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You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé
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Sujet: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 3:10
Il me semble que nous sommes un lundi après-midi. Ou plutôt, un mardi après-midi. Mardi ? Je ne m'en souviens pratiquement jamais, je n'ai pas la notion des jours de la semaines, ni des jours tout court, d'ailleurs. Etant donné que je ne me rendais qu'à la moitié de mes cours et que les trois quart de mon temps libre je faisais soit la fête, soit je me promenais sans prendre conscience de l'heure, il m'était difficile de me souvenir de quel jour étions-nous, de quelle heure était-il, si nous étions un 14 ou un 15. J'enfouis une de mes mains dans ma poche et attrape mon portable, appuyant sur une des touches pour le déverrouiller. Il m'indiqua clairement que nous sommes un mardi après-midi. Ne prenant pas la peine de regarder l'heure, je le remets dans ma poche, continuant ma route sur Sunset Boulevard. Il y avait du monde, mais bien moins que si nous étions un samedi, ou bien si la soirée était entamée. Je ferme les yeux de moitié, les rayons de soleil étant pleinement dans mon axe de vision. Même si je les sentais déjà caresser ma peau, étant en t-shirt à manches courtes, je vis certaines personnes en blouson, parfois fermé. Je n'avais jamais été frileux, ce qui était un plus. Avec mon t-shirt noir, je portais également un pantalon de même couleur et n'avait aucun sac de cours à l'épaule contrairement à mon habitude. Je n'avais pas l'intention de retourner à l'université avant ce soir, à moins que je trouve quelqu'un qui "m'héberge" cette nuit, donc je m'étais permis de le laisser chez moi.
Je m'arrêta net quand j'aperçus une tête familière, non loin de moi. J'étais persuadé que c'était Shanaé, une jeune fille aux longs cheveux bruns et aux yeux de même couleur qui, je l'avoue non sans crainte, me faisait complètement fondre. J'avais toujours fuit les attaches, les sentiments et les émotions tels que je pouvais parfois ressentir en la présence de la jeune femme, mais elle me donnait un sentiment de frustration dépassant l'entendement. Quand je pensais à elle, j'avais envie d'être près d'elle. Mais, en même temps, j'avais tellement envie de partir, de ne plus l'approcher pour ne plus avoir à ressentir de telles choses, des choses qui me faisaient, à vrai dire, extrêmement peur. Je sentis mon cœur s'emballer un instant puis je pris une longue inspiration, me demandant si je devais faire demi-tour ou non. Je crois que je suis resté un moment là, en plein milieu de la rue, arrêté net, bousculé parfois, pesant le pour et le contre. Finalement, quand je pris la décision de faire demi-tour, je la vis se retourner, et, je suis sûr, m'apercevoir. Je soupira, la regardant détourner les yeux. Elle ne faisait que me fuir, étant très distante, et c'était ça qui m'attirait à chaque fois. Un jeu du chat et de la souris dans un seul et unique sens. En fait, j'étais terrorisé à l'idée de ressentir des sentiments encore plus forts, plus effrayants. Comme... L'amour. Je fis une grimace qui ne serait pas passé inaperçu à cet instant-là. Je croisais les doigts pour ne pas que ça arrive, mais j'aimais jouer avec le feu depuis toujours. Je prenais des risques, comme celui de me brûler. Et c'était certainement ce qui allait arriver si je me rapprochais de la jeune femme. Plus elle me fuyait, plus j'avais envie de me rapprocher d'elle. Ironique quand on réfléchit au fait que d'habitude, c'était moi qui fuyait les gens et les attaches. Elle bousculait tous mes principes, et j'en avais à peine conscience. Je me demande encore comment cela avait bien pu se produire.
Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, ou du moins c'était mon impression. Je m'approcha enfin d'elle, me disant que faire demi-tour ne serait, au final, pas vraiment mieux. Je remarqua un enfant près d'elle, dont elle semblait s'occuper.
« Salut toi, alors comme ça on me remarque et on ne me dit même pas bonjour ? Je suis vexé. »
Je pris un air nonchalant, maudissant mon caractère arrogant et fier, me demandant si finalement elle n'allait pas le prendre encore plus mal. Mais c'était dit, et je tourna alors le regard vers le bambin à côté d'elle. Pour ne pas la laisser répliquer, je repris :
« C'est ta sœur ? Elle te ressemble. »
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 4:04
Une nouvelle semaine venait débuter dans le monde entier. Les gens reprenaient leurs activités et beaucoup de personnes vivant ici partaient dans l’université. Je m’étais inscrite à un programme de photographie afin de vivre afin un diplôme en poche après le Bac simple pour vivre de l’argent que je gagnerais après que les réserves financières de mon père soient toutes écoulées. Du moins, je me donnais cette raison là et non le fait que je souhaitais donner de grandes études à Rose, qu’elle puisse choisir ce dont elle rêve pour son métier.
