UNIVERSITY OF CALIFORNIA
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 I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW

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MessageSujet: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyMer 1 Fév - 5:54

Aïe. Dans cette situation, la seule chose que je peux dire est la suivante. Ma tête me fais tellement mal, j'ai peur d'ouvrir les yeux et sentir d'avantage la douleur. C'est presque la fin du mois et une fin de mois sans conneries ou maladresses n'est pas une fin de mois normale. En ce trente janvier au soir, je n'ai aucune idée de l'endroit dans lequel je peux être. D'ailleurs, je n'ai aucune idée de quoi que ce soit, qu'il fasse jour ou nuit. Je me souviens avoir fait la fête, avoir beaucoup bu... D'ailleurs les conneries que j'ai dit et faite le long de la soirée remontent à la surface. Ma tête... Après une gueule de bois pareille, je ne verrai probablement plus la couleur de l'alcool avant un moment. Ma tête me fais si mal, j'ai l'impression qu'elle a été ruée de coups ! Alors alors, si je me souviens bien, je suis sortie de ce bar avec des amies de la confrérie. À vrai dire, nous étions toutes dans le même état. Alors aucune de nous ne pouvait conduire. Alors nous avons prit la route en direction du métro. Le chemin n'était pas droit du tout et nous étions obligées de nous accrocher aux murs, s'il existaient. Je me souviens être tombée à plusieurs reprises, si souvent qu'en ce moment même, je sens encore la douleur au niveau de mes jambes. Nous étions quatre au départ, une a réussi à trouver un taxi, mais le chauffeur étant de mauvais poil, il n'a accepté de prendre que deux personnes. Il ne restait plus qu'une amie et moi. Nous devions descendre les escaliers et à ce moment là, aussi idiot que cela puisse paraitre, j'ai raté une marche et vous connaissez la suite ; "bam". Ou plutôt ; "badaboum". Je n'ai même pas eu le temps de sentir la douleur, mes yeux se sont fermés autour d'un décors des plus démoralisant ; de la pluie, moi étalée par terre et cette amie perdue de vue. Le plus comique là-dedans, c'est que je ne sais même pas si je suis morte ou encore vivante quelque part, allongée sur une surface plus ou moins confortable. Si je suis morte, je suis morte de façon assez idiote. Scarlett Europe Blackwood, morte en essayant de descendre les escaliers tout en étant bourrée. Je ne sais pas si je devrais en rire ou en pleurer.


Soit, il faut que j'essaie d'ouvrir les yeux maintenant, avant qu'on ne me considère pour morte réellement si ce n'est pas déjà le cas. Mes doigts agrippent quelque chose, des draps probablement. J'essaie de bouger ma jambe mais me résous finalement à rester calme un moment après que la douleur ait traversé le long de ma jambe. J'ouvre les yeux, chambre blanche, une fenêtre. Du blanc, du blanc et encore du blanc pour changer ! À l'aide de mes bras, je me redresse difficilement, non sans légèrement grimacer. Ma tête... J'ai l'impression qu'elle va exploser. Je ramène mes genoux vers moi, et y pose ma tête. En plus d'être morte, je sens encore la douleur, magnifique ! Je ferme à nouveau mes yeux en attendant d'oublier la douleur qui s'est installée dans mes jambes. Et à ce moment là, j'entends le bruit d'une porte qui s'ouvre. Dites, est-ce que lorsqu'on est mort des portes s'ouvrent encore ? Personnellement, j'ai du mal à y croire. Restant dans la même position, la tête entre les mains et appuyée contre mes genoux, la seule chose que je puisse penser trop fort est la suivante ;


Scarlett - Ma tête ....


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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyMer 1 Fév - 9:55

Assis dans une salle d’attente, je faisais comme la majorité des gens présent à ce jour, j’attendais. Mais quoi ? Que l’on m’appel. Qu’un de ces médecins daignent m’adresser la parole au lieu de marmonner à voix base dans un jargon qui leur était propre. Comment en étais je arrivé là ? A cause d’une fille. Enfin. Pour tout expliquer clairement, j’avais la veille quitté mes parents, valise en main en soirée pour rentrer à l’université. Après avoir gagné le centre ville à pied sous prétexte que je hais les véhicules, j’attendais sur une avenue où non loin de moi se trouvait un escalier des plus sales et miteux. Triste affaire que d’attendre là sous la pluie un taxi qui veille bien vous ramasser à cette heure tardive. Alors que je croyais mon calvaire finit, élançant mon bras pour faire stopper la voiture, j’eu la merveilleuse chance qu’il accélère en arrivant vers la flaque d’eau sale qui se trouvait à mes pieds. Je ne remarquais donc que trop tard qu’il transportait déjà deux personnes et qu’à sa manière de conduire, il n’avait pas du tout l’envie d’en prendre une de plus. Je me retrouvais donc au même point, attendant sous la pluie au bord d’une route, valise à la main, qu’une voiture souhaite bien s’arrêter. Lorsqu’on attend de cette manière, le temps semble si long et démesurer à côté des voitures qui passent à vivent allure près de nous qu’on tombe facilement en proie à nos songes. Je ne fus pas une exception et au bout de quelques minutes je regardais les feux de manière si vague et si distraite que le bruit autour de moi me semblait un simple bruit de fond qui peu à peu diminuait pour laissait place à mes pensées.

