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Enora Johnson était une jeune femme de mon âge dont je ne savais strictement rien, hormis son nom. Je n'étais même pas sûr que cela soit son vrai nom, après tout ce ne serait pas la première fois que l'un de mes clients donne un faux nom. Ils voulaient souvent leur intimité mais ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi cacher une telle chose. S'ils voulaient me racheter de la marchandise, il me fallait leurs adresses. Je donnais uniquement mon numéro de téléphone en leur signalant bien que s'ils voulaient une livraison, il fallait qu'ils me donnent soit un rendez-vous, soit leur véritable adresse. Et je finissais les trois quart du temps à savoir où mes clients habitaient. Pour certains, je la connaissais par coeur, m'y rendant assez souvent. C'était d'ailleurs le cas de Molly, ma plus grosse cliente et aussi ma "préférée". J'aimais lui garder quelques trucs en réserve pour les lui faire essayer, je ne savais pas pourquoi, mais c'était notre lien. Je ne pourrais pas dire d'elle que c'était une amie étant donné que je lui donnais des choses nocives, mais j'appréciais sa compagnie. Je ne faisais confiance à personne, aussi on pouvait rapidement comprendre pourquoi j'étais seul la plupart de mon temps. Je n'aimais pas parler de moi et racontait toujours des choses différentes à mon sujet. Que ce soit être orphelin ou fils de mafieux, tout y était passé, aussi bien que les rumeurs les plus folles pouvaient courir à mon sujet. J'avais même déjà entendu dire que j'étais soit-disant le fils d'un policier, ce qui expliquait pourquoi je n'étais pas encore sous les barreaux. Ce qui était bien évidemment, totalement faux. La raison pour laquelle je n'avais jamais eu la visite de policiers chez moi était tout autre chose. Je savais me faire discret et, bien que j'étais "secrètement" connu pour vendre de la drogue, il n'y avait pas encore eu de preuves concrètes. Que des dires, des rumeurs, et parfois quelques clients mal intentionnés qui voulaient me dénoncer à la police, comme couramment dans mon milieu. J'avais cependant la chance d'avoir Joseph à mes côtés, fils de riche, il lui suffisait d'acheter le silence de quelqu'un ou bien d'user de ses contacts pour cela. Je me pensais parfois chanceux de l'avoir, bien qu'il me rendait souvent la vie impossible.
Je sentis un vent frais me caresser les joues, jouant dans mes cheveux comme une mélodie légère. Sortant de mes pensées, je tourna dans une rue adjacente, uniquement éclairé par les réverbères. Il commençait à être tard et le tumulte de la ville le faisait comprendre. Au loin, des jeunes semblaient saoules et titubaient. J'entendais des cris et l'hystérie des jeunes d'une boîte de nuit non loin de là me parvenait aux oreilles. La folie de la nuit ne faisait que commencer. J'étais loin d'être l'un d'entre eux, je n'aimais pas vraiment faire la fête. Ce n'était pas dans mon habitude de me laisser aller, je gardais toujours mon sérieux et préférait boire en compagnie sûre ou bien seul. En réalité, j'étais très peu saoul, je n'aimais pas perdre le contrôle. Puis, il fallait bien avouer que j'avais peur de dévoiler quoique ce soit à mon sujet. Les débordements étaient vite arrivés, et c'est bien cela qui me faisait peur dès que je posais le pied dans une soirée. Danser ? Très peu pour moi. Je détestais cela et j'avais d'ailleurs toujours détesté. Me bouger au rythme de la musique m'était étranger, et pourtant, il m'arrivait de trouver une danseuse gracieuse et de m'émerveiller devant les pas qu'elles pouvaient effectuer, délicats et rapides à la fois. Mais jamais vous ne me verrez danser, ou bien il faudrait que je sois un tant soit peu saoul pour cela. Et pour que je sois saoul, hé bien... Je ne sais même pas de quand date ma dernière cuite. Je soupira en pensant que je n'aimais décidément pas ne penser à rien. Il me fallait réfléchir, constamment. J'étais sur mes gardes dès que je sortais et mes mensonges se devaient d'être impeccables, sans bavure. Je frissonna légèrement tandis que mes pas me conduisaient doucement à mon lieu de rendez-vous. J'aimais marcher, prendre l'air. C'était ça pour moi "décompresser". Il semblerait que ce n'était pas le cas pour tout le monde. Je dû bousculer quelques jeunes encore imbibés d'alcool, voulant par ailleurs "me casser la gueule" comme ils disaient. Ils ne savaient même pas aligner deux pas, alors comment voulaient-ils me mettre à terre ? Ridicule. Les gens semblaient tellement différent avec l'alcool, je me demandais comment je pouvais être à leur place.
