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| Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca | |
| Auteur | Message |
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Maxim A. Blackson
✎ Blabla : 54 ✎ Célébrité : Gaspard Ulliel ✎ Double compte : Non ✎ Études, emploi, job : 4eme année de sciences ✎ Parmi nous depuis le : 01/07/2012
| Sujet: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Dim 8 Juil - 6:00 | |
| → BIANCA SANDERS & MAXIM BLACKSON « Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes » |
Les matinées se ressemblaient à peu près toutes. Un réveil qui sonne, ma main encore engourdie l'éteignant mollement avant de me redresser sur le lit de mon appartement. Mes yeux s'entrouvraient à peine tandis que je me levais déjà, attrapant mes vêtements déjà préparés la veille pour me diriger vers la porte de la salle de bain à l'autre bout de la pièce. Les volets roulant me laissaient apercevoir la lumière du jour en un cliquetis régulier alors que je déposais mes vêtements sur le lavabo double. La pièce était spatieuse, composée d'une grande douche fermée, de deux lavabos ainsi qu'un grand miroir les surplombant, agrandissant ainsi la pièce éclairée. Une plante était posée près d'un meuble de rangement dans une tentative vaine de donner un peu de vie à la pièce. Je n'étais pas très doué pour la décoration, je préférais largement les choses simples mais luxueuses, sans ajout particulier. C'était impersonnel et donnait parfois un goût amer à l'appartement, mais je préférais nettement cela qu'aux appartements bien trop surchargés. Seul mon bureau, toujours fermé à clef, pouvait renseigner les visiteurs sur le détenteur de l'habitat. C'était peut-être pour cela que je prenais soin de ne rien laisser de trop personnel, dans le but de cacher tout simplement qui pouvait vivre ici. C'était ce que je voulais au fond. N'importe qui pouvait entrer ici, des clients comme des cibles potentielles, parfois même des contacts de Joseph qu'il recevait chez moi de temps à autre. Il ne devait donc pas y avoir un seul objet pouvant renseigner les yeux mal intentionnés. Je rentrais dans la douche en un soupir, n'écoutant que l'eau bouillante couler sur mes muscles encore endormis. Je passais peu de temps sous l'eau, j'avais pour habitude de me dépêcher pour ne pas sentir l'eau froide remplacer celle que j'appréciais plus que tout, trop chaude en général. Je détestais le froid, et vivre ici ne renforçait que cette sensation désagréable lorsque la température chutait ne serait-ce qu'un peu. Mon appartement était d'ailleurs toujours à une température agréable, il faisait même parfois un peu trop chaud. Au bout de quelques minutes à peine, ma douche était terminée, et dans un geste rituel du matin, je me dirigea dans la cuisine prendre un café sucré une fois mes vêtements enfilés.
Oui, les matinées se ressemblaient à peu près toutes, toujours basées sur des gestes habituels mais nécessaires. Cette routine ne me dérangeait que très peu, en revanche, j'espérais toujours que la journée qui allait se dérouler allait compenser cela. Les cours, l'université et l'ambiance étudiante aurait très bien pu ne pas y remédier, or, je devais bel et bien reconnaître qu'être dealer et faire parti de la bande de Joseph me donnait des occasions en or. Je sortais souvent en ville et parcourait celles adjacentes à la mienne, les gens rencontrés étaient toujours différents et les manières de me faire discret lorsque les clients me le demandait variait grandement. On pouvait pour ainsi dire que mes hobbits du jour était de vendre de la drogue et de parcourir la ville pour cela. Je ne savais jamais ce que pouvait me réserver la journée, c'était surtout ça qui me plaisait. Je m'ennuyais un peu ces temps-ci, cherchant d'autres occupations qui auraient pu me paraître aussi bien que celles que j'exerçais déjà. Je n'étais pas très inspiré pour la peinture aujourd'hui, aussi je sentais que j'allais passé toute ma journée en ville. L'heure arrivée, je pressa le pas pour arriver avant les autres devant ma salle de classe. J'étais en sciences, et bien que j'aimais plutôt les matières enseignées, cela me permettait de fabriquer moi-même quelques choses illicites que je faisais circuler dans mon commerce, cela me rapportait même beaucoup ! J'en étais plutôt satisfait. Les pas précipités des élèves commencèrent à se faire entendre dans les couloirs, donnant vie à l'université que j'avais choisi pour m'éloigner de chez mes parents. A peine entamée, la journée défila doucement, me laissant uniquement une pause pour déjeuner, préférant d'ailleurs m'acheter un sandwich que j'alla manger sur un banc plutôt que de me rendre dans une cafétéria. Je fuyais le monde depuis toujours et je préférais me retrouver seul, tranquille, qu'entouré d'universitaires. L'ambiance me pesait toujours et je ne me sentais jamais à l'aise. Peu de personne s'en était rendu compte, pensant tout simplement que j'aimais être seul, ce qui n'était pas tout à fait faux. Ma tête était posée sur ma main, accoudé au bureau que j'avais choisi au hasard près d'un groupe d'élève qui, malheureusement, discutait de choses futiles et totalement inintéressantes. La plupart des personnes ici me paraissaient, de toute manière, peu intéressantes. La fin des cours me réveilla légèrement, perdu dans mes pensées durant un cours qui n'était que peu constructif. Mes pas me dirigeaient déjà vers l'endroit où je devais retrouvé un sportif voulant des dopants, c'était chose plutôt courante mais je n'en avais que très peu au final comparé aux clients dit "normaux", voulant juste de la drogue ou s'amuser un peu. Mon visage était toujours fermé, les yeux rivés devant moi comme si le monde n'existait pas.
Les mains dans les poches, je senti mon potable vibrer doucement contre la paume de ma main avant que je ne le décroche, rendez-vous annulé. Qu'allais-je donc faire moi maintenant ? Je n'aimais pas ceux qui annulait à la dernière minute, comme si j'étais à leur disposition ! Un long soupir s'échappa de mes lèvres tandis que je m'adossait au mur, n'ayant rien d'autre à faire que de regarder autour de moi. Soudain, mes yeux se posèrent sur une silhouette en particulier, bien dessinée, le blond des cheveux de la personne scintillant même de loin. Je fronça les sourcils et reconnu une des popularité de l'université que je connaissais de nom et de visage, Bianca me semblait-il. Je n'en étais pas très sûr, mais je pouvais au moins me vanter d'avoir une mémoire pas trop mauvaise. Regardant à droite, puis à gauche, je me redressa. J'avais entendu des dires comme quoi on me soupçonnait de "cacher mon jeu", et cela m'avait alarmé. Je ne voulais pas être démasqué et encore moins ici, et cela faisait donc plusieurs jours que je cherchais un moyen de me rendre encore plus crédible et d'accéder aux personnalités supérieures du campus, comme Bianca. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je me disais que finalement, j'avais trouvé une occupation pour la fin de cette journée, et pourquoi pas la soirée. Je me racla doucement la gorge et prit mon air charmeur. Les jeunes femmes pouvaient défiler chez moi comme à mon bon vouloir, j'avais tout de même du succès, ce qui m'avait étonné au premier abord. C'est pourquoi je pensa que la jeune femme ne résisterait pas longtemps, oh comme je m'étais trompé. Mes pas se dirigèrent vers elle, remarquant son air distingué et élégant. Je portais une chemise noire ainsi qu'un pantalon noir, un bracelet de la même couleur assez épais ornant mon poignet. Mes cheveux étaient, comme la plupart du temps, tirés en arrière. Mon allure contrastait parfaitement avec la sienne, mais j'avais néanmoins la réputation d'être riche, et cela pouvait se voir à mes vêtements, certes simples mais d'une marque très coûteuse. Mon sourire se fit charmeur et je me pencha légèrement vers elle, toujours dos à moi.
