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 "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé

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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptySam 17 Mar - 1:33

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    Elle émergeait doucement du cauchemar qu'elle venait de faire qui avait provoqué son agitation lors de son sommeil. Le cauchemar dans lequel je la tuais. Je ne savais même pas comment, si ça avait été violent ou non, même si j'imaginais déjà que ce devait être assez troublant, surtout au vu de ses coups de pieds et de ses paroles murmurées. Mais je ne voulais pas non plus lui demander et connaître les détails ne m'intéressait pas. Je voulais vite oublier cette petite partie là qui n'apportait pas de réelles pensées agréables. Je posa mon regard sur elle, et la voyait me sourire doucement comme pour me rassurer. Je l'en remercia silencieusement, la sentant se rapprocher de moi pour poser sa main chaude sur ma joue. Ce simple contact me calma un peu, un peu comme si c'était moi qui avait fait un cauchemar, ce qui me fit sourire légèrement. Mes bras l'entouraient toujours, tenant son corps contre le mien. Elle me transmettait sa chaleur et je sentais ma peau encore froide se réchauffer petit à petit. Un soupire s'échappa de mes lèvres lorsqu'elle me répondit d'une voix douce.

    - Ce n’est pas contre toi. Je fais toujours des cauchemars de ce genre.


    Elle m'avait fait part de ses nuits agitées et peu reposantes parfois, mais surtout de ses agitations lors de celles-ci. J'en avais fais les frais cette nuit, même si ça ne me dérangeait pas réellement du moment que j'étais avec elle, à ses côtés. Puis la voir dormir en bougeant dans tout les sens avait eu quelque chose d'amusant, même si les coups qu'elle m'avait porté involontairement n'étaient pas de toute douceur. Je la regarda un instant, laissant sa main parcourir ma joue avant d'hocher simplement la tête en un léger sourire. Ça ne me rassurait pas vraiment, j'avais déjà étudié ce genre de chose. Mais je ne voulais pas y penser et encore moins en parler. L'entendre me dire que finalement elle avait peur de quelque chose venant de moi ne m'attrayait guère. Je la colla un peu plus à moi, sentant ses bras venir entourer mon cou avant que je ne change complètement de sujet.

    « J'ai faim moi, pas toi ? »

    On avait pratiquement pas mangé étant donné la visite de cette femme, et notre retard dans les tâches à effectuer avant celle-ci. Qui plus est, toutes ces dépenses physiques me donnaient faim et je sentais mon estomac ne faire qu'approuver mes dires sans pour autant se manifester. Il fallait vraiment que j'ai une énorme faim pour qu'il fasse du bruit, ce qu'il m'arrivait parfois après des soirées où je ne mangeais rien et dormais jusqu'à l'après-midi du lendemain. Elle sourit à la suite de ma phrase et glissa ses lèvres contre les miennes sensuellement tandis que l'une de ses mains dériva jusqu'à ma nuque. J'en profita pour caresser ses lèvres chaudes et douces des miennes, sentant son souffle contre le mien.

    - Envie de fraise, de jus d’orange et de petit pain chaud..

    J'étira un sourire amusé et eut un petit rire en entendant sa réponse. Elle semblait avoir faim, et pourtant je me souvenais bien que la première fois où nous avions mangé ensemble, elle m'avait avoué qu'elle mangeait peu. C'était le soir où je m'étais invité chez elle sans même d'invitation ni d'autorisation. Mais au final, ça avait été une bonne chose. Je n'avais jamais eu de tact et de don pour faire comprendre aux gens mes sentiments, je n'y arrivais pas et j'avais vraiment du mal à m'y prendre avec eux. Alors avec Shanaé, la jeune femme qui me repoussait et me fuyait constamment, ça en était même pire. J'avais compris par la suite qu'elle n'avait pas confiance envers les hommes, et surtout pas ceux dans mon genre, ce que je pouvais comprendre. Qui pourrait avoir totalement confiance la première fois en ne me connaissant que de réputation en même temps ? Personne, sûrement. Mais j'avais réussi à lui prouver que je pouvais être différent, c'est pourquoi je me trouvais à ses côtés dans un lit, à parler de petit-déjeuner.

    - Que veux-tu ? Je vais aller tout chercher, j’ai envie d’un petit « Bed and Breakfast »..

    L'idée me plaisait, et un sourire vint confirmer cela. Je remonta l'une de mes mains dans le dos de la jeune femme avant de la déposer sur sa joue et de la caresser doucement en réfléchissant à ce que je pouvais bien prendre. Je me pinça les lèvres tout en réfléchissant durant quelques secondes, en profitant pour la garder contre moi avant qu'elle ne sorte du lit pour aller chercher le petit-déjeuner.

    « Hm... J'ai bien envie de chocolat et de café, si tu en as. Mais dis moi tu sembles avoir faim pour une fois »

    Je lui adressa un petit sourire avant de rapprocher mes lèvres des siennes et d'y déposer un léger baiser. J'avais complètement oublié l'épisode du cauchemar et je ne pensais plus à cette journée, aux moments qu'on passait ensemble. D'ailleurs je ne savais même pas quelle heure il était, je n'avais pas besoin de la notion du temps. Je voulais que ça dure, même si au fond je me disais que nous aurions droit à ce genre de journée désormais. Enfin, je l'avais espéré...

Spoiler:
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W. Judith McCarty
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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyDim 18 Mar - 1:43

Andrew Ҩ Shanaé
"Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre."



- Que veux-tu ? Je vais aller tout chercher, j’ai envie d’un petit « Bed and Breakfast »..


je m’étais redressé contre toi, mon corps nu se dévoilant de nouveau à toi. Me mettre ainsi n’était pas un problème comme tu connaissais mon corps et que je connaissais le tien. D’ailleurs, je ne pus m’empêcher de glisser mes doigts le long de ton torse tant j’aimais faire ça. Tes mains qui glissaient contre ma peau me firent frissonner, ce qui pouvait se sentir sous tes mains grâce aux pics de peau qui se formaient peu à peu.

« Hm... J'ai bien envie de chocolat et de café, si tu en as. Mais dis-moi tu sembles avoir faim pour une fois » est-ce que j’avais faim ? Non. J’avais juste envie de ça, envie de fraises sucrées, du jus qui coule sur mes lèvres puis de la douceur d’un petit pain et l’acidité d’un jus d’orange. D’habitude, je ne prenais qu’une pomme pour contenter mon estomac, mais je voulais faire autrement aujourd’hui. Pour je ne sais quelle raison. Tout en hochant la tête, je sentais que tes bras glissaient de mon corps afin de me laisser aller chercher ce petit-déjeuner. Mon regard tournait autour du lit, recherchant quelque chose à enfiler afin de pouvoir aller dans la cuisine sans être complètement nue. Malheureusement pour toi, il n’y avait rien et c’est ce qui me fit prendre le drap du lit tout en riant. Je l’entourais autour de mon corps fin, tandis que je tenais le bout afin de ne pas le laisser trainer à terre.



