Biip. Biip. MERDE TA GUEULE. Billie donne un grand coup dans le réveil qui sonne à lui en donner mal au crâne. Mais PUTAIN qui invente des réveil qui sonne le Week-End ? Et puis, pourquoi elle a un réveil en fait ? Comme si elle avait besoin de ça ! Hermès venait toujours la sortir du lit en pleine semaine. Elle se demande... Samedi. Elle soulève la couverture, fourrage sa tignasse blonde plus folle que jamais. Regarde, hésitante. OUF. Il n'est pas moche. Il a un corps plutôt appétissant. Eh bien, même shootée, elle a bon goût. Elle se félicite et regarde ensuite autour d'elle, avec ses grands yeux dévorants chaque vêtements sur le sol. Ça semble débile, elle n'aime pas voir ce bordel de vêtement sur le sol. Elle ne voudrait pas qu'il oublie quelque chose et qu'il soit obligé de venir le récupérer.
Le bordel était indescriptible. Bon sang. La lampe renversée, des vêtement jonchant le sol de toute part, des putains de chaussures taille 45 au pied du lit. Billie glousse, dans sa gorge, elle ricane et dépose un baiser sur la joue de l'invité dans son lit. Elle sort du lit et le regarde patauger dans les couvertures, s'extirper du lit et tomber sur le sol. Il se cache les yeux. Pauvre con. Billie s'assoit sur le bord du lit, passe un boxer tout en allumant une clope. Elle aspire et souffle la fumée opaque dans la figure du brun.
« Bonjour trésor, c'est moi Billie. Oui, la meuf qui t'a ramené chez elle hier nuit. »
Il secoue la tête, s'ébroue un peu. Il interroge les lieux du regard et s'applatit sur le sol. Alors Billie s'accroupit, attrape son menton et embrasse les lèvres sèches du garçon sous le choc. Pauvre fêtard débutant. Elle a pitié, sait très bien que dans sa tête, piaille la musique déchaînée de la veille, les fragments de souvenirs, des morceaux d'elle, des morceaux d'autres soir. Tout doit se mélanger alors, Billie s'efforce de le relever, de l'asseoir sur let lit douillet qu'ils ont partagé. Et la nuit était oubliable. Et dans sa tête, rien ne piaillait. Et devant elle, un adorable brun aux yeux verts. Elle prend une chaise et s'assoit en face de lui. Dans quelques minutes, il reprendra ses esprits. Avant que Hermès se réveille, de préférence. Alors, elle souffle un peu plus dans ses narines, elle murmure, sussure des insanités et fait claquer sa langue. Au bout d'un moment, elle en a plein les joues de ce stupide coup du vendredi soir. Elle gifle, baffe, caresse, mord. BON SANG. Mais il a bu quoi ce CONNARD ?!
« OH DEBOUT ! DÉGAGE ESPÈCE DE ... »
Il reprend un peu ses esprits, elle met une main devant sa bouche. MERDE. Gamine idiote, poule piailleuse, FURIE. Elle allait réveiller H. Elle allait se prendre une vague de stupidités à la Fox. Alors, elle attrappe les vêtements sur le sol vite, elle trépigne, trottine.
« Dépêche-toi, tu sers à rien là. PUTAIN MAIS BOUUUGE. »
Alors elle le pousse, elle courre après lui, il essaye d'en placer une mais, il a bien du mal. À la porte de la chambre, elle s'arrête. MAIS QUOI ENCORE. Putain. Putain, putain.
« Tu es ... »
Allez, essaye de trouver un adjectif qualificatif correspondant à Billie. Ils ne trouvent jamais. Rarement. Souvent il lâche un belle, bonne, cool. Mais personne n'a jamais dit, comme Alec qu'elle était magnifique. Billie glousse un peu, sourit légèrement, penche la tête et bécotte sa joue.
« C'est bon, laisse, dépêche toi juste de virer de là. Donne moi juste ton prénom, ça serait dommage qu'on se recroise pas. »
Un clin d'oeil, elle parcourre son bras du bout de ses doigt rongés, elle sent ses frissons, ses poils qui se dressent et elle glousse de plus belle. PUTAIN. Réponds, aller, aller. ALLER.