Les rues de la ville étaient presque désertes est ce n’est que vers quinze heures que je pointais le bout de mon nez à l’extérieur. J’avais pas mal besoin de prendre l’air et de réfléchir à ce que j’allais faire avec ma fille maintenant, si j’allais encore bouger ou rester dans cette ville puisque je n’arrivais pas à m’avancer vers les gens, ce qui me laissait de côté pour pas mal de choses.. Vêtue d’une veste, je sortais de ma maison au bord de la mer afin d’aller me promener dans le centre-ville de Beverly Hills. Personne à cette heure ne se promenait, ce qui me permettait de faire un tour sans être reconnue par qui que ce soit et surtout pas avec Rose. Je la cachais, oui, je la cachais. Peu de personne connaissaient son existence puisque je la sortais dans des moments comme celui-ci et pas lorsque je rencontrais de nouvelles personnes. Trop de monde avait de mauvaises pensées sur les mères qui sont trop jeunes, elles sont toutes inconscientes, elles ne vivent avec rien et les enfants ne seront jamais bon à rien. Certes, j’étais seule et je vivais seule mais.. Je vivais bien avec Rose et elle avait tout ce qu’il fallait pour s’épanouir.. Dans son landau, celle-ci gazouillait en me regardant et c’est ce qui me fit rire. J’avançais ensuite dans la rue e regardant les vitrines, dévorant des yeux certaines choses mais je n’allais pas les acheter pour autant. Regardant ensuite autour de moi, je croisais en l’espace de quelques secondes un regard familier, celui d’Andrew. Je me retournais de suite après en faisant comme si rien ne c’était passé.
Andrew était un homme assez particulier. Sous de merveilleuses perles azur, ce jeune homme peut se montrer aussi doux qu’un agneau comme méprisant au plus haut point. Je l’ai déjà remarqué lorsque je trainais sur les bancs de la fac, au moment où nous nous ne connaissions pas et que je le voyais. Il allait voir les filles et arrivait à toujours en avoir une le soir dans son lit, tout le monde le savait et personne n’allais contre son sens puisque tous les hommes de la fac faisaient ça. Ce côté m’énervait un peu. Pour ma part, j’étais sentimentale sur ce point même si je ne laissais plus aucun sentiment passer en ce qui concerne l’amour. Je me supprimais les moments d’amour et de tendresses avec un homme depuis Karl. Il m’a enlevé le moindre amour propre, sauf pour celui de ma fille. Andrew était un peu comme moi, même si je n’y allais pas conquête par conquête, il fuyait l’amour. Cela se voit parfaitement et surtout lorsqu’il me voit.
« Salut toi, alors comme ça on me remarque et on ne me dit même pas bonjour ? Je suis vexé. » A ses paroles, je m’arrêtais de marcher et je me tournais légèrement vers toi, tentant de cacher la poussette. Rose était aussi l’une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas m’arrêter pour te dire bonjour et puis.. Je n’étais pas comme ça. Je fuyais les gens, c’est tout. Les prunelles glissaient dans un tendre élan sur tout ton visage avant de se poser dans tes yeux, ce bleu azur me faisant très légèrement frissonner. Je n’eus pas le temps de répliquer, qu’une nouvelle phrase sortit de tes lèvres. « C'est ta sœur ? Elle te ressemble. » J’avalais alors difficilement ma salive, bien que ceci ne se voyait pas. Je ne pouvais pas mentir à cette question, cela irait à l’encontre de mes propres règles. Ce n’était pas bon.
- Bonjour Andrew. Excuse-moi, je ne t’ai pas reconnu, j’étais dans mes pensées. Et euh.. Non, ce n’est pas ma sœur.
Mes prunelles noires et brillantes se mirent de nouveau parcourir ce visage qui était parfois fait de traits durs et à certains rares moment aux traits doux. Après quelques secondes à poser le pour ou je contre de te montrer Rose, je la sortis. Après tout, tu serais maintenant au courant et tu pourrais ne plus venir me voir parce que j’avais une fille, comme la plupart des gens qui maintenant me regardaient d’un œil différent. Celle-ci était très petite, enroulée dans une couverture afin qu’elle ne puisse attraper froid. Ses prunelles étaient aussi brillantes que les miennes et tout aussi noires. Sa bouille d’ange souriante était très mignonne, trop mignonne même. Je la pris contre moi, la berçant tout doucement comme une mère normale le faisait.
- Voici Rose, ma fille.
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 4:31
Elle se tourna vers moi, un léger sourire vint fleurir sur mes lèvres, un sourire que j'avais l'habitude d'adresser à quiconque me saluait. Hors, celui-ci était légèrement plus discret qu'à mon habitude, j'étais toujours un peu plus mal à l'aise en compagnie de la jeune femme qu'avec quiconque. Même si on ne pouvait pas me qualifier de social, j'étais toujours détendu et enclin à discuter avec quiconque croisait ma route, la plupart du temps avec mes pic habituels et mes remarques désobligeantes, mais j'étais à l'aise. Avec elle, c'était légèrement différent. Je me sentais différent. Et pour tout vous avouer j'aimais bien découvrir le "Andrew" que je ne connaissais pas, et que personne ne connaissait. Mais j'en étais mal à l'aise, mes habitudes se perdaient une fois devant ce regard. Il y eu un temps léger de pause où elle ne répondit pas, j'inclina légèrement la tête et suivit ses gestes du regard. - Bonjour Andrew. Excuse-moi, je ne t’ai pas reconnu, j’étais dans mes pensées. Et euh.. Non, ce n’est pas ma sœur.
J'avais l'impression qu'elle ne disait pas la vérité, mais je ne m'en préoccupa pas, même si j'étais persuadé qu'elle m'avait aperçu. Peut-être ne voulait-elle pas de ma compagnie. Je la vis se retourner légèrement histoire de prendre la petite fille dans les bras, et la berça tendrement. Je la regarda faire, légèrement attendri. La petite avait exactement les mêmes yeux que Shanaé, ce qui était assez étonnant. - Voici Rose, ma fille.