Des rires aigues me firent frissonner, me tirant de force de mes songes et me poussant à lever la tête vers les auteurs de ceux-ci. C’est avec un regard méprisant que je regardais ces jeunes femmes qui ne m’étaient pas totalement inconnues. Elles étaient des étudiantes de mon université et ne semblaient pas très sobre. D’un côté, cela ne m’étonnais pas d’elles, elles étaient réputées pour être de joyeuses fêtardes dans mon établissement, comme beaucoup d’autres d’ailleurs. Parfois, je ne les comprenais pas. Pourquoi se mettre autant minable ? Pourquoi ci souvent ? L’une d’elle était une fille que je connaissais à peine et qui malgré mes efforts restait une véritable énigme pour moi. Elle n’était pas encore aussi forte qu’une obsession qui vous prend la tête nuit et jour, non. Elle était plutôt une douce curiosité qui vous pique de temps en temps lorsque vous l’avez dans votre champ de vision. Je savais qu’elle avait tout d’une fille brillante, son domaine le montrait bien et ses années d’études montraient son attachement à celui-ci. Cependant, je ne pouvais pas comprendre comment elle pouvait se permettre de faire tant la folle. Elle me rappelait alors avec tristesse Lily-Rose. Je m’intéressais probablement à elle à cause de ceci. Craignant probablement que cela se reproduise avec elle et d’apprendre qu’elle est brusquement tombée enceinte. Oui. J’avais énormément du mal à avaler cette affaire encore fraiche à ma mémoire. Je n’arrivais pas à lui pardonner et surtout à me pardonner de l’avoir tant laissé faire sans réagir un seul moment. Si je lui avais dit quelque chose, si je l’avais conseillé, en serait elle là ? Depuis je l’évitais bêtement. Ne voulant ni lui parler, ni la voir. De honte ou probablement trop en énervé contre elle.

Dans un soupir je portais de nouveau la tête vers les jeunes femmes lorsque l’une d’entre elle bascula brusquement vers l’avant. J’eu peur. Non pas peur qu’elle me tombe bêtement dessus, j’étais bien trop loin pour ça. Mais plutôt peur pour elle. Normal, je la connaissais, certes vaguement mais quand même. En plus, cette parfaite fêtarde me rappeler Lily, alors comment ne pas réagir ? Elle qui était mon amie. Elle que j’ai soudainement rayé de ma vie à cause d’une… mauvaise chute ? Lorsque j’arrivais au pied de l’escalier, elle était déjà couchée au sol, fermant lentement les yeux. La première chose qui me semblait alors logique de faire, s’était d’aider la seconde à descendre pour éviter d’avoir de morte sur les bras. Lorsque ceci fut fait, j’eu la haine un court instant. Un taxi s’était enfin décidait à s’arrêter et non pas pour m’aider à rentrer chez moi puisque je laissais ma place à la saoularde à mes côtés. Près de moi, une femme d’âge mûre venait d’appeler une ambulance, mettant en place les premiers gestes de secours à la personne. Je me sentais alors bête devant un tel spectacle. Incapable de faire quoique ce soit, obligé d’attendre des professionnels avec bien sûr une chance qu’elle reste là sur le trottoir. Stupide Fille. Stupide Soirée. Par chance pour elle, ou bien pour moi qui était en train de transformer mon sang en encre en quelques sortes à force de me faire du soucis pour cette fille que je connaissais qu’à peine et qui pourtant m’intriguait tellement, l’ambulance arriva et les hommes de nuit prirent la relève. J’acceptais de monter avec eux pour la simple et bonne raison que je la connaissais de nom et de lieu déjà et parce qu’ainsi je n’aurais plus à attendre un minable petit taxi dans lequel l’odeur du vomi du client précèdent vous a gentiment fait cadeau.

Ma valise au fond pour ne gêner personne, je m’installais non loin près de la tête de la jeune fille. De temps en temps, j’avais l’impression qu’elle ouvrait ses yeux ou qu’elle était juste en train de rêver. Dans la camionnette, l’ambiance était froide, calme… probablement trop calme. De temps en temps je pouvais percevoir le « bip bip » d’une machine ou le langage semi-dialectique des ambulanciers qui semblaient très calme à côté de moi qui arrachait avec angoisse la peau morte de mes doigts. Une fois arrivé à l’hôpital de Downtown, elle fut emmenée et nous furent séparés. J’étais alors conduit pour aider l’infirmière en charge de son dossier à remplir quelques formalités, ma valise à la main. Une fois les documents remplient, j’attendais encore, incapable de rentrer sans savoir qu’elle était sortie d’affaire. Une heure passait. Puis deux. Et enfin presque trois lorsqu’on vint enfin me dire qu’elle allait mieux. On me demandait si j’étais un de ses proches, je répondais que non et alors l’autorisation de la voir me fut interdite. Il fallait que j’attende encore. Je décidais de rentrer, un taxi me fut appeler et je pus retourner à ma fratrie pour y terminer la nuit. Je ne pris même pas la peine de défaire ma valise lorsque j’entrais dans ma chambre. Le Lendemain, un peu fatigué, je me rendais quand même en cours pour poursuivre ma journée totalement ordinaire avant de retourner en fin d’après midi à l’hôpital où j’avais tant tôt laissé Scarlett. Il me fallait encore attendre. Attendre. Toujours attendre, dans une salle d’attente cette fois ci. Elle ne pouvait d’ailleurs porter meilleur nom. Enfin l’un des médecins vint à moi me porter la bonne nouvelle, je pouvais enfin bouger. On m’indiquait alors sa chambre et je m’y rendais sans un bruit.

La poignée était froide et je la poussais avec lenteur, ne sachant pas si elle était seule, éveillée ou encore endormit. A ma grande surprise sa voix faiblarde vint jusqu’à mes oreilles. Elle était au moins consciente. Une chose me vint alors à l’esprit, j’avais oublié les fleurs. C’était ainsi qu’on rendait visite aux patients non ? En apportant des fleurs. Seulement mon esprit était tellement préoccupé que je n’y avais pas songé plutôt. Pour lui éviter de regarder vers la fenêtre, je me mis donc de l’autre côté du lit, mains dans les poches, sans trop savoir quoi faire maintenant. Quelque part au fond de moi, j’étais quand même rassuré de voir qu’elle allait plus ou moins bien, s’était suffisant.

- Bien dormi ? Pas trop dur ta gueule de bois ? On peut dire que cette fois, tu n’y es pas allé doucement.