Je n'eus pas le temps d'y réfléchir plus que j'arrivais à ma destination, devant le grand hôtel si connu de Beverly Hills. Il me semblait immense, et le luxe se voyait dès l'extérieur. Je sentis un frisson m'électriser, toujours émerveiller devant ce genre de chose et de devanture si parfaite. Je retins un sourire et, après une pause de quelques secondes à contempler l'hôtel, parti à la rencontre des vigiles. Ceux-ci m'ouvrèrent la porte après un regard peu rassuré sur ma personne. Je ne devais pas avoir l'air très accueillant ni chaleureux, habillé de noir avec un regard glacial et fermé. Pourtant, mes vêtements restaient de marque extrêmement cher, ma montre brillait sous la lune où celle-ci s'y reflétait. Ce devait être à cela qu'ils n'hésitèrent qu'un instant avant de m'ouvrir les immenses portes de l'hôtel. Je m'y engouffra, les remerciant à peine en un geste de la tête. Je me demandais pourquoi la jeune femme m'avait donné rendez-vous ici, et vu l'heure tardive, je me doutais qu'elle allait y dormir. N'avait elle pas de domicile en particulier, ou bien voulait-elle me le cacher ? Cela m'intriguait encore plus. J'avais rencontré Enora pour la première fois il y a peu. Elle semblait triste, désemparée, désespérée. J'avais l'habitude de ce genre d'état, pouvant vendre des choses qui rendaient la vision du monde un peu "meilleure" le temps d'une soirée. Mais, il y avait quelque chose chez elle qui m'intriguait. Quelque chose que je n'avais encore jamais vu chez personne. Ses yeux. Le reflet de ses yeux, la froideur de ces derniers. Elle semblait déterminé, ils étaient sombres et malveillants. En y repensant, je fronça les sourcils. Le lieu ne m'inspirait que davantage d'intrigue et de questions. J'aurais aimé avoir des réponses et, peut-être les aurais-je ce soir, qui sait. Même si j'en doutais fortement. Je n'étais pas là pour poser des questions ni demander des règlements de comptes. Je vendais, j'encaissais, je partais. Rien de plus. Et pourtant... J'avais cette envie au fond qui me tiraillait. J'étais bien trop curieux, sur ce coup. Je maudis un instant Joseph de m'avoir contaminé de sa curiosité mal placée. Je sortis mon téléphone portable, et relu un instant le message que j'avais reçu le jour-même. "Hôtel de Beverly Hills, deuxième étage, chambre 24. Ce soir. Enora Johnson" Je n'avais pas besoin de plus de renseignements pour m'y rendre. Je lui avais communiquer mon numéro en lui affirmant que si elle voulait davantage de chose, elle n'avait qu'à m'appeler ou m'envoyer un message, et je me déplacerais. Je monta les escaliers, prenant une attitude qui n'était pas la mienne pour ne pas attirer l'attention des vigiles. Arrivé au deuxième étage, je chercha un instant des yeux la chambre annoncée dans le message, avant de l'apercevoir. Je m'arrêta devant la porte avant de toquer à celle-ci. Ne voulant pas réveiller ses voisins de chambre, je décida de ne faire rien d'autre que d'attendre, m'appuyant à l'aide de mon bras au mur, face à la porte.
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Enora M. Johnson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Lun 16 Juil - 17:15
Maxim A. Blackson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Lun 16 Juil - 22:13
→ ENORA JOHNSON & MAXIM BLACKSON « let my curiosity get ahead of my reason »
Mon métier ne me permettait pas de ressentir quoi que ce soit pour mes clients. La plupart du temps, je ne faisais même pas attention à qui se trouvait devant moi. Je ne les détaillais jamais pour la simple raison que j'avais appris à ne pas le faire. Je me devais d'être neutre et de fermer mon regard, j'étais celui qui ne les jugeais pas. Je n'essayais que de retenir un nom, un visage, et je l'inscrivais dans un carnet une fois rentrer chez moi. Je me souvenais ainsi de qui et ce qu'il m'avait acheté. J'inscrivais la date pour certains clients trop réguliers pour ne pas écouler tout mon stock entre seulement deux ou trois personnes. Bon, j’exagérais peut-être étant donné tout le stock que je pouvais avoir. Certains contacts croyaient que je cachais ce dernier dans ma chambre vu que personne ne pouvait y entrer, alors que ce n'était qu'un soucis d'intimité. Mais mon bureau restait le plus suspecté, toujours fermé à double tour. Et pourtant, à l'intérieur, il n'y avait rien de tout cela. Au contraire j'avais envie de dire. Personne n'y est jamais entré et n'y rentrera jamais hormis moi. Si tel était le cas, il pourrait apercevoir des toiles de toutes sortes, de la peinture dans tout les coins et du matériel pour pouvoir s'en servir à la perfection. J'aimais la peinture, c'était mon moyen à moi d'exprimer certaines choses que je me refusais d'exprimer. Je peignais depuis des années. A vrai dire, je peignais depuis ma venue ici suite à l'accident de ma mère. Accidentée de la route, elle avait perdu une partie de sa mémoire, dont moi. Je n'étais plus rien pour elle et, voir ses yeux complètement vide de toute émotion en me voyant et en me demandant qui j'étais, je ne pouvais plus le supporter. Ce qui expliquait pourquoi je ne me rendais qu'une fois par an chez mes parents. Mais à vrai dire, il n'y avait pas que cela comme raison à mon silence radio vis à vis d'eux.