Je ne m'attendais pas vraiment à ça, pour ne pas dire pas du tout. Shanaé était si jeune que le fait que la petite fille soit sa fille et non sa sœur ne m'avait même pas effleurer l'esprit. Pourtant, je comprenais maintenant pourquoi elle lui ressemblait tellement et surtout, pourquoi elle avait voulu continuer sa route. Je la sentais légèrement mal à l'aise, comme si elle s'attendait à une réaction de ma part, certainement négative. C'est là que je compris qu'elle devait avoir l'habitude des regards négatifs à son sujet, je savais parfaitement que les gens en étaient capables, et étaient d'ailleurs très peu ouverts en ce qui concernaient les jeunes mères. Mais je n'étais pas comme eux, et je ne savais pas vraiment comment lui prouver. Un léger pincement au cœur me fit froncer les sourcils, je me demandais bien ce que c'était. En effet, je me demandais du coup si elle était célibataire ? Sûrement que non. Et rien que cette idée me donna envie de partir en courant, ce que je devais peut-être faire, au final. Quelle idée d'être venu la voir, j'étais sûr que jouer avec le feu provoquerait des brûlures. Je la voyais mal mère célibataire, je la voyais si différente des autres, la seule fille que je trouvais plus jolies que celles vêtues de mini-jupe ou que sais-je - et pourtant tout le monde savait bien que j'étais plutôt le genre coureur de jupon -, celle qui pouvait me donner envie de sourire rien qu'avec un regard pétillant, un sourire. C'était étrange comme sensation, mais je la voyais bel et bien différemment que toutes celles que je pouvais croiser ou avec qui je pouvais rentrer chez moi le soir. Voilà pourquoi je ne l'imaginais pas mère célibataire. Je me racla la gorge, je ne savais que dire ou que faire. Je n'avais qu'une envie, c'était retourner chez moi et oublier tout ça.
« Oh, donc tu es avec quelqu'un, j'imagine. »
Je me gratta la nuque, légèrement mal à l'aise, me demandant pourquoi je ne voulais pas qu'elle soit prise. Ce n'était pas comme si je voulais être avec elle, ou même coucher avec elle. Ce n'est pas tant l'envie qui m'en manquerait, mais elle méritait mieux à mes yeux, ce n'était pas une de ces filles que je ramenais chez moi, non. Puis, qu'elle soit en couple ou non, je ne vois pas ce que cela changeait. Nous n'étions même pas amis, et nous nous connaissions pratiquement pas. Je devais être fou. Si c'était le soir, je me dirais que je suis bourré. Mais n'ayant pas bu, cela aurait été difficile. Je reposa mon regard sur elle, et sur sa fille qu'elle venait de me présenter. Shanaé semblait toujours sur la défensive avec les personnes qui l'approchaient, en particulier les hommes. Peut-être que finalement, elle était réellement mère célibataire. Néanmoins, avant qu'elle ne me réponde, je mis fin aux questions qu'elle devait se poser.
« Si tu crois que savoir que tu as une fille va me faire changer d'avis à ton sujet tu te trompes. Je crois que tu auras du mal à te débarrasser de moi »
Je lui adresse néanmoins un clin d'œil. Je ne voulais pas ne plus l'approcher, même si au fond de moi, je me disais qu'il vaudrait peut-être mieux. Je n'avais pas envie de fuir ce jour-là. Je ne le ferais sûrement pas. Reprenant un peu mes esprits, ne voulant pas montrer mon léger malaise à la jeune fille, je repris mes méthodes de discussions habituelles.
« Et d'ailleurs, il est ton homme ? On ne laisse pas une jolie fille toute seule en pleine rue, il risque de se la faire piquer. »
Je me rapprocha d'elle, provoquer les gens était mon point fort. Même si, sur ce coup, je pensais réellement ce que je venais de dire. On ne laissais pas la mère de son enfant toute seule, non ? En y réfléchissant bien, je l'avais toujours vu seule, d'ailleurs. Mais je n'osais toujours pas me dire qu'elle n'avait personne. C'était impensable de laisser tomber une fille comme elle alors qu'elle porte votre enfant. C'était impensable de juste laisser tomber un enfant tout court. C'est tellement lâche. Mon père en est une preuve vivante. Mon père... Pff. Qu'est-ce que je ferais pour ne pas être comme lui ? Tout ce qu'il m'est possible en tout cas. C'est peut-être d'ailleurs ce que j'ai vécu étant enfant qui me fait voir la situation de la jeune fille d'un regard compréhensif, et "normal". Ce qui n'était sûrement pas le cas de tout le monde.
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 5:04
Je continuais de la bercer en la tenant contre moi. Lorsqu’on me voyait avec ma fille, j’étais de suite plus douce et bien plus tendre que lorsque je repoussais les hommes parfois très sèchement. Ma fille était la seule personne qui comptait pour moi et c’était la seule qui aurait le droit à autant de tendresse et de douceur de ma part. Pour les autres, j’étais parfois froide et distante. Je ne voulais pas du tout avoir ce sentiment d’amour et ensuite, que quelqu’un d’autre vienne marcher sur mon cœur. Non, je ne le supporterais plus tellement maintenant. Mes prunelles brillantes s’estompaient peu à peu d’être aussi jolie, tant je comprenais par ce grand silence que tu allais me laisser. J’étais aussi mal à l’aise que toi, je ressentais que tu l’étais et pour moi, c’était clair.