" Bonsoir belle demoiselle "
Prononçais-je en une approche banale. En général, je remarquais rapidement les jeunes femmes qui étaient attirés par moi et, si je le souhaitais, je n'avais qu'à leur parler pour qu'elles acceptent de passer du temps avec moi, que ce soit en ville comme simple compagnie, ce qui était rare, ou bien dans un lit, rarement le mien. Je préférais l'hôtel. Pourquoi ? Je n'en savais pas grand chose, je n'aimais juste pas ramener des conquêtes d'un soir dans ma chambre, personne ne pouvait y entrer hormis Joseph qui s'y invitait tout seul. Je la vis se retourner, ses cheveux volant dans les airs en lâchant un parfum fruité qui arrivait jusqu'à mes narines. Mon sourire restait sur mes lèvres bien qu'elle n'avait pas l'air de vouloir sourire. Son visage était fermé et ses yeux m'observait d'une manière que je ne connaissais pas et que je n'appréciais pas pour autant.
Dernière édition par Maxim A. Blackson le Jeu 19 Juil - 11:36, édité 2 fois |
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Bianca Lily-Kate Sanders
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Dim 8 Juil - 8:43 | |
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Bianca & Maxim
C'était le début de semaine, encore une nouvelle semaine venait de s'achever. Bianca prenait toujours le début de semaine comme un nouveau départ pour continuer à construire se dont elle rêve le plus. Construire son avenir aussi parfait qu'elle l'imagine. Elle le voyait clairement, politicienne de hauts rangs, avec un mari que l'on pourrait qualifier de parfait, une grande maison, une belle voiture, une piscine et un beau jardin et tout cela réalisé par un architecte. Oui, c'était cela qu'elle voulait, cela peut paraitre banal comme vie, mais au fond la plus part des Américain rêve de tout cela et c'est ce que l'on appel le rêve américain et il porte plutôt bien son nom. Mais pour le moment elle n'en était pas là. Elle vit dans un appartement partagé avec sa sœur et suit toujours ses études dans la branche qui l'intéresse. La politique, est sa plus grande passion, elle a toujours voulu travailler dans ce domaine, pour elle cela veut dire beaucoup de choses, et notamment pouvoir faire ses preuves en politique en tant que femme.
Toujours en train de se préparer pour se rendre à son université, prenant une douche pas trop chaude, cela n'est pas très bon pour le corps. Bianca se doit d'être parfaite, c'est un peu son rôle et pour le moment elle y arrive très bien. Il n'y a pas grand monde qui ose s'attaquer à elle, étant très connu aussi bien à l'université quand ville, tout le monde c'est qu'il ne faut pas trop s'approcher d'elle si elle n'en a pas l'envie. Sortant enfin de sa douche, plutôt longue, pour se mettre en forme et bien se réveiller. Elle alla dans la chambre de sa sœur qui dormait toujours, peut-être n'avait-elle pas cours. Elle la laissa donc dormir. Bianca surveille de très près, sa petite sœur étant une cible facile. Bianca ne se devait aucun faux pas ou du moins quasiment. Elle prit son petit déjeuner en vitesse pour ne pas être en retard. Elle monta ensuite dans sa voiture, mit en marche le moteur, caressa doucement son volant, aimant ce contact de cuir. Elle fit frémir doucement le moteur et appuya sur l’accélérateur pour arriver à sa destination final. Elle la gara sur le parking de l’université et se dirigea à son premier cours qui se passa bien. Une fois ses cours terminé elle se dirigea aux toilettes pour fille, histoire de se rafraîchir, il faisait chaud en cette période.
Une fois tout cela fait, elle sorti prendre l’air et se reposer un peu avant de finir sa journée sur son dernier cours. Il y avait beaucoup de monde sur la pelouse de l’université, ce qui était normal avec ce temps. Mais elle préféra aller chercher un coin plus tranquille. Non, pas qu’elle n’aime pas la foule, mais quand c’est pour se détendre elle préfère être en toute tranquillité. Sa robe corail, légèrement flottante suivait ses mouvements gracieux.
" Bonsoir belle demoiselle "
Elle s’arrêta net, n’aimant pas du tout cette manière que l’on avait souvent l’habitude de le faire pour l’aborder. Généralement c’était des pauvres ringards, essayant d’avoir un coup avec elle, ou simplement essayer de rentrer dans ses rangs, ou bien même pire, raconter des rumeurs sur elle après. Elle fit volteface et se trouva nez à nez, face à un jeune homme qu’elle ne croisait jamais. Mais elle savait qui c’était, enfin elle le connaissait de vue et de réputation, mais ne connaissait pas son prénom. Elle se demanda pourquoi il l’abordait, c’était apparemment plus une personne réservé, aimant la solitude. Elle abaissa ses lunette de soleil avec son index pour mieux le voir, le scruta qu’elle que seconde et replaça ses lunettes correctement.
« Je n’ai pas de temps à perde, avec toi ! »
Et elle continua sa route. Combien de fois on avait essayé de l’aborder de cette façon ? Mais ce n’était vraiment pas la bonne technique. Les hommes se comportant de cette manière veulent tous la même chose et cela sans aucune exception. Elle soupira doucement, bien qu’elle se demandait ce qu’il lui voulait. Peut-être a-t-il décidé de se la jouer sociable en attaquant par une fille populaire. Mais il n’avait pas choisi la bonne personne.
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Maxim A. Blackson
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Ven 13 Juil - 22:05 | |
| → BIANCA SANDERS & MAXIM BLACKSON « Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes » |
J'avais toujours été mal à l'aise avec le contact humain, et en particulier avec les filles. Lorsque j'étais jeune, je ne pensais même pas les aborder, j'avais bien trop peur d'un refus catégorique ou bien de critiques qui ne m'auraient qu'enfoncer dans la vision que j'avais de moi à cette époque. Ma première petite-amie était une amie de Joseph, c'est pourquoi je n'avais pas eu d'efforts à fournir pour la rencontrer, ou même lui parler. Je n'avais tenter même aucune approche, fidèle à moi-même. C'était elle qui était venue me voir d'elle-même, au final je compris bien vite que ce n'était pas elle derrière ce premier pas mais bel et bien mon ami. Notre relation, si nous pouvions appeler cela ainsi, ne dura que peu de temps, deux mois tout au plus. J'avais rapidement remarqué qu'elle s'intéressait à à peu près tout le monde pour ainsi dire. Mon ami, pensant que cette petite histoire me donnerait un peu plus confiance en moi se trompa fortement. Bien au contraire d'être sûr de moi, je me voyais complètement banal, sans intérêt pour les autres. Alors je me renfermais davantage au fil des années, pour finalement devenir ce que je suis aujourd'hui. J'avais appris qu'ici, on se faisait marcher dessus, ou bien on marchait sur les autres. C'était un système sans fin qui ne me plaisait pour ainsi dire pas. C'est pour cela que le recul que j'adoptais face à la société me permettait de cacher tout ce dont j'avais envie derrière une carapace froide et insipide que je prenais plaisir à entretenir. Mes regards assurés, mon sourire froid et mon visage fermé, j'avais l'habitude de me montrer plus que confiant en ma personne. Désormais, ma réputation jouait pour moi. Ces jeunes filles ne voulant qu'associer leur désir d'aventure avec une personne prise pour un délinquant. Je n'avais jamais baigné dans ce milieu malgré les rumeurs et les dires. J'aimais entretenir le mystère autour de ma personne et de mon passé, racontant pourtant un peu partout que mon père m'avait enseigné l'art d'être dealer, ce qui était loin d'être le cas.
