Si... Si je continue ce petit jeu, hm ? Tu fais quoi ? » Un rire sortit d’entre mes lèvres. Je t’imaginais bien géné de ce qui pouvait suivre, enfin, je l’espérais parce que si tu continuais, ce ne serait pas en liant nos corps pour le moment.. Mon but simple était de te donner envie puis te partir me coucher comme si de rien n’était mais là.. Tout était vraiment parfait pour que je puisses te quitter ainsi..


- Et bien.. Si tu ne me supplie pas.. Attends toi à devoir aller changer ton boxer parce que tu n’auras rien d’autre de moi que de l’envie.. Et si tu continues, je crains fort que ton corps ne soit pas en mesure de se retenir.. Pauvre chéri..


Je me remis à rire, déplaçant mes baisers vers ton cou tandis que je me mis à califourchon sur ton bassin afin de donner quelques coups tout en ayant une forte pression sur celui-ci. Ma langue goutait à la douce peau présente dans ton cou, celle-ci ayant le parfum de rose, mon parfum. Mes doigts virevoltaient dans ta chevelure brune, ne voyant plus tes doigts à travers de celle-ci. Je me mis à fermer les paupières puis à détacher mon soutien-gorge, encore plus taquine.


- Je ne dors qu’avec un tout petit boxer en dentelle maintenant.. Comme tu connais mon corps, tu me retrouveras très souvent ainsi.


Je me mis à le jeter quelques mètres plus loin dans la chambre tout en me redressant et en posant mes mains sur ton torse.

Je la voyais jouer avec moi, mes réactions et mon corps qui réagissait également à ce qu'elle me faisait subir. Son sourire amusé me montrait parfaitement qu'elle en avait conscience, et qu'elle n'avait pas l'intention d'arrêter ça maintenant. Mes mains continuaient leur périple sur sa peau douce, la sentant provoquer de longs coups de bassin, un sourire accroché aux lèvres, son regard perdu dans le mien, semblant y lire tout le mal que j'avais pour me contrôler.

« Et si je ne te supplie pas ? Si... Si je continue ce petit jeu, hm ? Tu fais quoi ? »

Son corps était encore collé au mien, ses mains posées sur mon torse en un contact plus frais, sentant que ma température avait atteint sa limite. J'avais chaud, très chaud, et les fines perles brillant sur mes tempes en témoignaient parfaitement. Un rire sorti de ses lèvres, me faisant froncer les sourcils. Je n'en pouvais plus et elle le savait parfaitement, je la voyais bien s'en amuser d'ailleurs. J'en étais amusé certes mais quelque peu interloqué, qui plus est j'avais du mal à vraiment garder un semblant de contrôle. Si je ne tenais pas à elle les rôles auraient déjà été inversé, peu importe de ce qu'elle voulait vraiment. Mais jamais je ne l'aurais fais avec elle, ça aurait été bien trop irrespectueux.

- Et bien.. Si tu ne me supplie pas.. Attends toi à devoir aller changer ton boxer parce que tu n’auras rien d’autre de moi que de l’envie.. Et si tu continues, je crains fort que ton corps ne soit pas en mesure de se retenir.. Pauvre chéri..

Son rire reprit de plus belle tandis que je me mordais la lèvre inférieure tout en lui lançant un faux regard noir. J'étais mal barré si elle continuait ainsi, mais je ne voulais pas rendre les armes et m'avouer vaincu en.. suppliant. Supplier, voilà bien une chose que jamais je n'avais fais. J'étais bien trop fier pour ça et cela porterait bien trop atteinte à mon égo. Je décida donc de calmer ma respiration, essayant de dériver mes pensées sur tout autre chose qui aurait vite fait d'apaiser mes pulsions. Je la senti se mettre à califourchon sur mon bassin pour y effectuer de légères pressions bien trop envoûtantes, dérivant ses lèvres dans mon cou. Je ferma les yeux rapidement, essayant de ne pas me concentrer sur ses mouvements et ce qu'elle faisait, bien que mes mains étaient posées sur ses hanches. En la sentant se relever doucement, je rouvris les yeux, les posant sur elle. Je regretta immédiatement ce geste en la voyant porter ses mains dans son dos, dégrafant son soutien gorge. Je ne réussissais pas à contrôler mon regard qui glissait sur sa poitrine, l'entendant continuer à me provoquer ainsi.

- Je ne dors qu’avec un tout petit boxer en dentelle maintenant.. Comme tu connais mon corps, tu me retrouveras très souvent ainsi.

Elle jeta son sous-vêtement vivement dans la pièce, reposant ses mains sur mon torse nu. Je déglutit en fermant les yeux, mais les rouvrit quelques secondes plus tard, ne réussissant vraiment pas à les garder fermer. Mon souffle était saccadé et je sentais quelques perles de transpiration couler le long de ma tempe. Je la vis recommencer son petit manège, un air de défi dans le regard qui me tentait bien trop pour mon propre bien. Mes mains glissèrent sur ses hanches, sa taille puis dévièrent sur sa poitrine que je pris plaisir à caresser malgré le contrôle que je venais de perdre. Je garda une partie de ma lèvre inférieure entre mes dents, je n'arriverais pas à retenir quoique ce soit si elle continuait ainsi. Je soupira, sentant que mon soupir était comme saccadé et chaud. Elle se repositionna correctement sur moi, ses cheveux se balançant derrière son épaule. Son sourire et son regard ne cessaient de me provoquer et ça en devenait bien trop désirable.

« Ok, ok... Je ... Euh .. »

Elle porta son regard sur moi, un sourire aux lèvres. Elle se rendait bien compte là que j'allais craquer, et la supplier comme elle le voulait. Mais je n'y arrivais pas, c'était des mots difficiles à prononcer, et la vue que j'avais était plus que plaisante... Un peu trop d'ailleurs. Non, je devais faire quelque chose. Je ferma les yeux mais senti rapidement ses lèvres sur ma peau, m'arrachant un nouveau soupir de frustration.

« T'as gagné je me rends, je t'en supplie arrête ça j'en peux plus, je ferais tout ce que tu veux »

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Je sentais bien que tu craquais peu à peu sous mes baisers, sous mes caresses et sous toutes les choses que j’essayais afin de te faire craquer. Ton pouls s’accélérait, je le sentais puisque mes lèvres glissaient sur t gorge dans un élan sensuel et tranquille. Ton corps était brulant, signe que le désir t’atteignait au plus haut point et c’est pour cela que je me redressais afin d’enlever mon soutien-gorge. Je te provoquais, je voulais que tu me supplie d’arrêter, bien que cela ne fût en aucun cas pour te rabaisser mais simplement pour m’amuser. Ton regard descendait sur ma poitrine qui était aussi fine et parfaite que mon corps, puis tes mains venaient s’y glisser, suivies des miennes.

« Ok, ok... Je ... Euh .. » Je sentais ton ton qui était assez gêné, assez mal à l’aise. Je relevais alors mes bras afin de passer mes mains dans mes cheveux et d’ainsi, te dévoiler mon corps complètement nu. Lorsque ceci fut terminé, je reposais mon regard sur toi tout en ayant un sourire au coin de mes lèvres.

« T'as gagné je me rends, je t'en supplie arrête ça j'en peux plus, je ferais tout ce que tu veux » J’éclatais de rire en comprenant que tu venais de craquer. Mes joues se mirent à rougir tout doucement, tandis que je rapprochais mes lèvres des tiennes afin de chuchoter au creux de celles-ci.


- Tout ce que je veux.. ? Juste te voir faire le ménage en sous-vêtements de femme.. Et je prendais des tas de photos que j’accrocherais dans une pièce qui te sera dédiée. Aller, j’arrête d’être sadique.


