Pour la centième fois, je passais la main dans mes cheveux, retenant un soupir. Le cours d’économie, aujourd’hui, était particulièrement assommant, et l’ambiance somnolente de la classe me poussait dangereusement à m’endormir sur mes notes. Je sentais mes paupières se fermer, contemplant la fenêtre ou de grosses gouttes venaient taper contre le carreau avant de glisser paresseusement jusqu’au bout de la fenêtre. Mon voisin me donna un coup de coude, et je pris conscience que la fin du cours était proche, devant l’agitation des autres. Je fourrais rapidement un cahier et ma trousse dans mon sac, et me levais précipitamment. J’avais encore deux heures de cours avant de voir la fin de cette longue journée, mais je décidais de faire sauter cela au profit d’un petit détour au gymnase.

Je passais devant des salles pleines, reprenant un petit sourire devant la tête de mes camarades, déjà rendormis sous l’effet des premières paroles d’un professeur particulièrement vieux et ennuyant. Je me mis à courir, et entrais dans les toilettes, changeant rapidement de tenue. Je me mis des écouteurs à plein volume dans les oreilles et attachais rapidement mes cheveux en une couette haute et serrée. J’entrais dans le gymnase et me mis à courir pour m’échauffer un peu. Les écouteurs dans les oreilles, je ne remarquais pas tout de suite la brune, en plein milieu des tapis. Mais, quand mon regard se posa sur elle, je m’arrêtais immédiatement et enlevais ma musique.

M’asseyant sur un tapis, je ne la lâchais plus des yeux, me rappelant mes plus heureuses années, quand mon père et ma mère venait me chercher, à la sortie d’un gymnase de Paris, écoutant les exclamations ravies de ma prof, qui disait que je pouvais devenir une grande danseuse de classique. Je la regardais donc tourner, avancer, reculer au rythme de sa chanson. Elle ne me voyais pas, mais moi, je ne voyais qu’elle. Je m’amusais avec mes chevilles, essayant de me rappeler de ce que j’avais appris jusqu’à mes 15 ans, avant de laisser tomber, faute de temps. Devant la persistance dont elle faisait preuve face à un pas compliqué, je ne pu m'empêcher de sourire, me rappelant le nombre de fois ou j’avais catégoriquement refusé d’aller me coucher face à un mouvement que je n’intégrais pas.

Et puis, elle s'arrêta, et me regarda avec un air assez surpris. Je me relevais, et lui adressais mon plus beau sourire, frottant le haut de mes jambes avec mes mains pour en enlever la saleté. Je désignais du menton la pile de CD qu’elle avait apporté et le regardais de nouveau:


Je crois que je n’aurais jamais dû arrêter de danser ! T’es vraiment douée ! J’m’appelle Mégane.


J'étendis un peu plus mon sourire et essayais de rendre mon expression la plus sincère possible. Mais, très vite, je m'aperçut que la partie gentillesse allait être très dur à supporter. J'étais jalouse. Jalouse de ce qu'elle savait faire. Jalouse de son talent. Jalouse de ce qu'elle avait continué alors que je l'avais arrêté. Bien évidemment, je savais très bien qu'elle n'était pour rien. Qu'elle ai eu plus de passion pour moi dans la danse n'en faisait en rien une ennemie ou une quelconque personne que je devais prendre en grippe, mais je sentais la jalousie, coincé entre ma gorge et ma bouche, prête à explosé à la moindre occasion.
Bon, d'accord, parler de la jalousie en ces termes était surement un peu excessif, mais j'avais vraiment du mal à supporter de la voir me surpasser dans un domaine ou j'avais autrefois excellé. Je forçais mon sourire à rester sincère sur mon visage. Elle n'avait rien contre moi, je n'avais rien contre elle. Je mettais peu à peu ma rancoeur de coté, lentement mais surement, même si je savais qu'elle me rattraperais tôt ou tard.

Spoiler:

Jazzmin K. Lennon Ҩ Megane B. Klein

«La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement.
»