« Lucas. »
Alors Billie décoche un sourire en entendant sa voix grave, toute risette dehors et enroule une boucle folle autour de sont doigt. Elle ouvre la porte et le pousse dehors. Elle le pousse contre le mur et l'embrasse fougueusement, sa façon à elle de dire aurevoir. Elle ne trouve pas ça trop con, ni affectueux. C'est pas un signe de relation durable non plus. Pour toute personne qui connaît la réputation de Billie Orane Fox, ça veut juste dire qu'elle apprécierait que tu dégages plus vite de sa piaule sous peine de poursuite de Harpie blonde en furie. Il attrape sa tête. NON. Non, non. C'est pas l'moment, idiot, idiot ! Et ce qui devait arriver arriva. Elle entendit la porte de la chambre d'Hermès se dévérouiller. PUTAIN. C'est un rêve, non un cauchemar. Mais LÂCHE MOI. Lâche moi, Lâche moi, Lâche moi, Lâche moi. Vire. Bouge, dégage va quémander de l'affection buccale ailleurs. MERDE. C'est pas lui, c'est Dakota, elle a dormi avec lui ... Pitié si c'était ça. Elle arrive pas à repousser l'autre con. Il comprend rien ou quoi.

Spoiler:

« OH DEBOUT ! DÉGAGE ESPÈCE DE ... » Putin mais c'est quoi ça ? *Je t'aime soeurette mais le samedi matin ferme ta gueule je t'en supplie*. La voix suraiguë de sa cher blonde de soeur venait de réveiller en sursaut Hermès qui n'avait pas beaucoup dormi cette nuit. Sortit en boite ? Non. S'être entrainer très tard ? Bonne pioche. Bien que cela semble impensable, Hermès avait laisser de coté les soirées depuis quelques temps préférant s'occuper d'être en super forme pour pouvoir avoir de meilleur résultat dans son cursus de sport, il n'avait pas le droit à l'erreur, il se devait de décrocher ce putin de diplôme d'entraineur à la con, il s'en voudrait à vie si il se voyait louper cet objectif. Mais là, pour ce qui est d'en vouloir à quelqu'un, c'était à Billie qu'il en voulait d'avoir troubler son sommeil et son rêve pleins de bisounours et de cornets de glaces. Comment il savait que c'était elle vu que Dakota et Billie avait exactement la même voix ? Facile, il n'y avait qu'elle pour gueuler un samedi matin. Il n'avait pas vraiment discerner les paroles qu'elle avait prononcer mais elle avait l'air en colère, comme très souvent, voyez vous.
Hermès se frotta les yeux. Billie, tais toi s'il te plait. Mais à peine il avait refermé ses paupières que la jeune blonde recria, elle avait l'air de s’énerver sur quelqu'un mais sur qui ? Peut être sur Dakota ? Qui sait ? Mais là il en avait sa claque, un samedi matin c'est censé être sacré dans la famille Fox non ?. A moitié éveillé, Hermès commença à s'assoir dans le lit tout en essayant d'ouvrir ses yeux qui s'obstinaient à rester fermé comme si tout son corps s'efforçait de crier "mais dors encore, on t'en supplie". En d'autres conditions il lui aurait donné raison et se serait dépêché de retombé dans ses rêves mais le vacarme que faisait Billie l’énervait et l'inquiétait surtout, étant assez curieux il voulait savoir ce qui pouvait troubler la propriété des Fox un samedi matin.
Le jeune blond balança ses jambes sur le coté afin que celles ci touchent le sol et après avoir enfin repris ses esprits, il commença à se lever. Comme à son habitude, il se réveilla dans le plus simple appareil, même lorsqu'il était seul il n'aimait pas dormir habillé. Tout en tâtonnant dans sa chambre, sa vue ne s'étant pas habitué à la lumière naissante, il parvenu à son armoire où il put en sortir un bas de jogging qu'il enfila de suite. C'est donc simplement vêtu de ce bout de survêtement qu'il rejoignit la porte de sa chambre, il tourna le verrou de sa porte - et oui quand on vit avec deux filles fox faut mieux s'enfermer pour avoir un peu d'intimité - et ouvrit assez brusquement la porte. Il passa sa tête dans le couloir puis tout son corps avant de s'aventurer en direction des cris de sa soeur. Tout en passant dans le salon il découvrit un sac et une veste de mec qui ne lui appartenait certainement pas "Mais c'est à qui ces merdes ? " murmura t-il. Il continua son chemain jusqu'à la chambre de Billie qui était toujours fermé mais d'où provenait des paroles, et elle ne semblait pas seul.