Je retenais un rire, ce qui me fit me redresser puis je me glissais sur le côté en me collant à toi, toujours dans les draps. Je quittais ton corps chaud, ce qui me fit vraiment étrange puisque je revins dans la fraicheur, à en être complètement gelée. Ma tête se reposait sur mon oreiller puis mes yeux se glissaient sur le plafond afin de réfléchir jusqu’à ce que je tourne ma tête vers toi.


- Enfaite je.. Fais-moi l’amour Andrew..


Mon corps venait se recoller au tien, t’attirant à toi afin de plaquer de nouveau mes lèvres aux tiennes. Je descendais rapidement mes mains sur ton corps afin de tirer sur ton boxer à l’aide du bout de mes doigts, au même moment que mon corps s’ondulait contre le tien.

« T'as gagné je me rends, je t'en supplie arrête ça j'en peux plus, je ferais tout ce que tu veux »

Je ne pouvais plus me contrôler, tout mon sang-froid ayant disparu pour laisser place à un désir brûlant et presque douloureux. Elle jouait avec ça, jusqu'à éclater de rire suite à mes propos. Mon souffle était court, bien trop pour ne pas comprendre que j'avais atteint mes limites. Je ne pouvais plus la laisser me torturer ainsi. Elle se pencha de nouveau vers moi, rapprochant ses lèvres des miennes. Son souffle, bien plus régulier que le mien, se mélangea au mien, s'engouffrant à travers mes lèvres entrouvertes pour essayer de reprendre une respiration un peu plus normale. Ses joues étaient légèrement rouges, me murmurant son délicieux amusement à me voir craquer ainsi.

- Tout ce que je veux.. ? Juste te voir faire le ménage en sous-vêtements de femme.. Et je prendrais des tas de photos que j’accrocherais dans une pièce qui te sera dédiée. Aller, j’arrête d’être sadique.

Un sourire étira mes lèvres bien que mes sourcils furent légèrement froncés lorsqu'elle me prononça ça. Je la vis se retenir de rire, puis termina par glisser sur le côté, décollant nos corps. Je retins un frisson en sentant son bassin se dégager du mien. Je me demandais bien comment j'allais pouvoir rester ainsi, même penser à quelque chose de pas du tout agréable n'allait pas vraiment remédier à mon petit problème qui au final n'était plus si petit que ça, la jeune femme ayant poussé mon désir pour elle à son paroxysme.

« Compte pas sur moi pour faire ça »

Elle se colla à moi, me faisant sentir un vide au-dessus de moi. En réalité j'avais réellement voulu qu'elle arrête, je ne pouvais plus continuer à me contrôler. Mais à présent, une fois le jeu stoppé, je n'avais qu'une envie, c'était qu'elle recommence. Qu'elle revienne sur moi, que mes mains parcourent son corps aux formes parfaites. Je tourna ma tête vers elle, la voyant fixer le plafond durant un instant. Mon souffle reprit légèrement son rythme normal tout en étant toujours saccadé et bien trop fort. Lorsque j'allais me résoudre à fixer mes pensées sur des choses horripilantes, je la vis se tourner vers moi.

- Enfaite je.. Fais-moi l’amour Andrew..

Je fus surpris, restant quelques secondes à la scruter du regard sans ne rien répondre. Elle m'attira à elle, nos corps se collant de nouveau. Je repris quelque peu mes esprits en sentant ses lèvres se plaquer aux miennes. Je prolongea son baiser, le rendant fougueux et pressé. Mon désir n'était pas réellement descendu, comment aurait-il pu en si peu de temps après ce qu'elle venait de me faire subir ? Non, c'était impossible. Je sentis mon corps brûler comme il y a quelques minutes, posant de nouveau mes mains sur elle, sur les courbes de sa poitrine qu'elle avait dénudée lorsqu'elle était assise à califourchon sur moi. Ses doigts vinrent attraper mon caleçon, le faisant glisser tout en ondulant son corps contre le mien. Je soupira à ce contact qui m'était bien agréable, puis fit voler mon sous-vêtement à l'autre bout de la pièce en un geste sec du pied. Je me redressa et me positionna au-dessus d'elle, posant mes mains de chaque côté de son visage.

« Avec plaisir... »

Je pencha mon visage près du sien, recollant nos lèvres ensemble. Mes mains glissèrent sur son corps, caressant les parties les plus sensibles de celui-ci, commençant à savoir là où je devais les placer pour la faire frissonner. Ses jambes s'enroulèrent autour de mon bassin, et j'en profita pour passer mes mains sur celles-ci, les remontant sur ses cuisses et ses hanches. Je me recula légèrement en sentant ses bras s'enrouler également autour de moi, ses ongles caressant ma peau. Je posa mes yeux sur elle, un sourire indescriptible sur le visage. Je la regarda ouvrir doucement les yeux, les posant sur moi en un regard rempli de question.

« Hmm à vrai dire... J'ai eu la folle idée d'inverser les rôles. C'est à mon tour de te donner envie de moi, jusqu'à ce que tu me supplies.. »

Je me colla de nouveau complètement à elle, dérivant mes lèvres dans son cou, embrassant, mordillant et léchant la peau qui s'offrait à moi. Mes mains continuaient à caresser son corps passionnément tandis que nos bassins s'effleuraient en une plainte silencieuse. Je pris mon mal en patience, et descendit ma langue sur son corps, l'arrêtant sur sa poitrine durant quelques minutes, n'écoutant que les soupirs de la jeune femme. Mes mains glissèrent dangereusement vers son sous-vêtement tandis que je continuais ma descente lentement, arrêtant ma langue au niveau de son nombril. J'attrapa son boxer et le lui retira doucement, caressant ses jambes au passage. Mes mains remontèrent vers son bassin, continuant mes baisers brûlants sur sa peau qui devenait chaude également. Je pris alors mon temps à augmenter son désir tout autant que son plaisir, inversant ainsi les rôles. Je sentais que mon propre désir arrivait de nouveau à ses limites, mais je pris sur moi, attendant qu'elle ne me supplie à son tour.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Tu perdais tes moyens, je le sentais grandement et c’est pour cela que je continuais avec plaisir. Mes lèvres se posaient sur les tiennes tranquillement, tandis que je me redressais légèrement afin de te regarder et d’enlever mon soutien-gorge. Je jouais avec ton corps, je jouais avec tes pulsions et je jouais avec tes sentiments.. J’en redemandais encore et encore.. J’appréciais réellement le fait de pouvoir te sentir faible face à ce que j’étais, ce que je te faisais puisque je sentais que je t’étais parfaitement désirable.. Que tu avais envie de moi. Après Rose, je m’étais clairement dit que je n’étais plus aussi jolie qu’avant, que j’avais un visage et surtout un corps marqué par une grossesse portée à terme. J’avais longuement lutté afin de ne plus avoir cette poche disgracieuse après sa naissance, le résultat était parfait.

« Compte pas sur moi pour faire ça » Tu m’avais pourtant bien dit de faire ce dont j’avais envie non ? De faire ce dont j’avais envie avec toi surtout.. J’aurais certainement souhaité d’autres choses comme un diner aux chandelles, avec une belle rose rouge sur la table mais que nenni, je préférais te voir en sous-vêtements, avec des bas résilles.. Dieu que j’avais envie de rire, ce qui me fit me pincer la lèvre.


- C’est ce que je veux, non ? Alors, tu assumeras. Sinon, surprends-moi. Mais veille à ce que je ne sois pas déçue..


