UNIVERSITY OF CALIFORNIA
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 Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca

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Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca Empty
MessageSujet: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyVen 20 Jan - 9:33

Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca Iank Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca Mini_090411103057337897
Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. »

Je venais à peine de me réveiller quand le téléphone se mit à son]er. Trainant des pieds, je me dirigeais vers la table où se trouvait mon portable qui semblait tourner sur lui-même suite au vibreur, tandis qu'une sonnerie tonitruante résonnait. Je soupira. Mais qui pouvais bien m'appeler à cette heure-là ? Ils ne savent pas, les gens, que moi à 9h, je dors ? Particulièrement après une soirée bien arrosée ou je ne savais même plus ce que j'avais bien pu faire durant la moitié de celle-ci. Tout ce que je sais, c'est que ma chemise était ouverte et que je me dormais par-terre, à côté de mon lit. Peu glorieux, tout ça. Je souris tandis que je déclinais l'appel où il s'affichait le nom d'un de mes professeurs. Ils devaient bien se douter après quatre ans à cette université que je ne changerais pas. Je n'aime pas les cours qui commencent tôt, je m'arrange toujours pour les louper. Au départ, j'inventais des prétextes tous aussi bidons les uns que les autres, puis je m'étais lassé, et les professeurs se doutaient bien que je leur mentais comme je respirais. Je me dirigeais vers la douche alors que mon esprit se mit à divaguer sur ce que j'avais pu faire la veille. Sûrement un peu tout. Au vu des toussotements qui me prenaient, j'en déduisis que j'avais du fumer, et pas que des cigarettes. Une fois déshabillé et sous la douche, je fis une grimace. En parlant de clope, j'avais perdu mon dernier paquet durant cette dite fête ! Je serais étonné d'avoir de l'argent à mettre pour de nouveaux paquets. Tant pis, j'en taxerais à quelques étudiants avant de pouvoir trouver le fric. Je ne mis qu'une dizaine de minutes à me doucher, puis me prépara tout en douceur. Je n'avais pas envie d'aller en cours de toute la journée, et je ne le ferais sûrement pas. Ou peut-être un de cet après-midi qui m'intéressait bien. Les gens étaient souvent étonné de me voir encore à l'université, pensant que j'allais me faire virer à tout instant. Mais j'étais assez bon élève pour que mes absences soient légèrement oubliées. Puis je loupais souvent les cours d'amphi où les professeurs ne voient même pas qui est là ou qui ne l'est pas. Ce qui m'arrangeait bien. Parfois, je venais la première heure et partait ensuite, montrant bien que je venais tout de même.

Il devait 9h30 quand je termina de m'habiller et de prendre quelques affaires avec moi. Je sortis, ne croisant que peu d'étudiants au départ. Je passa par quelques salles de classes, prétextant vouloir demander des nouvelles à certaines connaissances pour leur "emprunter" quelques cigarettes, puis flâna un bon moment au soleil. Je portais un jean et une chemise noire, rien de très extravagant. Pourtant, je sais parfaitement qu'en me voyant, on ne se doute pas que ces vêtements-là, j'ai eu du mal à me les payer. Je ne que peu de revenus, refusant que mon père me donne de l'argent plus que ce qu'il était nécessaire à ma mère de vivre correctement. Je ne veux plus rien à voir à faire avec lui. Alors je mens, je dis à ma mère que je m'en sors bien et que je trouve quelques boulots en plus des cours. Je sais que si elle savait que ce n'est absolument pas le cas, elle ferait tout pour me donner de l'argent. Elle n'a déjà pas la vie facile en tant que femme de ménage à mi-temps, que je ne veux pas la mettre dans de sales affaires en prime. J'ai toujours tout fait pour ne pas dévoiler mes problèmes d'argent. Même si je ne suis ni pauvre ni à la limite de l'être, j'ai toujours eu du mal à finir le mois, surtout quand je vois ce que je dépense pour les choses inutiles, comme la cigarette par exemple. J'en pris d'ailleurs une et la porta à ma bouche, adressant un clin d'oeil à une jolie fille qui passait non loin de moi, puis l'alluma rapidement. Je n'aimais pas les gosses de riches. Ou plutôt, ceux qui se croyaient tout permis grâce aux revenus de papa. Malheureusement, ici à Los Angeles, et particulièrement dans cette université, j'en croisais tout les jours et tout le temps. Mais peu m'importait. Je me posa dans l'herbe durant une bonne heure, écoutant de la musique ou allant discuter avec quelques personnes que je croisais, dont un mec que je connaissais suite à une soirée ainsi que, et surtout, des filles. Je ne les connaissais pas pour la plupart, et cela s'expliquait très bien. Sauf celles avec qui j'étais d'accord pour que ce soit occasionnel, je ne revoyais plus mes coups d'un soir. Je ne voulais pas. Chaque femme est un défi, non ? Refaire cent fois le même devient lassant, et on ne s'en amuse plus. C'est peut-être dégueulasse, de penser cela comme ça, mais je suis ainsi et malheureusement pour certains je ne veux en aucun cas changer.