« Oh, donc tu es avec quelqu'un, j'imagine. » Je relevais mon regard sombre qui n’était plus tellement pétillant, mais il gardait tout autant un charme intact, parfait. Si j’étais avec quelqu’un.. ? Il n’y avait aucun danger. Je ne savais même pas pourquoi tu te posais la question sachant que jamais tu avais pu m’apercevoir dans les bras que quelqu’un mais seule, encore et toujours. Et puis.. Pourquoi me posais-tu cette question ? Ce n’est pas comme si tu te souciais de mon statut social pour essayer de te mettre avec moi après tout.. ? Je baissais les yeux sur Rose tranquillement, alors que je t’entendis de nouveau. « Si tu crois que savoir que tu as une fille va me faire changer d'avis à ton sujet tu te trompes. Je crois que tu auras du mal à te débarrasser de moi ». A la fin de cette phrase, mes prunelles noires reprenaient tout l’éclat qu’elles avaient perdu. Celle-ci se relevait du visage de ma fille afin de délicatement se poser sur le tien. Tu ne comptais donc pas me laisser seule ? Me dire que j’étais une sacrée fille sur qui tout le monde passait et qui ne faisait pas attention ? J’étais comme sciée en deux, ce qui pouvait se lire sur mes lèvres qui s’entre-ouvrait tout doucement afin de pouvoir te sourire. Entendre quelqu’un qui n’a aucun préjugé sur vous alors qu’à votre habitude, tous vous laissent pour ça.. Comment ne pas se mettre à sourire ? Je me sentais bien mieux qu’il y a quelques secondes, où j’étais clairement mal à l’aise avec toi.
- Tu.. Es sérieux ? Désoler.. Je peux paraître idiote mais peu résonnent comme toi.. Ils ont tous peur que je me jette sur eux pour leur faire un gosse. Comme si un n’était pas suffisant et comme si je prenais plaisir à faire ça.
« Et d'ailleurs, il est ton homme ? On ne laisse pas une jolie fille toute seule en pleine rue, il risque de se la faire piquer. » Je baissais de nouveau les yeux lorsque Rose se mit à pleurnicher peu à peu. Je me mis à la bercer en prenant son doudou, l’apportant à elle tandis qu’elle se calmait au fur et à mesure de mes caresses. J’embrassais son front en lui souriant, comme pour la rassurer et lui montrer que tout allait bien. Une fois que ses pleurs furent atténués, je la remis dans son berceau afin d’avoir les mains libre. Non, il n’y avait plus aucun de danger à ce qu’il est peur de me perdre puisqu’il m’a mise à la porte en moins de deux. Je m’occupais toujours de remettre rose dans son berceau puis je me redressais. Je tournais mon regard en face de moi, regardant les gens passer.
- Il me comptait comme une sorte de conquête même si derrière ses amis il me disait qu’il m’aimait et qu’il ferait tout pour moi. Je suis arrivée un soir dans sa chambre et je lui ai montré le test. Il m’a mise à la porte et je n’ai plus jamais eu de contact avec lui. Je suis seule à élever ma fille.
Je baissais les yeux sur le bord du landau afin de ne pas laisser des émotions comme la tristesse percer à jour et montrer que j’étais toujours aussi malade d’un pauvre con. Il me rendait dingue.
Dernière édition par Shanaé C. McCarty le Dim 29 Jan - 6:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 5:40
A peine avais-je prononcé ces mots qu'elle semblait comme soulagé, ravie de voir que j'étais peut-être différent des autres, même si au fond je ne l'étais peut-être pas. Ils avaient certes des préjugés, mais j'étais sûrement tout aussi stupides qu'eux, à passer de conquête en conquête sans se soucier de rien. A vrai dire je n'ai jamais eu de but dans la vie. Je ne voyais pas plus loin que le lendemain soir. Au départ je me disais que ce n'était pas grave, que j'étais jeune. Puis petit à petit, je savais bien que ce n'était pas normal de ne pas chercher de but. Certains veulent avoir une bonne carrière, d'autre fonder une famille. Je ne voulais rien de tout ça, tout m'exaspérait et c'était bien ça qui m'éloignait de beaucoup de monde. Mais ce qui me différenciait d'eux, était le fait de savoir que si j'avais un but, c'était prendre le risque d'être déçu. Si je m'en fixais un et n'y arrivait pas, que ferais-je ? J'étais toujours comme il y a dix ans sur ce point de vue là, et en y réfléchissant bien, je savais bien que quelque chose m'empêchait d'avancer.
- Tu.. Es sérieux ? Désoler.. Je peux paraître idiote mais peu résonnent comme toi.. Ils ont tous peur que je me jette sur eux pour leur faire un gosse. Comme si un n’était pas suffisant et comme si je prenais plaisir à faire ça.
Je ris légèrement, trouvant l'attitude des personnes à l'égare de Shanaé très ridicule. Je haussa les épaules tout en continuant à la regarder.