Des piques ? Non pas vraiment. Enfin si peut être. Mon ton vocal était froid, pas très fort vu que je n’avais pas envie de ma voix grave résonne dans sa petite tête pour la faire encore plus souffrir. Je ne savais pas comment m’y prendre, ni quoi faire. Déjà là j’avais du mal, comment je pourrais faire le jour où Lily-Rose aurait son rejeton ? Je noterais sur un pense-bête de prendre des fleurs, c’était sûr. Mais probablement que je n’irais pas moi-même… ou bien alors je m’arrangerais pour passer lorsqu’elle dormira. Je me sentais encore plus bête de penser à ça maintenant surtout que c’était Scarlett dans le lit et qu’elle n’avait rien d’une femme qui venait de donner naissance si ce n’est à des maux de tête carabinés.
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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyJeu 2 Fév - 5:02

Bon, après réflexion, je ne suis peut être pas encore morte. Peut être que je suis encore en plein rêve ou cauchemars, allez savoir, et que je ne suis pas encore réveillée. Dans quel genre d'endroit peut-on être avec Maxwell Shadow sachant qu'on est mort, hm ? Je n'en trouve pas beaucoup si vous voulez mon avis. Sa voix ne me fais pas sursauter mais, je reste plus au moins surprise de le voir dans cette pièce blanche. Pièce blanche qui s'avère être une chambre d’hôpital. J'ai mis les pieds dans ce genre d'endroit si souvent qu'en un coup d’œil, je peux le deviner en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Et malgré ce que vous pouvez penser, je n'en suis pas fière. Grande joie que de se retrouver ici. C'est d'un regard encore vitreux que je balaie vaguement la pièce du regard ; combien de temps est-ce que j'ai passé ici ? Mine de rien, Scarlett Blackwood est en train de réfléchir en ce moment. Oui oui, à des choses comme ; "est-ce qu'il a été spectateur de cette magnifique chute ?" ou encore "quel jour sommes nous ?". Hm ? Mais vous ne connaissez pas Maxwell ? Maxwell est ... C'est ... C'est une personne beaucoup trop sérieuse ! Pas besoin de prendre la vie avec tant de sérieux ; il faut savoir se détendre un peu. Je n'irai pas jusqu'à dire "comme moi" car en effet cette fois, je n'y suis pas allée doucement. Mais s'amuser aussi de temps en temps, ça n'a jamais été mauvais, hm. Je ne sais pas, j'ai toujours vu Maxwell de cette façon. Rien de repoussant, il faut beaucoup de choses pour repousser Scarlett Blackwood, beaucoup de choses qui ne sont pas réunies chez lui.


Maxwell - Bien dormi ? Pas trop dur ta gueule de bois ? On peut dire que cette fois, tu n’y es pas allé doucement.


Ses mots revenaient dans ma tête comme une sorte de boomerang. Mon regard ose enfin affronter le sien, lui demandant dans le plus grand silence et la plus grande ironie ; "Maxwell Shadow sait donc ce qu'une gueule de bois ?". Par habitude, j'allais lui dire de parler moins fort mais sa voix ne me cassait pas des oreilles du tout. Dans ma tête, il y avait un mélange de questions ; Maxwell, Maxwell, Maxwell aussi Shadow que tu puisse être, qu'est-ce que tu fabrique ici ? Comment est-ce que tu t'es retrouvé ici ? A quel nombre s'élève le nombre de conneries que j'ai pu dire ? Est-ce que j'ai beaucoup parlé ? Je ne me souviens pas avoir parler. Mais avant même de recevoir les réponses à mes questions, ma tête me fais à nouveau mal. Je porte la paume de ma main au niveau de mon front ; un simple pansement plus ou moins épais. Je n'ai plus la tenue que j'ai porté hier soit ; un short en jean, des collants opaques, un pull oversize beige, une veste en cuir. Tout ça a été remplacée par ce vêtement que tous les patients portent.


Scarlett - Je m'en sors plutôt pas mal. Qu'est-ce que monsieur Adam Shadow fabrique dans un hôpital, hm ?


Plutôt pas mal. "Cesses donc de porter autant de fierté sur toi Scarlett !" C'est ce qu'une voix me dis, mais je ne l'écoute pas aujourd'hui. Enfaite, au moment où je vous parles, j'ai si mal que, je ne sais pas s'il est possible de souffrir d'avantage. Probablement, mais après ça, ce n'est plus humain. Monsieur Adam ? Même si dans ma tête, je l'appelle encore Maxwell, je l'ai toujours appelé Adam. Autant parce que je suis têtue que parce que... Je suis têtue. A sa différence, je n'ai pas mentionné mon deuxième nom MOI. Et puis Adam est plus ... Adam. Vous voyez ce que je veux dire ? Non ? Laissez tomber alors. Je retire ma main de mon front et m'extirpe de ces draps, non sans quelques difficultés. Et lorsque j'essaie de me lever, le bas de mon corps ne suit pas. J'ai beau m'appuyer de toute mes forces sur mes bras, aussi frustrant que ça puisse être, je ne décolle pas. Pas besoin d'insister plus. Assise sur le bord de mon lit, je croise les bras et regarde dans sa direction. Je ne m'attends pas à une réponse directe, juste des explications histoire de m'éclairer un peu car, j'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup de choses dans ces escaliers. Je n'ai plus tant de souvenirs que ça de ce qu'il s'est passé, je ne sais pas où est passé l'amie perdue de vue au beau milieu de la route pour le métro, je ne sais pas ce qu'il s'est passé après cette chute, encore moins les raisons pour lesquelles Maxwell est dans cette même pièce que moi. Bref, mis à part toutes ces choses qui me prennent la tête mais que je ne fais pas ressortir en surface grâce à cette attitude posée ; tout semble aller bien. Je ne sais plus marcher sans tituber, j'ai mal à la tête, j'ai l'impression que mes bras sont lourds, j'ai perdu une grande partie de mes souvenirs. MAIS... Tout va bien. Oh j'y pense ! Qu'elle heure est-il ?
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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyJeu 2 Fév - 7:11