Le besoin de preuve se faisait de plus en plus présent dans cette université. A croire que tout le monde enquêtait sur tout le monde pour prendre un tour d'avance. Il me fallait donc des choses solides, et toucher à un autre milieu qui, normalement, était censé être à moitié le mien. Bianca, la jolie blonde par excellence, était la cible parfaite. Assez populaire pour que cela se répande, assez riche pour me faire accéder à la crème de son milieu, et assez jolie pour que cela soit plaisant. Je me voyais déjà conclure des affaires importantes qui me rapporterait sûrement gros, sans compter sur l'accès presque permanent à ce milieu qui m'était quasiment inconnu que je pourrais obtenir. C'est pourquoi je me força à ne pas réfléchir davantage, et parti l'accoster. J'étais confiant et cela pouvait d'ailleurs se lire dans mes yeux qui se baladèrent un instant sur la silhouette de la jeune femme. Elle était bien plus que plaisante à regarder, et ne ressemblait pas à celles avec qui j'avais pu passer du bon temps, loin de là. Elle semblait tellement snob, chic et élégante à côté de ces jeunes femmes. Ce n'était pas mon genre normalement. Je n'aimais pas les attitudes hautaines que les jeunes femmes comme Bianca pouvaient avoir. Mais il fallait bien reconnaître que l'on ne m'avait pas menti, elle faisait parti des plus jolies jeunes femmes de l'université, il n'y avait pas de doute. Une fois proche d'elle, je prononça une phrase banale et complètement anodine histoire de faire la conversation pour une première approche. Elle se retourna et je pu ainsi mieux détailler son visage qui semblait trop parfait pour mettre à l'aise. L'air peint sur son visage pouvait mettre mal à l'aise et j'eus envie de froncer les sourcils à la vue de cela, elle ne ressemblait en rien aux femmes que j'avais pu connaître, et je ne connaissais ni manière ni technique pour aborder une fille, encore moins de ce milieu. Étonnant pour un dealer réputé comme je pouvais l'être dans certains couloirs. Elle baissa un instant ses lunettes et me scruta du regard, marquant un temps de pause avant de replacer ses lunettes. J'en fus soulager, n'ayant pas à affronter son regard qui me paraissait bien trop hautain.
« Je n’ai pas de temps à perde, avec toi ! »
Une fois sa réponse prononcé, la jeune blonde se retourna, et continua son chemin, me laissant en plan derrière elle. J'en fus bouche bée, tellement surpris que je ne réagis pas sur le moment. Je baissa les yeux en fronçant les sourcils, n'aimant pas que l'on m’envoie balader ainsi. Puis, pour ainsi dire, c'était bien la première fois que l'on me repoussait comme cela. Je ne pouvais pas déjà abandonner, l'envie de faire mes preuves pour une des rares fois dans ma vie me poussait à la rattraper. Je soupira et fit quelques pas à la course pour la rattraper, la voyant s'éloigner de plus en plus. Non, décidément, je n'allais pas la laisser partir avec cet air méprisant sur le visage à mon égard. Ce n'était désormais plus possible. Je me souviens même de la fois où l'une de mes dites "petites-amies" dans l'une de mes écoles jouait à la même chose que la précédente, ne pas me prendre en compte et me considérer comme un passe-temps. J'en avais vu rouge, et c'était le cas de le dire. J'avais seize ans à l'époque, ce n'était plus l'âge de me considérer ainsi. Alors j'avais rompu mon calme et, au lieu de prendre sur moi comme des années auparavant, je lui avais bien fait comprendre que son attitude n'était pas acceptable. Je l'avais trainé par le bras, la forçant à sortir de chez Joseph, là où j'allais dormir assez souvent. Le monde ne devait pas connaître mon vrai habitat. Oui, ici on piétine ou on se fait piétiner. Et pour riposter, j'aimais adopter la fourberie et le mensonge, trompant mes vis à vis. Les idées fusaient à travers mon esprit tandis que j'arrivais à la hauteur de Bianca, marchant à ses côtés. Ses yeux étaient rivés devant elle, son visage ne tournant en aucun cas vers moi, comme si je n'existais pas. J'avais l'impression de faire face à une star. Star, star... Tout d'un coup, j'eus une idée. Il fallait que je tente quelque chose ou bien ce serait foutu, alors je ne perdis pas plus de temps.
« Mademoiselle Sanders, vous ne m'avez pas laisser le temps d'expliquer mon geste. Je fais parti d'un journal assez réputé traversant tout Los Angeles, le... Le Hollywood Reporter, vous connaissez sans doute non ?, je marqua un petit temps de pause après avoir énoncé un réel journal de Los Angeles connu, relatant de personnes célèbres et du milieu de Bianca, mais ne lui laissa pour autant pas le temps de répondre, Nous voudrions publier un article relatant de faits politiques ainsi que de personnes connues de ce milieu. Il me faudrait donc une personne comme vous pour répondre à mes questions. Nous dresserons ainsi un portrait de vous dans notre magazine. »
J'avais débuté mes mensonges avec aisance et rapidité, essayant par la suite de capter une quelconque réaction de sa part. Le Hollywood Reporter était connu, magazine réputée de Los Angeles sur les célébrités et les milieux cotés de la ville et du pays même. Il m'était venu à l'esprit en réfléchissant à un magazine auquel Bianca ne pourrait refuser des interviews. J'espérais ne pas m'être trompé. Voilà que je jouais aux petits journalistes maintenant. Fort heureusement pour moi, mes vêtements de marque compensait l'allure que j'avais, ressemblant un peu trop fortement à la réputation de "bad boy" que j'avais dans le campus. Mais cela ne m'empêchait pas pour autant d'avoir l'air sérieux en parlant de ce dit journal.