Commençant à comprendre ce qui se passait, Hermès se précipita pour ouvrir la porte sans frapper, comme ça à l'improviste - elle, ne se gênait pas pour le faire quand l'envie lui venait -. Lorsqu'il découvrit le spectacle qu'abritait l'antre de Billie, il aurait préféré ne pas avoir ouvert cette porte. Il découvrit sa soeur très légèrement vêtu en compagnie - ou plutôt dans les bras - d'un mec le plus bizarre qui soit, l'air complètement stone et ailleurs. Mon petit, quand on tiens pas l'alcool on va pas en boite. Il les regarda tour à tour. Billie était sa petite soeur, sa petite princesse, elle n'avait pas le droit de se taper ce genre de mec, non pas sous le même toit qu'Hermès. Il avait tellement tout fait pour la protéger que ça le dépitait de la découvrir comme ça, complétement hystérique, à peine habillé, une clope à la main, tremblante. « Mais putin, Billie ! » Cria Hermès à son tour. Bon tant pus pour Dakota qui dormait encore, elle trouverais bien un autre moment pour dormir « C'est qui ce mec ? ». Sans attendre la réponse de sa soeur, il s'empressa de rentrer complétement dans la chambre d’attraper le mec par le bras, de dégager Billie qui était dans son étreinte, le mec avait l'air de ne pas tout comprendre mais bon lui on s'en fou un peu « Mais euh.., mais euh », Hermès le regarda puis s'en demander son reste l'expulsa de la chambre, lui balança les affaires qu'il trouva sur le sol et qui semblaient être à lui « Je te conseille de te la fermer toi, tu prends tes clics et tes clacs et je ne veux plus jamais te voir ici », il le poussa dans le salon et ferma la porte de la chambre de Billie s'enferma donc dedans avec sa sœur et laissant le pauvre type en plan dans le salon espérant que celui aurait vite déguerpit lorsqu'il aurait finit de sermonne sa soeur.
« Bon, maintenant tu vas me faire le plaisir, de t'habiller Billie » dit il tout en évitant de poser le regard sur le corps dénudé de sa soeur, c'était assez bizarre et malsain. Il alla ouvrir la fenêtre de sa chambre histoire d'aérer la pièce qui était emprise d'odeur de transpiration et de clopes. Ah qu'est ce qu'il avait envie de la tuer lorsqu'elle était comme ça mais en même temps qu'est qu'il avait envie de la prendre dans ses bras, de la protéger. Il ne baissait jamais les bras il savait qu'un jour il pourrait la remettre dans le droit chemin.

Morte. Elle est morte. C'est fini, elle meurt, elle MEURT. Alors elle ferme les yeux et puis, elle sent les lèvre se décoller, entend la voix familière de son frère, le type se faire jeter hors de sa chambre. Bordel de ... Elle recule un peu, sur la pointe des pieds, sur ordre de son frère elle attrappe un grand t-shirt qu'elle enfile à toute vitesse. Les états d'esprit se bousculent dans son être, ils chutent, ils piaillent, demandent à sortir ; son côté gamine appeurée qui avait BESOIN d'être câlinée et couvée, pour ne pas dire sauvée, par son frère a envie de câliner et remercier. Son côté adolescente attardée, complètement libre de ses mouvements a envie de lui foutre une torgnole. De bondir sur lui et le griffer, de montrer qu'elle est furieuse, qu'elle blanchit de colère. Même si ce n'est pas totalement, complètement le cas. Alors, elle écrase la cigarette dans un cendrier pas trop loin et regarde Hermès, s'apprête à sortir une connerie. Elle veut s'énerver, elle veut le tuer, lui dire qu'il est débile, idiot, puéril, incapable, INUTILE. Alors, les mots sortent, comme s'ils étaient passés de son cerveau à sa langue, comme s'ils avaient glissé, dérapé.
« COMMENT T’AS PU FAIRE CA !! »
Elle s'approche, le fixe, se met sur la pointe des pieds pour toiser. C'est pas comme s'il savait que Billie n'était pas du genre à avoir des relations sérieuses avec des sportifs bien taillés. C'est pas comme s'il savait que ceux qui lui valaient une pleine attention n'étaient que des tapettes doucettes de 50 kilos, à peine plus lourd qu'elle. C'est pas comme s'il savait que ... Qu'elle avait DÉJÀ oublié le nom du mec qui venait de quitter la pièce. Alors, commment il pouvait être sûr que c'était pas son copain ? HEIN ?! Elle se pose des questions stupide, idiotes, sans sens voulu. Alors elle recule et croise les bras.