Petite diablesse. A peine éveillée elle éprouvait déjà le besoin de bouger. Elle avait ce fort caractère que je pouvais facilement apprécier. Au début, je n’osais trop la regarder, sa tenue médicale me mettant mal à l’aise. Quoi de plus normal. Aimeriez-vous qu’un homme ou une femme qui vous est presque totalement inconnu(e) vous regarde pendant que vous sortez à moitié dénudé de votre lit d’hôpital ? Je détestais déjà les hôpitaux et leur décor froid, alors leurs tenues. Ne pouvaient-ils pas mettre un peu de couleur dans leur vie ? Je savais déjà que les couleurs avaient un rôle primordial sur les sentiments et émotions que pouvait avoir l’homme, mais quand même. Si cela était pour ne pas donner envie aux patients de revenir, ça devait être efficace, sauf pour les petites têtues comme Scarlett. L’idée que des enfants puissent passer toute leur vie dans les hôpitaux me venait alors en tête. Ils n’avaient pas une vie normale proprement dite à côté de leurs petits camarades de leur âge. J’avais toujours crus qu’eux grandissaient bien trop vite à côté des autres gamins. Peut être comme eux, j’avais perdu mon âme d’enfant trop tôt. Bien sûr je ne souffrais d’aucun mal physique ou cérébrale, du moins à ma connaissance. Mais j’avais l’impression de ne pas être si différent d’eux. Peut être est-ce pour ça qu’on apportait des fleurs, pour mettre un peu plus de couleur et de vie dans ses petites pièces froides et blanches qui devaient apaiser le malade.

Alors que je songeais tout en la regardant faire, je crus bien qu’elle allait nous faire une nouvelle chute. Avant même de m’en rendre compte, j’avais commencé un balancement de mon corps vers l’avant et sorti mes mains de mes poches. Reflexe mécanique et idiot. Lorsque je m’en rendis compte et qu’elle opta finalement pour rester assise au bord du lit, je fis comme ci de rien n’était et croisais mes bras sur mon torse. Le pas était cependant fait. Alors dans une posture de vieil habitué, je m’approchais un peu d’elle sans pour autant en être trop près, voulant garder entre nous au moins un mètre et demi. Je n’avais pas peur d’elle. Non. C’est juste que je ne souhaite pas qu’elle ait l’impression d’étouffer avec ma présence. Parfois, lorsque ça ne va pas trop bien, on pouvait avoir envie de ne pas être trop près des autres, parfois l’inverse, mais je n’étais pas le genre de personne capable de vous sauter au cou alors que vous êtes déjà mal en point. Elle avait beau faire comme ci tout allait bien. Elle avait beau garder ce côté cool et serin, je ne pouvais la croire et pourtant elle ne me laissait pas croire autre chose. Une véritable énigme. La majorité des filles m’auraient probablement hurlées dessus, ne voulant pas que je l’ai vois comme ça ou que je me fasse du souci. D’autre m’auraient probablement accueillit les bras ouverts avec un grand sourire pour masquer leurs douleurs. Je n’aimais ni l’un, ni l’autre. Car dans un cas on cachait la vérité, dans l’autre on la masquait comme ci cela n’était rien. Dans un sens, cette situation plutôt neutre avec Scarlett me plaisait et m’agaçait, car une fois de plus, je ne pouvais savoir comment elle était alors qu’elle se trouvait naturelle comme une vérité.

- Shadow. Disons qu’encore un peu et tu me tombais dessus toi et ta copine. Elle est rentrée avec un taxi juste après ta chute. Elle était inutile pour le personnel de l’hôpital vu qu’elle n’était pas plus clean que toi.

J’avais rectifié la manière dont elle m’avait nommé, estiment que nous n’étions pas assez proche pour qu’elle m’appelle Maxwell et encore moins Adam. Rare étaient les personnes qui pouvaient me nommer ainsi sans que je ne dise quoique ce soit. Disons que j’éprouvais pour elles tant amour et d’admiration que j’autorisais ce prénom avec elles, celui-ci étant un peu comme la clé de mon intime univers. Le prénom Adam m’allait à ravir, je ne niais pas ceci. C’est juste que j’avais envie depuis tout jeune de faire une différence entre mes deux prénoms. Adam. C’était mes racines, mes fragilités, mes qualités, tout mon être dévoilé. Ma famille pouvait me nommer ainsi, eux qui m’avait vu grandir et mûrir, ainsi que mes amis très proches même s’ils étaient parfois rare. C’étaient des individus avec qui je n’avais aucune honte ni aucune gêne à être moi-même. Des gens avec qui je pouvais sourire, rire, m’amuser en toute innocence et simplicité. Bref, des gens avec qui je pouvais me confier sans rien craindre d’eux. Non pas que je voyais Scarlett comme une menace, mais j’en savais bien trop peu sur elle pour pouvoir accepter qu’elle me nomme ainsi en toute liberté en transgressant mes habitudes que j’avais instauré bien avant de la connaitre. En général ceci m’énervait même. Pour une fois, cependant je restais calme et n’accordais pas plus d’importance à la chose, jugeant qu’elle avait assez eut d’émotion pour la journée, une dispute n’avait pas lieu de naître.

- C’est moi qui t’as accompagné jusqu’ici, ai aidé à remplir ton dossier. Ils sont revenus te voir d’ailleurs ? Il restait quelques trous. Puis je suis parti assez tard et me revoilà, voir si ta tête va mieux. Extérieurement ça à déjà l’air d’aller. Pas trop moche. Tes parents sont déjà passés ?


Mon regard se baladait alors aussitôt dans la chambre, cherchant bêtement des fleurs. Je ne réalisais qu’après que lorsque j’étais parti dans la nuit, il était déjà trop tard et que les magasins de fleurs n’ouvraient pas avant le soleil au moins. Peut être par lassitude, je remettais mes mains dans mes poches. J’avais ainsi donc l’air moins fermé sur moi-même, frai et disponible à répondre à ses questions. Je me demandais alors quand elle pourrait sortir. Où avait donc pu bien passer ses affaires de la veille, car j’avais beau connaitre l’hôpital, je n’étais venu qu’une seule fois ici, le jour de ma naissance et je n’avais vraiment pas la moindre idée où on pouvait ranger les vêtements des patients. Dans les films, ce n’est pas le genre de chose que l’on vous montre ou que l’on vous explique. Hier encore si vous m’aviez dit que sous les tenues de l’hôpital, vous étiez obligé d’être nu je ne vous aurais certainement pas cru un seul instant. Là, ce ne fut pas difficile à le deviner, la toile n’était pas très épaisse et s’était pour cette raison que je regardais tout dans cette pièce blanche sauf la jeune fille qui était non loin de moi. Ou du moins, lorsque je le faisais, je ne quittais pas son visage ou plutôt son remarquable bandeau. Ne pouvait-elle pas retourner au chaud dans les draps ? Ca devait être plus confortable en plus. D’une voix plutôt détachée et calme sur un ton de conseil, je lui exposais donc l’idée.