Ma mère n'arrête pas de me dire qu'un jour, je tomberais sur celle qui cassera toutes mes croyances, toutes mes éthiques. Celle qui passerait au-dessus de mon caractère et de mon passé, et qui me ferait croire en d'autres choses, nouvelles, et me ferait découvrir un univers inconnu. Vous voulez savoir ce que j'en pense ? Que ce sont des conneries que croient les filles, rêvant à leur prince charmant dans leur lit moelleux. C'est pourquoi je préfère nettement aller voir celles qui ne se font pas d'illusion, même si, je l'avoue, il m'arrive de mentir à une romantique pour coucher avec. Il m'est déjà arrivé de tomber sur une marie couche toi là qui, au fond, rêvait toujours à ce dit prince charmant, qui lui ferait connaître l'amour. Elle me l'avait avoué après qu'on est couché ensemble. J'aurais pu repartir pour un deuxième round, mais je vous avoue que là, ça m'avait totalement refroidi. J'avais donc pris mes affaires pour me tirer par la suite. Certaines me qualifient de lâche. En réalité, j'ai peur de l'amour. J'ai peur d'aimer, d'être déçu, de souffrir et que la personne en question m'abandonne. Il vaut mieux prévenir que guérir me dit-on toujours, c'est ce que je fais. Dès que je ressens que je pourrais avoir un attachement particulier, je fuis. Je l'ai toujours fais.

Il fut à peu près 11h quand je me dirigea enfin vers les casiers. J'avais quelques bouquins à poser, d'autres à prendre. Peut-être qu'avec un peu de chance j'allais trouver un paquet oublier à l'intérieur ? Je croisa les doigts pour en voyant que je venais de me griller la dernière que j'avais emprunter plus tôt dans la matinée. Je traversa le couloir, salua quelques personnes même si je ne les connaissais que de vue, juste histoire qu'ils me remarquent, puis arriva devant mon casier. Je l'ouvris avec l'espoir au fond de moi de trouver de la nicotine, mais rien. Je devenais vraiment accroc à cette merde. Enervé, je balança quelques bouquins à l'intérieur et en attrapa d'autres pour les fourer dans mon sac en bandoulière. Je le referma en le claquant, attirant l'attention de deux étudiants à côté de moi, surpris. Je leur adressa un bref signe de tête avec une légère grimace. Je devrais sûrement passer le reste de la journée sans autre clope. J'allais continuer ma route tranquillement quand, soudain, j'aperçu une chevelure blonde, soyeuse, extrêmement étincelante. D'autres faisait pâle figure à côté. Je baissa mon regard par habitude et aima bien la vue que j'avais. La blonde était de dos, ce qui fait qu'elle ne me vit pas m'approcher. Je souris et m'accouda au mur derrière elle en lançant d'un ton provocateur :

« Hey blondasse, tu sais que ton cul m'empêche de passer ? »

Evidemment, je savais qui c'était. Je l'avais assez souvent détaillé comme cela pour pouvoir reconnaître cette Bianca parmis milles blondes. Bianca.. La blonde la plus hot que j'ai jamais détesté. Elle est hautaine, méprisante, manipulatrice, populaire, et riche. Très riche. Je la vois toujours entouré d'hommes bavant rien qu'à sa vue, rampant à ses pieds tels des chiens affâmés. Elle en avait l'habitude, cela se voyait. Mais moi, je n'ai jamais été comme cela, et je ne m'abaisserais jamais devant elle. Depuis que l'on s'est rencontré, nous avons l'habitude de nous tenir tête, c'est un quotidien entre nous. S'en suit parfois les insultes. Nous jouons à qui sera le plus fort, à qui lancera la remarque la plus énervante et la plus acide à l'autre. Finalement, peut-être que ma journée ne serait pas si horrible que cela.
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Bianca Lily-Kate Sanders
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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyVen 20 Jan - 23:33

Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca I-s
Détestable ou pas ?



Ce matin Bianca c'était réveillé en retard, heureusement que Winny avait été là pour la réveiller, sinon elle aurait loupée sa première heure de cours et cela aurait été une catastrophe. Elle n'avait jamais loupée un seul cours durant toute sa scolarité et de toute façon elle n'avait tout simplement pas le droit de le faire. Elle se réveillât en sursaut après la mauvaise nuit qu'elle venait passer. Elle était préoccupée en ce moment et cela se ressentait sur son sommeil. Elle remerciât Winny, lui déposa une bise sur la joue et fila à la douche. Elle avait été rapide, car elle n'avait absolument pas le temps de s'y attarder. Elle se dirigeât vers sa chambre pour s'habiller, prit un short qui arrive à mis cuisse de couleur noire qui monte un peu à la taille avec une chemise blanche rentrée à l'intérieur, légèrement décolleté. Pour une apparence légère et chic c'était gagné, beaucoup de gens lui enviaient ce qu'elle avait et elle le savait parfaitement, voilà pourquoi elle ne devait absolument pas faire un faux pas. Une fois prête elle prit son sac et se dirigeât à l'université.