« Oh si tu veux me sauter dessus je ne suis pas contre. Mais je sais bien que tu n'es pas comme ça, et la réaction des autres est ridicule, jamais je n'irais penser de telles choses à ton égare. »
Le début de ma phrase avait sonné avec une note d'amusement et de provocation, comme je faisais à mon habitude. Puis mon ton était devenu plus sérieux, je l'avais regardé plus intensément, lui montrant que j'étais bel et bien sincère, et que je ne ferais jamais parti de ces personnes qui la regardent de travers uniquement parce qu'elle a eu un enfant jeune. Je suivis ses gestes du regard, peu gêné du fait qu'elle est un enfant. Je savais pertinemment que certains en serait choqué. Je connaissais moi-même des hommes qui critiquaient ce genre de situation, ce genre de fille. Moi, j'en étais attendri, j'étais étonné de la voir aussi forte alors qu'elle avait un enfant à son âge, cela semblait tellement plus dur que d'en avoir un plus tard, il fallait sûrement des épaules fortes et du courage à en revendre.
Il me comptait comme une sorte de conquête même si derrière ses amis il me disait qu’il m’aimait et qu’il ferait tout pour moi. Je suis arrivée un soir dans sa chambre et je lui ai montré le test. Il m’a mise à la porte et je n’ai plus jamais eu de contact avec lui. Je suis seule à élever ma fille.
Mon sourire se perdit en entendant ses confidences. Alors elle était réellement seule ? Comment avait-il pu se comporter comme un lâche ? Je crispa légèrement la mâchoire, je n'aimais décidément pas ce genre de personne. Au final, je pensais que mon père était une sorte d'exception, ou du moins c'est ce que ma mère avait sûrement voulu me faire comprendre. Mais plus j'en apprenais sur les gens, plus je me rendais compte que c'était au contraire bel et bien courant. Après les parents de Léana que j'essayais de retrouver avec Jazzmin, voilà que j'apprenais que le père de la petite fille de Shanaé l'avait fait disparaitre de sa vie, ne l'aidant même pas un tout petit peu. La douce envie d'aller retrouver ce mec et de le frapper m'effleura l'esprit, savoir cela m'énervait vraiment. Jamais je ne réussirais à m'habituer avec ce genre de comportement. Je la vis baisser les yeux. Elle ne devait pas être très joyeuse en me disant tout ça. Comme je l'avais sûrement été en expliquant mon passé à Jazzmin, par exemple. Et je le voyais bien. Je me rapprocha d'elle et fit une chose surprenante quand on me connaissait un minimum. Je la prit légèrement dans mes bras. Nous n'étions pas collé, ça ne ressemblait pas vraiment à un câlin, à vrai dire ça devait ressembler à rien. Je n'ai jamais été doué dans les relations humaines, et les contacts me rendaient mal à l'aise. Mais je fis du mieux que je peux pour la réconforter, même si j'étais bien pire que nul dans ce domaine-là.
« Je suis désolé. Je ne comprends pas comment on peut se comporter comme ça. Surtout avec une fille comme toi. Si je pouvais j'irais le tuer sur le champ, mais je ne suis pas sûr que ça arrangerait quoique ce soit à ton état, alors... Je vais me contenter de dire que c'est un connard et qu'il ne te méritait absolument pas. Comment on peut abandonner son enfant... »
Je pris une inspiration brève mais profonde, leva les yeux au ciel et me jura que je ne devais pas prendre l'habitude de me montrer compréhensif avec les gens. Même si je l'étais vraiment à cet instant-là. Et je confia, pour la deuxième fois depuis peu, une chose que très peu de monde pouvait se vanter de savoir.
« Tu vois... Mon père m'a abandonné quand j'étais petit. J'étais seul avec ma mère, alors même si ce n'est pas comparable, je peux comprendre ta situation. »
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 6:17
Je me tenais loin d toi depuis un long moment puisque je savais que tu passais de conquêtes en conquêtes. Karl était la raison pour laquelle je détestais ce genre de mec et pour laquelle je te regardais sur les bancs de la fac avec mépris. J’ai retrouvé en toi énormément de choses qui étaient semblables à celles de Karl. Il aimait coucher avec les filles et l’affichait fièrement. Au fond, j’ai pensé être sa seule réelle petite-amie même si au fond, je ‘avais été qu’une simple poupée humaine. J’en ai eu conscience lorsque son meilleur ami est venu me voir et m’a tout balancé en pleine figure. Si nous nous serins connu lorsque j’étais joyeuse et que je voyais la vie en rose, j’aurais très bien pu être une de tes conquêtes.. J’en suis certaine. « Oh si tu veux me sauter dessus je ne suis pas contre. Mais je sais bien que tu n'es pas comme ça, et la réaction des autres est ridicule, jamais je n'irais penser de telles choses à ton égare. » Je savais qu’à un moment ou à un autre, j’aurais le droit à ce genre de paroles. Je ne le pris pas mal, non, cela me faisait juste un peu bizarre d’entendre ça maintenant. Je ne suis plus la fille qui s’amuse.
- Ils ne connaissent pas à quel point c’est difficile d’avoir un enfant lorsqu’on en est encore un. Ils ne savent pas combien de nuit j’ai passé seule à aller la consoler, à la bercer, à les enchainer et surtout à ne pas devoir craquer une seule seconde.