Dernière édition par Maxim A. Blackson le Jeu 19 Juil - 11:36, édité 1 fois |
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Bianca Lily-Kate Sanders
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Sam 14 Juil - 3:24 | |
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Bianca & Maxim
Bianca trouvait que de plus en plus, les jeunes hommes ne manquaient pas de cran, essayant de s’infiltrer dans les rangs des personnes de haut rang. Elle le voyait de plus en plus et pas seulement que pour elle, mais aussi avec des personnes que l’on pourrait qualifier d’amies. Bianca portait très peu de marque d’affection et des mots comme « ami », elle préférait le mot connaissance qui lui semblait bien mieux approprié aux circonstances. N’aiment pas les personnes, qui disent, d’autres personnes que c’est leur ami alors qu’ils ne se connaissent depuis une heure seulement. La seule personne à qui elle accorde des gestes ou bien même des mots d’affections est sa sœur. C’est la seule personnes qui connait les vrais sentiments de Bianca et la seule à en avoir le droit, car Bianca n’a jamais été amoureuse d’une personne et n’en a pas envie. Elle pense que cela peut ralentir fortement sa carrière et qu’elle est bien trop jeune pour être amoureuse et se laissé aller avec quelqu’un d'autre. C'est vrai qu'elle a déjà fait croire à des hommes qu'elle était éperdument amoureuse d'eux et cela avait marché à tout les coups, mais c'était par pur intérêt. Tout cela était que de la comédie, qu'elle arrivait très bien à gérer. Evidemment plus tard elle se voit avec un mari cela est logique et même de préférence avant même qu’elle devienne une grande politicienne. Elle veut avoir l’air d’une femme parfaite, aiment son mari et son mari l’aiment aussi. Ayant depuis un long moment été avec lui et n’y avoir aucune bavure.
Le jeune homme qui venait de l’aborder et qui la suivait toujours finit par déclarer :
« Mademoiselle Sanders, vous ne m'avez pas laisser le temps d'expliquer mon geste. Je fais parti d'un journal assez réputé traversant tout Los Angeles, le... Le Hollywood Reporter, vous connaissez sans doute non ? Nous voudrions publier un article relatant de faits politiques ainsi que de personnes connues de ce milieu. Il me faudrait donc une personne comme vous pour répondre à mes questions. Nous dresserons ainsi un portrait de vous dans notre magazine. »
Alors comme ça il travaille dans un journal et très réputé en plus… Elle ne le croyait pas le moins du monde, même s’il arrivait à faire professionnelle. C’est vrai il est plutôt bien habillé, même si sa coiffure lui joue des tours. Elle c’était arrêté net quand il avait prononcé ses mots. Bien qu’elle ne le croyait pas, cela l’intéressait et si ce n’était que des mensonges et bien elle allait bien le voir quand il lui poserait ses questions. Il ne pourrait pas être professionnel en faisant ça s’il ne l’ai pas, à moins qu’il soit un excellent acteur, mais elle en doutait aussi.
« D’accord, je veux bien en entendre plus. »
Oui elle voulait savoir ce qu’il allait bien pouvoir lui dire. C’était normalement son moment de repos, mais elle avait bien envie de rigoler un peu. Elle essaya de penser à ce qu’il pourrait bien lui poser comme question. Peut-être même allait il lui demander des choses qui n’ont aucun rapport avec la politique et voir même des choses plus « intime ». Elle rigolait d’avance et elle allait essayer de lui tendre des pièges, histoire de bien vérifier son identité.
« Cela fait combien de temps que vous travaillez pour Hollywood Reporter ? »
Elle leva un sourcil pratiquement sûr qu’il allait bégayer, mais elle en fut surprise quand, celui-ci avait prononcé ses mots très facilement. Elle eut un léger rictus de la bouche, mais ce geste n’était quasiment pas visible, si on ne le savait pas.
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Maxim A. Blackson
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Sam 14 Juil - 5:55 | |
| → BIANCA SANDERS & MAXIM BLACKSON « Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes » |
J'avais appris à mentir depuis ma plus tendre enfance. J'étais naïf et très intuitif, je faisais confiance à ceux qui avait un sourire peint sur leur visage. Pourtant, j'appris rapidement que ce n'était pas eux les plus sincères. Un sourire ne faisait que cacher bon nombre de chose. Comme ce couple au loin près d'un des bâtiments de l'université qui vient de se disputer, le jeune homme sourit à sa chère et tendre alors qu'elle a les bras croisés, signe qu'elle est toujours en colère contre lui. Ce sourire cache tellement de chose, seul un aveugle ne s'en rendrait pas compte. Il est hypocrite, plein de sous-entendu caché. Ses lèvres bougent en une symphonie que je sais composée de mensonge. "Non chérie, je ne t'ai pas trompé", vous entendrez souvent cette phrase ici. La vie de jeune règne en maître, et seul le mot s'amuser nous domine tous. Mais, ne dit-on pas que l'amour rend aveugle ? L'amour... Voilà l'une des choses que je rattache au mot mensonge. J'ai toujours pensé que ce mot était une invention pure et simple pour les personnes en manque d'affection ou bien les peureux, terrorisé de finir seul. Je n'y avais jamais cru étant donné que jamais je ne pourrais affirmer avoir ressenti cela pour quelqu'un. J'étais attaché à certaines personnes, et parfois, je pouvais même être attiré par une jeune femme, "craquer" pour elle comme dirait certain. Mais cela s'efface bien vite une fois le mystère dissipé. Alors voilà ce que c'est l'amour, un simple mensonge rempli de brouillard. Mais au fond, peut-être que ce n'est que moi qui n'ai pas encore eu la lumière à suivre dans celui-ci. J'y ai cru parfois, et pourtant je me cache bien de l'admettre. Mais l'amour, le vrai, n'existe pas. Voilà bien un des mensonges réguliers de l'espèce humaine en manque de savoir vivre seule.
Le mensonge. Je ne pouvais que me réfugier derrière celui-ci lorsque mes sombres nuits d'hiver étaient recouvertes de remords. Lorsque vous êtes un jeune gosse perdu dans un milieu rempli de riches et de cupides, il n'y a que l'envie qui vous habite. Alors pour réfréner celle-ci, vous vous cachez derrière des "ça m'arrivera un jour" "ils ne sont pas heureux non plus, eux" "regarde les, ils ont l'air trop sérieux, ils doivent pas s'amuser". Mais vous vous savez que vous vous leurrez, ce ne sont que des choses qui vous permettent de tenir, histoire de ne pas lâcher prise trop vite et de vous dévoiler au monde. Je mentais déjà tellement, à l'époque. Tout le monde savait que je n'avais pas d'argent, on se moquait d'ailleurs souvent de moi à cause de cela, j'étais devenu une tête de turc, un punching-ball pour certains rageux lorsqu'il n'y avait pas de surveillant. Je prétendais parfois que mon père était parti, et que c'était pour cela que je n'avais pas d'argent, mais qu'il allait revenir bientôt. Qu'il avait quitter son emploi car il attendait une offre en or qui allait se présenter sous peu. Je disais même parfois, que j'avais été adopté, ou pire, que l'un de mes parents étaient morts. Cela entrainait de la pitié chez certains de mes camarades, enfin surtout certaines, ce qui me sauvaient souvent des remarques et insultes que l'on proliférait à mon sujet. J'en ai honte, mais jamais je ne l'avouerais. Je m'en veux surtout d'avoir osé vouloir être adopté, ou même prononcer des paroles dures enfin ma mère qui ne faisait que vouloir mon bonheur, travaillant comme une acharné pour m'acheter ne serait-ce qu'un pot de peinture ou des céréales d'une meilleure marque. Mais évidemment, en tant que gosse entouré de jeunes de mon âge mais ayant ce qu'ils voulaient quand ils le désiraient, je n'étais pas reconnaissant, je ne m'en rendais tout simplement pas compte.