- Tu devrais peut être te remettre sous les draps. Il ne fait pas spécialement chaud et ce n’est pas ta chemise qui va t’apporter de la chaleur.
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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyJeu 2 Fév - 9:01

J'avais envie de secouer un peu Maxwell. Pas besoin d'avoir constamment l'air d'avoir avaler un bâton ! J'avais envie de lui dire que la vie était belle. Pas besoin de rester si sérieux en permanence. Lorsqu'il fera l'inventaire de sa vie à soixante ans, il regrettera d'avoir été aussi sérieux pendant toutes ses années, j'en suis sûre. Corrigeant une petite partie de ma phrase par Shadow, il a fallu que je prenne sur moi pour ne pas lever les yeux aux ciel. Si je ne peux pas l’appeler ni Adam, ni Maxwell, comment est-ce que je l'appelle ? Georges peut être ? Hors de question que je l'appelle Shadow, ses prénoms ne me serviraient à rien sinon. J'ignore cette petite remarque et l'écoute me raconter cette si merveilleuse soirée. Car oui, ce détail m'a complètement échappé ; j'ai manqué de tomber littéralement sur lui. L'amie disparue est partie parce que tout aussi bourrée que moi, ou même plus quand on y réfléchit bien. Hm ? Après ma chute ? Cela veut dire que j'aurais pu tomber sur quelque chose de bien plus confortable que le sol mais qu'au lieu de ça, cette chose un peu plus confortable s'est bien gardée de me rattraper pour garder ses mains propres. C'est étrangement ce que je comprends lorsqu'il m'explique la situation. Je me contente simplement d'éviter son regard durant un moment. Pourquoi est-ce qu'il manque autant de pièce au puzzle ? J'abandonne les recherches aussi simplement que ça. Le principal, c'est que tout aille dans l'ordre maintenant. Enfin, que tout aille presque dans l'ordre.


Maxwell - C’est moi qui t’as accompagné jusqu’ici, ai aidé à remplir ton dossier. Ils sont revenus te voir d’ailleurs ? Il restait quelques trous. Puis je suis parti assez tard et me revoilà, voir si ta tête va mieux. Extérieures ça à déjà l’air d’aller. Pas trop moche. Tes parents sont déjà passés ?


Donc, la réponse à ma principale question est la suivante ; il a été présent, du début à la fin. Il a participé à la chute la plus ridicule qui m'a plongé dans un sommeil, plus ou moins réparateur jusqu'à maintenant et m'a accompagné par la suite. "Jusqu'ici" comme il le dit si bien. Je me traite intérieurement d'idiote. Idiote d'avoir joué au jeu idiot du "je n'ai jamais". Car j'ai déjà fait énormément de choses et il a fallu que je tombe sur ces phrases là. Et idiote d'avoir cru pouvoir rentrer chez moi bourrée. S'ils étaient revenus ? S'ils étaient revenus, je ne me souviens pas m'être réveillée. Hm ? Comment ça pas trop moche ? Me préparant à répondre à cette affirmation, il me pose une autre question bien avant que je n'aies le temps de répondre quoi que ce soit. Si mes parents étaient passés ; et c'est probablement la question la plus improbable qu'il ait pu poser jusqu'ici. C'est à ce seul moment que je le regarde dans les yeux. Cette vague de souvenirs me submerge quelques fraction de secondes. Coups de feu, bain de sang dans un quartier de Brooklyn à cause d'un règlement de compte. Je n'ai jamais été sur place mais, en lisant des articles de journal, ça n'a pas été très difficile de ressentir toutes ces choses. Et ma mère, morte d'une overdose. Allongée sur le sofa, on aurait pensé qu'elle dormait. Seulement ce sommeil à la différence des autres a été définitif. J'ai bien essayé de la réveillée mais, elle ne respirait plus. Quelques fraction de secondes s'écoulent avant que je ne revienne à la réalité. La réalité c'est que je me retrouve face à Maxwell et que sans le vouloir, il m'a ramené vers des souvenirs que j'avais laissé dans une boîte que je pensais avoir parfaitement fermée. Cela me fais l'effet d'une aiguille plantée en plein cœur.


Cependant comme j'en ai l'habitude, je ne le fais pas ressortir en surface. C'est comme ça tout le temps, dès que j'ai l'impression de perdre pied, CLAC, je ferme les écoutilles. Pleurer n'est pas en options, même si dans certaines situations j'ai juste envie de me retrouver dans mon appartement, mettre Hometown Glory d'Adèle et oublier cette dernière règle. Là, je ne peux pas. Je ne peux pas parce que c'est Maxwell. Parce j'ai quitté ce petit bout de monde, parce que j'avais peur. Et j'ai peur quand ce nuage de souvenirs envahit mon cerveau, j'ai tellement peur. Mais je ne le fais pas ressortir car il s'agit de Maxwell. Maxwell n'est pas si proche que ça de moi, et avec toute franchise, je ne peux pas prendre le risque d'être blessée par Maxwell Shadow en personne sur ce point sensible qu'est le passé. Parce certaines personnes voudraient me voir déprimée et je n'ai pas envie de leurs rendre service aussi facilement. Parce que c'est comme ça ; je fais comme si de rien n'était. Pas besoin de se justifier. Disons juste que c'est comme ça.


Scarlett - Non, pas encore passés


Et s'il voulait mon avis, ils ne passeraient pas avant un moment. Soudain, le sujet change complètement et la situation revient à la norme. Du moins presque à la norme.


Maxwell - Tu devrais peut être te remettre sous les draps. Il ne fait pas spécialement chaud et ce n’est pas ta chemise qui va t’apporter de la chaleur.