Aujourd’hui j’avais eu une matinée de cours puis après mangé j’avais un peu de temps devant moi avant d’enchaîner les autres, choses dont je n’avais pas très envie d’ailleurs. Pourtant j’étais une fille qui bossait quand même et une fille qui voulait réussir mais on avait tous au moins un cours qui nous intéressait moyennement et par lequel on n’était pas franchement emballé de le faire mais bon. Voyant que j’avais une pause de quelques heures, je me dis que j’allais aller faire un tour au gymnase histoire de danser un peu car j’en avais bien envie et puis c’était aussi l’heure de manger pour certains donc si ça se trouve il n’y aurait pas grand monde. La danse c’était la chose dont je me sentais le mieux, la chose qui me faisait tout oublier et ne pensait à rien d’autres qu’à me surpasser et réussir ce que je voulais faire. J’avais alors emporté une pile de CD avec moi puis, je me positionnais alors au milieu des tapis, mettant alors la musique et commençais alors à danser sur la musique. Je n’avais pas besoin d’apprendre une chorégraphie ou autre, j’y allais au feeling et à la mélodie de la musique surtout, l’inspiration me venait au fur et à mesure. Je dansais sans plus penser à rien et je tentais de nouveaux pas, certains avec difficultés mais je ne voulais pas lâcher, je voulais y arriver et je ne lâcherais jamais tant que je n’y serais pas arrivé. Après tout, pour évoluer dans ce monde il fallait se donner à fond, il ne fallait jamais baisser les bras du moins c’était toujours ce que j’avais appris et toujours ce que j’avais fais. Une fois que la musique s’était terminée, je remarquais alors la jeune femme qui se trouvait là, je ne la connaissais pas ou du moins je l’avais vu quelques fois sans jamais lui parler. Je ne l’avais d’ailleurs même pas vu quand elle se trouvait là ni même depuis combien de temps elle était là et si elle m’avait regardé danser, bien que ça ne me dérangeait pas. « Je crois que je n’aurais jamais dû arrêter de danser ! T’es vraiment douée ! J’m’appelle Mégane. » J’éteignais alors le poste de CD puis je m’approchais alors de la jeune femme qui s’était adressé à moi et qui s’était présenté, enfin je pouvais mettre un nom sur cette tête qu’il m’arrivait de voir. « Enchantée, moi c’est Jazzmin. Ah oui tu étais danseuse ? En tous cas, merci, c’est gentil, j’ai encore des progrès à faire mais bon. » Je regardais alors la jeune femme, alors comme ça avant elle dansait, j’aurais bien voulu la voir danser d’ailleurs mais si elle avait arrêté c’était qu’il y avait probablement une raison et ce serait peut être mal placé de lui demander de danser non ?

Enchantée, moi c’est Jazzmin. Ah oui tu étais danseuse ? En tous cas, merci, c’est gentil, j’ai encore des progrès à faire mais bon.


Je pinçais les lèvres, mais me forçais à sourire. Des progrès? Vraiment? A la voir danser, j'aurai dis qu'elle était parfaite ! J'avais envie de reprendre mes pointes, et de voir si j'avais encore le niveau, mais une petite voix dans ma tête me disais que ce n'était surement pas une idée très ingénieuse compte-tenue du fait que je n'avait pas danser depuis plusieurs années. J'avais un peu froid, immobile dans mon petit débardeur, et j'étais également un peu frustrée de ne pas avoir la salle pour moi seule comme je l'avais prévue. Et puis, comme n'importe quelle personne raisonnable, je me dis qu'elle pouvait, pourquoi pas, m'aider à retrouver mon niveau passer. Après tout, ne nous retrouvions-nous pas face à une passion commune?

Fidèle à moi-même, c'est à dire sans gène, je lui adressais un regard malicieux et fouillais dans un pile de CD avant de tomber sur une compile comportant une de mes chanson favorite. Elle comprit mon idée, me rendit le même regard, et se déplaça jusqu'au centre de la moquette. Je mettais ma chanson en route et me précipitais à ses cotés.



Immédiatement, je sentis mes pieds, mes bras, tout mon corps, en fait, reprendre de l'aisance, confortée par son regard et ses gestes si gracieux et si précis. A deux, nous parcourions le gymnase d'un bout à l'autre, et, pour mon cas, dans une improvisation que je jugeais aussi minable que ridicule, mais qu'importe, j'étais on ne peut plus heureuse de danser à nouveau autre chose de le collé serré des fêtes et des soirées. A la fin de la chanson, j'éclatais d'un rire joyeux et puissant, complètement épuisée, déjà assise. Il faut dire que la clope et toutes les conneries que j'avais coutume de faire avaient grandement limité mes performance sportives. Elle me rejoignis et je lui adressais mon plus beau des sourires, tout en me relevant.


Merci beaucoup, ça m'a fait du bien de danser un peu, j'avais complètement oublié ce que c'était ! J'aurais bien aimé avoir le temps, de continuer les cours, mais, je crois que ça ne rentre plus dans mon emploie du temps !


J'étouffais un petit rire, tout en parcourant la salle du regard. Je me voyais déjà, oui, cette salle était vraiment parfaite pour danser, et je comptais bien répéter l'exploit d'aujourd'hui, mais... Plus tard !