Je me sentais coupable. Oui, coupable de ce qui lui était arrivé. Elle avait eu cet accident en allant me chercher alors que j'avais été une énième fois mis à la porte par mon père à cause de la drogue et de mon attitude. Je n'avais pas pu m'empêcher, à l'époque, de penser au fait que si je n'y avais pas touché, ma mère se souviendrait encore de moi et d'une grande partie de sa vie. Également à moitié handicapé au niveau des jambes suite au traumatisme, elle vivrait mieux. Je me souvins pourtant du regard de mon père lorsqu'il m'annonça cela. Plus que de la tristesse, il y avait de la culpabilité. Il était sûrement dans le même état que moi à ce niveau-là et pourtant, lui, ne l'avait pas abandonné même si parfois elle ne se souvenait plus du prénom de mon père. Néanmoins, elle se souvenait de lui, et il faisait tout pour lui faire retrouver des souvenirs oubliés. Mais comment une mère pouvait oublier son enfant ? Je ne le comprendrais jamais. Je retins un soupir en y songeant. C'était ça qui m'avait fait accroché avec la peinture. Lorsque j'étais gosse, elle n'avait les moyens que pour des kits de peintures. Je n'y touchais jamais et lui reprochait de ne pouvoir m'acheter ce que je désirais. Je faisais mon enfant capricieux alors que nous n'avions aucunement les moyens pour que je me le permette. Elle continuait cependant à m'en acheter, si bien que mes placards étaient rempli de peinture. En déménageant ici, j'avais tout emmener avec moi. Je les avais disposé dans mon bureau, avait posé la toile devant moi, et m'était mis à peindre pour exprimer ma colère, ma tristesse, tout ce que je me refusais de ressentir en dehors de ce bureau.
La porte qui s'ouvrait devant moi me fit reprendre mes esprits. J'étais venu ici à la suite d'un message d'une jeune femme que j'avais eu pour cliente. C'était l'une des seules qui m'intriguait et piquait ma curiosité ainsi. Elle me faisait contourner la règle qui, pourtant, stipulait parfaitement que je ne devais poser aucune question, que je ne devais pas me renseigner sur la vie de mes clients. Mais elle, je n'arrivais pas à m'empêcher de vouloir en savoir davantage. Je m'attendais à un accueil froid ou dénué de sentiment de sa part, elle me semblait être le genre de personne à se conduire ainsi. Pourtant, loin de tout cela, elle sourit. Non, pire, elle me sourit. Enora semble joyeuse, ravie, loin de la jeune femme que j'avais pu voir la première fois. Elle m'est encore plus imprévisible, et je suis tellement étonné de son attitude que je ne bouge pas de ma place. Mon visage reste fermé mais je sais que mes yeux ne le sont pas. Elle s'approche vers moi et c'est là que je remarque sa tenue. Mes yeux s'ouvrent davantage sous la surprise, elle est en sous-vêtement. Je force mon regard à se poser dans ses yeux, mais la jeune femme ne reste pas longtemps devant moi. J’aperçois l'alcool dans ses mains et comprend rapidement d'où vient son état presque d'euphorie. J'ouvre à peine les lèvres dans le but de prononcer une parole qu'elle me met un shooter dans les mains avant de repartir dans sa chambre, laissant la porte ouverte. Je suis un peu perdu et ne sait pas trop comment réagir. Je tourne la tête de chaque côté pour m'assurer que personne ne voit ce spectacle avant de rentrer dans la chambre. Après tout, je n'allais pas partir, surtout pas sans lui avoir vendu ce qu'elle désirait. Elle titube, elle semble bien trop joyeuse pour l'être réellement sans l'effet de l'alcool. Je la regarde s'asseoir sur le bord de son lit et fait mine de ne pas remarquer sa tenue.
- Merci de t'être déplacé jusqu'ici, j'apprécie!
J'hochais de la tête une fois sa phrase énoncée et posa le shooter qu'elle m'avait placé dans les mains sur une petite table, là où se trouvait la bouteille d'alcool et quelques petits verres déjà vides. Les quelques gouttes restant au fond me fit comprendre qu'elle devait en avoir bu une sacré dose déjà. Je me tourne vers elle et voit la déception dans son regard, elle aurait sûrement voulu que je le bois. Mais il fallait que je reste professionnel. Ca n'allait pas être facile dans cette situation là. J'étais un peu paumé à vrai dire, je ne savais pas quoi faire bien que je ne le montrais pas. Je gardais une attitude neutre et presque grave. Je ne pu pourtant m'empêcher de la détailler davantage sous la lumière de la chambre, lumière presque tamisée. La jeune femme a de longs cheveux bruns qui brillent dans cette lumière, son sourire éclaire son visage aux traits harmonieux et plaisants, ses yeux brillent d'une lueur un peu folle qui aurait pu faire rougir n'importe qui. Je me contiens mais mes yeux quant à eux continue légèrement leur exploration. Elle n'est que très peu vêtue, son corps est dévoilé et je peux ainsi voir une silhouette parfaite, qui attirerait sûrement chaque homme sur cette planète. Je secoue un peu la tête et fixe mon regard dans le sien.