Scarlett - Et depuis quand est-ce que tu t'in-


Généralement mon cerveau est plus rapide que ça. Il n'aurait pas pu être aussi clair. Si je devais vous décrire ces tenues ? Je dirais fines. Pas transparentes, FINES. Pour une fois, je suis du même avis que lui, remonte dans ce lit pas très confortable et remonte le draps jusqu'au niveau de mes épaules. Ce lit... Il est plus confortable que le sol sur lequel je suis tombée cela dit. Je réfléchis. Mes vêtements, où est-ce qu'ils sont passés hm ? Ah.


Scarlett - Hm... Dans la salle de bain, normalement, il doit y avoir mes vêtements.


Parole d'habituée ! En gros, puisque je ne peux pas me lever, pourrais-tu s'il te plait Maxwell te lever et aller les cherchés ? Si l'on devait traduire, c'est ce que cela donnerait.


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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyDim 5 Fév - 2:30

La salle de bain. Effectivement, c’était une bonne idée pour chercher des vêtements disparu de la veille mais était il très prudent de lui donner maintenant alors qu’elle n’arrivait toujours pas à tenir sur ses jambes ? J’hésitais un instant puis d’un pas mal assuré, j’allais me risquer dans la fameuse salle de bain. Celle-ci était assez grande et ressemblait plutôt à un genre de cube dans lequel la lumière était d’une couleur orangée. Un assez grand miroir était placé au dessus du lavabo et malgré la présence de quelques serviettes pliées, j’avais l’impression que c’était un espace vide et sécurisant à la fois. Je ne tardais pas à comprendre que les vêtements se trouvaient dans le petit placard mural juste en face du miroir. Cependant, la manière de l’ouvrir m’échappa, car après avoir essayé de tirer, puis pousser, je constatais que celui-ci ne s’ouvrait pas ainsi. Pour masquer les petit bruit de la cloison du au fait de mon incapacité à ouvrir le maudit placard, je ne trouvais alors rien d’autre de mieux à faire que de parler de tout et de rien à Scarlett pour éviter qu’elle n’entende de trop le placard couiner. Posant ma main à plat contre la fente de l’ouverture de la porte, j’essayais alors de comprendre comment on utilisait ce fichu meuble en plastique mal fait à mon simple avis.

- Euh… Ils t ont dit quand tu pourrais sortir d’ici ? T’as quoi à part cette bosse à la tête ?

Je serais les dents, forçant de temps en temps sur les parois plastifiées et cela donnait à ma voix par moment un petit décalage entre mes mots ou des espèces de paroles étouffées. Après un moment, je poussais mes cheveux devant mes yeux et m’appuyais contre le lavabo, réfléchissant à la manière d’ouvrir cette objet démonique. Tout en écoutant la jeune fille d’un air distrait en fixant les fentes de l’armoire, l’idée de génie me vint enfin. Puisque je ne pouvais la tirer ou la pousser, probablement fallait-il la faire glisser cette porte. Me frottant alors les mains, je m’approchais à nouveau de l’objet et avec délicatesse et lenteur je fis donc glisser la porte qui comme par miracle s’ouvrir telle la porte de la caverne d’Ali Baba. Une fois de plus, l’homme avait eu raison des produits ménagers ! Satisfait, je reprenais alors mon allure sûr de moi et détendu, avant de prendre les affaire de la jeune femme et de le lui apporter. Cependant, au moment où je connais sortir de la salle de bain, j’entendais la porte de la chambre s’ouvrir et la mienne se fermer dans un courant d’air violent. Sur le coup, je fus assez étonné et même un peu perdu vu qu’en plus de me retrouver les mains prises dans une salle de bain, la lumière s’était maintenant éteinte, me laissant dans le noir. Une autre voix se faisait entendre et je tendais alors l’oreille pour savoir qui cela pouvait il bien être.

- Bonjour ! Alors comment va-t-on aujourd’hui Miss Blackwood !

Cette voix féminine, se ton, elle me faisait penser à l’une des infirmières que j’avais croisé. Je ne savais pas trop comment sortir… Lui demander de m’ouvrir au risque de me trouver totalement ridicule, ou bien poser les affaires et revenir comme ci de rien était si j’arrivais à trouver la poignée en simulant un simple usage de la salle de bain. N’ayant pas trop le choix, je décidais donc de me faire entendre.

- Excusez mais, vous venez de me claquer la porte au nez. Quelqu’un peu ouvrir ?

Aussitôt, j’entendais alors un silence dans la salle. Étaient-elles parties ? Non. Je pu enfin sortir lorsque l’infirmière avait enfin décidé de me faire sortir. Elle avait un air sec et à sa manière d’ouvrir la porte, je la sentais peu douce. D’un signe de la tête je la remerciais et alors que je m’apprêtais à avancer pour apporter les vêtements à Scarlett, elle m’arrêta et me les prit des mains. Je me retrouvais surpris, ne sachant trop quoi faire à présent et elle me vira vite fait bien fait de la salle de bain en remettant les vêtements dans la maudite armoire. C’était bien la peine que je me démène pour ça au final.

- Où comptez-vous aller comme ça ?
- Lui donner. Elle me les a demandés.
- Et si elle vous dit de sauter, vous sauteriez de la fenêtre ? Allons, vous voyez bien qu’elle est dans un petit état. Ce n’est pas pour tout de suite les galipettes entre vous.
- De … Pardon ?
- Bon, il me reste quelques informations à compléter. Allez donc vous assoir.


Coupé dans mon élan, un peu vexé de sa manière de m’écarter, j’allais donc m’assoir sur le seul fauteuil de la chambre pour attendre une fois de plus qu’elle ait terminé avec Scarlett. Pour qui m’avait elle prit ? Pourquoi parler de galipettes ? Celle-ci avait les idées mal placées encore … Dans un soupir, je laissais donc ma place à cette infirmière grise qui ne cessait de bombarder de questions la jeune étudiante.
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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyDim 5 Fév - 6:36


L'idée de rester dans cet hôpital m'était insupportable. Peut être pas aussi insupportable que cette douleur accompagnée d'un immense mal de tête, mais insupportable quand même. Cette chambre blanche que probablement tous les patients détestent, je voulais la quitter. Je voulais voir le monde extérieur, je voulais mes clopes, rentrer chez moi peut être. Enfin quelque chose était sûr ; tous les endroits me convenaient tant que je ne restais pas ici. Est-ce que Maxwell pouvait comprendre ce genre de choses ? Est-ce que beaucoup de personnes pouvaient comprendre ce genre de choses ? Je les voyais venir avec leurs ; "vous n'êtes pas encore rétablie, il va vous falloir..." -Erreur, tout ce dont j'avais besoin, c'était sortir. Voir le monde extérieur me ferait aller mieux, forcément.