Arrivé sur place, elle due aller directement à son premier cours, elle n'était pas en retard, mais était arrivée pile poil. Elle salua rapidement les quelques têtes croisées sur son passage et se réfugiât dans la salle. Elle avait un cours qu'elle adorait sur la politique et c'était absolument pas envisageable qu'elle le rate, c'était bien trop important. Heureusement que sa soeur avait été là, en rentrant il fallait qu'elle pense à faire les courses, mais elle irait surement manger au restaurant ce soir. Le cours était fini, elle alla aux toilettes pour se rafraîchir un peu. En sortant elle tomba sur une fille qu'elle connaissait elle discuta un petit moment avec elle. Il était onze heures et elle avait un trou de deux heures dans son emploi du temps. Elle s'arrêta à son casier, pour déposer ses livres en trop et prendre d'autres affaires. Son casier était toujours impeccable, propre et parfaitement ranger, rien de suspect n'y traînait. Il n'y avait même pas de photo collée, comme la plupart le fond. Elle le referma et regarda son emploi du temps en pensant à ce qu'elle allait faire. Elle appela sa soeur pour lui demander si elle voulait manger au restaurant ce soir elle lui dit que oui donc elle appela un restaurant, pour réserver, c'était parfait ils avaient une table.

« Hey blondasse, tu sais que ton cul m'empêche de passer ? »

Elle sursauta, surprise et extirpé de ses pensées. Elle reconnut la voie du jeune homme et savait déjà qui se trouvait derrière elle à la provoquer. Andrew Keenan le mec le plus chiant qu'elle connaissait. Enfin chiant, qui lui tapait sur le système plutôt. Il est d'une vulgarité sans égard, une trop haute estime de lui-même, à chaque fois qu'ils avaient le malheur de se croiser, cela se déroulait de la même façon, ils n'arrivaient pas à passer une conversation sans ce bouffer le nez. Il était beaucoup trop arrogant à son égard et Bianca ne le supportait pas vraiment, c'était le seul mec qui arrivait à lui tenir tête et cela l'énervait profondément. En revanche, il était très mignon et un mec aussi mignon ne devrait pas être comme ça ! Elle savait qu'il ne la supportait pas non plus, mais que aussi de son côté il la trouvait très attirante. Elle l'avait déjà surpris plusieurs fois en train de la reluquer. Elle trouvait son comportement très intéressant, ils ne se supportaient tout simplement pas, mais sur le plan physique ils se satisfaisaient pleinement. Elle le détestait réellement, pourquoi il n'était pas comme les autres, gentil, doux, affectueux et à sa merci ? Le problème c'est qu'ils avaient tous deux un trop fort caractère et aucun d'eux ne voulaient être marché sur les pieds. Alors quand ils se croisaient cela faisait des étincelles. Mais elle était convaincue qu'un jour il s'aiderait, c'était obligé.

" Et alors, quesque tu veux que ça me fasse ?"
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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptySam 21 Jan - 5:56


J'étais sûr qu'elle répliquerait, évidemment. Dès notre rencontre nous nous livrons une bataille stupide mais divertissante, à savoir qui plierait en premier. En tout cas ce ne sera pas moi, hors de question. Elle a beau être plutôt jolie, non plutôt très jolie, non... Bon ok, elle est très attirante. Et alors ? C'est une blonde qui croit tout le monde à ses pieds et veut faire plier n'importe qui sous son charme pour les jeter par la suite. Je ne serais pas l'un de ces pigeons ridicules qui se pavanent d'avoir coucher avec elle mais qui, au fond, et on le voit d'ailleurs très bien, se sont fait jeter comme des moins que rien. Ils rampent tous comme si c'était la plus jolie fille de l'université ! Je la regarde à nouveau de bas en haut, et me dit que finalement, ce n'est peut-être "la" plus jolie fille de l'université, mais si je devais personnellement les classer elle serait sûrement très haut dans le classement, dans les premières. Mais je ne ferais un tel classement. Tout d'abord, à quoi bon ? C'est inutile. De plus, je ne saurais jamais dire qu'elle était la plus jolie. Certaines se valaient, d'autres m'attiraient d'avantage que la plupart, comme Bianca, mais jamais je n'ai encore regardé une fille en me disant "bon sang celle-là, personne ne lui arrive à la cheville !" car, en cherchant bien, on trouve toujours un physique tout aussi plaisant ailleurs, non ? Ou du moins tel était mes pensées de Dom Juan qui se fichait pleinement des attaches. Bien sûr, il y a des filles dont je me soucis. En fait, j'ai beau l'air froid comme cela, mais je déteste voir une fille pleurer ou vulnérable. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir les réconforter. Sauf si c'est vraiment une fille que je méprise, évidemment. Mais, tout ce que je peux dire, c'est que j'en ai remarqué qui ne méritent absolument pas de souffrir, même si j'ai beau dire cela, je suis loin d'être un exemple.

" Et alors, quesque tu veux que ça me fasse ?"