- Alors je te prends du café et du chocolat. Tu le veux chaud ton chocolat ?


Je ramassais quelques-unes de nos affaires afin de les poser tranquillement sur le petit fauteuil en face de mon lit, le sourire aux lèvres en voyant ton boxer. Je repensais à tout ce que nous venions de faire, enfin juste avant de nous endormir. J’avais eu l’impression de renaitre, de me retrouver comme lorsque j’étais amoureuse de Karl, lorsque nous passion du temps ensemble mais à la différence de mon passé, je savais parfaitement que j’étais aimée et que nous montrer à l’extérieur ne te faisait pas peur. Nous étions ensemble et c’est ce qui comptait le plus. En me redressant, je vins jeter un dernier coup d’œil vers toi avant de disparaitre dans les couloirs de la villa. En arrivant dans la cuisine, je m’activais alors. Tout en appuyant sur le bouton de la cafetière, je vins prendre deux tasses, puis un verre que je vins remplir de jus d’orange. Dans la seconde tasse, je versais du lait que je mis au micro-onde afin de te préparer ton chocolat chaud. Je pris ensuite les fraises dans un bol que je vins saupoudrer de sucre assez fin et léger puis mon petit pain. Tout ceci se posait peu à peu sur un grand plateau. Attendant le café, mon regard se posa sur le frigidaire ou plus précisément sur une note accrochée par un aimant sur celui-ci. « RDV pédiatre Rose » mon regard se descendit de nouveau sur celui-ci tandis qu’un soupire sortait d’entre mes lèvres. A vrai dire, vu la date et l’heure, nous n’allions pas pouvoir rester toute la journée au lit mais juste quelques heures qui allaient bientôt prendre fin, à contre cœur. Lorsque la tasse de café et de chocolat furent prêtes, je revins tranquillement vers la chambre en tenant ce plateau. En m’approchant du lit, un nouveau soupire quittait mes lèvres, en même temps que des paroles.


- J’ai rendez-vous dans une heure pour Rose. Notre journée va s’écourter..

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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyLun 19 Mar - 3:07

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    - Que veux-tu ? Je vais aller tout chercher, j’ai envie d’un petit « Bed and Breakfast »..

    Après un bref instant de réflexion ainsi qu'une caresse légère sur la joue de la jeune brune étant toujours assise au-dessus de moi, je décida qu'un chocolat ferait parfaitement l'affaire, suivit d'un café pour au moins me réveiller complètement. J'avais toujours aimé le café, en plus de son goût il me donnait ce dont j'avais besoin pour émerger totalement après une nuit de sommeil. Ou une matinée comme à ce moment-là. Elle s'était redressé et le drap glissait alors en-dessous de ses reins. Je ne pu empêcher mon regard de parcourir la vision qui s'offrait à moi mais me retins de le faire plus longtemps, reportant vivement mon attention sur le visage tout aussi beau de Shanaé avant de lui répondre.

    « Hm... J'ai bien envie de chocolat et de café, si tu en as. Mais dis-moi tu sembles avoir faim pour une fois »

    Ça ne me paressait pas étrange qu'elle ai envie de manger pour une fois, pas après tout ce qu'on avait pu effectuer comme dépense énergique. Ce matin, je l'avais senti nerveuse et stressée dû à la visite de la femme froide et même frigide pour qu'elle lui rende peut-être Rose. Grâce à ce qu'on avait pu lui dire, elle avait consenti à la lui rendre, en soulignant néanmoins qu'elle reviendrait de temps à autre pour constater par elle-même que nous n'avions pas menti. C'est d'ailleurs pourquoi je viendrais souvent ici, et ça me plaisait ainsi. Je la regarda se lever, se tournant à droite et à gauche pour chercher quelque chose des yeux. Je fronça les sourcils et un sourire s'étira sur mes lèvres. Lorsque j'allais lui répliquer qu'elle devrait sûrement se promener nue dans la maison, je la vis tirer sur le drap, me découvrant totalement. J'émis un bruit de surprise et me redressa tandis qu'elle s'enroulait dedans en riant.

    - Alors je te prends du café et du chocolat. Tu le veux chaud ton chocolat ?

    Je lui lança un regard noir bien que son comportement m'amusait, sentant néanmoins l'air frais me faire frissonner. Je soupira doucement mais ne prit même pas la peine de prendre quelque chose pour l'enfiler ou cacher ma nudité. Ce n'était pas comme si cela me gênait ou qu'elle ne m'avait jamais vu comme ça après tout. Un sourire s'étira sur mes lèvres avant que j'hoche la tête à sa question.

    « Je veux bien, ça me permettra de me réchauffer au moins »

    Je la regardais comme si elle venait de commettre une bêtise, ce qui l'a fit sourire de nouveau avant qu'elle ne s'éloigne de la chambre. J'entendais le bruissement du drap contre le sol et les bruits légers de ses pas dans le couloir. Je parcouru la pièce du regard à la recherche de quelque chose qui pourrait faire l'affaire, tombant sur la couverture qui avait échoué au sol. Je me pencha pour l'attraper et la rabattit légèrement sur moi jusqu'à la hauteur de mon bas ventre avant de me laisser tomber de nouveau sur le matelas. Je n'avais même pas envie de me lever. Un soupire s'échappa de mes lèvres tandis que je fixais le plafond, un sourire aux lèvres. Je passa l'un de mes bras sous mon oreiller et m'appuya dessus. Je ne voulais penser à rien, juste profiter du moment présent. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de me demander comment cela se passerait maintenant entre elle et moi. Nous nous rapprochions toujours pour s'éloigner juste après, jusqu'à se retrouver et se rapprocher encore plus l'un de l'autre. Je ne savais même pas comment je devais m'y prendre désormais. Si je devais laisser le temps faire ou bien provoquer ce dont j'avais réellement envie avec elle. Je ne voulais pas non plus aller trop vite, j'en avais toujours un peu peur au fond. Mais je voulais quand même quelque chose avec elle, pas juste se voir de temps à autre et coucher ensemble. Et je savais parfaitement qu'elle non plus ne voulait pas ce genre de chose.

    - J’ai rendez-vous dans une heure pour Rose. Notre journée va s’écourter..

    Je baissa le regard, voyant que Shanaé était de retour avec un plateau de petit-déjeuner. Mes lèvres s'étirèrent sur le côté gauche de mon visage en une grimace à l'entente de ses propos avant de me relever. Je la laissa s'installer avant d'entourer mes bras autour de sa taille et de me placer derrière elle, contre son dos. Je déposa mes lèvres sur son épaule. Je ne voulais pas que cette journée se termine, surtout pas aussi vite. Mais il le fallait visiblement et toute bonne chose avait une fin non ? Je retins un soupire, ne voulant pas paraître déçu même si je l'étais. Je la voyais l'être déjà suffisamment et je ne voulais pas qu'elle perde son sourire lorsque je devrais partir.