Je devais également mentir à mes parents, tout les mois. "Non je n'ai pas manqué les cours, ils se sont trompé à l'école" "Je suis tombé dans l'escalier, c'est rien" "Oui je m'entends bien avec mes camarades, j'ai joué avec eux aujourd'hui" Je mentais tellement, que je finissais par me mentir à moi-même. Je pouvais cacher ce que je désirais aux yeux des autres, voilà tout ce que je pouvais faire. C'est d'ailleurs pourquoi j'avais désiré partir du domicile familial pour n'y retourner qu'une fois tout les ans, c'est d'ailleurs pourquoi j'avais changé de nom, c'est d'ailleurs pourquoi je fuyais au maximum les relations trop intime. Il ne fallait pas que je dévoile ne serait-ce qu'une partie de mon passé, ou bien j'étais foutu. Je ne devais pas faire confiance aux autres. Je n'avais encore rien révéler à qui que ce soit, mais il fallait que cela continue. Même mes amis n'en savait rien, il n'y avait que Joseph qui était au courant, étant donné qu'il me connaissait déjà à l'époque. C'est grâce à lui si je suis ici, mais également à cause de lui si je suis ce que je suis aujourd'hui. Je ne pouvais dire qu'être dealer était insupportable, j'aimais d'ailleurs ce "métier" dangereux et interdit, mais l'addiction à la drogue pouvait me détruire. J'avais parfois l'impression qu'il avait fait cela pour que je sois "comme lui". Je secoua doucement la tête, reprenant mes esprits. Je ne devais pas me déconcentrer ou bien cela se verrait, et ce n'était absolument pas le moment, ni la personne. Bianca. Je lui avais proposé des interviews pour le Hollywood Reporter, j'avais espéré que cela attire son attention. J'avais en quelque sorte réussit car, une fois ces mots prononcés, celle-ci s'arrêta net. Je fis de même et me mit face à elle, attendant sa réaction. Elle semblait intéressé mais quelque chose me disait que ce n'était pas du tout gagné.
« D’accord, je veux bien en entendre plus. »
Un léger sourire étira mes lèvres, tellement léger qu'il ne resta que quelques secondes avant que je ne secoue la tête pour lui affirmer que j'avais entendu et que je la remerciait en quelque sorte. Je devais désormais faire mes preuves, et ce n'était pas gagner du tout. Je ne connaissais rien au journalisme, pire, je détestais cela. C'était quelque chose que beaucoup trop de monde aimait et voulait devenir. Journaliste. Quoi de plus ennuyant que d'aller à la recherche de contact humain dans le but d'avoir des informations, et la plupart du temps inintéressante ? Informations qui, qui plus est, seraient tiraillées entre plusieurs journaux. Je passa ma main derrière ma nuque en réfléchissant aux questions que je pourrais bien lui poser. Il fallait que cela soit en rapport avec la politique, et un minimum sur sa personne, je devrais donc me renseigner sur ce milieu dès mon retour à l'appartement. Il ne fallait pas non plus que je dérive trop sur elle, je la sentais bien prête à me dire tout et n'importe quoi pour me perturber. Elle ne me dirait jamais des choses concrètes à son sujet, elle risquait bien trop gros. Mais c'était une occasion en or, et je devais risquer le tout pour le tout, il fallait seulement que ce soit de manière fine et intelligente.
« Cela fait combien de temps que vous travaillez pour Hollywood Reporter ? »
Elle leva un sourcil interrogatif, s'attendant à une réponse qui pourrait me trahir. Je le sentais, et elle me mettait mal à l'aise, mais je n'aimais pas que quelqu'un prenne le dessus ainsi. Je me redressa et lui lança un léger sourire avant de répondre le plus naturellement du monde.
« Six mois. A vrai dire je pourrais dire quatre car ils m'ont affectés aux tâches quotidiennes comme apporter le café et gérer la paperasse durant les deux premiers mois. Ils demandent souvent aux nouveaux s'ils ont des idées innovatrices, et si cela leurs plait ils les gardent et les envoi dans le monde du journalisme. Il semblerait d'ailleurs que j'ai fais mes preuves »
Je lui adressa un sourire avant de mettre mes mains dans les poches de mon jean foncé après avoir passé l'une de mes mains dans mes cheveux, replaçant quelques mèches en arrière. Je n'étais pas impeccable, je l'étais rarement. Je n'étais pas le genre à l'être et à s'en soucier, seul importait mon apparence globale. Les détails m'importaient peu. Ma réponse la surprit légèrement, ce que je cru percevoir, mais ne montra rien pour autant. Je savais parfaitement que ce n'était pas ce genre de réponse qui allait la convaincre à cent pour cent, il fallait que je me tienne sur mes gardes désormais.
« Alors ? Vous voulez convenir d'un rendez-vous pour les premières questions que j'aurais à vous poser ? »
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Bianca Lily-Kate Sanders
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Dim 15 Juil - 1:14 | |
| - Bianca Lily-Kate Sanders a écrit:
Bianca & Maxim
La comédie menait toute sa vie et cela depuis toujours. Elle mentait à longueur de journée, pour tout et n'importe quoi, cachant ainsi la vraie personne qu'elle est aux yeux de tous. Personne ne peut vraiment affirmer ce qu'elle pense, se dont elle a envie ou bien même ses besoins. Même sa soeur ne peut pas l'affirmer, car même à elle, elle ne lui dit pas toujours la vérité et cela dans le seul but de la protéger et de se protéger elle-même. Sa soeur étant tellement naive, qu'elle pourrait bien dire tout ce qu'elle sait à son sujet au premier garçon venu qui serait un peu gentil avec elle. Mais sa soeur est sans doute la seule personne à savoir capter les sentiments de la jeune femme. Elles ont toujours eu un lien très fort et ont toujours vécu ensemble donc cela parait normale que maintenant Winny la connaisse.
Bianca a toujours joué à ce jeu qui pourrait s'avérer désastreux si une personne le découvrait, mais elle est confiante et sur d'elle, sachant que de toute façon elle ne se met jamais en danger elle-même. Bianca fait extrêmement attention à tous ses gestes et à toutes ses paroles pour ne pas mettre la puce à l'oreille, à des personnes qui pourraient s'avérer malveillante et qui pourrait lui faire du chantage. Car il y a bon nombre de personne qui voudrait la faire tomber, elle et sa famille, mais pour le moment cela n'a été que des échecs et heureusement pour elle. Elle ne sait pas ce que cela pourrait donner si la ville savait qu'elle est totalement fausse et quand réalité elle rêve d'une vie simple. Elle aimerait bien vivre au moins une journée comme toute personne de son âge, complètement insouciante, juste pour savoir ce que cela fait, juste pour connaitre ce qu'elle ne pourra jamais faire. Oui, toute sa vie est entièrement calculée et sans aucun faux pas autorisé. Parfois elle aimerait bien être à la place de sa propre soeur, n'écouter qu'elle et ses envies, ne rien devoir à personne et surtout pas à ses parents qui lui offrent tout ce qu'elle veut en échange d'être la meilleure dans ce qu'elle entreprend. Tous les jours, elle a peur pour elle et son futur, elle subit de gros stress, mais passe toujours au-dessus ne voulant pas le montrer et ne voulant faire apparaitre aucune faiblesse et aucune démotivation.