Je te souriais grandement tandis que je me détachais peu à peu de toi afin de regagner ma place à tes côté. La fraicheur de celle-ci me fit frissonner, même légèrement grelotter et ce n’était pas agréable, c’était refroidissant mais.. Dieu ce que j’avais envie de continuer.. De descendre mes lèvres sur ton corps afin de connaitre les endroits les plus sensibles.. Et c’est pour cela que mon visage se tournait vers le tien afin de te regarder franchement et de t’avouer que je te désirais. Je posais ensuite mes doigts dans ta nuque puis t’obligeais en quelques sortes à te faire venir sur moi tandis que je plaquais mes lèvres d’avantage aux tiennes.

« Avec plaisir... » Je me mordillais la lèvres puis je me mis à mordiller ta lèvre à toi lorsque tu te mis à caresser mon corps. Tu ne faisias que survoler certaines parties sensibles et trop rien n’en ressortait, ce qui me fit sourire.


- Tu ne les trouveras pas ainsi Drew.. Il faut chercher un peu plus attentivement..


J’enroulais mes jambes autour de ton bassin après t’avoir correctement abaissé le boxer. Je sentais que cette fois-ci allait être épique, je savais que j’allais m’en souvenir durant un long moment. Et j’espérais qu’il en était de même pour toi.. Je sentis que tu te reculais ensuite légèrement, cessant toute caresse et c’est pourquoi je te regardais, avec des prunelles remplies d’incompréhension.


« Hmm à vrai dire... J'ai eu la folle idée d'inverser les rôles. C'est à mon tour de te donner envie de moi, jusqu'à ce que tu me supplies.. » Un sourire en coin dirait une partie de mes lèvres, si bien que je me mis ensuite à sourire longuement. Voir comment tu étais excité depuis tout à l’heure et comme tu étais nu comme un ver.. Je ne pus m’empêcher de rétorquer.


- Je ne vais pas avoir besoin de te supplier puisque tu commenceras tout seul tant tu es excité.. Sa se sent.


Je me laissais ensuite faire tout en fermant les yeux et en caressant avec légèreté ton corps. Un soupire de bien-être sortait d’entre mes lèvres, tandis que mon cœur ratait des pulsations tant je sentais tes dents dans mon cou. J’appréciais beaucoup, ce qui se sentait puisque je continuais de me laisser faire. Mon souffle s’accélérait puis ma peau devint de plus en plus chaude. Ta langue descendit alors sur ma poitrine, tandis que je venais agripper les draps de mes mains tranquillement tout en continuant de soupirer. Mon corps se cambrait très légèrement et ma tête se relevait très peu. Mais lorsque ta langue atteint le dessus de mon nombril, mon corps se cambrait un peu plus alors qu’une de mes mains se posait dans tes cheveux afin de les caresser. Ce point était très étrange certes, mais pour moi, c’était un réel plaisir de sentir ta langue jouer avec un point important, surtout que ma respiration se mit à accélérer d’un coup, étant de plus en plus forte.

Elle voulait me voir en sous-vêtements de femme ? C'était impensable, et pourtant un sourire amusé étirait mes lèvres, me retenant de rire. Je ne pouvais pas faire ça, quelle honte. Surtout devant elle. Je soupira, portant un regard vers elle qui semblait tout autant amusé. Son attitude me surprenait mais je ne pouvais pas dire que cela ne me plaisait pas, bien au contraire. J'aimais la voir ainsi et cela semblait lui plaire également, ce qui ne faisait qu'accentuer mon sourire. Au début, lorsque je ne la connaissais qu'à peine, elle m'avait affirmé que son sourire était perdu pour toujours. Et je lui avais promis que je le verrais un jour. C'était un peu niais en s'éloignant de la situation, mais désormais tout ce que je voulais c'était de ne plus jamais le voir partir maintenant qu'il était là, sur ses jolies lèvres que j'aimais embrasser. Son rire était la mélodie que je préférais, et le brillement de ses yeux m'envoûtait.

« Compte pas sur moi pour faire ça »

- C’est ce que je veux, non ? Alors, tu assumeras. Sinon, surprends-moi. Mais veille à ce que je ne sois pas déçue..

Je leva les yeux au ciel, me demandant ce que je pouvais bien faire pour éviter ce genre de corvée. Faire le ménage, cela ne me dérangeait pas. En sous-vêtements ? Non plus. Mais sous-vêtements de femme alors qu'elle allait sûrement prendre des photos, non merci !

« On verra.. »

Je la pris doucement dans mes bras bien que mon cœur pulsait douloureusement dans ma poitrine ainsi qu'à travers mes veines que je sentais presque brûler de l'intérieur. Jamais je n'avais désiré quelqu'un comme ça, et ça me surprenait un peu que je puisse ressentir ce genre de chose à une telle intensité. Mais c'était vraiment ce que je voulais. Elle, rien de plus. Finalement, elle me demanda de lui faire amour, ce à quoi je répondis par un léger silence avant qu'elle ne m'attire à elle, plaquant nos lèvres brusquement ensemble. Mes mains se perdirent sur son corps, reprenant doucement mes esprits. Le baiser devenait fougueux et presque sauvage, nos peaux s'effleuraient et se collaient parfois. Mes mains parcouraient son corps à la recherche des zones qu'elle appréciait avant qu'elle ne réplique en sentant cela.

- Tu ne les trouveras pas ainsi Drew.. Il faut chercher un peu plus attentivement..

Je me recula légèrement pour la regarder, levant un sourcil interrogateur. Si elle voulait que je les cherche, elle serait servit. Mes mains parcouraient son corps doucement puis brusquement, je sentais l'envie m'envahir et la sensation de devoir garder mon contrôle était à la fois agréable et désagréable. J'avais chaud tout en ayant froid. Mon souffle se perdait sur sa peau alors que je me recula d'elle.

« Hmm à vrai dire... J'ai eu la folle idée d'inverser les rôles. C'est à mon tour de te donner envie de moi, jusqu'à ce que tu me supplies.. »

- Je ne vais pas avoir besoin de te supplier puisque tu commenceras tout seul tant tu es excité.. Sa se sent.

Je lui lança un regard entendu avant de faire voyager ma langue sur son corps et sa peau qui devenait chaude au passage de mes sillons brûlants, mes mains continuant le passage que j'effectuais avec celle-ci. Son corps se cambrait doucement sous moi, accentuant le contact avec mes lèvres. Je sentais que son nombril était sensible, ce qui me fit m'attarder légèrement dessus avant de lui enlever son sous-vêtement. Je me redressa au bout de quelques minutes, passant mes mains sur sa taille pour nous faire basculer.

Elle se retrouva ainsi sur moi, et je remonta son corps sans aucune difficulté vu la légèreté de celui-ci. Elle était assez surélevée pour que mes lèvres se posent d'elles-mêmes sur sa poitrine, mes mains pouvant ainsi explorer le dos de la jeune femme. Elles remontèrent doucement, prenant mon temps pour découvrir cette partie de son corps. Je les fis redescendre de nouveau tendrement, effectuant une légère pression pour que son corps rentre d'avantage en contact avec le mien. Mes mains partirent se poser sur ses fesses que je n'avais pas eu le plaisir d'explorer énormément. Nos bassins se frottaient l'un à l'autre, ce qui m'arrachait des petits soupirs qui venaient se perdre contre sa peau devenue chaude.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

« On verra.. » Ah.. Tu ne disais donc pas non pour que tu puisses t’habiller avec mes sous-vêtements et que je viennes te prendre en photo.. Je souriais grandement, frappant même des mains dans j’étais heureuse à l’idée de m’amuser avec toi, très amusée. Jamais je ne pourrais diffuser ses photos mais.. Dans mon intérêt personnel.. Je serais très heureuse de les garder avec moi.. Je devrais certainement ajouter une musique, celle sur laquelle tu me ferais une petite danse sexy. Non.. Je pousse le bouchon un peu trop loin là, je l’avoue ! Tout en souriant, je me laissais entreprendre une nouvelle fois une partie de tentation avec toi, mais en sachant parfaitement que nous pourrions aboutir à celle-ci. Que même si je me laissais tenter, il n’y aurait pas de problème puisque tu étais si excité que tu arriverais à la fin dans ton boxer..