    « T'en fais pas je reviendrais vite, hm ? »

    Je calla ma tête dans son cou, déposant par la même occasion mes lèvres sur sa joue avant de poser mes yeux sur le plateau qu'elle venait de rapporter qui se trouvait devant elle. L'une de mes mains sur son ventre effectuait des gestes circulaires sur sa peau et un sourire étira mes lèvres bien que je n'avais pas du tout envie de partir d'ici. Ma voix était légèrement basse et douce, voulant qu'elle pense à tout autre chose qu'à notre journée planifiée qui finalement allait devoir s'écourter. Au moins elle avait pu retrouver sa fille, et j'espérais que ce que j'avais pu voir aujourd'hui se reproduirait. Elle avait eu l'air tellement bien.

    « Ca a l'air bon tout ça »

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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyLun 19 Mar - 3:54

Andrew Ҩ Shanaé
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En retirant le drap, je savais parfaitement que les couvertures allaient déraper sur le côté en te laissant nu sur le lit, accompagné par deux oreillers. Je ne pus m’empêcher de rire en te voyant aussi surpris que je puisse faire ça mais après tout, les femmes d’abord non ? Le regard que tu me lançais était des plus amusants, un regard noir qui était là si une petite fille devait se faire gronder. Comment pouvais-je répondre sans continuer de sourire ? Mes prunelles glissaient alors que ce corps parfait, corps qui ne m’appartenait toujours pas. Je ne voulais pas être l’une de tes conquêtes, je souhaitais être plus que ça pour toi. Pas un ami de passage, qui vient lorsqu’il veut coucher ou qu’importe le nom donné mais la personne à qui j’appartiens et vice versa. Je ne savais pas vraiment comment aborder le sujet avec toi, si tu allais refuser d’en parler et te mettre à faire je ne sais quoi. Et puis, ce sont d’abord les jeunes hommes qui doivent en parle. J’avais toujours des petites manies à l’anciennes concernant un couple, bien que sur certains points, je restais moderne dans ma façon de penser. Une grande romantique garde une part des tradition bien évidemment ; Je ne prendrais donc aucune avance à cela, attendant simplement que tu en parles ou non..

« Je veux bien, ça me permettra de me réchauffer au moins » Je me mis à hocher la tête tranquillement tout en prenant le bout du drap tant celui-ci était long. J’aimais trainer ainsi chez moi, nue sous un drap après avoir passé une matinée avec la personne que j’aime, même en marchant. Je parcourais les couloirs pour ensuite arriver dans la cuisine. Je mis à peu près une dizaine de minutes à tout préparer, prenant mon temps afin de tout disposer correctement sur le plateau et ne rien laisser tomber. Après avoir tout recompté, je revins dans la chambre avec cette mauvaise nouvelle. Je devais partir hélas, bien que j’aurais préféré rester avec toi dans tes bras, à me faire embrasser tandis que mon cœur s’emballe comme une pauvre fille. J’avouais le fait d’être une pauvre fille mais.. Je restais plus qu’amoureuse de toi. Vu comme tu étais placé, je vins me mettre de dos à toi, tranquillement. Tes mains qui entouraient ma taille et ton baiser sur mon épaule me firent autant frissonner que sourire : Je me sentais bien là. En remontant la couverture sur nous, je déposais le plateau sur mes jambes afin d’acquérir de la stabilité. Je pris ta tasse de café puis te l’avança.

« T'en fais pas je reviendrais vite, hm ? » Et pourquoi ne resterait-il pas ? En posant ma tête contre son torse, je me mis à manger mon petit pain chaud, dégoulinant de chocolat. Jamais je n’ai su manger correctement, ce qui se voyait à mes lèvres complètement tachetées de chocolat, ainsi que le tour.



- Je vais en avoir pour un moment. Si tu veux, mange ici et fais ce que tu veux en attendant. Tu as des cours cet après-midi ?


Je continuais tranquillement de manger en regardant par la fenêtre face à moi, puisque les rayons du soleil passaient tranquillement comme si les voir ici était normal. Dans un soupire, j’affirmais ma tristesse de devoir quitter cette journée qui était si parfaite pour moi, dans les bras chauds et réconfortants.

« Ca a l'air bon tout ça » Une nouvelle fois, j’hochais la tête tout en souriant. Ma main venait rejoindre la tienne qui caressait mon ventre silencieusement tandis qu’un doux sourire reprit place sur mes lèvres. Je me régalais pour la première fois depuis longtemps, c’était agréable. En finissant mon petit pain, mes prunelles se glissaient sur les fraises saupoudrées de sucres qui me donnaient tant envie.. Je m’en mordillais même la lèvre. J’en pris une dans mes doigts, l’apportant face à tes lèvres tout en déposant mon regard sur celles-ci.



- Tu en veux ? Elles ont l’air.. Délicieuses..
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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyLun 19 Mar - 23:07

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    Mes bras entouraient sa taille tandis que ma tête quant à elle était posée sur son épaule dans le creux de son cou. Je la regardais manger, un sourire étirant mes lèvres en voyant le chocolat resté sur ses lèvres. Je la serra un peu plus contre moi en fermant les yeux, le sourire toujours accroché à mes lèvres. Je ne voulais pas que cette journée se termine, mais si elle le devait alors je devais en profiter avant que cela n'arrive. Il n'y avait que l'odeur de la nourriture, des boissons, et celle de la jeune femme que je percevais. C'était un doux mélange, ce qui me fit garder les yeux fermés avant qu'elle ne me tende la tasse de café. Ouvrant les yeux je me défis légèrement d'elle pour l'attraper en la remerciant. La tasse était chaude, ce qui faisait du bien. Gardant les doigts collés contre cette source de chaleur, je la porta à mes lèvres pour en prendre une longue gorgée, me faisant frissonner en sentant le liquide chaud traverser mon corps. Si tout mes réveils pouvaient être ainsi, je crois que je ne sortirais jamais de mon lit.

    - Je vais en avoir pour un moment. Si tu veux, mange ici et fais ce que tu veux en attendant. Tu as des cours cet après-midi ?

    Un rendez-vous ne pouvait pas s'annuler, surtout pas quand c'était pour Rose. Alors je comprenais, et j'étais ravi qu'elle ai retrouvé sa fille. Elle pourrait profiter de ce moment pour être pleinement avec celle-ci même si je devais partir pour ça. Elle me proposait cependant de rester, mais avant de répondre je réfléchis au jour que nous étions. Oui, j'avais un cours en fin d'après-midi qui durait deux heures, mais je n'avais pas envie de m'y rendre uniquement pour ça si je restais chez Shanaé. Je ne pensais pas qu'elle allait me proposer de rester mais je devais avouer que cette idée me plaisait bien. Une fois une deuxième gorgée de café prise, je posa ma tasse sur le plateau posée devant la jeune femme afin de repositionner mes bras autour d'elle, me collant contre son dos. Après un rapide baiser au coin de ses lèvres, recueillant par la même occasion le chocolat qui s'y trouvait. Un sourire étira mes lèvres et j'haussa les épaules avant de lui répondre.