Je lui souris. Si elle savait qu'au contraire, j'aimais bien la voir, je serais foutu. C'est vrai, j'adore sa compagnie même si elle est pire qu'énervante. On dit que les opposés s'attirent. C'est un peu vrai, je trouve. Elle est tout ce que je ne suis pas, hormis ce caractère qui fait en sorte qu'on ne peut discuter sans chercher l'autre, volontairement ou non. Je la hais, comme je l'aime bien. Certes, c'est bizarre, mais c'est ainsi, et ça me convient. Même si j'avoue que parfois, j'aimerais qu'elle soit moins énervante, moins hautaine, moins... Moins Bianca ! De toute manière, je suis bien trop fier pour avouer quoique ce soit. Et je vois parfaitement que c'est exactement la même chose pour elle. Maintenant, à savoir qui va déposer les armes en premier, c'est une autre histoire.
J'enfouis ma main valide dans ma poche et ne prête pas attention aux personnes autour de nous, ne détournant pas le regard.

« Tu pourrais le laisser trainer ailleurs, comme par exemple... Le lit d'un de tes pigeons rampant. »

Un sourire en demi-coin fleurit sur mes lèvres, amusé et provocateur, comme je sais très bien le faire. Je n'ai jamais aimé être calme et conventionnel, c'est pourquoi dès que j'ai pu m'affirmer, je l'ai fais, m'amusant à provoquer quiconque croisait mon chemin. Bon, j'avoue, je n'ai jamais été très tendre avec certains, mais même si je m'en serais voulu, je n'aurais pas osé aller m'excuser. Question de fierté, une fois de plus. J'avais brisé toutes les règles que l'on avait pu m'imposer. Je me souviens que pour ma première fois, j'avais à peine quatorze ans et cela c'était passé à mon bahut. Bien évidemment, nous avions été découvert peu après, et j'ai faillis être renvoyé. Heureusement, le fait de nier les faits constamment et d'inventer triples mensonges m'ont fortement aidé. Au final, ce fut cette fille qui se fit renvoyer, étant donné qu'ils pensaient qu'elle avait menti, et inventer une histoire pour me renvoyer moi. J'avais pris des témoins, des faux évidemment, qui préféraient se mettre de mon côté plutôt que celui de la vérité. Elle m'en avait tellement voulu qu'elle m'avait envoyé une lettre où elle m'insultait, mais c'était tellement pathétique que je regretta même de m'en être légèrement voulu. Elle était jeune, amoureuse, stupide. Par pure provocation, une fois parti de cet établissement, je rétablis la vérité et balançais même quelques secrets sur certains professeurs que j'avais découverts.

A l'époque, je n'étais pas fiable ni de confiance. Je trahissais chaque secret découvert ou confié si l'occasion s'en présentait. Heureusement, aujourd'hui je ne suis plus comme ça. J'ai mûri, même s'il est dur de le croire. Je suis plutôt l'inverse, désormais. Je suis quelqu'un digne de confiance, et on peut me confier ce que l'on veut. Je me forgeais juste une identité, à l'époque, une mauvaise identité, certes, mais c'est en faisant des erreurs que l'on apprend. Surtout durant l'adolescence. Ce qui ne m'a évidemment pas quitté, c'est cette provocation, et ce manque d'éthique. Peut-être parce que je n'ai pas eu de paternel. Enfin, peu importe. Ce n'est vraiment pas le moment de parler de mon père. Ce n'est jamais le moment de parler de lui. Il n'existe plus pour moi, il n'a jamais existé. Je secoue légèrement la tête et reprend mes esprits, puis lance à nouveau :

« Dis moi, avant de te déshabiller et de me sauter dessus, tu n'aurais pas des clopes, par hasard ? »

A peine ma phrase lâché que j'essayais déjà d'imaginer ses réactions, et ses répliques. Je m'en amusais tandis que je leva les sourcils brièvement en un signe provocateur et pervers à son attention.
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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptySam 21 Jan - 11:17

Leurs "jeu" étaient vraiment stupides, il faut bien l'avouer. Savoir qui est le plus fort et qui va succomber à l'autre en premier, c'est sûr que c'est vraiment un jeu de gamin. Comment en était-elle arrivé là avec lui ? C'était vraiment ridicule comme situation. Elle avait envie d'en rire, mais aucun de ses traits ne bougeaient, elle ne voulait absolument rien lui montrer. Alors elle le regardait méchamment, avec plein de haine. Comment il pouvait être comme ça ? Aussi provocateur ? De plus il l'était avec tout le monde, elle avait quand même regardé si c'était qu'avec elle ou pas. Mais il faut dire qu'il aimait bien embêter notre blonde. Cela devait l'amuser et elle aussi, ce jeu l'amusait, même si parfois elle avait bien envie de lui en coller une. Mais pour le moment c'était pas à l'ordre du jour. Il avait lancé le truc, cela devait lui manquer surement.