« « Hmm à vrai dire... J'ai eu la folle idée d'inverser les rôles. C'est à mon tour de te donner envie de moi, jusqu'à ce que tu me supplies.. » « - Je ne vais pas avoir besoin de te supplier puisque tu commenceras tout seul tant tu es excité.. Sa se sent. » J’avais raison et je le savais. Si tu n’étais pas aussi excité, je ne sentirais pas cette bosse sur ton boxer, celle que j’agitais et caressais avec mon bassin lors de ses mouvements. Je me faisais plaisir ainsi, c’était fantastique et intéressant. J’avais l’impression de faire de petites expériences, c’était très amusant.

Je sentis ensuite ta langue se glisser sur ma peau qui se réchauffait au passage de celle-ci. Mes doigts se posaient sur ta peau avant de glisser dans les draps afin de complètement me détendre et te laisser me tenter, voir ce que tu avais dans le ventre. Lorsque ta langue vint à parcourir mon nombril, je serrais dans mes doigts les draps afin de soupirer de bien-être tandis que mon souffle s’accélérait tout doucement. Nos corps échangeaient ensuite de place, je vins alors sur toi. Je fermais les paupières, posant ma tête contre l’oreiller tandis que mes doigts glissaient au fil de tes lèvres qui se baladaient sur ma poitrine. Ce moment durant le temps parfait qu’il fallait pour m’exciter un peu plus. Ma poitrine était un bon moyen de me faire plaisir, mais pas que.

Je sentais que tu me faisais redescendre contre ton corps, tandis que tu en profitas pour unir nos deux corps afin de n’en former qu’un. Mon front se posait sur le tien tandis que d’un geste vif et fougueux, je nous fis retourner afin que tu puisses venir sur moi. Mes lèvres reprirent leur moment fougueux, tandis que mes doigts fourageaient tes cheveux.


- fais-moi l’amour Andrew.. J’en est si envie..


J’ouvris ensuite mes paupières afin de pouvoir te regarder dans les yeux et de commencer à sentir tes mouvements de bassin, les prunelles rivées dans les miennes. Mes jambes rejoignaient ton bassin que je caressais de celles-ci en passant.

Je ne ressentais plus la fatigue, plus mes muscles endoloris, mes paupières ne voulaient plus se fermer. Je ne ressentais plus rien à part le désir que j'avais pour elle, ce qui était étonnant de voir à quel point elle me faisait cet effet. J'avais toujours entendu que le sexe quand on est amoureux, c'est bien plus fantastique. Je n'en avais jamais cru un mot, le sexe restait du sexe non ? Pourquoi faudrait-il des sentiments pour accompagner notre plaisir ? Ce n'est qu'à ce moment-là que je compris ce que ces gens voulaient dire par là. Les sentiments que j'avais pour Shanaé décuplait tout en moi, que ce soit le désir ou le plaisir. Jamais je n'aurais cru ça possible, mais c'était tellement intense.. Je repris possession de son corps, pour la troisième fois de la journée. Mais c'était comme si c'était de nouveau la première fois, toujours émerveillé par les sensations que nous pouvions ressentir l'un l'autre. Elle colla son front au mien, et même si cela ne dura que quelques secondes, j'en profita pour plonger mon regard dans le sien, voulant lui montrer à travers lui ce que je ressentais pour elle.

Je lui avais déjà dit, ces mots que je n'avais jamais prononcé. Je t'aime. Je l'avais mal dit, certes. Mais je lui avais dis quand même... Qui plus est, lorsque la femme qui a ramené Rose était là, j'avais également évoqué mes sentiments amoureux pour Shanaé, devant celle-ci. Et cette fois-ci je l'avais dis d'une aisance qui m'avait moi-même surpris. Je l'aimais, ce n'était plus possible pour moi de me voiler la face après tout ça. Et je savais que c'était réciproque. Ce qui donnait à ce moment toute la passion que nous voulions, montrant à l'autre l'étendu de nos sentiments pour lui tout en sentant les siens venir répondre avec fougue. Elle nous fit basculer de nouveau, m'attirant sur elle.

- fais-moi l’amour Andrew.. J’en est si envie..

Je garda mon regard dans le sien, scrutant les émotions qui y passait. Je trouvais toujours que son visage était parfait. Elle avait beau venir de se réveiller, elle avait beau pleurer et ne pas avoir dormi comme la veille sur le banc, je la trouvais toujours magnifique. La lueur de désir qu'elle avait dans ses yeux me firent frissonner tandis que j'entamais de langoureux coups de bassins, m'arrachant un nouveau soupir tant j'avais désiré ce moment depuis son petit jeu de provocation. Ses jambes vinrent appuyer mes gestes, rendant tout cela plus fougueux. Sa peau caressait la mienne, tout aussi chaude. Je m'appuya sur mes avant-bras pour plus de faciliter dans mes mouvements, en profitant pour passer mes mains posées de chaque côté de son visage dans ses cheveux et sur sa joue. Mes caresses tendres sur son visage contrastaient parfaitement avec la fougue et la passion du moment, nos bassins se collant toujours d'avantage. Plus rien n'avait d'importance lorsqu'elle était avec moi.

« Je t'aime »

C'était sorti sans que je n'ai à me forcer, sans rien. Je le pensais tellement fort depuis plusieurs minutes qu'il avait fallut que je le prononce, comme pour rendre mes sentiments réels. Mon visage était près du sien, très près, et je sentais ces mots glisser jusqu'à ses lèvres avant que je ne colle les miennes contre celles-ci dans un baiser à l'image de nos mouvements de bassin, tout aussi fougueux et sauvage, rougissant nos lèvres d'avantage. Je sentais la chaleur émanée de mon dos, là où quelques fines perles commençaient à apparaître. Les caresses procurées par mes mains et les mots que je venais de lui dire, était le parfait contraste de cette fougue et de cette passion que nous mettions en avant, ne rendant le moment que plus intense encore.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Faire l’amour avec des sentiments était quelque chose de normal pour moi. Je ne concevais plus le fait de faire l’amour avec qui que ce soit sans des sentiments, tous me prendraient pour une trainée et Rose partirait mais là.. J’étais amoureuse. Amoureuse comme jamais je n’aurais pu penser l’être de nouveau. Amoureuse d’un gars qui ne pensait plus avoir de sentiments à son tour, un beau parleur et un coureur de jupons. Nos personnalités étaient si différentes tant moi, je restais dans mon coin et j’essayais de me cachais afin que personne ne me remarque. Je souhaitais être transparente et vivre ma vie seule avec ma fille. Mais toi, tu m’as remarquée, toi tu m’as tendu la main afin d’essayer de me montrer les choses différemment. Tout venant de toi me semblait désormais magnifique. Je suis amoureuse.

Je voulais de par mes gestes te montrer que je t’aime. Je savais pour ma part le dire, te le murmurer au creux de l’oreille mais.. C’était bien plus facile de montrer ce sentiment dans des gestes de tendresse ou de douceur. Pour nous, nous tournions vers l’amusement et la fougue, ce qui me rendait un peu plus heureuse. Je ne souhaitais pas que notre relation soit plate, j’avais horreur de ça. Jouer avec toi, avec le sexe et te faire me désirer le plus possible jusqu’à ce que tu craques, là était l’amusement.