Je redressais ensuite mes prunelles vers les tiennes afin de te regarder, mon regard étant un peu plus fermé que d’habitude. Dans un soupire, j’avais comme l’impression de distinguer de la pitié dans ton regard, ce que je ne supportais pas. Mon regard s’abaissa de nouveau sur Rose, tandis que je caressais sa joue avec mon fin doigt. Puis, je sentais tes bras m’entourer. Je me demandais réellement ce que tu faisais, toi, Andrew, pour avoir envie de me prendre ainsi contre toi. Certes, ce n’étais pas un câlin mais un geste tendre, ce qui me faisait un peu de bien mais plus déstabiliser. Je ne voulais plus de ce genre de chose pour ne pas retourner comme avec Karl, non, c’était impossible. « Je suis désolé. Je ne comprends pas comment on peut se comporter comme ça. Surtout avec une fille comme toi. Si je pouvais j'irais le tuer sur le champ, mais je ne suis pas sûr que ça arrangerait quoique ce soit à ton état, alors... Je vais me contenter de dire que c'est un connard et qu'il ne te méritait absolument pas. Comment on peut abandonner son enfant... » Comment on peut abandonner son enfant ? Cette phrase me fit bien rire. Intérieurement. J’avais la réponse depuis des mois maintenant, il n’y avait plus aucun doute. Ma réponse ne te fera peut-être pas beaucoup de bien, mais elle était pourtant vraie.
- En prenant les femmes pour des poupées, en couchant avec une fille différente chaque soirs et surtout, pensé que l’on est fort et grand en écrasant les autres. On se croit supérieur alors on laisse tomber lorsqu’on a un peu peur.
Je fermais les yeux tout doucement en lâchant un nouveau soupire. Karl était ce mec, le mec con et qui se prenait pour le centre de la Terre tant il était riche. « Tu vois... Mon père m'a abandonné quand j'étais petit. J'étais seul avec ma mère, alors même si ce n'est pas comparable, je peux comprendre ta situation. » A tes explications, je relevais mes prunelles vers toi en posant ma main sur ton bras. Ma fille sera peut-être comme toi alors.. ? Sans père tant il était lâche ? Je te regardais donc, les prunelles vraiment brillantes. Jamais je n’ai pu penser que tu étais un petit garçon abandonné par un nouveau con.
- Tu as vécu ça.. ? Je suis si.. Désolée pour toi Andrew..
Ma main sur ton bras se mit à le caresser très légèrement pour te faire comprendre que j’étais avec toi, bien que ce geste fut très surprenant de ma part. Je n’étais jamais ainsi et faire ce genre de chose ne me ressemblait pas du tout, bien que la douceur de mes gestes m’allaient parfaitement.
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 6:47
- En prenant les femmes pour des poupées, en couchant avec une fille différente chaque soirs et surtout, pensé que l’on est fort et grand en écrasant les autres. On se croit supérieur alors on laisse tomber lorsqu’on a un peu peur.
Cette phrase résonna dans ma tête, je commença à avoir la migraine comme si penser à ce qu'elle venait de me dire était insupportable. Pourtant, je savais parfaitement que j'étais comme ça. Je ressemblais à tout ces mecs, à celui qui avait abandonné Shanaé et sa fille, et à mon père. C'était idiot de croire le contraire. Pourtant je me faisais l'illusion que ce n'était pas le cas, et je me complaisais dans mes mensonges. J'en avais toujours eu conscience, mais refusais d'y penser. Et ce que venait de dire la jeune femme me faisait également revenir à la réalité, comme si on venait de m'administrer une gifle. J'avais peur d'être déçu, constamment. Je ne voulais pas d'attache, je ne voulais pas souffrir. Et pour cela, je faisais souffrir les autres. Cela m'était égal, mais savoir que j'étais comme celui qui avait fait cela à Shanaé, je n'arrivais pas à le supporter. Je déglutit discrètement mais ne répliqua pas. Elle avait raison. Elle comme moi nous savions que ce qu'elle disait était vrai, et que j'étais ainsi. Que dire de plus ? Cela aurait servit à quoi, de toute manière ? A essayer de me défendre ? Non, car je n'ai aucune raison de faire ce que je fais, après tout, mis à part assouvir mes envies personnelles. Je ne pouvais pas me défendre, de toute manière, car je ne trouverais rien de mieux à dire que "Oui, je suis comme ça". Je laisse le temps passer légèrement, je ne dis rien avant de lui confier ce que moi, j'ai vécu étant enfant. - Tu as vécu ça.. ? Je suis si.. Désolée pour toi Andrew..
Elle devient presque douce, ses prunelles sombres sont moins dures en me regardant. Un soulagement se fit sentir en moi, n'aimant pas qu'elle me regarde ainsi. J'avais l'impression qu'elle me perçait à jour, qu'elle voyait qui j'étais et que cela ne lui plaisait vraiment pas. Je sens sa main sur mon bras, une caresse légère compréhensive. Si une personne pouvait deviner ce que je ressentais, c'était bien elle. Sauf que dans son cas, c'était elle la mère. Je ne m'étais jamais demandé comment avait vécu ma mère après le départ de mon père. Elle semblait toujours forte, toujours souriante quoiqu'un peu triste, mais je voyais à présent qu'elle avait du faire cela pour me préserver. Elle avait été réellement amoureuse de mon père, cela se sentait quand elle me parlait de lui. Mais à la différence de Shanaé, ma mère lui en voulait mais pas comme il le fallait. Elle "comprenait". Moi, j'avais toujours eu du mal à comprendre cela. Il était parti. Parti qui plus est pour sa vraie famille, pour sa femme, et sa fille. Ca m'écœurait. Devenais-je vraiment comme lui ? Je souriais à Shanaé, un sourire légèrement triste.