« Tu pourrais le laisser trainer ailleurs, comme par exemple... Le lit d'un de tes pigeons rampant. »

Elle vit rouge, mais il n'y avait toujours rien sur son visage, mise à part sa bouche qui avait bougé mais c'était quasiment pas visible. Il se trompait sur elle, il ne la connaissait pas. Quel idiot, il était vraiment énervant quand il le voulait. Non, il l'était tout le temps enfaîte. Avec son air sur de lui et je me la raconte, il était tout simplement méprisable aux yeux de Bianca. Quand il lui fit son sourire en coin, elle crue qu'elle allait craquer, elle détestait ce sourire il voulait tout dire chez lui et il s'en servait tellement bien. Comment un type aussi sexy pouvait être à la fois autant énervant et détestable ? C'est vrai que les garçons qui lui tenaient tête était rare, voir inexistant sauf lui ! Et c'est vrai qu'elle s'était demandée s'ils étaient tous comme ça, et quand elle l'a rencontré, elle vit que non. En tout cas lui il ne l'était pas, ça changeait et ça plaisait plutôt bien à Bianca. Ils sont tous les deux dominants, alors pour céder rien qu'un tout petit peu, c'était très dur, voir inenvisagable pour les deux. Il devait surement enchaîner les conquêtes et devait aussi briser le coeur de certaines filles un peu trop naïfs.

« Dis moi, avant de te déshabiller et de me sauter dessus, tu n'aurais pas des clopes, par hasard ? »

Elle le haïssait c'était définitif, il s'amusait déjà de comment allait elle bien pouvoire réagir, il scrutait ses expressions et elle détestait quand il faisait ça. Il leva les sourcils d'un air très provocateur, beaucoup trop même. Savait il qu'il l'attirait quand même ? Si c'était le cas, c'était pas bon signe, mais d'un autre côté elle savait aussi qu'il n'était pas insensible à elle, comme il voulait le laisser croire. Alors dans ce cas, pourquoi ils n'allaient tout simplement prendre une chambre et enlever cette "attirance", cela serait si simple, enfin simple, pas vraiment elle était déjà en train d'expérimenter le sujet et ça ne lui réussissait pas vraiment. Puis ce n'était pas vraiment le genre de la blonde et après ce petit jeu n'aurait plus aucun intérêt et lui non plus.

" Tu aimerais bien que je me déshabille, hein ? Au moins tu n'aurais plus besoin de me mater en douce !"

Et pour l'histoire des "clopes" elle le regarda sur le coté, comme si la réponse était évidente.
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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyLun 23 Jan - 4:34

Je la voyais garder son calme, bien que je la savais très énervée contre moi. Je ne sais pas pourquoi l'habitude de provoquer l'autre nous avait prit. Enfin, m'avait surtout prit moi. Bien que je suis toujours ainsi, je ne peux m'empêcher de vouloir la croiser pour l'énerver, et ça, c'était bien la seule. On aurait pu se contenter de passer notre chemin et d'ignorer l'autre, de ne plus s'adresser la parole et de se contenter des regards mauvais en coin qu'elle me lançait parfois. Mais non. J'étais considérablement attirée vers elle, pour la titiller, l'agacer. Au fond, c'est un lien entre nous que nous n'avons pas envie de couper. C'est ma manière à moi de communiquer avec elle. Peut-être qu'un jour je réussirais à passer à travers ce jeu ridicule, mais qui sait ? Peut-être... Peut-être pas. Ce serait sûrement dommage, au fond, de se quitter sur des paroles telles que nous avions en ce moment-même, ne sachant même pas ce qui découlerait d'une discussion dite normale.

« Tu aimerais bien que je me déshabille, hein ? Au moins tu n'aurais plus besoin de me mater en douce ! »

Je lui souris et m'adosse nonchalamment contre le mur. Je hausse les épaules en la regardant. C'est vrai que dès que je la vois, je la matte. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à le faire vu son physique, mais peu importe. Je me comporte tellement mal avec elle que de telles choses ne passent pas inaperçu, et je ne suis même pas surpris qu'elle l'est vu. Je lui répond alors naturellement :

« Tu sais, je matte toutes les filles que je vois, c'est pas une nouvelle. »

C'était à moitié vrai, en fait. Je n'ai pas que ça à faire de reluquer toutes les filles qui passent à côté de moi. A vrai dire, je m'en fous. Je ne suis pas un de ces garçons en manque qui bavent dès qu'ils voient une mini-jupe. Disons plutôt que j'aime regarder ce qui est joli, et il m'arrive, évidemment, de regarder ce qu'il y a autour de moi... Je soupire, feintant l'agacement et le malaise, levant les yeux au ciel, comme prit sur le fait, mais réplique néanmoins.

« Ce que je vois c'est que tu n'as pas contester vouloir me sauter dessus. Mais je te comprends, tu sais, à ta place, j'en aurais envie. »