Nos corps se liaient une nouvelle fois mais les sensations ne furent que plus belles. J’avais l’impression que nous recommencions pour la première fois tant rien ne changeait sauf que là, notre désir de l’un et de l’autre était au plus haut point et c’est ce qui se ressentait lorsque tes mouvements commençaient. Ils étaient de même intensité que nos baisers, ce qui fit grincer tout doucement mon lit. Je n’y prêtai pas vraiment attention et profita. Mes mains se glissaient sur tes côtes puis descendaient vers ton bassin et remontaient jusque dans le bas de ton dos afin de récolter les quelques gouttes qu’y s’y nichaient.

« Je t'aime » Mes prunelles qui s’étaient fermées de par cette vague de désir s’ouvrirent peu à peu afin de te regarder. Elles étaient brillantes, étonnées tout en étant ravies d’entendre cette belle phrase. Je ne pensais pas t’entendre dire cela maintenant et.. Je ne savais pas quoi te dire. C’est pour cela que je glissais mes doigts dans ta nuque afin de prolonger ce baiser en y mettant beaucoup de fougue et de passion, mon cœur battant à cent à l’heure. La température montait rapidement sous la couverture que nous partagions en ce moment même, mon bassin t’aidant dans tes mouvements afin de ressentir de plus en plus de choses.


- Je t’aime Drew.


Dis-je être deux baisers. Mon souffle était très saccadé, ce qui me fit légèrement lever la tête afin de pouvoir reprendre un souffle un peu moins saccadé tandis que de petits gémissements sortaient d’entre mes lèvres.

Ce moment me rappelait nos précédents, mais toujours en différent. Nous ne faisions qu'explorer les sensations de l'autre tout en découvrant de nouvelles pour nous-même. Je sentais bien qu'après ça, j'allais être plus qu'épuisé. Mais sur le moment je n'y pensais pas, je ne ressentais rien d'autre que le plaisir que j'avais, qui montait toujours de plus en plus en moi. Mes mains étaient fébriles comme si nous revenions en arrière et que nous faisions l'amour pour la première fois. Pourtant, c'était bel et bien la troisième et ce en une seule matinée, ce qui ne faisait que faire durer cet intense instant. Nos corps se mouvaient sur ou sous l'autre, nos peaux se caressaient, je commençais à connaître les frissons qui parcouraient sa peau chaude et douce. J'aurais désormais tout le temps voulu pour apprendre à la connaître, pour apprendre ce qu'elle aimait le plus, ce qui la faisait me regarder avec ces yeux pétillants qui étaient rivés dans les miens en cet instant.

Je t'aime. Trois mots et pourtant, ils veulent dire bien des choses. Je m'avouais personnellement que j'avais des sentiments. J'avais beau me dire que ce n'était pas le cas au début, cela faisait plusieurs jours que j'en étais pourtant persuadé. Et ce n'était pas une sensation qui pourrait s'évaporer une fois que j'aurais fais l'expérience d'être près d'elle, de pouvoir l'embrasser et caresser son corps comme je le faisais. J'avais cru au départ que c'était une forte attirance, un désir que je ne pourrais pas supprimer à moins d'y céder. Mais, non. C'était bien plus que cela et ces sentiments étaient plus présents que jamais, je savais à cet instant précis que je ne pourrais pas l'abandonner, même par peur de ce que j'étais en train de vivre. Je ne voulais pas la blesser, tout ce que je voulais, c'était son bonheur, voir son sourire et entendre son rire, que tout ça me soit destiné. Et j'espérais que cela dure indéfiniment.

- Je t’aime Drew.

Je sentis un fin sourire fleurir sur mes lèvres, toujours touché de ces mots venant d'elle, avant que nos lèvres ne se rencontrent de nouveau. Nos soupires et nos gémissements se mélangeaient. Mon surnom, Drew, qu'elle utilisait désormais... Il sonnait bien dans sa bouche, et je me souvenais de la première fois qu'elle l'avait prononcé. Il avait été très contradictoire avec ses paroles, elle me mettait littéralement à la porte et me chassait de chez elle, lorsque j'étais rentré sans son accord. Et pourtant, elle ne m'avait pas appelé Andrew, mais Drew. Cela avait suffit pour que je reste, même si elle aurait préféré le contraire. Au fond, je ne regrettais rien, j'avais pu lui montrer que je pouvais être autrement que ce que tout le monde voyait de moi. J'imaginais bien que de toute manière, si elle n'avait pas eu l'occasion de me voir sous cet angle, jamais je n'aurais pu me trouver là, dans son lit, au-dessus d'elle pour lier nos corps en collant nos bassins l'un à l'autre.

Un soupire glissa hors de mes lèvres, mes mains continuant à effleurer sa peau. Je voulais la sentir comme pour être sûr qu'elle était là, avec moi. Les émotions que j'éprouvais étaient totalement niaises, je l'avoue sans pudeur, contrastant avec nos mouvements et nos gestes fougueux. Mais, je n'en avais rien à faire. Après tout, je voyais tout ces couples, dans la rue, à la télévision, je voyais tout ces gens un sourire aux lèvres après un moment passé avec la personne aimée. Ce genre d'image, ça me donnait toujours la nausée. Et ça ne changerait pas même avec Shanaé dans ma vie. Mais, pour une fois, je pouvais affirmer que je comprenais ce qu'ils ressentaient. Et puis, s'ils pouvaient le vivre, pourquoi pas moi ?

Ses gémissements arrivaient à mes oreilles en une douce mélodie, et je ne pouvais retenir les miens, surtout après l'avoir désiré autant. Le temps me semblait inexistant, je ne prenais pas en compte celui qui pourtant continuait de s'écouler. Ce n'est que lorsque j'atteignis l'extase que je pu me rendre compte que cela avait duré, visiblement plus que nos moments précédents. Mes muscles étaient endoloris et je retins une grimace lorsque je me laissa tomber à côté d'elle. Nos souffles étaient courts, saccadés, nos joues et nos lèvres étaient rouges, témoins de ce que nous venions de partager. Je la colla à moi, ne voulant pas rompre ce moment, passant mes bras autour de sa taille si fine.

« Je crois que je suis épuisé... »

Je l'avais soupiré tant mon souffle court m'empêchait de prononcer une seule parole. Un sourire étirait quand même mes lèvres durant quelques secondes. Je tourna mon regard vers elle, me plaçant pour être légèrement sur le côté histoire de pouvoir la regarder. L'une de mes mains vint caresser sa joue, écartant les mèches de cheveux rebelles qui avaient dérivés sur son visage suite à notre instant fougueux.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Nous lions nos corps pour la troisième fois, bien que cela me semble être également la première fois. J’étais toute excitée à l’idée de partager un tel moment comme celui-ci avec toi, de te découvrir encore et encore, de voir et de toucher ta peau, de te sentir contre moi à m’embrasser.. J’en frissonnais rien qu’en y pensant puis.. Tes lèvres embrassant les miennes, tes mains parcourant mes côtes, mon ventre et mes cuisses.. Je ne pouvais rien demander de mieux..

Nous lions donc nos corps dans de beaux mouvements fougueux, des mouvements que nous n’avions pas encore fait mais qui me faisaient tant plaisir. De temps à autre, je ne pouvais plus m’empêcher de sourire sous tout ce désir et sous tes gestes tendre. Tous nos gestes étaient contrastés par de la douceur, même si je souhaitais parfaitement rester dans la fougue afin de n’avoir plus que des feux d’artifices dans les yeux et c’est ce qui m’arrivait. Après que je vienne à atteindre l’extase, tu te couchas à mes côtés tout en entourant mon corps de tes bras. Je ne pensais pas avoir une telle réaction de ta part après avoir fait l’amour mais j’en fus très ravie.