    « Je ne vais pas en cours aujourd'hui donc je peux rester, enfin si ça ne te dérange pas bien évidemment »

    J'avais bien pris soin de contourner un peu la question, ne voulant pas lui affirmer que j'avais effectivement un cours. Je savais qu'elle me pousserait à m'y rendre et je ne voulais pas quitter cette journée chez elle, bien qu'elle devrait à un moment ou à un autre se terminer. Rentrer à ma chambre universitaire ne m'attrayait pas du tout, me coucher seul parmi mes camarades de fraternité s'adonnant sûrement à des activités dans leurs chambres, parfois bruyantes lorsqu'il s'agissait de voisins de chambre. Un soupire glissa hors de mes lèvres et je la vis se retourner légèrement vers moi. Je ne savais pas si elle se doutait que j'avais effectivement cours ou bien si elle croyait là que je n'avais rien aujourd'hui. Alors avant qu'elle n'ouvre la bouche, je colla la mienne sur la sienne, fermant les yeux au passage tout en passant l'une de mes mains sur sa joue, écartant quelques mèches de ses cheveux. Le baiser terminé je soupira une dernière phrase avant de me reculer légèrement.

    « Je ne veux pas partir »

    Je repris la tasse de café que j'avais posé auparavant, l'odeur du café revenant bien plus fortement tandis que je la rapprochais de mes lèvres. J'adorais cette odeur et c'était souvent celle-ci qui me permettait de commencer la journée serein. J'en pris quelques gorgées, prenant garde à ne pas me brûler la langue au contact du liquide un peu trop chaud. J'avais souvent loupé mes cours dans le but de m'adonner à des activités bien moins ludiques, c'est ce qui me valait souvent des réflexions désobligeantes. Et pourtant je réussissais toujours mes examens sans aucune difficulté, mon professeur admettait lui-même que cela l'étonnait toujours. J'aurais pu le prendre mal, mais non. J'étais fidèle à moi-même et je ne me préoccupais pas des remarques, je faisais ce qu'il me semblait bon de faire, tout simplement. Je vivais, et je pourrais au moins avouer une chose, c'était que je n'aurais pas de regret. J'avais toujours pensé que jamais cette période ne se terminerait, et pourtant maintenant que j'avais gouté à une vie bien plus calme et posée, avec Shanaé notamment, j'avais envie de continuer dans ce sens. Doucement et lentement peut-être, mais je me sentais bien avec elle, c'était la personne qui me changeait du bon côté des choses. Un sourire discret étira mes lèvres avant que je ne reporte mon attention sur la jeune femme collé à moi.
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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyMer 21 Mar - 9:45

Andrew Ҩ Shanaé
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« Je ne vais pas en cours aujourd'hui donc je peux rester, enfin si ça ne te dérange pas bien évidemment » Il n’était pas tellement facile de me duper pour ce qui était des cours. Je savais que si j’allais te tendre une perche, tu allais la prendre afin de m’attirer à toi et de me faire tomber à l’eau. Je te laissais dire tout en souriant, me mordant alors la lèvre inférieure afin de m’empêcher de rire puisque tu n’étais pas bon comédien pour moi. Et puis, je savais lorsque tu mentais. En essayant de contourner la question, tu t’entassais plus qu’autre chose et c’était des plus hilarants. Mais.. Te laisser partir maintenant ? L’envie n’y était vraiment pas. Je souhaitais que simplement, je puisses encore passer du temps avec toi, dans tes bras, à être câlinée, caressée.. Dans un soupire souriant, je vins à me remémorer de nos actes juste avant de dormir. Je revins à poser ma tête dans ton cou, fermant alors les prunelles afin de prendre de longues bouffées d’air frais et de me sentir plus que bien ici, juste avec toi. Je me sentais amoureuse, très amoureuse et être à tes côtés.. Tu me faisais revivre.


- Je..


Tu ne me laissais même pas le temps de dire quoi que ce soit, alors que là, je partais même dans ton sens sans que tu ne veuilles m’écouter. Je te laissais donc faire, n’ajoutant rien sauf que je me laissais embrasser tout en profitant pas mal de ce beau petit cadeau. Ma main se posait sur la tienne tandis que je sentis le gout de chocolat sur tes lèvres, ce qui me fit froncer les sourcils. En quittant tes lèvres, je passais mes doigts afin de récupérer une pépite sur le coin de celle-ci tout en riant légèrement, venant la manger.

« Je ne veux pas partir » Mes prunelles remontaient vers les tiennes tandis que je te regardais dans les yeux. Je ne souhaitais vraiment pas te laisser partir de là, te laisser partir de chez moi cet après-midi mais te retrouver en rentrant, comme si nous vivions ensemble. Je ne savais pas ce qui allait en advenir de nous, passerions-nous notre temps ici ? J’ai bien l’impression que oui. Ta chambre universitaire n’était pas des plus confortables alors qu’ici..



- Avant que tu ne me coupes, je te disais ou j’essayais de te dire que c’était bon pour cet après-midi. A condition que tu me débouche une bouteille de mon vin préféré pour mon retour. Je n’y arrive pas, et j’ai pas envie d’aller voir le voisin qui se balade en caleçon toute la journée chez lui et qui essaie de m’avoir. Enfin, quoi que si tu n’as rien à faire de ça je suis passerais peut-être un bonjour tout à l’heure..


Mon regard joueur roulait vers toi, aussi aguicheur que mon rire qui suivait. Mon voisin me faisait bien trop peur pour que j’aille le voir. Je n’étais vraiment, mais vraiment pas intéressée par lui..

En finissant mon jus d’orange, je posais le plateau sur la table de nuit qui était à ma disposition avant de me remettre contre toi en faisant entourer tes bras autour de mon corps. J’avais besoin de te sentir me serrer à toi, de sentir tes caresses et ceci se voyait vraiment, même si je tentais en vain de le cacher.


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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptySam 24 Mar - 8:50

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    Je ne voulais tout simplement pas partir. Partir et revenir à une vie normale, revenir à la réalité, celle qui pourtant allait bien devoir arriver à un moment ou à un autre. Mais pour l'instant cela devrait attendre. Je comptais bien rester ici maintenant qu'elle me l'avait proposé. Je me sentais à l'aise chez elle même si je ne venais pas ici depuis bien longtemps, alors l'attendre dans sa propre maison ne me dérangeait pas. Je n'étais pas non plus le genre gêné s'il n'était pas chez lui alors cela ne posait aucun problème, bien au contraire. A présent je n'avais qu'une hâte, c'était que son rendez-vous se termine rapidement pour que nous puissions reprendre notre journée que nous devions passer ensemble sans devoir se presser pour quoique ce soit. Cette matinée avait été à moitié stressante bien que le réveil que nous avions tout les deux eu était loin d'être un réveil difficile. Je dois bien avouer que je ne me doutais pas que nous allions coucher ensemble alors qu'elle était extrêmement nerveuse. Mais savoir que j'avais pu la calmer et lui faire penser à autre chose était bien plus plaisant en sachant cela.