« Oui... Tout comme je suis désolé pour toi. »
Et pourtant, j'avais l'impression que je pouvais dire tout et n'importe quoi, Shanaé n'en serait pas autant réconforté. Comment pouvait-on, de toute manière, réconforter quelqu'un qui a enduré une telle chose ? On ne le peut sûrement pas. Surtout moi.
« Je sais que tu penses que je suis un de ces connards qui jettent les filles une fois la nuit passée. Et tu n'aurais pas tord, d'ailleurs. Je ne veux pas essayer de te convaincre que je suis un mec bien, je veux juste que tu comprennes que je suis, malgré tout ça, quelqu'un de confiance. Si tu as besoin d'aide pour quoique ce soit, tu peux compter pour moi. Crois moi ou non, si tu ne me crois pas, je te le montrerais. Et même si je suis quelqu'un de maladroit, je ne suis pas si mauvais que ça avec les gosses. J'aide d'ailleurs une amie à retrouver les parents d'une petite fille qui a aussi été abandonné. Faut croire que les connards se multiplient.. »
Ma dernière phrase fut murmuré, comme une remarque faite à moi-même où je ne pouvais qu'acquiescer. J'avais envie de l'aider, de lui montrer que je n'étais pas exactement pareil que ce mec qui l'avait abandonné, que mon père, ou même que les parents de Léana. Je voulais lui prouver, mais aussi me le prouver à moi-même. J'étais peu sûr d'être quelqu'un de bien, peut-être que je ne le serais jamais, mais j'étais néanmoins quelqu'un de confiance, et je voulais vraiment l'aider si elle en avait besoin.
« Et dis toi que l'aide vaut pour tout et n'importe quoi. Si t'es sur les nerfs, tu m'appelles, tu cries un peu pour te défouler, et tu raccroches ! »
Je lui souris, blaguant légèrement même si j'étais plutôt sérieux. La seule fille qui me rendait différent, me voyait comme tout le monde me voit. Et j'avais envie de changer ça, car malgré mes principes, il y en a un que ma mère m'ayant inculpé, revient chaque fois que je tiens à une personne. Aider les gens qui en ont besoin. Elle me disait même "Aide du mieux que tu le peux les gens que tu aimes, même s'ils ont l'impression de ne pas avoir besoin d'aide". Une vraie sage, ma mère. Il faudrait d'ailleurs que je songe à lui téléphoner. Je faisais tout pour ne pas aller chez elle, je préférais la laisser avec son nouveau petit-ami. Depuis mon père, il faut dire qu'elle n'avait eut personne, se refusant à aimer quelqu'un d'autre que moi. C'était sûrement le cas de Shanaé, d'ailleurs.
W. Judith McCarty
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 7:10
Je comprenais à ce silence plat que tu te voyais à travers mes paroles et un peu comme Karl. Je te voyais aussi comme lui, comme un con qui ne s’amuse qu’avec des filles qu’il qualifiait de poupées et qui n’en avait plus rien à faire du reste et de même pour le lendemain de sa vie. Ce silence était pesant, bien que nos gestes devenaient un peu plus doux et je devenais réticente face à cela, bien que tes bras qui formaient une espèce de barrière de protection autour de toi me rassuraient un peu et me faisait un peu de bien. Je ne connaissais plus ce genre de sentiments depuis un long moment et sentir ceci me rendait étrange, plus douce avec toi. Je pinçais légèrement mes lèvres et me mis à caresser très légèrement et avec douceur l’un de tes bras qui m’entourait un peu. Te confier à moi sur ton histoire personnelle me touchait en quelques sortes, ceci te rapprochait de moi et cela me faisait te regarder d’un bon œil, pas le mauvais lorsque je te voyais t’amuser avec des filles.. « Je sais que tu penses que je suis un de ces connards qui jettent les filles une fois la nuit passée. Et tu n'aurais pas tort, d'ailleurs. Je ne veux pas essayer de te convaincre que je suis un mec bien, je veux juste que tu comprennes que je suis, malgré tout ça, quelqu'un de confiance. Si tu as besoin d'aide pour quoique ce soit, tu peux compter pour moi. Crois-moi ou non, si tu ne me crois pas, je te le montrerais. Et même si je suis quelqu'un de maladroit, je ne suis pas si mauvais que ça avec les gosses. J'aide d'ailleurs une amie à retrouver les parents d'une petite fille qui a aussi été abandonné. Faut croire que les connards se multiplient.. » Je te regardais en fronçant légèrement les sourcils. Tu comptais être là pour moi et pour ma fille ? Non, je ne pouvais pas te permettre cela, même si je connaissais ton histoire et toi, une partie de la mienne. Comment pouvais-je faire ça ? Me laisser tomber dans les bras d’un gars aveuglément et voir qu’au bout du compte il allait me faire mal ? Je te regardais puis j’enlevais tes bras autour de moi. C’était touchant, certes, mais ceci m’avait qu’un peu atteinte, pas entièrement. Je ne croyais pas aux belles paroles. « Et dis-toi que l'aide vaut pour tout et n'importe quoi. Si t'es sur les nerfs, tu m'appelles, tu cries un peu pour te défouler, et tu raccroches ! ».
- Je.. Non, désoler. C’est pas mon genre d’appeler au secours et c’est mieux. Je ne sais même pas pourquoi je t’ai parlé de tout ça.