Mouhahaha ! :

Jazzmin K. Lennon Ҩ Megane B. Klein

«La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement.
»

La jeune femme s’était présenté à moi et j’en avais fais de même, et à l’entendre elle m’avait alors dit qu’auparavant elle faisait de la danse mais qu’elle avait arrêté, du moins c’était ce que j’avais pu comprendre. Pourtant je ne me trouvais pas parfaite, je savais que j’avais encore des choses à apprendre et des progrès à faire et puis je n’étais pas non plus du genre à me vanter sur la danse même si l’on m’avait dit plusieurs fois que je dansais bien. Mais après tout je ne savais pas si ces compliments étaient sincères, quoique pourquoi est ce qu’on me mentirait d’ailleurs ? Je vis que la jeune femme semblait un peu triste, du moins elle avait l’air de se dire qu’elle n’aurait pas d’arrêté la danse mais peut être que ce n’était pas voulu et qu’elle n’avait pas eu le choix. Combien de personnes devaient arrêtés leur passion parce qu’elles avaient une maladie ou encore parce qu’elles avaient été destinés à faire autre chose par leur parents, et ce depuis leur naissance. Soudain, je la vis sortir une pile de CD et de finalement en choisir un, je compris alors qu’elle voulait danser alors je m’approchais au milieu et attendait qu’elle mette la musique. Peu importe si je ne connaissais la chanson ou quoi, je dansais sur tout et n’importe quoi, je me laissais aller au fil du rythme. J’étais la, prenant toute la salle car après tout plus il y avait de l’espace et plus c’était, je dansais sans jamais pouvoir m’arrêter, enchaînant les pas de danses les uns derrières les autres. En même temps, je jetais un coup d’œil à ce que faisais la jeune femme car c’était toujours un plaisir pour moi de regarder les danses des autres, ça pouvait même me donner des idées d’ailleurs. Je trouvais tout de même qu’elle dansait vraiment bien, même si elle avait arrêté la danse pour je ne sais quelle raison, elle n’avait pas perdu les bases et se débrouillait pas mal. Une fois la musique terminé, je pris alors ma bouteille d’eau pour boire une gorgée d’eau, voilà deux fois que je venais de danser en très peu de temps sur des musiques différentes. Ensuite, je m’approchais alors de Mégane qui elle s’était assise sur les tapis après avoir dansé. « Merci beaucoup, ça m'a fait du bien de danser un peu, j'avais complètement oublié ce que c'était ! J'aurais bien aimé avoir le temps, de continuer les cours, mais, je crois que ça ne rentre plus dans mon emploie du temps ! » Cela avait l’air de lui avoir fait beaucoup de bien de danser, et moi aussi d’ailleurs, comme quoi sans se connaître on venait alors de se trouver une passion commune : la danse. Le temps ? Ce devait être donc ça qui lui manquait et qui avait fait qu’elle avait probablement lâché. « C’est donc le temps qui t’as fais abandonné la danse ? Tu sais tu n’as pas perdue les bases et tu danses vraiment bien alors même si je ne suis probablement pas une experte ni même la meilleure danseuse de Los Angeles je pourrai peut être te donner des cours, du moins si tu en as envie. J’ai vu que de danser t’avait vraiment fait du bien. »

C’est donc le temps qui t’as fais abandonné la danse ? Tu sais tu n’as pas perdue les bases et tu danses vraiment bien alors même si je ne suis probablement pas une experte ni même la meilleure danseuse de Los Angeles je pourrai peut être te donner des cours, du moins si tu en as envie. J’ai vu que de danser t’avait vraiment fait du bien.