Je lui adresse un regard pervers et m'amuse à déblatérer des conneries qui, je le sais, vont la faire réagir. Évidemment, je ne suis ni sérieux ni honnête dans ce genre de situation. En vérité, je me suis aperçu que je lui mentais souvent, juste histoire de ne pas perdre la face. Ce pourrait être ridicule si on ne jouait pas dans la même cour. Mais, outre le fait qu'elle m'agace considérablement, ce que j'ai aperçu en premier chez elle, était bel et bien qu'elle et moi, on avait plus de choses en communs que l'on voulait bien l'admettre. Et Dieu seul sait que deux caractères similaires ne font pas bonne association, surtout ceux que Bianca et moi possédons. J'aime la provoquer, quitte à me faire rembrouer à chaque fois. Je me vois mal, un jour, m'avancer vers elle et la saluer gentiment sans aucune remarque. C'est mon mode de fonction, et ça l'a toujours été aussi bien que je me souvienne. Peut-être que c'est à cause de cela que beaucoup de personnes ont pu éviter ma compagnie. Un psy m'aurait affirmer que c'est mon mécanisme de défense, que, plutôt que de prendre le risque de souffrir dans des relations humaines normales, je préfère me montrer ainsi et, faire sûrement fuir quelques personnes. Un mécanisme cynique qui cache mes vraies émotions. Je le sais, j'étudie la psychologie. Mais peu m'importe.
Je la fixe à nouveau et lance un regard circulaire autour de nous avant de continuer dans ma lancer.

« Enfin, il y a tellement de monde dans ce couloir que cela m'étonnerait que tu es le cran de faire de telles choses. »


Mon demi-sourire trahit le sérieux que présente les traits de mon visage tandis que je prononce ces mots, puis je lui lance un regard amusé. Ces traits de visage, contrairement aux miens, ne trahissent aucune émotion, et encore moins d'amusement. Je suis sûr à l'instant présent qu'elle aurait envie de m'en coller une, et de tourner les talons, faisant voler au vent ses cheveux soyeux et brillants, de manière hautaine et fière. Je la vois bien avoir ce genre de comportement, mais je ne peux m'empêcher de me demander ce à quoi elle pense, à cet instant précis.
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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyLun 23 Jan - 9:50

Elle avait vis juste, sur le fait qu'il la regardait en douce. Il avait l'air un peu gêné même s'il essayait de le dissimuler du mieux qu'il pouvait. Malheureusement, il n'était pas doué pour cacher ses vrais pensées, contrairement à elle. Son attitude le trahissait ainsi que ses expressions.

« Tu sais, je matte toutes les filles que je vois, c'est pas une nouvelle. »

Quelle belle esquive qu'il avait là ! C'est vrai qu'il était coureur de jupon sur les bords, du moins il s'en donnait l'air. Elle ne le connaissait pas réellement, elle n'avait d'ailleurs jamais entendue parlé de lui avant, elle ne savait même pas de quelle famille il venait, mais en tout cas c'était sûr qu'il ne faisait pas partit du même cercle qu'elle, sinon elle le saurait. Elle aimerait bien le connaitre un peu plus, savoir plus de choses sur lui, il était trop mystérieux et ça l'énervait, tout l'énervait chez lui. A en juger comme ça, on ne dirait pas qu'ils se ressemblent, mais en réalité si. Ils ont le même caractère dominant et fort. Il a surement un passé lourd comme le sien, mais elle ne sait absolument pas quoi, comme elle avec son secret à la noix. Son comportement était quand même claire, même s'il se donnait un genre. Tout comme elle, ils étaient quasiment identique et c'était quelque chose de très... Spécial. Bianca n'avait encore jamais connu une personne comme lui et ça la fascinait et en même temps lui faisait peur, elle aimait ses moments même s'ils ne faisaient que s'envoyer promené. Bianca avait parfois l'impression de jouer avec elle-même. C'était une façon comme une autre pour elle de le découvrir, sauf que c'était plus marrent comme ils lavaient définit et il se trahissait si facilement, il était trop expressif et elle, elle ne l'était absolument pas. Peut être que cela le perturbe ? Elle n'en savait absolument rien.

« Ce que je vois c'est que tu n'as pas contester vouloir me sauter dessus. Mais je te comprends, tu sais, à ta place, j'en aurais envie. »

Elle eue envie de rire, il est s'y arrogant et prétentieux. A chaque fois qu'il ouvrait la bouche elle croyait qu'elle allait lui en coller une. Et à chaque fois qu'il prenait son air malicieux et vicieux elle pensait qu'elle allait effectivement lui sauter dessus. C'était tellement énervant et perturbant, elle se demanda soudainement comment elle pouvait ressentir deux émotions aussi différentes en même temps. C'est vraiment étrange.

« Enfin, il y a tellement de monde dans ce couloir que cela m'étonnerait que tu es le cran de faire de telles choses. »

Il ne fallait pas trop qu'il la cherche non plus. Il ne fallait pas qu'il aille trop loin sauf qu'à chaque fois il allait toujours plus loin que la dernière fois, à croire qu'il aimait vraiment ça. Alors qu'elle, ça l'énervait encore plus, mais il fallait toujours qu'elle la joue en finesse, elle provoque aussi, d'accord, mais en douceur quand même. D'extérieur cela peut paraître une petite querelle, mais elle savait toujours de quoi elle parlait et lui aussi. Il fit son fameux sourire en coin, elle pensa qu'elle allait le tuer, elle détestait tellement ce sourire. Ses traits le trahissaient vraiment, il n'était pas crédible et il le savait parfaitement. Il savait qu'elle le voyait bien. Encore une fois il la fixa, attendant son verdict, qu'il envisageait prometteur. Elle ne savait pas encore quelle carte jouer, si elle le provoquait à son tour, ou si elle partait. Il y avait du monde dans les couloirs, il ne fallait pas trop qu'elle attire l'attention vers eux, mais elle ne pouvait pas partir sans rien dire, il risquerait de considérer cela comme une victoire, ce qui n'était pas le cas. Alors, elle s'approcha un peu de lui, mais pas trop non plus, il fallait quand même garder une certaine distance, mais quand même être proche pour le mettre mal à l'aise. Elle se pencha vers lui et lui dit à voie basse :

"Ne joue pas trop à ça, tu perdras !"