Je te regardais, me renfermant encore et encore comme à mon habitude. Je reposais les mains sur le landau de Rose en la regardant, ne m’accordant même pas un tendre instant de profiter encore d’un peu de douceur et de bien-être juste en parlant et en ayant de petits gestes. Non, c’était tout pour moi et cela jusqu’à nouvel ordre. Mes prunelles se tournaient vers toi, toujours aussi fermées.
- Désoler je.. Rose doit aller se reposer, elle est fatiguée la pauvre. A plus tard.
Pretexte.Je venais d’être à nouveau déstabilisée et cela se sentait. J’étais aussi mal à l’aise, ce qui me fit avancer et ne pas me retourner, regardant Rose en silence.
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé Dim 29 Jan - 7:36
Et voilà qu'elle se refermait de nouveau, elle s'éloigna de moi et je vis dans ses prunelles noires que la douceur dont elle venait de faire preuve à mon égard, et qui m'avait complètement déstabilisé, était finit.
- Je.. Non, désoler. C’est pas mon genre d’appeler au secours et c’est mieux. Je ne sais même pas pourquoi je t’ai parlé de tout ça.
Je ne dis rien, je ne fis rien. Je voulais lui dire des tas de choses, mais rien ne vient, et c'était mieux ainsi. Je voulais lui prouver que m'avoir en tant qu'ami pourrait l'aider, mais je la voyais bien trop réticente à cela. Elle était bien trop méfiante et le regard qu'elle posait sur moi en disait long. Sa carapace était épaisse, et je ne savais même pas si je pourrais un jour la percer et découvrir ce qu'elle y cachait.
- Désoler je.. Rose doit aller se reposer, elle est fatiguée la pauvre. A plus tard.
Je voyais bien qu'elle voulait juste trouver une excuse pour partir d'ici et s'éloigner encore de moi. Je voyais bien qu'elle n'allait pas bien, et que malgré ce qu'elle me disait, elle avait besoin d'aide. Mais je voyais aussi qu'elle préférait ne pas prendre le risque de souffrir à nouveau, et je pouvais tellement le comprendre que je ne la retins même pas. J'aurais du faire demi-tour, écouter ma première intuition. Mais, non ! Il avait fallut que j'aille la voir, à croire que je ne pouvais pas m'en empêcher. Ca allait être une habitude, à force, d'être vulnérable. J'aimais pas ça, pas ça du tout ! Pourquoi, bon sang, pourquoi je n'avais pas fais demi-tour ? Je la vis s'éloigner, mais j'étais persistant, et je ne voulais pas non plus la laisser seule. Je voulais lui montrer, qu'elle sache que dans tout cela elle n'était pas seule. J'avais l'incroyable envie de l'aider, alors que cela ne mettait pas arrivé, ou du moins depuis Léana et Jazzmin. A croire que j'étais un aimant à problèmes ces derniers temps. Ou du moins, un aimant aux situations complexes. Je ne savais pas que j'avais le don de me mettre dans de telles situations, je le savais à présent. Je ne savais pas comment elle avait prit tout ce que je venais de lui dire, je n'avais même pas réfléchi avant de parler, mais je sentais bien qu'elle l'avait mal prit. En tout cas, pas comme je le voyais. Je ne savais même pas ce que j'avais attendu de tout cela. Sûrement rien. Je voulais la voir sourire. Voilà, ce que je voulais. Je ne savais pas encore pourquoi, mais je voulais vraiment la voir retrouver son sourire. Je ne l'avais jamais vu sourire. Elle était toujours renfermée sur elle-même, distante et froide.
Mon coeur se serra en la voyant me tourner le dos, elle ne voudrait sûrement plus me voir. Quel idiot j'étais. Je lui cria néanmoins cette phrase, que je ne pu retenir.
« Ma proposition tient toujours ! »
Je voulais néanmoins qu'elle sache que même si elle s'éloignait de plus en plus de moi, je voulais toujours l'aider, et que ma proposition d'aide tiendrait jusqu'à ce qu'elle en ai besoin. Même si on me voyait comme un salaud, je n'aimais pas laisser les gens tristes. Je n'aimais pas la tristesse. Et pourtant, je sentais en cet instant un sentiment que je n'avais plus ressenti depuis bien longtemps. Je n'arrivais même plus à mettre un nom dessus. Quelque chose m'avait touché, mais pas dans le bon sens. Je ne me sentais pas réellement bien à ce moment-là, et je me maudis même de ne pas avoir fuit devant cette jeune fille, comme je faisais toujours quand je sentais que je pouvais m'attacher à quelqu'un. Je ne la connaissais que peu, comment avais-je pu m'attacher à elle ? C'était comme si, rien qu'en la voyant, je sentais quelque chose de nouveau. Ca me faisait peur, mais surtout, à cet instant, ça me faisait mal. Je grimaça et parti m'asseoir sur un banc qui était à côté de moi, et laissa le temps passer. Je ne voulais plus rentrer, je voulais rester planter là, et ne plus penser à quoique ce soit. Je voulais retrouver le Andrew que j'étais quand je ne la voyais pas. Celui qui avait l'air arrogant, froid, hautain, fier et insensible. Pourquoi je n'étais pas comme ça aujourd'hui ? Dieu seul sait.
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Sujet: Re: You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé
You are my obsession, I'll be your exception » • PV - Shanaé