    « Je ne vais pas en cours aujourd'hui donc je peux rester, enfin si ça ne te dérange pas bien évidemment »

    Je souligna néanmoins le fait que je ne resterais qu'à la condition que ma présence chez elle sans qu'elle ne soit là ne la dérange pas, bien qu'elle venait de me le proposer de plein-gré. Question de politesse. Ce qui contrastait énormément avec ma première visite ici, le soir où je m'étais complètement incrusté chez elle sans son accord, rentrant sans qu'elle ne m'y autorise, m'immisçant dans sa vie privée. La jeune brune avait même essayé de me mettre à la porte, alors que désormais, elle me proposait de rester ici. Je songea vaguement à la proposition qu'elle m'avait faite, celle de stocker des affaires à moi chez elle, étant donné que j'allais normalement venir régulièrement. Sa proposition m'avait complètement désarmé et perdu, elle l'avait bien vu et je me demandais encore comment elle pouvait faire pour accepter mes doutes. Peut-être parce qu'au fond, on était pareil à ce niveau-là. Un léger sourire étira mes lèvres en songeant que plus les heures passaient, plus j'avais envie d'accepter cette proposition si elle tenait toujours. Je me promis d'en reparler avec elle la prochaine fois que nous nous verrons, la journée qui s'annonçait n'était pas faite pour ce genre de discussion, je voulais en profiter mais également voir comment j'allais me sentir ici sans elle.

    J'avais évidemment contourné la question qu'elle m'avait posé au sujet de mes cours. Je savais désormais qu'elle n'avait pas la chance de pouvoir suivre des cours comme "tout le monde", alors je comprenais que Shanaé puisse mal voir le fait que je sèche autant les miens. Ce que je savais également en revanche, c'était qu'elle était loin d'être stupide, et elle commençait à me percer à jour toujours un peu plus. Je vis dans son regard qu'elle comprenait parfaitement que j'avais cours ce jour-là. Ce qui était étrange, c'était que lui mentir m'était désagréable, alors que j'avais toujours été à l'aise avec les mensonges ou ce genre de chose.

    - Je..

    Avant qu'elle ne puisse continuer, je m'empara de ses lèvres, arrêtant là sa réponse et ses réflexions. Sa main se posa sur la mienne, ce qui me fit accentuer le baiser dans lequel je venais de l'emporter. Une fois qu'il fut terminé, je garda mon visage pratiquement collé au sien, la voyant rire légèrement en recueillant une pépite de chocolat qui s'était perdue au coin de mes lèvres. Un sourire étira mes lèvres avant qu'un soupire ne franchisse celles-ci.

    « Je ne veux pas partir »

    Je me recula de nouveau, gardant néanmoins ma peau collée à la sienne tandis que je reprenais ma tasse de café. Je retins un nouveau soupire avant d'en prendre une gorgée, posant mes yeux sur la jeune femme qui se tenait devant moi. Elle semblait légèrement amusée et je me demanda un instant si elle allait réellement me pousser à aller en cours en me réprimandant doucement ou bien si elle accepterait que je reste ici. Un léger sourire étira mes lèvres à cette situation, comme si je me sentais coupable de lui avoir menti à la manière d'un enfant prit en faute.

    - Avant que tu ne me coupes, je te disais ou j’essayais de te dire que c’était bon pour cet après-midi. A condition que tu me débouche une bouteille de mon vin préféré pour mon retour. Je n’y arrive pas, et j’ai pas envie d’aller voir le voisin qui se balade en caleçon toute la journée chez lui et qui essaie de m’avoir. Enfin, quoi que si tu n’as rien à faire de ça je suis passerais peut-être un bonjour tout à l’heure..

    Je releva la tête, mon sourire s'étant perdu avec un air sérieux sur le visage. Je la vis rire par la suite, un regard joueur et aguicheur qui me fit rouler des yeux. Je reposa ma tasse de café sur le plateau, me penchant au-dessus de son épaule pour cela. J'en profita pour attraper sa taille. J'étais quand même un peu étonné qu'elle accepte que je reste chez elle, loupant pleinement les cours que j'aurais du suivre. Un sourire vint néanmoins fleurir sur mes lèvres bien que je paraissais sérieux.

    « J'irais le tuer pendant que tu seras parti »

    Je la serra contre moi de manière possessive avant de poser mes lèvres sur sa joue, me reculant de nouveau. Je parti m'appuyer contre les oreillers se trouvant dans mon dos, prenant ainsi une position confortable en soupirant doucement. Si ce dit voisin la draguait vraiment, il allait avoir de mes nouvelles. Je prenais pleinement conscience de son petit jeu pour me rendre jaloux, ce qui m'amusait. Mais j'avais bel et bien l'impression que ce jeu-là marcherait toujours si c'était elle. Perdu légèrement dans mes réflexions, je la senti se remettre de nouveau contre moi, prenant mes bras pour entourer sa taille. Je sourias légèrement et la pris dans mes bras. Maintenant que j'étais à ses côtés, je n'avais plus envie que quelqu'un tente de prendre ma place. Pas du tout. Il suffisait de voir les réactions que je pouvais avoir, comme au bar lorsqu'elle y travaillait encore. Je soupira doucement, perdant mon visage dans ses cheveux.

    « Personne autre que moi n'a le droit de te toucher »

    Je l'avais murmuré doucement, mes mots étaient doux bien qu'ils raisonnaient un peu trop possessivement. Mais je devais bien admettre que mon impulsivité refaisait surface lorsqu'on draguait la jeune femme, qu'on la regardait de manière un peu trop lubrique ou bien encore pire. Je ne voulais pas imaginer ce "pire", ça me donnait une sensation de malaise, un sentiment étrange qui me donnait mal au niveau de la poitrine. Peut-être que c'était ça, être réellement amoureux d'une personne. Je ferma les yeux, profitant de l'avoir contre moi. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je serais ainsi.
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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptySam 7 Avr - 9:23

Andrew Ҩ Shanaé
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Nous étions parfaitement bien installés l’un contre l’autre à discuter tranquillement comme si nous étions lors d’un dimanche matin. Le petit déjeuner nous avait précédemment rejoints, de douces et délicieuses choses à déguster entre baisers et caresses. Ce moment ressemblait parfaitement bien à un passage dans un livre à l’eau de rose mais j’aimai beaucoup me sentir aussi douce, aussi tranquille et surtout apaisée avec toi. Je ne demandais rien de plus.

« Je ne vais pas en cours aujourd'hui donc je peux rester, enfin si ça ne te dérange pas bien évidemment » Je ne pus rien dire de plus puisqu’en quelques secondes, mes lèvres furent prises de tout mouvement puisque tes lèvres s’y glissaient dans un tendre baiser passionné, comme pour me faire taire. J’avais activement pensé à la réponse que j’allais te donner, mais tu en décidas autrement, ce qui me faisait longuement rire. Tu ne souhaitais pas vraiment repartir en cour et tu me le faisais comprendre à ta façon, en essayant de me faire taire. Lorsque nos lèvres virent à se séparer, je me mis à rire puisque tu repris la parole.