« Je suis désolé mais si tu voulais de la compagnie, tu aurais du penser à quelqu'un d'autre que moi. Je ne viens que te vendre ce que tu désires »
A vrai dire, je devais sembler peu sûr de moi à ce moment-là, car le sourire de Enora s'agrandit. Je me demanda un instant ce qu'elle allait bien pouvoir faire. Pour la première fois lors d'un de mes rendez-vous, je n'arrivais pas à prévoir ce qui allait se produire. Elle était tellement imprévisible. Et cette lumière qui éclairait ses yeux de cette façon là allait finir par me faire détourner le regard. Il ne fallait pas se leurrer, à ce moment-là, elle m'attirait. Pourtant, je ne devais rien faire, rien dire. Qui plus est, elle était saoule et ce n'était pas mon genre d'en profiter. Bien que l'envie ne m'en manquait pas à ce moment-là.
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Enora M. Johnson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Mer 18 Juil - 6:39
Maxim A. Blackson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Jeu 19 Juil - 4:46
→ ENORA JOHNSON & MAXIM BLACKSON « let my curiosity get ahead of my reason »
Enora était complètement imprévisible. Je n'avais pas envie de la froisser, ne sachant pas si elle pouvait passer du rire aux larmes en quelques secondes ou non. Mais il fallait que je sois ferme, clair et surtout, professionnel. Je ne devais pas déraper, ne sachant réellement pas comment cela pourrait être prit de sa part. Après tout, si j'en avais envie, je pouvais coucher avec elle dans cet hôtel puis repartir comme si de rien n'était. Je pouvais faire ce dont j'avais envie si je le voulais, mais Enora n'était décidément pas en état. Elle était saoule, et bientôt droguée. J'essayais de faire bonne figure et de contenir tout ce que j'aurais pu ressentir à ce moment-là, mais c'était difficile. Je ne voulais pas vraiment profiter d'elle, ce n'était pas mon intention. La jeune femme ne semblait pas aller très bien qui plus est. Pourtant, son petit jeu continuait encore et encore, même après lui avoir clairement dit que je n'étais pas là pour lui servir de compagnie. Je la vis se relever de manière sensuelle et presque provocante, mais je ne détourna pas les yeux pour autant. Mais que feriez-vous, vous si vous étiez à ma place, hm ? Une jolie femme avance vers vous, en sous-vêtements, complètement saoule au regard aguicheur, que faites-vous ? L'envie de craquer devenait forte, plus elle avançait, plus j'étais attiré par elle. Il ne me semblait pas qu'elle soit si jolie la première fois que j'avais posé mes yeux sur elle, si ? N'en ayant aucun souvenir ni aucune envie de me souvenir, je secoua légèrement la tête, la fixant du regard. Elle se mit très, très près de moi, puis tendit son bras. Je cru un instant que sa main allait se poser sur mes vêtements, mais elle n'en fit rien. Je ne détourna aucunement le regard, soutenant le sien. Elle ne l'avait toujours pas enlevé du mien, et cela me déstabilisait quelque peu.
Finalement, je la vis lever le shooter que j'avais posé sur la petite table, et le but cul sec, les yeux toujours rivés dans les miens. Je trouvais son attitude de plus en plus provocante, mais ce n'était malheureusement pas pour me déplaire. Au contraire, j'avais l'envie réelle de virer ce verre de ses lèvres et de la pousser de nouveau sur son lit. C'était bel et bien la première fois que quelque chose comme cela m'arrivait. J'évitais toujours un maximum les soirées, les fêtes, et donc, les gens saoulent ou capables de dépasser leurs limites pour assouvir leurs envies. Je ne voulais pas me risquer à ce genre de chose. Il semblerait que finalement le risque était venu à moi de son plein gré. Je ne bougeais pas, toujours stoïque et de marbre à la place que je m'étais attribué dans cette chambre, loin du lit et des meubles. Je ne voulais pas être impulsif, et les réflexions fusaient dans tout les sens, me demandant quoi faire, quoi dire, ou comment le dire. A moins que... Mon regard dériva de nouveau sur la silhouette de Enora, plus que plaisante. Non, je ne devais pas. Mais, pourquoi ? La question me revenait toujours en tête. Pourquoi, après tout, je ne me laisserais pas aller ? Je me mordis légèrement l'intérieure de la lèvre avant qu'elle ne me réponde. J'avais complètement oublié ce que j'avais pu dire avant tant j'étais perdu.