« Je crois que je suis épuisé... » Un doux sourire prit place sur mes lèvres tandis que je me mis tranquillement sur ventre, posant l’un de mes bras sur ton torse. Je me sentais bien ainsi, nichant ma tête dans ton cou tout en soupirant de bien-être. Je venais coller ma joue sur ton épaule, tout en essayant de reprendre mon souffle au rythme du tien. Si moi j’étais épuisée, je n’en pouvais plus.. J’étais comme une crêpe ou une vieille carpette ; Seul quelqu’un qui me tire pourrait me faire bouger.


- Je le suis tout autant.. Donc pas de bol pour moi mais je crois que je vais dormir sur toi. J’ai plus envie de bouger..


Je me mis à légèrement rire, me mettant à caresser ton torse avec le bout de mes ongles. Mon souffle allait et venait sur celui-ci, rafraichissant ta peau en étant de moins en moins régulier. Je ne m’en rendait vraiment pas compte mais plus le temps passait, plus je reprenais mon souffle et plus je j‘endormais. Je ne sentais rien, absolument rien, juste du bein-être et j’entendais ton cœur battre. J’avais juste besoin de ça. Dans un soupire ou plutôt un souffle, je repris une dernière parole.


- Dodo..


Le sommeil m’emportait peu à peu, Morphée me berçant dans mes bras bien qu’en réalité, ce ne soit toi qui le fasse. Je m’endormais comme une enfant qui avait passé une journée difficile comme une journée à DisneyLand. Rien n’avait plus d’importance.

A peine allongé près d'elle que je soupira en sentant mes muscles se décontractés douloureusement. Petit à petit la douleur se dissipait, mais je sentais encore que j'allais avoir des courbatures à mon réveil. Je collais son corps contre le mien, sentant la chaleur de celui-ci se mélanger à la mienne. Mes bras l'entouraient fermement mais doucement, caressant de temps à autre la peau de son dos que je sentais sous mes paumes. Je n'avais pas la force d'enfiler quoique ce soit, de toute manière ce n'était pas comme si ça me dérangeait de dormir ainsi avec elle. Je porta mon regard vers elle après avoir prononcé difficilement mon épuisement. Elle avait l'air tout aussi épuisé. Je me souvins brièvement que dans son petit jeu de provocation, elle m'avait clairement dit que nous ne ferions rien étant donné qu'elle n'en avait plus la force. Et moi non plus je ne l'avais plus, pourtant je l'avais senti revenir en flèche en sentant ses mains, sa peau, ses lèvres, venir jouer avec moi et mon sang-froid qui s'était vite dissipé.

- Je le suis tout autant.. Donc pas de bol pour moi mais je crois que je vais dormir sur toi. J’ai plus envie de bouger..

Elle eut un petit rire qui me fit sourire, j'aimais vraiment le son qu'il produisait. Je sentais ses doigts délicats sur mon torse, effectuant un chemin un peu plus frais que la température de celui-ci qui restait assez élevée. Mon souffle était encore un peu saccadé et mon cœur battait plus fortement dans ma poitrine. Ce qu'elle pouvait d'ailleurs sentir à travers ses caresses apaisantes. Mon torse se soulevait de manière irrégulière, et au fil des minutes je pu le sentir se soulever plus doucement. Je ferma les yeux, appréciant le moment. Je sentais de toute manière qu'ils allaient se fermer tout seuls si je ne le faisais pas.

« Pas de bol pour toi peut-être mais pour moi c'est une chance. »

Mes bras se resserraient doucement sur l'étreinte que nous effectuions, comme si je ne voulais pas qu'elle bouge même si elle en aurait eu la force. La sentir contre moi était plus agréable que de dormir à côté d'elle. En un dernier effort je vins poser mes lèvres sur son front brièvement, gardant les yeux fermés. La journée commençait juste et pourtant, je sentais qu'elle comme moi nous allions pas tardé à nous endormir. Si elle se déroulait comme la matinée je n'aurais pas à m'en plaindre, bien au contraire. Je ne voulais pas partir d'ici, même si je savais que je devrais bien un jour ou l'autre. Ce qui me rappelait lorsqu'elle m'avait proposé de laisser des affaires ici. Malheureusement je ne me sentais pas encore prêt. Heureusement, par contre, c'était une femme qui me comprenait rapidement et savait comment je pensais. Un sourire fleurit sur mes lèvres avant que je ne sente son souffle devenir plus profond.

- Dodo..

« Fais de beaux rêves »

Je la sentis s'endormir peu à peu, rythmant ainsi ma propre respiration à la sienne. La chaleur de mon corps avait diminué et je le sentais bien plus frais, ce qui m'arracha un léger soupir de bien-être en sentant la chaleur du lit et de Shanaé contre moi. Je ne tarda pas non plus à m'endormir, sentant mon propre souffle devenir profond et mes muscles se détendre d'avantage. Je dormais paisiblement d'un sommeil réparateur, sentant l'absence d'une nuit d'un vrai sommeil ne plus jouer sur moi. Dans mon sommeil, j'entendis de légers bruits, de vagues agitations légères que je n'arrivais pas à réellement comprendre. Mes yeux restaient clos et je partais dans des rêves plus ou moins étranges, me faisant me retourner sur le côté jusqu'à enfouir un bras sous mon oreiller avant de me mettre complètement sur le ventre.

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Même si nous venions de faire l’amour pour la troisième fois, c’est comme si nous venions de le faire pour la première fois. Je me sentais bien avec toi, renouant avec une petite partie de mon cœur qui n’était que démon. Peut-être une troisième fois mais je devais avouer que nos moments étaient de plus en plus magnifiques. Je me sentais ensuite attirée à toi après que tu te sois mis sur le côté et j’en fus très surprise. Qui aurait cru que tu me réclamerais ainsi ? Que tu souhaitais sentir mon corps nu contre le tien qui l’était également, que tu allais adorer passer tes mains sur le creux de mes reins ? Pas moi. Je savais que tu voulais être avec moi, mais pas que tu allais me le montrer ainsi bien que j’en fus plus que ravie.

J’étais donc confortablement installée sur toi, le visage qui se posait sur le haut de ton torse, arrivant même tout près de ton épaule. Je me détendais au fil de to souffle et de tes battements de cœur afin que ceux-ci viennent me bercer et m’endormir dans un élan plus que doux et tendre. « Je le suis tout autant.. Donc pas de bol pour moi mais je crois que je vais dormir sur toi. J’ai plus envie de bouger.. » Je disais ceci tout en me mettant à rire, mes doigts effleurant ton torse dans un élan aussi doux et tendre que mon souffle s’y baladait. Mes lèvres venaient de temps à autre caresser ta peau, alors que tes mains qui glissaient sur ma fine peau de plus en plus fraiche me donnaient de longs frissons. Je me sens bien.

« Pas de bol pour toi peut-être mais pour moi c'est une chance. » Un sourire étirait mes lèvres, tandis que je redressais mon visage vers le tien. Mes doigts continuaient leurs caresses tandis que je repris mes paroles tranquillement.


- C’est tout autant une chance pour moi.. Je suis heureuse d’être là, à sentir tes bras me serrer tellement fortement que.. Que je sens à quel point tu ne veux pas me lâcher ou me laisser me mettre sur le côté. C’est simplement magnifique.