« Je ne veux pas partir » Mon visage se tourna de nouveau vers le tien tandis que ma main se glissa sur ta joue afin d’embrasser quelque peu le bout de tes lèvres. Je devais te répondre, bien que le fait que tu n’aies pas envie de partir me touche au plus profond. Sentir et entendre que tu ne voulais pas partir d’ici semblait dire que tu t’y sentais vraiment bien, ce qui ne pouvait plus que me réjouir.



- Avant que tu ne me coupes, je te disais ou j’essayais de te dire que c’était bon pour cet après-midi. A condition que tu me débouche une bouteille de mon vin préféré pour mon retour. Je n’y arrive pas, et j’ai pas envie d’aller voir le voisin qui se balade en caleçon toute la journée chez lui et qui essaie de m’avoir. Enfin, quoi que si tu n’as rien à faire de ça je suis passerais peut-être un bonjour tout à l’heure..


Il était parfaitement étonnant d’entendre ce genre de propos sortant d’entre mes lèvres mais pour une fois, je pouvais m’y plier. Je ne souhaitais pas continuer ma journée seule, pas après avoir autant fait l’amour avec toi sur une demi-matinée, dont notre première fois. Juste une journée au lit, bien que nous soyons bien bloqués sur certains points. Mes prunelles brillaient, mes joues étaient fraiches et roses, tout cela parce que j’étais heureuse à la simple pensée de me trouver dans des bras réconfortants et parfaits.

« J'irais le tuer pendant que tu seras parti » Le voisin.. Oui, celui-ci essayait à tout prix de me mettre dans son lit. Nous sommes tous deux amateurs de vin et depuis qu’il sait ça, il se promène dans son jardin à moitié nu, ce qui me fiat toujours pouffer de rire. Si un jour il te voyait en petite tenue, j’ai l’impression qu’il pourrait être.. Gêné.

En me replaçant contre toi, je pris tes mains afin d’entourer ma fine taille de celles-ci afin de poser ma tête dans ton cou. Je sentais ton souffle se baladant sur mon crâne, parcourant tout doucement celui-ci en me procurant des tas de frissons.

« Personne autre que moi n'a le droit de te toucher » Serais-tu.. Possessif ? Non pas que j’adorais cela mais plutôt à l’inverse, je détestais ça. Karl était un grand possessif, qui ne me laissait pas vivre ma vie avec d’autres personnes tant il avait « peur » que je le trompe. Tournant mon visage vers toi, celui-ci semblait se décomposer.



- Dis-moi.. Tu n’es pas de ceux qui demandent à ne plus voir personne ? Parce que je te préviens de suite, si j’ai envie de sortir un soir, de voir des personnes, je le ferais.

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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyDim 15 Avr - 3:27

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    Je l'avais coupé dans son élan, ne voulant absolument pas qu'elle me contredise ou me demande d'aller en cours. Je n'aurais sûrement pas pu résister à ses arguments et à son regard réfugié dans le mien alors j'avais rapidement tourné la question à mon avantage avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Je voyais enfin là l'occasion de profiter de sa présence et ne plus penser aux multiples questions qui me tourmentaient l'esprit sans cesse quand je n'étais pas ici et qu'elle n'était pas contre moi, un sourire aux lèvres. Sourire que j'aimais particulièrement. Je l'avais connu lorsqu'elle avait perdu le goût d'en avoir un, ses yeux ne brillaient pas comme ils le faisaient à présent et on pouvait aisément voir que quelque chose n'allait pas réellement dans sa vie personnelle. Je m'étais toujours dit que j'allais changer ça, ne serait-ce que lui donner un simple sourire. Et il semblerait que j'avais aujourd'hui réussit à peu près cela. Une fois que nos lèvres se séparèrent je me remis en arrière, attrapant au passage sa taille pour la coller de nouveau à moi. Elle eut un léger rire avant d'attraper une miette de chocolat égaré. Mon sourire rejoignit le sien avant qu'elle ne se retourne contre moi avec un regard amusé. Je voyais clairement là qu'elle ne m'avait pas cru, et pourtant, je ne reconnaissais pas ce regard réprimandeur qui m'aurait sûrement convaincu de partir pour l'université.

    - Avant que tu ne me coupes, je te disais ou j’essayais de te dire que c’était bon pour cet après-midi. A condition que tu me débouche une bouteille de mon vin préféré pour mon retour. Je n’y arrive pas, et j’ai pas envie d’aller voir le voisin qui se balade en caleçon toute la journée chez lui et qui essaie de m’avoir. Enfin, quoi que si tu n’as rien à faire de ça je suis passerais peut-être un bonjour tout à l’heure..

    Mon sourire se fana au même moment ou j'entendis son rire s'élever dans la pièce. Le voisin, il n'avait pas intérêt à essayer quoique ce soit celui-là. J'avais adopté un air bien plus sérieux et mes sourcils s'étaient légèrement froncés. Reposant ma tasse de café sur le plateau, j'en profita pour poser mon menton sur son épaule, serrant légèrement sa taille.

    « J'irais le tuer pendant que tu seras parti »

    Je ne me rendais même pas compte que mes mains s'étaient légèrement crispées sur sa taille, je sentis vaguement ses propres mains venir caresser pour les miennes pour que je l'enlace un peu plus. Je soupira doucement, mon souffle se perdant dans ses cheveux. Je n'arrivais pas à effacer l'image d'un homme essayant de la séduire, je ne savais pas pourquoi je pouvais ainsi être jaloux pour un petit rien, mais je l'étais vraiment et je n'aimais pas ça. Je ferma les yeux quelques secondes avant de continuer.

    « Personne autre que moi n'a le droit de te toucher »

    Le regard perdu dans le vague, j'avais du mal à ne pas penser à toutes les émotions qui se bousculaient en moi. D'un côté j'avais réellement peur de la perdre un jour, et je sentais les muscles de mes bras se tendre. Je la sentis gesticuler, défaisant ainsi l'étreinte que j'exerçais sur son corps frêle. Je descendis donc mes yeux sur elle, voyant à présent son visage se décomposer à vue d'œil. Je fronça les sourcils, me demandant ce que j'avais bien pu dire de si mal. Ce que je compris rapidement.

    - Dis-moi.. Tu n’es pas de ceux qui demandent à ne plus voir personne ? Parce que je te préviens de suite, si j’ai envie de sortir un soir, de voir des personnes, je le ferais.

    Les traits de mon visage se détendirent et je soupira légèrement. Je la voyais réellement préoccupée sur le fait que je pouvais être possessif et j'étira un sourire sur mes lèvres pour la rassurer. Je n'étais pas le genre à emprisonner quelqu'un, encore moins si c'était elle. Je voulais qu'elle aille bien, pas qu'elle se sente privée de liberté. Je n'aurais pas pu me le pardonner. Ce qui m'inquiétait, c'était les réactions que je pouvais avoir si je voyais quelqu'un flirter avec elle, vis à vis des hommes intéressés. Je leva ma main droite, posant une caresse sur sa joue à l'aide du dos de ma main avant de la laisser retomber sur la couverture qui protégeait nos corps de la fraicheur de la pièce.