« Tu sais MÊME PAS qui c'est ce type. T'es QUI putain ?! T'aurais pu rester sagement dans ton lit sans te soucier de ma vie. Sans te soucier de mes putain de cris de gamine écervelée. T'es nul. NUL ! »
Elle serre les dents, les poings. Et, c'est trop tard. C'est la chieuse, la blondasse à talons aiguilles, la pétasse d'adolescente invivable qui explose. Les lèvres se pincent, les cheveux sembleraient presque s'électriser, alors elle le pousse, elle le pousse et recule de nouveau. C'est pas possible ... Elle est presque déboussolée. Elle veut que Hermès la console et l’aide à insulter l’ennemi, mais l’ennemi c’est HERMÈS. Dégage. Dégage, elle veut qu'il se casse, qu'il quitte la chambre, le temps qu'elle reprenne ses esprits, qu'elle ait besoin d'un câlin, qu'elle revoit son frère quand elle regarde Hermès, un frère, pas un PUTAIN d'ennemi. Pas un Hermès rabat-joie, un Hermès "Je fais ça pour ton bien". Non, elle ne veut pas ça, plus ça. Et dans ces moments, ces moments de faiblesse fraternelle, ces moments où leur proximité semble s'effriter, elle entend Bianca. Oui, elle l'entend ricaner, comme une sorcière, elle l'entend s'accrocher, jouir de sa réussite, sa destruction. ELLE LES TUERA. TOUS. Et puis, Dakota l'aidera. OUI. Elle le fera, sans broncher, sans contredire. Parce que ... Parce que. Elle tuera Hermès, avant que Bianca fasse de lui un de ses jouets, un de ses putains de jouets à Trois centimes. Connasse.
Alors, ça y'est, elle le déteste. Lui et sa connerie, lui et son innocence, lui et son comportement qu'il OSE qualifier de responsable. Putain de protecteur, putain de Fox intouchable. Elle aurait des ongles qu'elle le grifferait, sans relâche. Son pied part, dans un coup exagérément fort, se cogne avec fracas contre le lit. Elle meurt. De nouveau, elle meurt, elle meurt de douleur, elle se plie et s'écrase sur le sol. Elle sait qu'il ne fait que la regarder depuis tout à l'heure, qu'il la laisse, prendre sa connerie en main, c'est pas du ressort d'un grand frère pareil.
« Tu m'as tuée. Tu m'as PUTAIN de tuée. »
Elle attrappe son pied douloureux et l'embrasse - oui, elle est souple, elle peut embrasser son pied. Elle s'agite, comme une gamine, piaille et se lève, avance, fonce vers l'adversaire et le secoue. Elle le secoue de ses petits bras brindilles. Elle pousse des cris dépassant les décibels audibles pour un être humain, elle ne sourit plus, elle respire férocement, les dents serrées, elle laisse sortir la douleur de son pied. Il faut que la douleur passe en lui, il faut que cette douleur passe dans Hermès. Elle ferme les yeux, sa figure est rose, rose de colère, elle apaise ses souffrances mentales, un peu. En le secouant. C'est ça qu'il aime, être un JOUET un putain de jouet pour Sanders. Et bien commençons par le transformer en hochet. En hochet grandeur nature. En hochet géant. En hochet silencieux. Pourtant, Billie se doute bien que ce qu'elle fait ne sert à rien, il doit à peine ressentir une micro secousse.
Bientôt fini, bientôt, il l'attrappe, il arrête tout ça, elle attend, elle patiente, elle souffre de ces putain d'états d'âme de gamine effarouchée. Pourquoi ? Elle est en cloque ou quoi pour être aussi excitée ? Non. Elle a peur, peur d'elle même, mais ça, elle ne le sait pas, elle ne veut pas, de toute façon. Et quand ce grand dadet aura son diplôme ? Hein ? Il va se barrer, il va aller vivre où ? Avec qui ? pas avec Bianca. NON. Mais, il sera plus là, plus là pour la décrocher des gros cons qui comprennent pas qu'ils doivent se barrer le matin avant le réveil des autres. C'est fou. FOU. Alors elle secoue.