« Qui a dit que j'avais besoin de compagnie? Tu sais.. dans la vie.. on est jamais mieux servit que par soi-même! J'ai simplement voulu tenter d'être une hôte convenable. »
J'avais encore une fois espéré que les paroles de la jeune brune m'aiderait, mais ce n'était toujours pas le cas. J'étais toujours autant perdu, ne sachant quoi faire ou comment prendre ses paroles. Jamais mieux servit que par soi-même... Elle n'avait pas tord sur ce point, il ne fallait jamais compter sur les autres, sinon nous risquions toujours d'être déçu. Mais dans ce contexte-là, je ne savais pas exactement comment l'interpréter. A moins qu'elle est voulu dire que .. ? Je fronça légèrement les sourcils mais n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, la voyant se retourner après un dernier regard aguicheur. Je cru quelques secondes que j'allais enfin avoir un moment de répit, mais ce ne fut encore une fois, pas le cas. Je ne savais décidément jamais à quoi m'attendre avec la jeune femme. Celle-ci venait, en effet, de poser un genou sur son lit puis de monter dessus d'une position plus qu'indécente. Je ne pu absolument pas contrôler mon regard, fixé sur les formes de la brune qui s'en amusait. Je ne la quitta pas du regard, la voyant jouer avec le désir que j'avais pour elle. Cela devait nettement se voir dans mes yeux clairs et mon attitude devenue peu sûre d'elle. Je ne dis pourtant rien, la laissant revenir vers moi. Je n'avais toujours pas bougé, et elle devait d'ailleurs en avoir marre d'avoir une statut en face d'elle. Mais peu importe, si je bougeais, je risquais de faire une connerie. Puis, elle éclata de rire. Je fronça de nouveau les sourcils, ne sachant pas ce qui la faisait rire ainsi. Peut-être ma position un peu trop stable.
« Tu devrais faire attention à ce que tu dis, ça pourrait se retourner contre toi. Parce que me dire que tu es là pour me vendre tout ce que je désir.. c'est risqué. Tu fais quoi si je te dis que c'est ton corps que je veux que tu me vendes? »
J'écarquille légèrement les yeux à l'entente de ce qu'elle venait de me dire. Que.. Quoi ? Mon corps ? Ma bouche s'entrouvrit légèrement et je balbutia durant deux ou trois secondes. Ce devait être comique à voir. Je ferma par la suite mes yeux et ne répondit pas, secouant la tête. Je scella mes lèvres, déglutit difficilement, et reporta mon regard confus sur le sien.
« Mon corps n'est pas à vendre. Ca en revanche, ça l'est »
Je la senti se coller légèrement à moi et espéra qu'elle ne sente rien de.. Suspect dirons-nous. Tout en prononçant ces paroles, je glissa le petit cachet de couleur qu'elle m'avait demandé dans sa main, sentant qu'elle la laissait effleurer doucement la mienne durant quelques secondes. Un léger frisson m'envahit au contact de sa peau douce et de ce geste infime certes, mais percevable. Son regard restait toujours encré dans le mien ,si bien que je sentais que j'allais finir par perdre pied. Elle me déstabilisait complètement, c'était nouveau pour moi de ressentir une telle chose. Tout en prenant le médicament, elle glissa, quant à elle, l'argent en échange dans mon pantalon. Je serra un instant les jointures de ma main droite pour essayer de contrôler ce qu'un simple geste de sa part me faisait désormais. Ce n'était tout simplement pas possible qu'elle se comporte ainsi et que j'y succombe, si ? Je ferma les yeux quelques secondes.
« Merci Sandman »
Je les rouvrit. Elle portait la pilule à ses lèvres, la posant sur sa langue. Tout geste de sa part m'électrisait désormais. Je n'en pouvais plus et je ne savais pas si je devais partir, ou rester. J'étais tiraillé, séparé par deux pensées distinctes, deux envies opposées. J'aurais pu lui dire de s'allonger et de se reposer, j'aurais pu lui dire de reprendre ses esprits, que ce n'était pas une solution à ses problèmes, l'alcool et la drogue. J'aurais pu lui dire un tas de chose, j'aurais également pu lui dire que nous en restions là pour ce soir, et j'aurais pris la porte. Je serais parti de l'hôtel et serait rentré chez moi prendre une douche pour oublier tout ça en me disant que c'était la meilleure attitude que j'aurais pu avoir face à tout ça. Oui, j'aurais pu faire toutes ces choses. Mais ce n'est pas ce que je fis. M'avançant vers elle, je colla mon corps au sien brusquement en posant mes mains sur sa taille, prenant sa bouche en ma possession d'une manière peu délicate. J'étais énervé contre moi de me laisser ainsi avoir, de ne pas pouvoir résister à une envie, et l'énervement ne rendait que le baiser plus sauvage. Je savais que je l'avais surprise, la sentant sursauter quelque peu. Mais mes yeux restèrent fermer tandis que j'appréciais le contact de sa peau contre mes paumes chaudes, les passant dans le bas de son dos. A ce moment-là, j'étais tout aussi imprévisible qu'elle, même pour moi.