Ma tête se callait de nouveau sur ton torse puis, quelques minutes après, mon souffle s’apaisa en même temps que le tien. Je fus plus bercée par les tiens qui s’apaisaient plus que les miens. En peu de temps, je tombais dans les bras de Morphée afin de récupérer d’une nuit qui était plus que difficile. Les heures passaient et ma nuit commençait à s’agiter. Je te prenais les couvertures, arrivais à te donner quelques coups de pieds qui n’atterrissaient pas plus haut que ton genou. Au bout de deux heures, je ne cessais de me retourner, mon corps complètement trempé avant de me mettre à parler, mais que des choses incompréhensibles. « Bah.. Non.. Pas.. Oui.. Arrêtes ! ».

- C’est tout autant une chance pour moi.. Je suis heureuse d’être là, à sentir tes bras me serrer tellement fortement que.. Que je sens à quel point tu ne veux pas me lâcher ou me laisser me mettre sur le côté. C’est simplement magnifique.

J'entendais ses paroles, rythmées tout autant que l'était mes battements de cœur. Un sourire vint fleurir sur mes lèvres. Je ne savais quoi lui répondre, c'est pourquoi je me contenta de passer et repasser ma main sur sa peau en de caresses apaisantes dans un élan presque remerciant. Je savais que notre histoire, si nous l'engagions réellement après tout ça, n'allait pas être des plus simples. Nous aurions tout les deux à vaincre des habitudes que nous n'avions pas voulu quitter avant de rencontrer l'autre, mais c'était ça qui rendait ces moments encore plus précieux. Je savais qu'au fond, elle comme moi nous n'aurions pas envie d'arrêter là. Du moins, je l'espérais. Je n'avais pas envie de la laisser, maintenant que j'avais la possibilité de la connaître, de connaître tout autant sa propre personne que son corps et sa peau. Maintenant, que je pouvais l'embrasser et être près d'elle, je n'aurais sûrement pas envie d'arrêter tout ça. Pourquoi vouloir la fin d'une chose qui ne nous rendait que mieux encore ?

Je ferma les yeux et senti sa respiration devenir de plus en plus profonde avant que la mienne ne le soit à son tour. Nous étions tout les deux épuisés et ce n'est sans aucun mal que Morphée nous accueillit dans le pays des rêves. Rêves qui, pour moi, étaient tout autant incohérents qu'hilarants. Pour Shanaé, cela semblait bien différent, voir même le contraire. Je sentais de l'agitation, mais pas assez pour que mes yeux ne s'ouvrent. Je lutta pour rester endormi et me retourna même pour me retrouver le ventre, un bras sous mon oreiller que je serra un peu plus pour y enfouir mon visage. Mon souffle rendait celui-ci un peu plus chaud et mon bras se retrouva rapidement rempli de petits picotements. Ma peau se dénuda et je sentis d'ailleurs des frissons me parcourir le corps lorsque l'air frais vint glisser sur celle-ci. Je sentais des sortes de coups, comme si quelqu'un me secouait pour me réveiller. Je soupira et enfoui d'avantage mon visage dans l'oreiller devenu plus chaud, ce qui était agréable en sentant que je commençais à avoir froid.

« Bah.. Non.. Pas.. Oui.. Arrêtes ! »

J'ouvris brusquement les yeux en entendant ce mot. "Arrête" ? Je me redressa et regarda autour de moi avant de me souvenir rapidement que j'étais chez Shanaé. Je soupira doucement avant de poser mes yeux sur la belle endormie qui semblait bien loin d'un sommeil agréable. En sentant un coup de pied léger, je compris que l'agitation que je sentais n'était pas quelqu'un qui voulait me réveiller, mais plutôt la brune qui s'agitait dans son rêve. Elle était en sueur et s'agitait dans tout les sens. Je fronça les sourcils avant de poser ma main sur son corps. Elle me repoussa et murmura encore des choses totalement incompréhensibles. En voyant que je n'arrivais pas à la réveiller, je m'approcha d'elle et la secoua doucement.

« Shanaé, hey Shanaé... Réveille toi »

Visiblement, elle n'avait pas l'air de m'entendre, ou bien m'entendait-elle dans son rêve ? A force de répéter son prénom ainsi que de secouer doucement ses épaules, je la vis papillonner des yeux avant de les poser sur moi en un regard absent au début. Je lui fis un sourire rassurant avant de m'approcher un peu plus d'elle, attrapant la couverture qu'elle avait fait glisser de son côté et de me mettre en-dessous. La chaleur me fit soupirer d'aise, l'air était un peu trop frais, sans oublier le fait que je ne portais rien. J'étais encore à moitié relevé et en profita donc pour me placer à côté d'elle, passant une main dans ses cheveux, essuyant les perles de son front à l'aide de mon pouce.

« Tu rêvais, ce n'est rien »

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Quelques heures après m’être endormie, mon sommeil s’agita brusquement. Lorsque je dormais, il y avait un petit démon qui prenait place dans mes rêves par je ne sais quel moyen. Toutes les nuit, c’était la même chose : Je dormais tranquillement sans être perturbée même si je pourrais avoir un éléphant qui passe à mes côtés. Rien ne peut me réveiller mais au bout d’un moment, un petit démon s’agite dans ma tête, comme si je devenais folle tant mes rêves ne restaient que plus étranges. Merde Morphée, t’es pas sensé me donné de doux rêves si je suis gentille ? Bah tu ne m’entends pas alors.. Je m’agitais donc dans mon rêve, ne sachant que faire ou que dire pour m’en sortir. As un rêve, un cauchemar : Tu m’assassinais. Ça peut paraitre complètement fou, complètement dingue mais c’était bien de ta main que l’oreiller venait afin de m’étouffer.

« Bah.. Non.. Pas.. Oui.. Arrêtes ! » Tu avais l’air d’un dingue, d’un tueur en série qui passe son temps à faire ce genre de choses. Je sentis que mon corps se secouer puis je me sentis me réveiller après plusieurs minutes, tandis que je restais sous l’oreiller afin de me débattre, de te dire d’arrêter jusqu’à ce que je sois sortie de ce cauchemar, toi te trouvant juste au-dessus de moi. Bien évidemment, en te voyant, je me mis à crier comme une dingue tant j’avais peur. Mon « meurtrier » était réellement face à moi, juste en ouvrant les yeux. Comment ne puis-je pas me mettre à crier ?

« Shanaé, hey Shanaé... Réveille-toi » Je ne comprenais pas tellement ce qu’il se passait et c’est ce qui était lisible sur mon doux visage apeuré. Mon corps luisant de chaleur, je me redressai légèrement afin de me rendre compte si oui ou non je rêvais, ce cauchemar serait alors terminé ? En clignant des yeux plusieurs fois, mon hypothèse se voua réelle. Je ne dormais plus. Mon souffle était rapide et mon cœur battait encore fortement dans ma poitrine.

« Tu rêvais, ce n'est rien » Je sentais ta main dans mes cheveux humides et ton pouce sur mon front. Dans un soupire, je me reposais tranquillement contre le lit en m’allongeant de nouveau. Mes prunelles se tournaient vers les tiennes, passant d’un trait apeuré vers un trait un peu plus doux, plus reposé.


- Oh je.. Je suis désolée..

J’avais un peu l’air perdue, un peu effrayée mais tout ceci se calmait peu à peu au fil des minutes. Ma main venait se poser contre ton torse tandis que je regardais l’heure sur mon réveil. Dans un soupire, je passais ma main dans mes cheveux avant de me soupirer tout doucement.


- Tu m’as tuée. Dans mon cauchemar.