    « Non, je ne suis pas comme ça. Tu feras ce que tu veux, du moment que tu ne fais rien avec un autre homme... »

    Tout d'un coup, je sentis une appréhension monter sourdement en moi. Et si elle allait réellement voir ailleurs ? Si un jour, elle m'avouait en avoir marre de ma présence ici ? Je me pinça les lèvres en essayant d'oublier toutes ces questions peu agréables et je repris rapidement ma tasse de café, détournant le regard. Non, je ne devais pas y penser, cela amènerait une discussion très pénible et sûrement sujette à des disputes.
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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyDim 15 Avr - 4:18

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Je trouvais cela vraiment drôle que de te voir ne serait-ce qu’un tantinet jaloux d’un voisin. Celui-ci ne cessait de faire des avances lorsque je lui demandais de me tondre la pelouse lorsque la nounou n’est pas là pour surveiller Rose dans la maison. Il arrivait toujours en short, torse nu et luisant de graisse qu’il passait sur sa peau musclée. En faisant son beau, je le trouvais bien plus horrible que n’importe qui alors qu’habituellement, il pouvait parfaitement être séduisant. Par habituellement, je voulais bien évidemment parler d’être habillée en jeans et en tee-shirt ou chemise. Pas torse nu. Mon sourire ne fut que plus magnifique lorsque je compris que tu étais vraiment jaloux, ce qui me fit repenser au bar. Je me souviens t’avoir vu jaloux à ce moment-là, alors que rien ne s’était vraiment passé. Je faisais mon boulot et sans plus.

« Personne autre que moi n'a le droit de te toucher » J’arquais un sourcil. Ceci venait réellement de dire que tu nous voyais déjà ensemble maintenant ? Enfin, rien n’est officiel pour moi, dans ma tête et.. Je ne croyais pas que tu y songeais. Je l’espérais en tout cas.



- Nous ne sommes pas ensemble, je te rappelle.


En me retournant vers toi, mes lèvres arboraient un sourire en coin. Mais une nouvelle question me vint à l’esprit. En m’ayant dit que personne n’a le droit de me toucher, tu venais de pencher mon esprit sur une balance. Je ne suis pas ce genre de fille qui va se laisser piétiner par quelqu’un qu’elle aime, non. Plus celle qui se referme et qui balance toute la sauce sur ce qu’elle pense en claquant la porte au nez. Je suis une maman, plus une fille de mon âge qui changera de partenaire tous les soirs et m’enfermer dans une cage dorée et la chose la plus terrible que l’on puisse me faire. Je ne comptais pas avoir ce genre de relation, ça non.


- - Dis-moi.. Tu n’es pas de ceux qui demandent à ne plus voir personne ? Parce que je te préviens de suite, si j’ai envie de sortir un soir, de voir des personnes, je le ferais.


Je restais là, à quelques secondes d’avoir cette réponse qui allait certainement avoir un tournant décisif sur le futur couple que nous formions, savoir si oui ou non je pouvais fermer les yeux et souffler un peu. Si tu venais à me dire que c’était parfaitement toi, je n’aurais qu’un regret : « M’être laissée partir dans les bras d’un homme qui n’a rien à voir dans mon avenir, je serais vraiment capable de m’en vouloir.

« Non, je ne suis pas comme ça. Tu feras ce que tu veux, du moment que tu ne fais rien avec un autre homme... » Cette fin de réponse me laissait perplexe. Ma tête se secoua tout doucement, alors que je fronçais les sourcils. Me pensais-tu aussi stupide que ça pour aller te tromper et casser du sucre sur ton dos ? Je n’avais jamais pu espérer ça.



- Après m’être faite trompée six fois par semaine sur deux ans de temps, je suis incapable de tromper qui que ce soit, même le plus salaud. Ne pense jamais ça de moi Drew. Si quelqu’un sur nous deux venait à tromper l’autre, ce ne sera pas moi.


Je me redressais tout doucement, frottant mon visage avant de me lever. J’avais été cassé dans l’ambiance qui été tendre et douce, d’où le fait que je m’en aille du lit. Le sujet était assez sensible, j’ai passé trop de temps à nier le fait que j’en serais certainement traumatisée un long moment. Je partis dans la chambre de Rose, allant la chercher afin de partir à mon rendez-vous.


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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptyDim 29 Avr - 23:43

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    Je me sentais possessif et jaloux d'un rien et cela m'étonnait particulièrement. Je ne l'avais jamais été, pour personne. J'étais indépendant et assez confiant pour ne pas avoir à jalouser quoique ce soit et quique ce soit sur ce genre de sujet. Et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur et m'emballer pour un rien lorsqu'il s'agissait de la jeune femme. Je la sentais très réticente face à cela mais malheureusement je ne pouvais pas m'en empêcher. Je soupira doucement et lui lança un sourire qui se voulait rassurant, en vain. Elle fronçait les sourcils et les traits de son visage contrastait bien trop avec ce que je voulais voir sur son visage à ce moment-là. « Personne autre que moi n'a le droit de te toucher » J'aurais sûrement du m'abstenir de cette phrase, mais après tout c'était presque vrai dans mon esprit. Imaginer un homme en avoir envie me suffisait pour sentir mon sang brûler doucement dans mes veines comme un poison ne demandant qu'à se répandre autre part. Je me mordis légèrement la lèvre en la voyant réagir face à cette phrase. Je ne regrettais pourtant pas de l'avoir dite, car je me voyais mal lui cacher ce que je ressentais vraiment. Pourtant je grava en mon esprit la réaction qu'elle avait en ce moment même face à cela, me disant clairement que plus jamais je n'aborderais ce sujet. S'il fallait cacher cela pour la garder alors je le ferais. C'était égoïste de ma part, mais je voulais vraiment la garder près de moi, la serrer dans mes bras sans qu'elle ne me repousse, pouvoir toucher ses lèvres sans me recevoir une gifle magistrale.

    - Nous ne sommes pas ensemble, je te rappelle.

    Bien que je le savais parfaitement, cette piqure de rappel fut des plus désagréable. Je voulais l'avoir pour moi seul et cette possessivité pouvait détruire le peu de chose que l'on avait déjà construit ensemble, je le savais parfaitement. C'est pourquoi j'hocha simplement la tête en ne répondant que vaguement un "Oui, je sais" sans vraiment faire attention au vibrement de ma voix. Elle était presque murmure mais je su qu'elle m'avait entendu. Un sourire en coin de sa part me fit en étirer un à mon tour sans grande conviction avant que je n'aperçoive le changement perceptible sur son visage.

    - - Dis-moi.. Tu n’es pas de ceux qui demandent à ne plus voir personne ? Parce que je te préviens de suite, si j’ai envie de sortir un soir, de voir des personnes, je le ferais.