Enora M. Johnson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Jeu 19 Juil - 16:49
Maxim A. Blackson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Ven 20 Juil - 2:25
→ ENORA JOHNSON & MAXIM BLACKSON « let my curiosity get ahead of my reason »
Je ne me contrôlais plus. Mes pensées se mélangeaient en une douce cacophonie incessante, me donnant presque le mal de crâne. J'étais partagé entre tout arrêté et partir, ou bien continuer et me laisser aller avec cette jeune femme que je ne connaissais même pas. Mes lèvres prenaient les siennes en otages, les mordillant parfois. Je sentais le goût délicieux du médicament que je lui avais donné me parvenir aux papilles. Que je le connaissais bien ce goût, j'arrivais même à le percevoir alors qu'il était plus que léger dans ce baiser sauvage et désordonné. Mes mains parcouraient le dos de Enora, mes doigts se crispant par endroit, la griffant peut-être même parfois. La sentant répondre à ce baiser tout ce qu'il n'y avait pas de doux ainsi qu'entourer mon cou de ses bras pour coller mon corps davantage au sien, je décida de balayer d'un revers de main, ou plutôt de langue, ce petit côté en moi qui ne voulait pas faire ça, qui ne voulait pas profiter de cet instant. Ma tête se vidait de toutes pensées cohérentes, me concentrant sur le parfum enivrant de la peau de la jeune brune. Je sentis de légères pressions appuyées dans ma nuque, laissant ainsi la jeune femme m'entrainer avec elle. Les yeux fermés, nous ne savions pas où nous allions attérir, mais qu'importe. Je continuais à parcourir son corps, passant mes mains sur sa taille et sur sa poitrine, découvrant les formes attirantes qui m'avaient fait perdre pied. Un léger soupir envahit nos bouches à travers notre baiser, ne sachant même pas si c'était elle ou moi qui en était à l'origine.
Puis, d'un coup, notre avancée fulgurante s'arrêta net. Je compris que c'était un mur l'origine de cela, et en profita donc pour appuyer mes mains sur celui-ci, approfondissant au maximum ce baiser qui me brûlait les veines. Mon sang bouillait en moi d'une manière que je ne connaissais qu'à peine, sentant le désir bien trop présent me presser dans mes mouvements. Quelques secondes plus tard, ou bien minutes, n'ayant pas la notion du temps ou de quoique ce soit désormais, je sentis Enora prendre appuie sur moi, enlaçant ma taille avec ses jambes. Comprenant le geste qu'elle allait faire, je l'y aida tout en laissant mes mains sur ses fesses pour la maintenir contre et autour de moi. Son bassin se frottait au mien au rythme de nos mouvements, rendant le moment encore plus intense qu'il ne l'était. Mes "conquêtes" n'étaient en général jamais ainsi, cela ne se passait pas vraiment comme ça. Tout d'abord parce que je les choisissais seulement si elles venaient vers moi, mais jamais de la manière dont Enora m'avait "chauffer". C'était bien le mot. Je restais toujours maître de mes actes et mon impulsivité minime ne me laissait aucun débordement, jusqu'à ce soir. Peut-être parce que la situation s'y apprêtait, ou bien étais-ce son parfum, l'odeur de l'alcool, le goût de la drogue, ou son attitude. Je n'en savais rien et je ne voulais pas le savoir. Se laisser aller me faisait du bien, je me sentais bien là, dans cette chambre d'hôtel, avec cette jeune femme aux sous-vêtements et aux formes désirables.
Le baiser se termina, sentant désormais la langue et les lèvres d'Enora s'aventurer dans mon cou, laissant de longs sillons brûlants qui ne faisaient qu'attiser le feu que j'avais en moi maintenant. Je ferma un instant les yeux, changeant légèrement notre position contre le mur pour la maintenir d'un seul bras, laissant mon autre main partir dans les agrafes de son soutien-gorge que j’effleurai, caressais, puis enlevais. Sans que je n'ai eu le temps de le voir, le sous-vêtement tomba au sol en un bruissement léger. Enora s'était légèrement redressé pour cela, arrêtant les baisers sensuels dans mon cou. Nos regards se croisèrent. Ils reflétaient l'un comme l'autre la même chose : l'envie. Je voulu un instant lui demander si elle était sûre d'elle, si elle n'allait pas le regretter, mais j’oubliai presque cette étape que je jugeais importante sur le moment en voyant les lèvres d'Enora qu'elle mordillait doucement. Non, plus rien n'avait d'importance ce soir-là. Je ne voulais que profiter de l'instant. Alors mes mains continuaient à caresser le corps de la belle brune avant que je ne la fasse descendre de ma taille un instant. Elle me regarda de manière interrogative, pensant peut-être que j'allais m'enfuir ou me rétracter sur mon choix. Mais non. Je la colla à moi d'un mouvement sec avant de descendre mes mains de manière incroyablement lente dans son dos jusqu'à arriver à son unique sous-vêtement que je retira de façon tout aussi lente. Elle était désormais dénudée contre moi, mes yeux glissant sur son corps désirable. J'étais encore tout habillé et ce contraste me fit sourire avant de l'évoquer d'une manière amusée et provocatrice. Les rôles en étaient presque inversés.
