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 On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres.

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MessageSujet: On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres.   On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres. EmptyLun 6 Fév - 23:11

On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres. Tumblr_lyztn2kguC1rp312oo1_500
→ LILY-ROSE & ALEC« Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. »

La musique bat dans les oreilles de Lily-Rose. Pas vraiment de la musique. Juste un pauvre enregistrement fait aux dépends de son nouveau colocataire qui ne peut apparemment pas s’empêcher de chanter dans sa chambre. Evidemment, comme celle de Lily donne juste à côté de la sienne et que les murs sont aussi fins qu’une feuille de papier, elle n’a eu qu’à poser son téléphone à côté du mur pour l’enregistrer. Sa voix n’est pas très claire, mais elle l’entend assez pour être satisfaite. L’iPod lancé en mode « aléatoire » est passé automatiquement sur cet enregistrement. Au début, par habitude, elle se tournée dans tous les sens en le cherchant des yeux avant de se rendre compte que sa voix venait du casque autour de sa tête. Déçue ? Oui, certainement même si elle le croise systématiquement au bout de quelques heures. Il n’y a jamais d’exception. En attendant, elle est toute seule. Athéna est absente depuis plusieurs jours et également injoignable, donc Lily se retrouve seule à tous les cours. Elle n’a plus sa partenaire d’atelier, sa meilleure amie et sa confidente. C’est pire qu’être seule au monde, voir tous les autres avec leur meilleur ami et elle reste toute seule à sa table.

Pas envie d’aller en cours, pas envie de passer la journée toute seule. Au fur et à mesure de son avancée dans les couloirs, son allure ralentit. Sa montre indique le début du cours dans cinq minutes. Il est au troisième étage. Avec son ventre, il lui faut au moins huit minutes pour monter. Admettons qu’il y ait du monde dans les couloirs, elle devra faire très attention. Conclusion, elle sera forcément en retard. Parfait, elle peut donc rentrer chez elle – et en ce moment, il serait plus approprié de dire « chez eux » - et se recoucher en attendant le retour de Tyler. Excellente idée. Elle pourrait même aller acheter une boîte de brownies et en manger… la moitié, pour en laisser à son colocataire. Ou alors tout manger toute seule et risquer l’indigestion. Un plan parfait pour la journée. S’arrêtant net au bas des escaliers, elle oblige les autres élèves désirant, eux, monter les escaliers. Comme une furie, Lily fait demi-tour et repart dans le sens opposé. Impossible de rester une minute de plus ici. Farfouillant dans son sac, elle avance presque à l’aveuglette vers la sortie. Si seulement les autres pouvaient avoir un minimum de respecter pour les femmes enceintes et s’écarter quand elle tente de braver le courant. Mais non, il lui faut raser les murs. Et à tout bien y réfléchir, si elle n’avait pas eu le réflexe de se plaquer au mur pour ressortir de l’établissement, son chemin n’aurait pas croisé celui d’Alec.

Cette tête blonde, même recroquevillée dans un coin, elle ne la raterait pour rien au monde. Pleins de questions lui viennent à l’esprit alors qu’elle s’arrête à quelques mètres de lui et l’observe en silence. Qu’est-ce qu’il fait assis là ? Il devrait avoir cours à cette heure-ci. Mais non, il est là, recroquevillé dans un coin du couloir, la tête entre les genoux. Soudain terriblement inquiète, Lily-Rose fait trois pas pour arriver devant lui et s’agenouille difficilement à côté de lui, dans la même position mais les jambes étendues, obligeant les gens à l’enjamber. Apparemment, il ne l’a pas encore remarquée. Alors, tout doucement, elle se laisse glisser pour poser sa tête sur l’épaule du grand blond.
    « On sèche les cours, d’accord ? »
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MessageSujet: Re: On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres.   On peut abandonner son intégrité pour presque rien mais c’est tout ce que nous possédons réellement, tout ce qui nous reste à la fin. Et dans ce petit espace nous sommes libres. EmptySam 25 Fév - 5:38

Le regard perdu, il contemple le vide, assit dans les escaliers - il ne sait plus vraiment lesquels, il erre depuis son arrivée dans le bâtiment, il en a fait la visite complète et bon dieu, ça prend un sacré temps. Mais du temps, il n'a que ça, du temps, du temps, du temps, encore du temps, Alec aimerait bien le perdre mais il ne sait pas comment. Il a l'impression que chaque seconde dure une minute, chaque jour une année et que, toute la Terre a décidé de jouer avec ses nerfs, de s'amuser avec ses sourires, de chatouiller sa sensibilité. Sa tête, son adorable tête blonde, qui d'habitude fourmille toujours d'idées, de sucreries et de bisous (Alec vit au pays des bisounours) se met désormais à penser rationnellement. Il devient un peu colérique, moins patient, assez anxieux, pour tout. Il ne supporte plus qu'on lui parle d'être compréhensible, qu'on le laisse en plan, partout où il passe, il est laissé en plan. Il en a marre de cette condition de confident de merde. Tiens ! Il en devient même grossier ...

Si ce n'était que de l'Amour. Si ce n'était qu'une blondinette adorable, aux mimiques attirantes et à la prestance gracieuse, ça passerait. Il s'en serait accomodé, aurait suivi les conseils de quelqu'ami déjanté - Billie, pourquoi pas - et serait passé à l'attaque, bouquet de rose à la main, sourire chaleureux et petite vanne bien placée en prime. Mais non, y'a aussi L'autre. L'autre Sanders, L'autre blonde au sourire charmeur, celle qui fait frémir chaque parcelle de son corps, celle qui le rend plus vulnérable qu'une idiot de tortue sans sa carapace. Il y a Bianca. Ces derniers temps, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Entre l'humain et la chose qui flotte, il n'entend que sa voix dans son crâne, mêlé aux ordres secs et concis de Bianca qui lui interdit de poser des questions. Les ordres ... qui avaient plus l'air d'un conseil avisé. La voix sèche qui était plutôt mielleuse et agréable ... Il sent alors une tête se poser avec la docilité d'une poupée sur son épaule. L'odeur des cheveux lui rappelle que, les amis, ça existe encore. Les personnes normales, qui éprouvent des sentiments, savent se montrer empathique et fragile dans certains moments, ça existe. Alors il écoute la voix de Lily et ferme doucement les yeux.

« On sèche les cours, d’accord ? »

Il esquisse un léger sourire affreusement faux, relève la tête et regard Lily quelques secondes.

« Bonjour à toi aussi. » Il ouvre la bouche, se ravise après avoir réfléchit : si elle est là, la pauvre a du avoir du mal à se promener dans les couloirs avec son ventre. Tout à coup, il lui semble que ses problèmes sont futiles. Mais pourtant, il n'arrive pas à se défaire du fait que, c'est lui qui se sent mal. Il se sent atrocement mal, empli de compassion, de colère, d'envie de hurler mais aussi de câliner. Tout était beau, à l'époque où le bisou magique soignait le bobo. Maintenant, pour la plaie, il fait désinfecter, faire des points de sutures et espérer que ça cicatrise bien. Au pire, il restera quelques séquelles, on n'en meurt pas mais, tous les jours, on voit cette cicatrice et ça nous rappelle qu'on a merdé ce jour-là.


Spoiler:
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