Elle finit par replonger ses yeux dans ceux du jeune homme qui venait de l'aborder, se concentrant de nouveau sur lui et sur ce qu'il venait de lui énoncer. Cet homme travail visiblement dans un grand journal et voudrait donc une personne comme elle pour lui poser des questions sur la politique. Bianca ne le croit pas vraiment quand il dit qu'il est journaliste et c'est bien pour cela qu'elle a accepté, pour rigoler un peu, essayer de le déstabiliser et pour cela elle est très forte.
« Six mois. A vrai dire je pourrais dire quatre car ils m'ont affectés aux tâches quotidiennes comme apporter le café et gérer la paperasse durant les deux premiers mois. Ils demandent souvent aux nouveaux s'ils ont des idées innovatrices, et si cela leurs plait ils les gardent et les envoi dans le monde du journalisme. Il semblerait d'ailleurs que j'ai fais mes preuves »
Elle était étonnée de le voir parler avec une telle aisance et cela avait peut-être du se voir sur son visage, mais elle essaya de ne pas y prêter attention, peut-être avait-il répété avant. L'idée qu'il était vraiment journaliste pour Hollywood Reporter, lui paraissait totalement aberrante, il n'a pas l'allure d'un journaliste. Il avait un sourire sur ses lèvres elle avait entendu parlé de lui et beaucoup de rumeurs courrait sur sa personne des plus simples aux plus folles. Elle ne savait pas trop quoi en penser et avant ce jour-là, elle ne lui avait jamais parlé ou même adressé un regard.
« Alors ? Vous voulez convenir d'un rendez-vous pour les premières questions que j'aurais à vous poser ? »
Il la sortit de ses pensées, effectivement il faudrait un rendez-vous et elle décida de continuer un peu plus loin pour essayer de comprendre ce qu'il lui voulait en réalité.
« Et bien oui, cela me parait intéressant, mais à condition que je choisisse le lieu et aussi une dernière chose, j'aimerais voir votre carte de journaliste ...»
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Maxim A. Blackson
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Lun 16 Juil - 10:31 | |
| → BIANCA SANDERS & MAXIM BLACKSON « Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes » |
Je ne portais pas d'intérêt particulier au journalisme. Au contraire, je n'aimais pas ce milieu rempli de gens affirmant vouloir informer le monde, certains clamant haut et fort que leur métier permettait de faire ouvrir les yeux aux gens. Ils avaient tout faux. Voir un reportage à la télévision sur des meurtres, des enfants affamés, des pays pauvres, tout ça ne changeait pas le monde. Peu de personne changeaient en voyant l'atrocité qui se produisait chaque jour et ce dans chaque pays. Ce n'était pas en voyant ces enfants mourir de faim que l'on arrêtait de gaspiller, ce n'était pas en voyant l'exploitation humaine que nous arrêtions d'acheter les objets fabriqués en chine. Après tout, beaucoup n'était qu'hypocrite. Ils affirmaient vouloir passer leur vie à essayer de trouver le scoop idéal, mais tout ça pour quoi ? L'argent, encore et toujours ce fléau éternel. On était tous cupide, nous rêvions tous d'avoir l'argent que nous désirions car avec l'argent vint le luxe. Gagner sa vie en racontant le divorce d'un couple de star, n'est-ce pas de la simple facilité ? Je comprenais pourquoi ce secteur était bouché. Je ne crachais pas sur les journalistes, ou les simples étudiants ne faisant qu'aimer étudier les gens, après tout ce devait être intéressant de voir comment chacun régissait sa vie à sa manière. Mais d'un autre côté, je gardais ce regard négatif sur cette partie de la société, comme beaucoup d'autre. Lorsque j'étais gosse, je regardais, émerveillé, ces jeunes reporters partir dans diverses pays pour passer seulement quelques minutes à la télévision. J'avoue même, que je rêvais de le faire. Ils voyaient des pays, eux, ils voyaient en réalité les mœurs et les coutumes de chacun. Un reportage ne faisait que nous éclairer, nous n'apprenions pas ce qu'était la vraie expérience de ces vies-là, après tout. Je retins un soupir en me disant que désormais, je devais prétendre à un titre qui ne serait jamais le mien. A vrai dire, j'imaginais surtout les efforts que j'allais devoir fournir pour y parvenir. Bianca était une jeune femme difficile à berner, beaucoup de monde voulait sa chute. Sa popularité incitait jalousie et envie, et le monde de la politique n'avait pas de pitié. Ce devait d'ailleurs être l'un des plus difficiles à ma connaissance. Il était totalement opposé au mien et pourtant, tout était similaire. Les coups bas, les mensonges, les sourires faux remplaçaient la violence gratuite pour nous. C'était peut-être ça la plus grande différence entre les deux. Dans mon milieu, nous ne cachions absolument pas l'envie de détruire l'autre. Tout cela était une histoire d'argent. J'avais déjà pensé au fait qu'en grandissant, ma vision de l'argent changerait, que je grandirais à ce niveau-là. Mais non. C'était même tout le contraire. Plus j'avançais dans la vie, plus j'avais d'expérience, et plus mes pensées se renforçaient. L'argent régissait tout, et ce, dans chaque milieu.
D'ailleurs, pour en avoir davantage à disposition, ainsi que de la reconnaissance, j'étais même prêt à mentir, rusé, et manipuler les personnes qu'il me serrait nécessaire de manipuler. Je devais à tout prix me servir de Bianca sans que celle-ci ne s'en rende compte. Cela n'allait pas être évident du tout, voir même presque impossible, mais il fallait que j'essaie. En voyant son regard méfiant et limite amusé de la situation, je retins un sourire. Je pensais un instant que cela me ferait une grande occupation, très distrayante et... je porta un regard sur la silhouette de la jeune blonde, très attrayante. Elle semblait ne pas me croire le moins du monde, et bien que l'un comme l'autre nous savions que je mentais, elle continua dans ma lancé, supposant que j'étais ce dit journaliste. Je m'attendais à toute question qui pouvait me faire exécuter le moindre faux pas. La moindre inattention de ma part et j'étais cuit. J'étais très, très peu doué dans le monde social et je n'aimais pas les contacts humains de ce genre. Mais c'était également cela qui rendait ce petit "défi" amusant et intéressant, voulant dépasser mes limites et mes envies. J'avais débiter mes mensonges à la perfection, lui affirmant même que j'étais dans le journalisme depuis six mois, racontant quelques petits bobards pour que cela soit un peu plus plausible et moins plat comme argument. Apporter le café et effectuer des tâches simples et ménagères, chaque job vous l'imposait au départ, ou presque. Le journalisme n'en faisait pas l'exception, encore moins quand je voyais tout ces gens qui voulaient en forcer les portes. Elle parut surprise de ma réponse bien trop longue pour que j'en paraisse déstabilisé, et j'en fus satisfait, m'attendant néanmoins à sa réponse qui, elle, serait sûrement acide. Ayant un temps de pause dans la discussion, j'en profita pour lui poser la question ultime, un rendez-vous avec elle. Elle porta un regard vers moi de nouveau, et prit quelques secondes avant de me répondre. Secondes qui me parut une éternité.