Elle le regarda dans les yeux, comme si cette phrase était une promesse de sa part. Elle approcha sa tête très prête de la sienne, comme si elle allait pour l'embrasser et le repoussa aussi tôt, c'était juste pour lui montrer qu'elle n'avait absolument pas peur de sa proposition. Elle était Bianca, ce nom que tout le monde connaissait, ce nom qui était synonyme d'aucune faiblesse. Il ne fallait pas qu'il oubli qui elle était.
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Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca Empty
MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyMer 25 Jan - 7:39

Je la regardais s'avancer vers moi, me demandant alors si elle allait vraiment faire quelque chose d'un peu audacieux devant les étudiants qui se bousculaient dans les couloirs, juste pour me prouver qu'elle en était capable, ou bien juste pour me déstabiliser. Je ne bougeais pas, l'observant.

"Ne joue pas trop à ça, tu perdras !"

Elle se rapprochait alors de plus en plus, je sentis son souffle sur mes lèvres, mais ne bougeais toujours pas. Elle s'éloigna aussitôt, me montrant clairement qu'à ce jeu-là, elle pouvait très bien se défendre, et par la même occasion, me battre. Je lui souris, ayant néanmoins aimer sa manière de me mener en bateau. J'avais parfois l'impression de me voir dans ses choix de manipulation à mon égard. Elle savait parfaitement comment faire pour déstabiliser quelqu'un, comment faire pour l'emmener exactement là où elle voulait, et cela se voyait. Pourtant, j'étais toujours planté là, de marbre, un unique sourire aux lèvres. Je ne voulais pas tomber dans le piège et de toute manière, je ne m'y serais pas fais prendre. Je commençais à la connaître, ou du moins connaître ses tactiques, les réactions qu'elle pourrait avoir et ce qu'elle pourrait vouloir me montrer. Connaître, je l'avoue, est un grand mot. Nos discussions tournant essentiellement sur le fait de tourner l'autre en bourrique, nous avions peu discuter de notre propre personne sérieusement, voir pas du tout. Je ne savais quasiment rien d'elle, et elle ne devait pas en savoir d'avantage à mon sujet. Même si cela ne me dérangeait absolument pas, au contraire même, il y avait une partie de moi qui n'en était pas réellement satisfaite. J'étais, il fallait bien l'admettre, curieux d'en connaître d'avantage, de savoir un minimum de choses au sujet de la blonde, sans qu'il n'y ai aucun contexte manipulateur en-dessous.

Pourquoi ? Je ne savais pas trop. En réalité j'ai toujours été curieux, avide d'en savoir toujours plus sur les gens. C'est d'ailleurs ça qui me faisait les détailler aussi profondément tandis que d'autres se contentaient des masques affichés pour faire bonne figure, un faux sourire aux lèvres en répondant des banalités qui, en réalité, n'étaient que mensonges. Je les voyais tous, ils savaient que leur vis à vis leur mentait, mais ne cherchait jamais plus loin, car eux aussi, se prenaient à ce jeu. Comme une contamination, tous se mentaient les uns les autres, pour se faire bien voir, pour se faire connaître, pour rendre leur vie plus agréable à leurs propres oreilles. Mais les mensonges ne restent que mensonge. Je n'ai jamais aimé l'hypocrisie. Ironie étant donné que j'aimais manipuler les gens. La psychologie, dans ce sens-là, me va parfaitement comme étude. Plus les années avancent, plus j'ai l'impression de pouvoir décrypter n'importe quel regard, n'importe quel geste qui normalement, ne se voit même pas. Ce qui est faux, bien évidemment. Jamais je ne pourrais être capable d'une telle chose, enfin, sait-on jamais. Mais, il fallait bien admettre que certaines personnes étaient de vraies énigmes. Comme Bianca, par exemple, qui cachait extrêmement bien qui elle pouvait être ainsi que ce qu'elle a pu vivre. Je suis un peu comme elle. Non, plutôt, je suis pareil. Nous sommes si opposés, et pourtant, j'ai toujours le sentiment de me voir quand on joue à ce jeu ridicule. Plus je joue avec elle, plus elle joue avec moi, et plus j'ai l'impression qu'elle me ressemble. C'était assez étrange. J'avais toujours envie d'avoir le dernier mot, avec elle, toujours envie d'être celui qui s'en va, un immense sourire aux lèvres tandis que l'autre rage dans son coin, toujours envie de la voir gênée et mal à l'aise, perdre son caractère dominant. Mais d'un côté, j'avais toujours envie d'aller lui parler quand je la voyais. Elle m'attirait comme elle m'énervait, et cette contradiction était tellement frustrante !