Maxwell avait disparu dans la salle de bain pour chercher mes vêtements. Je ne m'étais pas justifiée, pas besoin non plus de mentir à propos de mon état. Si je devais recevoir 50$ à chaque mensonge à propos de mon état, je serai riche. Riche parce que ce n'est pas dans mon habitude d'inquiéter les personnes qui m’entourent. Je n'ai pas le temps de les rassurés, pas de droit de partager ces inquiétudes là et notamment avec Maxwell. Notamment avec une personne qui me connait à peine et que JE connais à peine. Et si la douleur est trop grande et bien je la surmonterait. C'est ce que j'ai toujours fait ; tenir le coup, serrer les dents, attendre que les choses aillent mieux ou encore me bouger pour aller mieux. Les solutions ne sont pas nombreuses. Soudain, je remarque qu'il passe beaucoup de temps dans la salle de bain. Je n'ai pas le temps de m'inquiéter plus longtemps que ça, ni même de poser la question qu'il engage la conversation avec la question la plus redoutée


Maxwell - Euh… Ils t'ont dit quand tu pourrais sortir d’ici ? T’as quoi à part cette bosse à la tête ?


Serait-ce de l’incertitude que je perçois dans sa voix ? J'ai tellement envie de changer de sujet, parler du temps à travers la fenêtre, des choses les plus futiles par excellence. Je me pose la question ; remarquerait-il ce changement de sujet ? Certains ne le remarquent pas, tandis que d'autres si. Je ne tente pas le coup. Bon sang ce que ma tête me fais mal. Je grimace légèrement, il est difficile de réfléchir avec un mal de tête pareil. Trouve quelque chose de convainquant Scarlett, de sorte à ce qu'il ne te pose pas plus de questions que ça.


Scarlett - Non, mais j'imagine que sortir ne sera pas difficile, je vais bien.


Ce qui est partiellement un mensonge mal fait. Ouais, je ne tiens pas sur mes jambes mais à part ça, la vie est belle hm. Tandis qu'il cherche mes vêtements, j'espère intérieurement que le doute ne s'installe pas chez lui. Et au moment où je ne suis plus sur mes gardes, devinez qui débarque ? À moins que la mémoire m'ait échappée, je pense que c'est l'infirmière. Si c'est pas génial, une infirmière qui se pointe au mauvais moment. Il y a quelques minutes de ça, j'aurais pu filer en douce comme j'ai l'habitude de le faire, aller régler les dernières histoires de dossier avant de partir et l'histoire n'allait pas plus loin que ça. Malgré mon humeur de plus en plus mauvaise depuis que je me suis réveillée entre ces murs, je souris du mieux que je peux c'est à dire faiblement.


Maxwell à ce moment là montre signe de vie à l'infirmière qui en a perdu une partie de sa bonne humeur. Génial. Je lui aurait bien fait signe de planquer ces vêtements, mais elle n'avait d'yeux que pour moi. Et lorsqu'elle a remarqué ces vêtements dans les mains de Maxwell, elle l'a coupé net dans son élan. Vous voulez savoir ce que je pense ? Je pense qu'à partir de ce moment précis, je suis coincée dans ce trou pour un moment. Exactement à partir du moment où elle demande à Maxwell


Infirmière - Où comptez-vous aller comme ça ?


Hm... Comment dire ? J'envisageais de partir jusqu'au moment où vous avez débarqué à l'improviste avec votre sourire faussement joyeux que vous avez probablement du vous coltiner durant toute la journée. C'est à partir de ce moment là que j'ai du dire au revoir à tout espoir, que j'ai du mettre une croix sur toutes les sortes d'escapades possibles. Bref, je comptais partir et avec un peu de chances, il m'aurait probablement aidé à sortir si vous n'aviez pas subitement débarqué... Ou peut être pas.


Maxwell - Lui donner. Elle me les a demandés.


Pas besoin d'être aussi sincère ! Lui dire quelque chose comme "c'était juste pour voir" aurait fait l'affaire... Enfin, quand on la regarde deux fois, c'est assez peu convainquant.


Infirmière - Et si elle vous dit de sauter, vous sauteriez de la fenêtre ? Allons, vous voyez bien qu’elle est dans un petit état. Ce n’est pas pour tout de suite les galipettes entre vous.



Alors, est-ce que tu sauterais Maxwell ? Probablement pas non plus, et ça peu importe la situation vu que selon ce que j'ai pu comprendre, tu n'as pas daigné à me rattraper lorsque je suis tombée lors de ce qu'on pourrait appeler ce petit "accident". Piteux état ? Non non non, je vais parfaitement bien, ne lui apportez pas la lumière suffisante pour qu'il se rende compte du contraire, il a déjà été difficile de le rendre aveugle, alors pitié ! Hm ? Galipettes ? J'ai bien entendu ? La réaction, que ce soit chez moi ou chez ce dernier est similaire. Il m'en arrache même les mots de la bouche. Elle ne reste plantée sur le sujet et en vient aux informations à compléter et l'envoie royalement balader pour s'occuper personnellement de mon cas. Me posant des questions sur mon état, comment c'était arrivé, si j'étais apte à marcher, bouger avec aisance et quelques autres dizaines de questions. Elle m'a ensuite fait remarquer que je n'avais eu aucune visite mis à part celle de Maxwell, avait mentionné l'absence de mes parents. M'avait encore demandé si tout allait bien et en avait conclu que je resterai encore un peu.