    Je soupira doucement en détendant les traits de mon visage. Je ne voulais pas l'enfermer, je voulais qu'elle soit néanmoins heureuse, et si c'était avec moi alors ce serait tant mieux, sinon je n'allais pas être un ancien amant jaloux et bridé. Je secoua alors légèrement la tête en essayant de la rassurer à ce sujet.

    « Non, je ne suis pas comme ça. Tu feras ce que tu veux, du moment que tu ne fais rien avec un autre homme... »


    Elle secoua la tête à cette réponse en fronçant les sourcils. J'étais moi-même perdu en l'imaginant s'éloigner de moi pour un autre. Si cela se produisait je crois que je le prendrais bien trop mal. J'étais déjà le genre à ne pas vouloir d'engagement, d'attachement et de sentiments profonds, ce qui était ironique c'est que j'avais des envies inverses avec Shanaé. Mais si cette histoire se terminait aussi mal que je l'imaginais douloureusement, alors je deviendrais certainement pire qu'avant. Devenir comme cela n'était pas ce qui m'effrayait le plus, à vrai dire je n'en avais pas peur du tout. Je savais déjà comment je pouvais être vis à vis d'autrui et bien que je regrettais certaine chose, j'étais ce que j'étais et ce que les gens pensaient de moi m'importait peu. Ce qui m'effrayait, en revanche, était le fait de la voir aller ailleurs, l'imaginer embrasser un autre ou lui sourire comme elle m'en donnait l'exclusivité. Je me mordis légèrement la lèvre avant de la voir réagir au quart de tour.

    - Après m’être faite trompée six fois par semaine sur deux ans de temps, je suis incapable de tromper qui que ce soit, même le plus salaud. Ne pense jamais ça de moi Drew. Si quelqu’un sur nous deux venait à tromper l’autre, ce ne sera pas moi.

    Je fronça les sourcils en reculant le visage comme si je venais de me prendre une gifle. Elle n'avait pas tord, et je savais comment elle pouvait être. Et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de l'imaginer avec quelqu'un d'autre et ça en devenait plus que blessant. Sa dernière phrase suffit à m'enlever ce genre d'image de la tête et je la suivit du regard tandis qu'elle se levait du lit et allait se préparer pour le rendez-vous qu'elle avait dans peu de temps. Je soupira fortement en me laissant tomber sur le lit en étendant mes bras de chaque côté de mon corps avant de les ramener sur mon visage. J'étais vraiment idiot quand je le voulais et je ne savais même pas comment je pouvais rattraper ce que je venais de dire. Je me leva et profita de son absence pour aller m'habiller un minimum, enfilant un caleçon. J'alla par la suite m'adosser à l'encadrement de porte de la chambre de Rose, regardant Shanaé sans qu'elle ne se soucie de ma présence. J'avais l'impression d'avoir fait un retour en arrière, lorsqu'elle se méfiait ainsi de moi. Je soupira doucement.

    « Je suis désolé Shanaé... Je ne voulais pas dire par là que tu pouvais être infidèle. Je sais ce que tu as vécu et je ne voulais pas te blesser, excuse moi. »

    Je me tint la nuque quelques secondes en me demandant ce que je pouvais bien dire de plus. Les choses étaient dites, je ne pouvais pas faire un retour en arrière alors je me contenta de rester adosser contre la porte en la suivant des yeux en espérant pouvoir rattraper ça. Mais si je commettais déjà des erreurs, je sentais que les jours à venir allaient être déterminant pour elle et moi...

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MessageSujet: Re: "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé   "Tant que ton bonheur ne sera à jamais assuré, je veux vivre." • PV - Shanaé - Page 5 EmptySam 5 Mai - 12:22

Andrew Ҩ Shanaé
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Le fait de m’imaginer dans une prison dorée me terrifiait. Je n’étais qu’une jeune femme qui devait vivre, qui devait sortir et se faire beaucoup d’amis contrairement à tout ce qu’elle faisait là.. Je ne vivais ici que depuis peu et si je m’enferme de suite, rien ne pourra aller après.. Ecoutant attentivement tes paroles, je me rendis compte que peut-être tu étais ainsi, à surprotéger celles que tu aimes de peur de les voir partir et de te briser le cœur. Tu avais beau craindre l’amour, quand il est là, il ne te lâche plus.. En te disant que nous n’étions pas en couple, j’espérais que ceci puisse te mettre la puce à l’oreille ou au moins te faire réfléchir. Je savais que toi tu ne t’engageais dans rien, j’en étais parfaitement consciente mais.. Si tu m’aime réellement comme tu me le montre maintenant.. Pourquoi ne pas essayer après tout ? Nous allions continuer notre vie tranquillement tout en sachant que nous ne trahirons pas l’autre mais que simplement, nous nous appartenons. Mais dans un sens, peut-être que le fait de nous appartenir nous éloignerait. Je ne savais pas tellement comment réagir face à cette situation ni même quoi en penser mais après tout, le changement peut être bénéfique.

« Non, je ne suis pas comme ça. Tu feras ce que tu veux, du moment que tu ne fais rien avec un autre homme... » Je me sentais en quelques sortes soulagée d’être ici et d’entendre ses paroles, bien qu’il est possible que tu sois n’en tienne pas compte et que les gestes passent au-dessus des promesses.. C’est parfaitement possible ne connaissant pas encore tout très bien de toi. Puis tout doucement, mon visage se changea. Pensais-tu réellement que j’allais te tromper ? Cette phrase était beaucoup trop explicite.. Elle en disait trop.



- Après m’être faite trompée six fois par semaine sur deux ans de temps, je suis incapable de tromper qui que ce soit, même le plus salaud. Ne pense jamais ça de moi Drew. Si quelqu’un sur nous deux venait à tromper l’autre, ce ne sera pas moi.


Par la suite, je te regardais en quelques secondes puis me releva afin de pouvoir préparer Rose pour son rendez-vous. Je ne devais pas penser à ce que tu venais de dire et pourtant.. Il me semblait que l’histoire pouvait se répéter, je suis à deux doigts de revenir avec un homme qui ressemble fortement à Karl avec les filles, qui les draguent, qui couche avec n’importe qui et qui boit beaucoup. Karl tout craché. Il n’en fallut pas plus pour me voir me rétracter comme une fleur, un nouveau cap devait prendre avant de retourner sur une voie sereine. Enfin, peut-être.. Je te sentais à mes côté, remarquant la bourde que tu venais de faire sans même y avoir pensé.

« Je suis désolé Shanaé... Je ne voulais pas dire par là que tu pouvais être infidèle. Je sais ce que tu as vécu et je ne voulais pas te blesser, excuse-moi. » Je n’y fis presque pas attention, me contentant d’hocher la tête tout doucement tout en mettant les vêtements de Rose avec grande douceur. Ne faisant pas attention à relever le regard vers toi de peur de faire tomber la petite, je repris parole après plusieurs minutes.



- Tu devrais aller en cours. Sécher, ce n’est pas.. Correct.
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