Je me mordais la lèvre inférieure un instant, la fixant droit dans les yeux, la provoquant comme elle venait de le faire avec moi. Ce fut à mon tour de me rapprocher d'elle, m'éloignant par la même occasion du mur auquel j'étais adossé depuis le début de notre échange. Je ne m'arrêta qu'à quelques millimètres d'elle, tel qu'on aurait pu croire que j'allais vraiment me coller à elle, ce que je ne fis pas. Je ne la touchais pas, la frôla à peine quand ma main passa à côté de son bras. Je lui murmura alors en retour à son affirmation :

« Mais qui te dis que je vais perdre, hm ? »

Je me pencha vers elle, écartant une mèche de ses cheveux blonds qui me barrait la route, et m'avança tout proche de son oreille.

« Tu sais, moi au contraire, je pense que je vais me faire un grand plaisir de gagner ce petit jeu. »

Je m'éloigna d'elle et prit quelques distances avant qu'elle ne le fasse -ou me donne une gifle, sait-on jamais- et attrapa fermement mon sac qui glissait de mon épaule, tourna les talons avant de feinter une "révélation". Je claqua des doigts et me retourna de nouveau vers elle.

« Au fait, si l'envie te vient d'abandonner, je suis dans une chambre universitaire pas très loin. Fais moi signe, je suis sûr que tu te feras un plaisir de vraiment te déshabiller, cette fois. »

Je lui adressa un clin d'œil, un sourire goguenard aux lèvres, tout en sachant qu'elle allait très, très mal le prendre.
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Bianca Lily-Kate Sanders
Bianca Lily-Kate Sanders



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MessageSujet: Re: Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca   Si tu me cherches, tu me trouves. Moi, je n'ai pas besoin de te chercher, pour te trouver. » - PV • Bianca EmptyVen 27 Jan - 6:35

Il se mord la lèvre inférieure tout en la fixant, il la provoquait à son tour, il allait employer la même méthode qu'elle, ce qu'elle n'approuvait pas. Il décida enfin à quitter le mur où il était adossé pour se rapprocher d'elle, de l'extérieur on aurait surement pu croire qu'ils étaient collé, mais en réalité non.

« Mais qui te dis que je vais perdre, hm ? »

Elle, s'était elle qui lui disait et cela ne pouvait pas être autrement c'est tout. Elle n'avait pas le droit de perdre face à lui. Face à ce garçon qui la mettait dans des situations gênantes et qui la provoquait tout le temps. Mais quelle idée de faire ce jeu avec lui ? Elle voulait ce griller ou quoi ? Il faudrait qu'elle mette vite fin à cette histoire et qu'elle n'entende plus parler de lui, même si elle savait que cela n'était pas vraiment possible temps qu'il était encore dans le coin. Il leva la main en frôlant à peine son bras pour remettre l'une de ses mèches en places pour lui dire à l'oreille.

« Tu sais, moi au contraire, je pense que je vais me faire un grand plaisir de gagner ce petit jeu. »

Elle le fixait avec le même regard soutenu et avec aucune émotion qui apparaissait, même si au fond elle avait carrément envie de le gifler pour lui apprendre la vie. Il se recula d'elle, peut-être avait il senti que s'il restait trop cela allait tomber ? Il prit son sac et tourna les talons il se mit à claquer des doigts et se retourna vers elle pour lui lancer

« Au fait, si l'envie te vient d'abandonner, je suis dans une chambre universitaire pas très loin. Fais moi signe, je suis sûr que tu te feras un plaisir de vraiment te déshabiller, cette fois. »

ELLE ALLAIT LE TUER. C'était clair, il venait de signer son arrêt de mort, maintenant. Elle essaya de ne pas montrer qu'elle était gênée qu'il est dit cela devant tant de personnes. Comment avait il put oser faire ça, comment ? C'était sans doute la pire chose qu'il avait faite pour le moment, des regards se tourna vers eux elle était mal à l'aise et il avait marqué un point, elle ne le supportait pas. Elle ne supportait pas qu'il l'est prit au dépourvu et tout cela dans le bute de la mettre extrêmement mal à l'aise et c'était le cas, même si elle ne le montrait pas. Elle se demanda ce que les gens pouvaient bien penser à ce moment-là dans l'espoir que personne n'est vu la scène du rapprochement juste avant. Elle était vraiment dans une sale situation et c'était lui qui l'avait mit là dedans. Elle le détestait tellement. Des gens rigolaient derrière son dos, elle se retourna les regarda avec son oeil mauvais et ils partirent. Non, mais pour qui il se prenait se morveux, il allait faire circuler des fausses rumeurs à leur sujet. Il n'y avait pas intérêt qu'elle entende quoi que ce soit, sinon cet idiot allait lui faire rater ce qu'elle avait entreprit. Elle allait lui apprendre la vie à ce gamin prétentieux et désinvolte. Elle l'insulta intérieurement, elle le regarda méchamment, un regard plein de haine avant qu'il parte réellement en lui faisant un dernier sourire.


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