Durant quelques secondes, je me suis dit que c'était une blague et qu'elle se retournerait pour me dire que je pouvais partir. Mais jusqu'à la fin, elle ne s'est jamais retournée et a simplement fermé la porte derrière elle. Non sans dire au revoir à Maxwell, assis sur le fauteuil. Elle ne pensait tout de même pas que j'allais rester ici ? Si ? Après quelques minutes de silence pour digérer la nouvelle, j'ai regardé Maxwell et dit ironiquement ;


Scarlett - Bon, mission escapade camarade


Hors de question que je reste ici, qu'il coopère ou non.
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MessageSujet: Re: I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW   I'M FINE... YEAH... I'M FINE {FEAT MAXWELL A. SHADOW EmptyMer 22 Fév - 4:56

Affalé sur ma chaise, le coude posé sur l’accoudoir, tenant ma lourde tête, je regardais avec insistance par la fenêtre pendant que la vieille mégère questionnait la blondinette. Je ne sais plus à quoi je pensais vraiment à ce moment là, en tout cas leur conversation me semblait lointaine et je n’en captais que de petites informations inutiles. Je détestais l’enfermement et ces murs blancs me rendaient malade ainsi que cette odeur de médicaments. Cherchant à m’évader l’esprit par cette fenêtre, je contrasté qu’il faisait déjà noir à l’extérieur. Songeur, j’hésitais à regarder l’heure qu’indiquait ma montre. Je n’avais même pas vu le temps passer. En y réfléchissant bien, je me rendais compte que le cycle était encore hivernal et que donc, la nuit tombait plus tôt. D’après ce que je pouvais voir des sommets des arbres, dehors un vent légèrement fort devait souffler. Machinalement je me frottais les mains. Celles-ci étaient froides, ou du moins le bout de mes doigts l’était. J’avais hâte que le printemps revienne à grand pas. Cette saison où il ne fait ni trop chaud, ni trop froid. Où il fait bon vivre tout simplement. Je me rappelle que c’est précisément à ce moment que je me suis rendu compte que la vie dans les bureaux ou dans un hôpital n’était pas faite pour moi. Ici on n’avait ni la notion du temps, celui-ci semblait complètement disparu et pourtant, le paysage montrait le contraire. Comment pouvait on faire pour rester ici tout en se disant que dehors, le monde continu à tourner sans nous ?

J’avais se sentiment qu’on les gosses qu’on prive de sorties. Seulement il y avait un hic. Je m’étais juste « auto-puni » dans mon cas en venant ici. Je pouvais partir, la porte n’était pas si loin de moi, mais ceci voulait dire laisser Scarlett ici alors qu’elle avait probablement autant envie que moi d’aller dehors. Je pestais intérieurement contre cette infirmière qui la retenait encore ici. Elle avait l’air d’aller mieux, pourtant qu’après elle, Scarlett avait encore besoin de repos. Je n’étais pas médecin et c’est pour cette raison que malgré mon envie d’appuyer la jeune femme, je préférai m’effacer, laissant place à la voix médicale. Dans un soupir silencieux je reportais mon regard vers la petite étoile qui couchait dans le lit blanc. Mon regard fixait son visage, elle ne semblait pas trop pâle et assez éveillée pour une fille qui avait fait une chute mémorable. Lorsque l’infirmière se mit enfin en mouvement, je la suivais des yeux, la regardant quitter la salle. Enfin. Libération. Elle avait à peine quitté la salle que Scarlett rebondissait déjà sur le fait de quitter les lieux. Mes yeux encore fixaient sur la porte, je les reportais lentement sur elle tout en me mordillant le côté de mon majeur pendant que mon index appuyait sur ma tempe. Je lui adressais un pauvre sourire et me laissant presque fondre dans mon fauteuil, le regard blasé.

- Bien sûr, par la fenêtre ? Deux étages ça doit pas être trop dur à sauter après ton précédent exploit, si ?

Silencieusement je me levais de mon fauteuil pour m’approcher d’elle en prenant au passage le petit dossier qui se trouvait au pied de son lit. Si c’était Billie, il y aurait déjà un moment que je me saurai installé sur le lit près d’elle, mais vu que c’était Scarlett… Je n’avais pas spécialement l’envie de m’approcher d’elle. Je me tenais donc debout, non loin d’elle, la toile de mon jeans frôlant légèrement les draps. Je posais une main sur son épaule, la faisant légèrement pencher sur l’arrière pour l’inviter à se recoucher. Une fois ceci fait, je reposais le dossier sur le pied de son lit et ôtais ma veste pour la poser sur le rebord du lit. Je n’étais pas près de partir me répétant en tête que si je restais là, elle n’avait aucune chance de quitter les lieux. Ceci était en faite plutôt une excuse que je m’offrais à moi-même pour ne pas m’avouer la crainte qu’elle se blesse de nouveau en voulant faire sa forte tête. Fatigué de ma journée, je m’étirais puis passais une main dans le bas de ma nuque pour essayer de défaire quelques nœuds en allumant la petite télé de la chambre. Je regardais l’écran dans l’espoir qu’il y ait quelque chose d’intéressant à voir à la télé. Nous n’avions pas de chance car sur l’écran la neige semblait prendre le contrôle ne laissant qu’un bruit de fond casse-pied et une absence d’image. Dans un soupire je m’appuyais contre son lit le faisant légèrement bouger, cherchant à l’aide de la télécommande comment capter les chaînes.

- Tu veux voir un truc en particulier ? Avec un peu de chance, peut être que je trouverai…

Ma voix était calme et froide, non pas que sa présence m’agacerait où autres. C’est que j’étais d’un naturel ainsi avec les personnes que je ne connaissais pas vraiment. Pourtant elle, j’avais envie de la connaitre, mais je ne savais pas comment l’abordais. Elle m’avait toujours intriguée, je la savais intelligente, j’avais du mal à la voir aussi fêtarde que les filles que je connaissais déjà et pourtant… Elle m’avait prouvé la veille qu’elle en était tout à fait capable. Tournant mon visage vers le sien d’un air interrogateur j’attendais sa réponse tout en me demandant comment je pourrais en apprendre plus sur elle et surtout pourquoi j’avais autant envie de la connaitre. Ceci ne me ferait et m’offrirait que de la souffrance, j’en étais persuadé. Probablement nous ferions nous la guerre dans peu de temps… Mais une fois de plus, j’avais envie de me brûler les ailes.
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