« Et bien oui, cela me parait intéressant, mais à condition que je choisisse le lieu et aussi une dernière chose, j'aimerais voir votre carte de journaliste ...»
Je m'attendais à tout, vraiment tout, sauf à ça. J'aurais même pu m'attendre à ce qu'elle me demande de danser la danse des canards à poil dans la rue, mais pas à ça. J'avoue que je n'y avais même pas pensé. Les journalistes possédaient une carte, carte qui d'ailleurs était présenté pour authentifier leurs dires. J'étais mal barré. Je suis même sûr que je ressemblais à un poisson rouge durant deux ou trois secondes tellement je ne savais pas quoi lui répondre. J'étais foutu, elle me perçait à jour. Son sourire goguenard me fit reprendre les esprits. Je me redressa et fit mine de chercher dans mes poches avant de hausser les épaules. Une idée, et vite.
« Navré je crois que je l'ai oublié, je ne la prends jamais pour me rendre en cours. En général, je n'en ai pas besoin dans le campus... »
J'espérais que cela passe comme une lettre à la poste, ou bien qu'elle fasse mine de me croire encore une fois. Mon petit jeu l'amusait, et je le voyais clairement dans ses yeux. Je n'étais pas le seul à prendre cela comme un petit défi amusant et cela me plaisait. Ça allait peut-être me permettre d'avoir un véritable rendez-vous composé de questions pour constituer une dite "interview".
« Mais je l'apporterais à notre prochain rendez-vous, je vous l'assure. »
Seule manière que j'avais trouvé pour lui affirmer que j'en possédais bien une. En même temps, je glissais cela pour qu'effectivement, un rendez-vous soit fixé. Elle serait sûrement pressée de voir ce que je trafiquerais pour en posséder une ou bien ce que j'inventerais de nouveau ce jour-là. Ou du moins, j'espérais que toute cette histoire l'intéresse, et l'amuse.
Dernière édition par Maxim A. Blackson le Jeu 19 Juil - 11:36, édité 1 fois |
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Bianca Lily-Kate Sanders
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Mer 18 Juil - 3:30 | |
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Bianca & Maxim
Les gens qui s’agglutinaient autour d’elle, pour avoir un sourire, une parole ou bien même pouvoir espérer une amitié de Bianca, la faisait rire. Elle aimait voir le comportement de ses personnes essayant de faire tout leur possible pour accéder au palier supérieur de leur propre catégorie sociale. Il n’était pas rare qu’on utilise Bianca pour cela tout comme elle le faisait elle-même. Elle considérait cela comme un échange de bon procédé. Chacun s’utilisait l’un l’autre pour espérer ce faire remarquer par une personne désiré.
L’argent, le mensonge, la comédie et la manipulation régissait entièrement sa vie. Elle y était maintenant habituée et tout cela était désormais comme un automatisme. Tout se faisait naturellement et c’est bien pour cela qu’elle en est là où elle en est en ce moment. De l’extérieur sa vie paressait tellement simple, facile et sans réelle problème, mais c’est bien loin de la réalité. Elle doit faire attention à absolument tout ce qu’elle fait, ses paroles, ses gestes, son comportement, ses fréquentations, sa vie de tous les jours, ses propres sentiments et même son régime alimentaire. Alors, quand une personne prétendait vouloir quelque chose d’elle et dans ce cas une interview elle est généralement plus que méfiante, sachant parfaitement mettre les gens mal à l’aise et essayer de les décontenancer. Mais celui qu’elle avait sous les yeux s’en sortait pas mal. Elle ne savait toujours pas son nom, elle s’en fichait mais elle lui demanderait quand même. Elle se demandait s’il savait qu’elle ne le croyait pas, mais surement ayant toujours son air hautain mais tout de même amusé de la situation. Elle n’avait peut-être pas eu son moment de repos mais au moins il l’amusait. Ses mensonges étaient plus bien menés. Il avait du bien répéter avant et si ce n’était pas le cas et bien il se débrouillait. S’il ne s’adressait pas à Bianca la reine du mensonge cela ne se serait peut-être pas vu au final. De plus elle lui avait posé la question ultime celle de s’il avait sa carte de journalisme ou pas et visiblement il n’en avait pas. Elle eut un léger sourire plutôt fier de sa remarque. Il avait l’ai plutôt perdu, ne s’attendant surement pas à ça. Il avait l’air d’essayer de trouver une idée, c’était plutôt amusant. Cela dura que quelque second mais elles étaient longue et ce silence aussi. Il fit mine de chercher dans ses poches quelques instants, prenant tout son temps à la faire. Il finit par hausser les épaules signe qu’il n’en avait pas.
« Navré je crois que je l'ai oublié, je ne la prends jamais pour me rendre en cours. En général, je n'en ai pas besoin dans le campus... »
Cela était une bonne excuse effectivement, pourquoi prendrait-il sa carte avec lui pour les cours ? C’est vrai que s’il avait prévu le coup il aurait dû l’avoir mais ce n’était pas grave elle fit mine d’être un peu étonné.
« Mais je l'apporterais à notre prochain rendez-vous, je vous l'assure. »
Elle eut un autre sourire, décidément il était drôle ce jeune homme. Elle ne savait absolument pas ce qu’il lui voulait en réalité mais ce n’était surement pas une interview. Mais curieuse de savoir et de le voir ramer pour arriver à ses fins, elle accepta d’un signe de tête rapide et n’alla pas plus loin dans ses remarques, voulant fixer ce rendez-vous, qui promettait d’être amusant.
« Ce n’est pas grave, ça arrive à tout le monde, d’oublier quelque chose. Mais par contre pour la prochaine fois je voudrais la voir, sinon je crains que je ne puisse répondre à cette interview ! »
Elle voulut marquer la chose et savoir ce qu’il allait bien pouvoir faire suite à cela. Peut-être allait-il même abandonner l’idée, comment il allait bien pouvoir faire pour s’en procurer une… Elle fouilla dans son sac un instant et en sorti un bout de papier et un stylo. Elle y griffonna quelque chose. Après avoir marqué une pause, ou il avait l’air un peu suspicieux elle reprit sur un ton plus clair en lui tendant en même temps le bout de papier
« Pour le rendez-vous ça sera à Hollywood, à cette adresse. Vous verrez c’est un endroit sympa et calme. Il faudra que vous y soyez à dix-neuf heure trente et ne soyez pas en retard.»
Elle détestait les personnes en retard elle n’aimait pas trop attendre, bien qu’elle essayait généralement de prendre son mal en patience.