→ SHANAE & ANDREW« we must take advantage of those moments before they fly away as a feather carried by the wind » Skinny.lOve

Elle s'agitait dans tout les sens comme si elle voulait se débattre, se défaire de quelque chose. J'essayais de ne pas trop la brusquer dans mes gestes pour ne pas qu'elle prenne peur en se réveillant, mais je ne savais pas trop comment je pouvais faire cela. Je me contenta de la secouer doucement en appelant son nom. Au bout de quelques secondes, je vis ses yeux papillonner, mais ils ne se fixaient pas sur moi. Je fronça les sourcils, me demandant de quoi elle pouvait bien rêver, ou plutôt cauchemarder. Je passa une main sur sa joue pour tenter de l'apaiser et la prit contre moi, me glissant de nouveau dans les couvertures en un soupir d'aise. L'air devenais frais et cela se ressentait, mais c'était sûrement dû à mon absence de tenue ainsi qu'à l'absence de couverture. En bougeant dans son sommeil, Shanaé avait en effet tiré celle-ci vers elle et je m'étais réveillé ainsi, sans rien autour de moi hormis mon oreiller collé à mon visage. Elle m'avait prévenu qu'elle gigotait la nuit, et qu'elle mettait des coups. Et j'avais pu avoir le loisir d'y assister cette nuit, vu que je n'avais pas dormi à cause de cela.

- Oh je.. Je suis désolée..

Elle se tourna enfin vers moi, et je vis les traits de son visage se détendre, tout comme son corps tout entier que je sentais contre ma peau. Elle avait néanmoins l'air un peu perdue, ce qui me semblait normal vu qu'elle sortait tout juste d'un cauchemar. En général il nous fallait un moment avant de revenir à la réalité, de sortir complètement de celui-ci. Je ne décelais rien d'autre dans son regard, et pourtant elle semblait presque effrayée. L'une de ses mains vint se poser sur mon torse tandis que l'autre alla se perdre dans ses cheveux. Elle tourna la tête et fixa ce qu'il me semblait être le réveil avant de soupirer doucement. Sa respiration devenait plus calme mais je voyais bien qu'elle ressentait encore ce qu'elle avait pu ressentir durant son sommeil. Je resserra doucement mon étreinte et me posa un peu plus contre le lit et les oreillers qui se trouvaient dans mon dos.

- Tu m’as tuée. Dans mon cauchemar.

Sa phrase me surprit, et je retins un sursaut tant je ne m'attendais pas à ce genre de réponse. Alors c'était moi son "cauchemar" ? Je fronça les sourcils. C'était étrange comme rêve, et je ne savais pas vraiment comment je devais réagir. Ce ne pouvait être qu'un cauchemar, fruit d'un subconscient actif, mais elle avait rêvé de moi, moi en assassin. Et je ne tuais pas n'importe qui, mais elle. Je comprenais pourquoi elle semblait un peu perdue, et ma surprise se remplaça rapidement par de l'incompréhension, étant tout autant perdu qu'elle face à cela. Je me racla un peu la gorge pour ne pas qu'elle s'en aperçoive et passa une main dans mes cheveux avant de poser de nouveau mon regard sur elle, ayant fixé un point inexistant devant mes yeux lorsque mes réflexions prenaient leur chemin respectif. Je ne pouvais pas m'empêcher de réfléchir au pourquoi du comment, à la signification de ce rêve, s'il en avait une.

« Ah... »

C'était tout ce que j'avais réussi à prononcer. Je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire. C'est pourquoi je laissa un silence s'installer. Elle comprit sûrement que quelque chose n'allait pas vu qu'elle tourna la tête pour me regarder de nouveau. J'avais le regard un peu vague et j'étais un peu perdu. Rêver que je la tuais, c'était plutôt étrange... Non ? Avait-elle peur de moi d'une quelconque manière ? Que je la fasse souffrir ou, qui sait, que je parte. Ca me rendait perplexe. Je tenta un sourire rassurant qui fut sûrement un échec, alors je ne lui laissa pas le temps de parler et l'attirer un peu plus à moi avant de reprendre la parole.

« J'ai faim moi, pas toi ? »

Andrew Ҩ Shanaé

"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."

Aucun de mes sommeil n’était bon, il ne l’était plus depuis que j’avais appris la grossesse de Rose, appris que je serais seule contre tous et sans vraiment savoir mon avenir. J’allais devenir une maman qui n’avait pas d’argent à cette époque et qui était sans emploie. Comment voulez-vous bâtir un avenir avec un enfant en route et être d’un jeune âge ? Plus que difficile. Mes cauchemars étaient fait de toutes sortes de choses, des bonnes et des mauvaises, parfois des tendres mais en peu de temps, la cruauté de mon subconscient reprenait le dessus. Cette nuit-ci, je me faisais tuer par une personne à qui je tenais et c’est pour cela que j’étais aussi agitée, que je transpirais de peur et criais. J’avais l’impression d’être trahie par mon grand amour, par le seul qui a su m’ouvrir à lui avant que je ne me referme comme une boite infernale. Mais lorsque je fus enfin réveiller, je compris que tout était terminé. Que tes bras accueillants allaient m’attirer à toi afin de me rassurer à ta manière, bercée par tes douces paroles murmurées au creux de mon oreille.

Lorsque je t’annonçais que je venais de faire ce rêve, je descellais plein d’émotion qui parcouraient ton visage posé au-dessus du mien. De l’inquiétude, de l’incompréhension et beaucoup de surprise. Rien de tout ceci ne m’étonnais puisque je savais qu’annoncer cela n’était pas des plus joyeux, ce n’était pas comme si je venais de te dire que je venais de rêver de toi qui m’enlacer, non, loin de là. « Ah... » Malgré cela, je sentais ta présence afin de me consoler de cette peur, malgré qu’il me fallait quelques minutes afin de correctement me reprendre.

J’avais toujours ce recule, celui qui me disait de ne jamais te faire confiance alors que c’était parfaitement ce que je faisais. Si je ne te faisais pas confiance ou si j’avais peur de quoi que ce soit venant de toi, je crois que jamais tu n’aurais pu toucher mon corps, partager mes nuits, mes lèvres.. Mon souffle.. Mes prunelles remontaient tranquillement vers ton visage qui semblait pensif tandis que ma main vint se poser sur ta joue froide. Ce contacte me glaça le sang, si bien que j’en frissonnais même. D’un geste rassurant, les yeux dans les yeux et ma douce main caressant ta joue, je repris.


- Ce n’est pas contre toi. Je fais toujours des cauchemars de ce genre.


Je voyais ce sourire, sourire qui voulait être rassurant mais qui au contraire ne l’était pas du tout. Avais-tu peur alors ? Peur de mes cauchemars ? Mais pourquoi ? Après tout, tu n’y pouvais vraiment rien, tout jouait simplement contre moi et je le savais. Dans un geste tendre, tu me rapprochais tranquillement de toi tandis que je passais mes bras autour de ton cou. Je n’étais pas encore très bien réveillée mais je savais que je n’allais plus pouvoir me reposer, pas maintenant.

« J'ai faim moi, pas toi ? » Un doux sourire étirait les miennes tandis que mes lèvres venaient se glisser d’un ton sensuel contre les tiennes. Ma main sur ta joue derriva vers ta nuque que je me mis à caresser. Le premier petit déjeuné n’avait pas été génial, je n’ai su manger qu’un petit biscuit tant mon estomac avait été noué mais là..


- Envie de fraise, de jus d’orange et de petit pain chaud..


Mes lèvres se refermaient contre les tiennes avant que je me redresse et que je ne prenne tes mains dans les miennes. Mon regard parcourait toujours le tien, comme si je cherchais quelque chose en toi et c’était le cas.

- Que veux-tu ? Je vais aller tout chercher, j’ai envie d’un petit « Bed and Breakfast »..

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