« Alors ? Aurais-je dépasser la fougueuse Enora ? »
Je jouais sur l'attitude qu'elle avait eu auparavant, ne voulant plus rester de marbre. Pas pour ce soir, pas maintenant. Le simple fait de penser à ne pas continuer me frustrait. Je ne voulais plus retrouver mon sérieux pour ce moment avec elle, je me laissais aller au gré de mes envies sans contraintes, sans réflexions. Mes mains restaient pauser dans le creux de ses reins, la collant ainsi à moi d'une façon plus que sensuelle. Le contact de sa poitrine contre ma chemise me fit me mordre légèrement la lèvre sans détourner le regard du sien. Nous étions désormais à armes égales, chacun avait obtenu la déstabilisation de l'autre. J'en étais à la fois amusé et attiré. La voix me disant de rester professionnel avait disparu, laissant l'unique place à ce qui allait sûrement se produire par la suite. Enfin, je n'en savais encore rien. Elle pouvait toujours décider de jouer avec mes nerfs et de se rhabiller avant de me foutre à la porte, je ne la connaissais que pour son côté imprévisible et impulsif, c'est pourquoi tout était possible et envisageable. Je n'étais de toute manière pas la personne qui allait la forcer à quoique ce soit, mais c'était sûr que si elle faisait ça, nos prochains rendez-vous me mettrait de nouveau la tête à l'envers, comme quelqu'un qui aurait effleuré ce qu'il désirait sans pouvoir le prendre, comme "insatisfait".
Enora M. Johnson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Ven 20 Juil - 6:25
Maxim A. Blackson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Dim 5 Aoû - 9:57
J'avais souvent été dans un état d'infériorité, voir même constant durant les sombres périodes de ma vie, même sans m'en rendre compte. Que ce soit par rapport à Joseph comme au reste du monde, surtout les établissements que je fréquentais. Je faisais profil bas, me laissant souvent faire pour ne pas avoir de plus gros ennuis, mais j'avais enfin compris que ce n'était pas la bonne méthode. Après tout, ici, soit on écrase, soit on se fait écraser. Il n'y avait pas de juste milieu et ceux le croyant n'avait qu'un futile bandeau sur les yeux. J'en avais sûrement eu un lorsque je me faisais manipuler consciencieusement, mais tout le monde s'en affuble un jour ou l'autre. Que ce soit pour fuir une réalité trop présente ou bien un malheur que l'on ne veut plus voir pour survivre. En tout cas, je l'avais été, bien trop à mon gout. Lorsque je m'étais rebellé contre tout ceux qui me jugeait comme un moins que rien, j'avais eu non seulement de la surprise dans leurs yeux, mais aussi cet état que je venais de quitter. Il fallait juste crier plus fort qu'eux, et puis, après tout, ne dit-on pas que les chiens qui aboient le plus ne mordent pas ?
Mais il y avait également une chose sur laquelle je n'avais jamais vraiment "dominé", c'était bel et bien les relations. Je n'en avais eu que quelques-unes et elles restaient toutes très superficielles. Je ne les aimais pas, elles non plus. La plupart du temps, ces filles ne voulaient que pouvoir se montrer au bras de quelqu'un qui a une bande et, le plus dur de tout, c'était de les voir flirter avec Jo. Ma première petite-amie ne voulait que se rapprocher plus de lui, rien de plus. C'est là que j'avais compris que je n'étais qu'un repose pied, je n'étais ni égal ni supérieur. Ca m'avait foutu une claque. Depuis, j'avais toujours été bien plus ferme avec les jeunes femmes que je fréquentais, jamais confiant envers ce que je vivais avec elles. Pour moi, l'amour était une connerie de romance que l'on ne voyait que dans les films à l'eau de rose. Enfin, l'amour, le vrai, pas les petits beguins qui disparaissent lorsqu'une belle jeune femme passe près de vous. Ca, j'en avais vécu, bien sûr. Peu, mais j'en avais eu. Et elles avaient toute un point commun, elles n'avaient que le physique pour les avantager. Le reste était vide et inintéressant au possible, aussi je me lassais vite. Mais, quand je voyais ces couples qui se disputaient pour des trahisons et un manque de confiance, je me disais la plupart du temps qu'il n'y avait sûrement pas de fumée sans feu.