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Maxim A. Blackson
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| Sujet: Re: Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes - PV Bianca Jeu 19 Juil - 3:41 | |
| → BIANCA SANDERS & MAXIM BLACKSON « Ce sont dans les changements que nous nous connaissons nous-même, et non dans les habitudes » |
Mes mensonges s'alignaient en une ligne irrégulière et prête à tomber à n'importe quel faux mouvement de ma part. Ils étaient comme un jeu de carte auquel je ne connaissais pas les règles, je tatillonnais en espérant tomber juste, ne connaissant absolument pas les points faibles de cette jeune femme qui, d'ailleurs, faisait tout pour n'en montrer aucun. Elle devait avoir une patience et un courage de fer pour aborder tout cela avec un fin sourire dédaigneux, comme si tout ça n'était qu'après tout d'une facilité sans nom. Mais j'étais plus au courant que jamais que tenir des secrets à l'écart des gens qui vous entouraient chaque jour n'était pas chose aisée. Il suffisait d'un faux pas, d'un simple petit écart, et tout pouvait basculer et être révélé au grand jour. Et si cela arrivait, vous étiez foutu. Plus personne ne pourrait vous regarder comme ils le faisaient autrefois, votre réputation changerait du tout au tout et vos relations ne feraient que s'amenuir à chaque seconde. Elle semblait à l'aise, prenant tout à la légère, ou du moins le faisait croire. Bianca Sanders devait décidément avoir l'habitude de mentir et de tromper les gens autour d'elle, leur faisant croire ce qu'elle désirait. Rien n'avait encore touché sa réputation, et je me demandais comment elle pouvait faire pour ne pas craquer une seule seconde. Dans son milieu, elle devait côtoyer tout le monde, souriant aux autres pour une carrière plus que bien tracée dans la politique, milieu hypocrite des affaires compliquées du monde. Le mien n'était pas dangereux approprement parlé pour mes secrets. Il me suffisait de me taire, et de fuir. Je le faisais déjà bien trop souvent, attirant les regards sur ma personne. Je devais donc employer une stratégie nouvelle et opposable à celle-ci.
Pourtant, j'aimais la solitude, c'était mon monde à moi. Je ne me sentais que plus à l'aise en la compagnie d'un allié de taille, qui ne jugerait aucun de mes gestes, le silence. La peinture était le seul autre allié de taille que j'avais à ce niveau-là. Je n'avais pas besoin de mots pour m'exprimer ni de faux sourire à peindre sur mes lèvres. Je n'avais pas à fermer mon esprit et mon visage, je laissais tout simplement tout ce que j'avais en moi s'exprimer et sortir. Je ne pouvais pas les canaliser davantage, et si je le faisais, je devais bien avouer que je finirais par péter un plomb. La peinture me permettait de tenir dans les bons comme dans les mauvais moments, de rester de marbre face à énormément de chose et de situation pour ne trahir aucun de mes secrets. C'était vitale pour moi, plus que n'importe quoi. Si je devais choisir entre la drogue et garder mes secrets, je n'avais pas à réfléchir. Pour cela je devais désormais me faire passer pour journaliste, et qui plus est, devant l'une des seules personnes inébranlables. Bianca semblait presque inhumaine, ne laissant aucune expression qui pourrait la trahir trainer sur son visage au maquillage léger et parfait. La lumière s'y reflétait, donnant un teint doré et attirant à la fois. Elle attirait les regards par sa fierté élégante et son audace de marcher ainsi devant ces gens. A croire qu'elle avait prit des cours pour être comme elle était aujourd'hui. Qui sait, peut-être étais-ce le cas. Elle me faisait penser à ces femmes dans les films, que personne ne pouvait aborder, que personne n'osait toucher. Pourtant, on décelait toujours une once d'humanité et de sensibilité souvent supérieure à la notre, chez ces personnes. Mais ce n'était que des films. Je me demanda un instant comment était Bianca à l'intérieur.
« Ce n’est pas grave, ça arrive à tout le monde, d’oublier quelque chose. Mais par contre pour la prochaine fois je voudrais la voir, sinon je crains que je ne puisse répondre à cette interview ! »
Evidemment. Je devais m'attendre à ce genre de réponse. Son regard en disait long, elle s'amusait déjà de comment j'allais trimer pour obtenir une quelconque carte de journaliste, pour poser les bonnes questions et ne rien laisser paraitre de ma mascarade. C'était comme ces romans où nous connaissions déjà la fin de l'histoire que nous lisions quand même pour obtenir l'essence principale de celle-ci. Ca m'amusait. Ca l'amusait. Je me devais d'être impeccable la prochaine fois, il me fallait absolument un accès à son milieu pour éloigner les regards indiscrets ainsi que pour élargir mes contacts. Je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui demander et, qui plus est, comment j'allais faire si ça n'aboutissait pas au résultat voulu. Je devrais trouver une autre parade pour qu'elle m'entraine dans ce monde que je ne côtoyais qu'à peine, et ce ne serait pas de tout repos. Non, il fallait que je sois convaincant. Coûte que coûte. J'hocha la tête avant qu'elle ne fouille dans le sac accroché à son épaule. Je me demanda un instant si elle allait me donner son numéro de téléphone, mais cela aurait été bien trop simple, donné sur un plateau d'argent. Elle en sorti un crayon et un papier pour y inscrire quelque chose que je ne voyais pas d'où j'étais. Elle me tendit le papier avant de répliquer.
« Pour le rendez-vous ça sera à Hollywood, à cette adresse. Vous verrez c’est un endroit sympa et calme. Il faudra que vous y soyez à dix-neuf heure trente et ne soyez pas en retard. »
Je pris le papier et lu ce qui y était inscrit. Je le glissa dans ma poche. Je connaissais l'endroit et m'y était déjà rendu quelques fois, bien que je ne le fréquentais pas non plus fréquemment. En même temps, je n'avais pas pour habitude de trainer ou de sortir en dehors de mes rendez vous.
« Très bien, je connais. »
Je lui adressa un léger sourire et m'éloigna légèrement d'elle avant de me retourner de nouveau vers la jeune femme qui allait commencer à partir. Je l'interpella doucement avant de parler d'une manière un peu forte pour qu'elle puisse m'entendre.
« Et ne vous en faites pas, je sais être à l'heure »
J'osa lui faire un clin d'oeil avant de me retourner complètement et de tracer mon chemin. Je n'avais pas de temps à perdre. Il fallait que je trouve une carte de journaliste, des questions à lui poser... Enfin, tout l'atiraille d'un journaliste quoi. Peut-être que Joseph en connaissait un ? Je regarda à droite, puis à gauche de la route avant de la traverser pour rejoindre ma propre voiture, d'un noir luisant au soleil qui commençait déjà à faiblir. Je monta à l'intérieur et attrapa prestement mon téléphone tout en démarrant le moteur. Je ne pris pas compte du code de la route, et composa le numéro au volant. Je n'étais plus à ça près désormais, je devais me dépêcher.
« Joseph ? C'est Max. Dis moi, tu connaîtrais pas un journaliste par hasard ? »
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