Waouw, mon coeur fit un bon dans ma poitrine, et fit s'étirer sur mon visage un grand sourire. Je n'aurais jamais penser pourvoir tomber sur une fille qui, naturellement, était gentille, douce et surtout, qui me faisait plus ou moins confiance. D'instinct, je savais que ce n'était pas à elle que je ferait les moindre coups foireux. J'osais à peine la regarder dans les yeux tant cette perspective me faisait plaisir. J'aurais eu quelques années de moins, je me serais mise à courir et sauter d'un bout à l'autre de la pièce, en hurlant, bien entendu. Ne pouvant ravaler la bouffé de chaleur qui inondait ma gorge, je la regardais et hurlais un gros "OUIII " très très enthousiaste avant de lui sauter au cou. C'était tout moi, ça, toujours très très tactile et pas le moins du monde gênée par le fait que je connaissais la jeune fille depuis quelques minuscules petites minutes. Elle ne sembla, et ce fut un petit soulagement, pas s'en formaliser et m'adressa un petit sourire. La situation, pour un simple petit gymnase d'université paraissait assez décalé et inattendu, mais, il s'en passait, des chose, à UCLA. J'étais bien placé pour savoir le trafic qui s'organisait. Mais, ça n'avait absolument rien à voir avec la situation, et je me tournais à nouveau vers Jazzmin. Et puis, je me mis à lui raconter pourquoi j'avais arrêter la danse dans tous les détails, et pourquoi ça me manquait. Je me lançais dans un de ces discours mielleux et stéréotypé que j'avais toujours critiqué, sans en éprouver la moindre gêne.
❝ J'ai commencé quand j'étais toute petite, à Paris, où j'habitais. C'est mon père qui m'a inscrite. Il disait que je serais la plus belle, et que, quand je saurais bien danser, il m'emmènerait à un bal. Je l'ai cru, et j'ai donné tout ce que j'avais. Et puis, il y a eu des histoires dans leur couple. Mon père trompait ma mère. La passion qu'il m'avais donné est un peu retombé. La deuxième fois, on est partie. Pour Los Angeles. J'ai continué plus par habitude que par volonté. Mais je dois avouer que, ça me manque énormément, et tu me fais un beau cadeau ! ❞ Je lui donnais mon numéro de téléphone et attendais avec hâte, déjà, un prochain message m'indiquant le lieu du ours. Je la regardais à présent comme une semis-déesse, prête à me rendre ce que j'avais perdu. Non, vraiment, à ce moment, je me sentais pas le moins du Monde ridicule, je pensais déjà à mon premier cours de danse particulier, en frémissant d'avance. Et, qui sait, peut-être qu'un jour, je pourrais lui apprendre quelque chose à mon tour. Il faut dire que, malgré l'allégresse actuelle dans laquelle elle m'avait plongé, j'avais du mal avec l'idée de devoir apprendre quelque chose de quelqu'un, de ne pas être celle qui sait tout, la meilleure. Mon pauvre petit égo..

Jazzmin K. Lennon Ҩ Megane B. Klein

«La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement.
»

Je venais de proposer à la jeune femme de lui donner quelques cours de danse du moins si elle le voulait car je voyais bien qu’elle avait gardé des choses de ce qu’elle avait pu apprendre auparavant. J’avais aussi vu dans son regard et par ses gestes que le fait d’avoir dansé de nouveau là, avec moi n’avait pu lui faire que du bien et que cela lui manquait de ne pas danser. Après tout, une passion restait une passion et on ne pouvait pas l’enlever, elle le restait probablement pour toujours, puis si elle avait dansé pendant plusieurs années alors c’était d’autant plus difficile. Je savais que désormais je ne pourrai me passer de la danse, j’avais commencé lorsque j’étais toute petite et je passais mes journées à danser, à m’entraîner pour une seule et unique personne partit bien trop tôt. Je me devais de continuer la danse pour cette personne, pour qu’il soit fier de moi de là où il était et pour qu’il continue de me regarder toujours avec ses petits yeux embués de larmes rien que de me voir danser sur la mélodie. Pourtant, de toute cette histoire je n’en avais jamais parlé à personne, j’avais toujours dis lorsqu’on m’avait demandé comment j’avais commencé la danse que c’était en allant à un gala de danse avec mes parents que j’avais voulu moi-même faire de la danse mais bien sûr, ce n’était qu’un mensonge pour cacher une douleur. Alors que je venais de proposer à la jeune femme de lui donner quelques cours de danses même si je n’étais pas non plus une experte ou la plus qualifiée dans ce domaine, celle-ci se mit à me sauter au cou en hurlant un oui. Je pense qu’il n’y avait même pas besoin de lui demander si elle était contente que rien qu’avec sa réaction je connaissais la réponse et d’ailleurs, ça me faisait bien rire. Je n’avais jamais pensé une seconde que cela susciterait chez la jeune femme autant de joie. Après qu’elle m’eût sauté au cou, je poussais un petit rire mais je ne lui en voulais pas pour autant. « J'ai commencé quand j'étais toute petite, à Paris, où j'habitais. C'est mon père qui m'a inscrite. Il disait que je serais la plus belle, et que, quand je saurais bien danser, il m'emmènerait à un bal. Je l'ai cru, et j'ai donné tout ce que j'avais. Et puis, il y a eu des histoires dans leur couple. Mon père trompait ma mère. La passion qu'il m'avais donné est un peu retombé. La deuxième fois, on est partie. Pour Los Angeles. J'ai continué plus par habitude que par volonté. Mais je dois avouer que, ça me manque énormément, et tu me fais un beau cadeau ! » Elle venait alors de m’avouer pourquoi elle avait cessé de dansé, c’était à cause de son père qui avait trompé sa mère auparavant et qu’en venant à Los Angeles elle avait un peu continué. « Je comprends que ça puisse te manquer, quand on a une passion depuis petite on l’as dans la peau, c’est dur de s’en séparer et ça me fais plaisir de vouloir te donner des cours. »