Alors avec ce genre de réflexions, je n'avais jamais été à l'aise avec les relations. Je n'en avais jamais trouvé qui me faisait me sentir bien, comme beaucoup se décrivait lorsqu'ils étaient amoureux. "Bien". Je me sentais pareil. Non, pire. Je me sentais mal à l'aise, je n'étais pas en confiance et encore moins à l'aise, je n'arrivais pas à me lâcher, à leur dire quoique ce soit à mon sujet ou à partager des délires avec elles. Alors j'en avais conclu que ce genre de chose n'était pas faite pour moi. Lorsque je passais mes soirées en compagnie de demoiselle, elles repartaient le lendemain, rien de plus. Oh, évidemment, je n'étais pas non plus un gros salopard en leur faisant miroiter monts et merveilles, les règles étaient fixées dès l'entrée de jeu. Il m'arrivait d'être impulsif, et c'était dans ce genre de moment que les règles pouvaient être franchies ou pas identiques. Les règles... Voilà que je les franchissais ce soir, avec cette jeune femme qui devait, au départ, rester une simple cliente, bien qu'elle me rendait très curieux à son sujet. Mais non. Elle était nue devant moi, mes mains posées sur ses hanches. J'avais un sourire en coin en prononçant ma phrase. « Alors ? Aurais-je dépasser la fougueuse Enora ? »
C'est là que je vis un changement radicale en elle. Son sourire se perdit, la lueur folle et désireuse dans son regard s'éteignait. Je perdis mon sourire également en voyant cela, me demandant si finalement, je n'avais pas eu raison en me disant qu'elle était capable de tout, même de tout arrêter et de me foutre à la porte. Pourtant, mon désir était toujours présent et je sentis un frisson de frustration me parcourir l'échine désagréablement. Mais, soit, je n'allais pas la forcer. En tout cas, elle allait me faire tourner en bourrique en faisant ce genre de chose, et je n'aimais pas ne pas avoir le contrôle. Je fronça les sourcils lorsqu'elle me dit d'arrêter en me repoussant. A quoi jouait-elle à la fin ? Je soupira et me recula.
« Mais bon sang qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi »
Marchant jusqu'à l'autre bout de la chambre, je me tourna en disant cela. Elle semblait bouleversée, prise dans ses réflexions qui n'étaient sûrement pas très réjouissantes. Peut-être l'avais-je blessé... ? Elle semblait être une femme à fort caractère, dominante, et ne se laissant pas faire. Alors peut-être avais-je été trop loin, ne lui laissant pas le temps de s'adapter à ce changement soudain ? Je n'en savais rien, mais mes sourcils se décontractèrent. C'était peut-être de ma faute, après tout. C'était bel et bien moi qui avait franchi les limites, qui plus est, Enora était sous l'emprise de l'alcool et de la drogue. Je soupira puis ferma les yeux quelques secondes avant de les fixer de nouveau sur elle.
« Excuse moi, si je t'ai vexé... »
Spoiler:
Et encore navré pour le temps que j'ai mis !
Enora M. Johnson
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora Jeu 9 Aoû - 16:50
Je voyais bien que Maxim était en déboussolé. Je pouvais le comprendre étant moi-même aussi mêlée. À ses yeux, je devais être tout un animal de foire. Tantôt mystérieuse, tantôt provocante et excitante et là, sauvage et indomptable. C'était moi. Impossible de me caractériser en quelques mot. La plupart du temps j'arrivais bien à contrôler ce que je voulais que les autres puissent ou ne puissent pas percevoir en moi, pourtant en cet instant, je n'y arrivais pas. Je pouvais facilement mettre le tout sur le dos de l'alcool et des substances illicites, mais à l'exception de la bouffée de chaleur, c'était moi la coupable.
Devant son incompréhension, je ne pu rien faire d'autre que courir à la salle de bain pour vomir ce surplus d'alcool. Les bruits qu'il devait entendre de la chambre n'étaient probablement pas très inspirant. Quoi de mieux pour rendre mal à l'aise un mec avec qui on est sur le point de coucher. Je pris un certain moment dans la pièce fermée. Après avoir évacué le mauvais, je m'étais permis une petite douche d'eau froide rapide. Juste un petit deux minutes pour me remettre les idées en place. En sortant, je me suis rhabillée en vitesse, mais en prenant tout de même le temps de me brosser les dents et de me gargariser avec du rince bouche à la menthe. En tout, j'ai du m'absenter une dizaine de minute. Bien assez pour faire fuir n'importe quel mec. Pourtant, j'espérais que Maxim soit encore là. Je sais pas pourquoi. Généralement, je me portais bien dans ma solitude sauf que là c'était différent. Je jette un dernier coup d'oeil dans le miroir pour m'assurer que je ressemble encore à quelque chose puis après une grande inspiration je sors de la pièce pour retourner dans la chambre où j'avais laissé en plan mon partenaire.
S'il était encore dans la pièce, j'avais l'intention de lui demander pardon pour mon comportement et lui assurer que ça n'avait rien à voir avec lui. Que j'allais mieux maintenant et que j'aimerais bien qu'il reste me tenir compagnie. Inversement, s'il avait quitté la chambre, la bouteille de téquila allait reprendre sa place de meilleure amie de la soirée.
Spoiler:
Pas de soucis ^^ Désolée pour la courte réponse par contre :S
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Sujet: Re: Let my curiosity get ahead of my reason • PV Enora
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