Aaaah mais tais toi ! L'agression sonore qu'était en train de lui faire subir sa cher petit soeur Billie dès le matin ne plaisait pas à Hermès, lui qui préférait prendre son temps, le matin. Il jeta un regard sur le sol de la pièce qui était quasiment recouvert de fringue, de sac, d'objets en tout genre, non mais Billie faudrait que t'apprenne à être un peu plus ordonné quand même. Il remarqua qu'un caleçon de mec jonchait également sur le sol, surement celui du sale type de tout à l'heure, pas grave il se gelererait les couilles, on va pas se soucier de lui, en plus, ça serait la meilleure. Hermès regardait sa soeur qui était en train de s'égosiller et de s'agiter dans toute la pièce, s’énervant toute seule telle une gamine de 3 ans faisant un vilain caprice parce que méchant Hermès ne lui donnait pas ce qu'elle voulait. Il se contentait de la regarder s’énerver toute seule, dans ces moments là il ne fallait mieux pas intervenir. Elle finirait bien par se fatiguer de sa propre connerie et à ce moment là, il pourrait lui parler en adulte, enfin c'est un bien grand mot pour Billie mais il pourrait lui parler plus calmement dirons nous. « Tu sais MÊME PAS qui c'est ce type. T'es QUI putain ?! T'aurais pu rester sagement dans ton lit sans te soucier de ma vie. Sans te soucier de mes putain de cris de gamine écervelée. T'es nul. NUL ! », et voilà qu'elle rejetait la faute sur elle, c'était du Billie tout craché ça, elle n'assumait pas, il fallait toujours qu'elle se décharge de la faute sur les autres. « Déjà tu vas baisser d'un ton, Billie Orane Fox et je te signale que tu vis sous mon toit et tu es sous ma responsabilité alors tu arrêtes tes conneries », il savait qu'elle allait continuer à gueuler, à cracher ses tripes dans toute la pièce sans se soucier de son frère, il ne saurait pas là ça serait pareil, elle s’énervait contre le vent et ça n'avait pas l'air de la gêner. Lui, il restait passif regardant le pathétique spectacle qu'elle lui interprétait. Et voilà qu'elle se retrouvait à terre, des cris d'agonies accompagnait son cinéma pendant qu'elle s'embrassait le pied. « Billie, arrête ton cinéma, t'es pathétique, t'as plus trois ans ».
Un porte claqua dans l'entrée, surement le pauvre type qui s'en allait, bon c'était une bonne chose de faite déjà. « Tu veux me faire croire que ce type était ton mec ? Fais moi rire, je te connais trop, le jour où tu aura un copain on en reparlera, pour le moment tape toi qui tu veux mais évite de le faire sous mon toit quand je suis là et deuxièmement évite de crier un samedi matin ». C'était son bébé, son trésor, sa poupée, elle n'avait pas le droit de grandir, pas le droit d'être cette jolie fille, pas le droit d'être avec des garçons, non elle était Billie Fox et elle devait le rester, une petite fille sage bisounours qui faisait des papouilles à Hermès c'était tout. Jusqu'à maintenant, il avait toujours refusé de la considéré comme une femme mais en vivant cette scène, il se dit qu'il devrait se résigner à la laisser s'écarter du rivage. Mais il ne voulait pas qu'elle s'écarte trop loin, il se devait de la protéger, elle était sa petite tornade et il ne voulait pas la perdre.
Elle se tenait à présent devant lui essayant de le pousser, de le secouer, de le faire tomber, de lui faire mal mais sans grandes réussites, Hermès était amusé de la scène, il la regarda et plongea son regard dans le sien, elle avait ces yeux de petite fille apeurée mais tout en ayant une lueur rebelle qui voulait dire "je vais te bouffer Hermès". Alors qu'elle commençait à se calmer, il posa ses mains sur ses épaules, histoire de l’arrêter, de lui dire que c'était finit, que la tempête était passé. Il la regarda et commença à la rapprocher doucement de son torse nu pour la blottir contre lui, pour stopper les hostilités mais alors qu'elle se rapprochait, il put voir que son petit cou frêle était marqué à plusieurs reprises de traces rougeâtres. Il aurait pu se taire, ne faire comme si il n'avait rien vu, mais ce n'était pas possible, il ne pouvait pas la regarder s'égarer sans rien dire, il se devait la remettre dans le droit chemin, c'était son devoir. Il la repoussa doucement avant de dire « MAIS PUTIN BILLIE, c'est quoi ça ? C'est ce sale type qui a laissé sa putin de marque ? Ou alors c'est peut être un autre ? T'en a pas marre de foutre ta vie en l'air ». Il la fusilla du regard, il avait envie de la gifler, mais qu'est ce qu'elle pouvait l’énerver parfois. Il attrapa le paquet de clope de Billie à la volée qui était sur son bureau, en sortit une, gardant le paquet dans sa main, il n'allait pas se gêner pour le lui piquer« Tu me dois bien ça » tout en allumant la clope il tourna les talons et sortit de la pièce. « TU FAIS CHIER, BILLIE, VRAIMENT CHIER ! » dit il tout en tirant sur la cigarette volée et en montant 4 à 4 les marches qui menaient à sa chambre.

Spoiler:

Une porte claque, Billie continue son petit cirque, secoue, hochet qu'il est, secoue encore. Il comprend rien, rien, RIEN. Quel idiot, quelle connard, quel frère PARFAIT de ses deux joues. Bordel, elle veut pas, elle veut pas qu'il parte, elle veut pas qu'il reste non plus. Elle enfonce un peu ses ongles rongés, elle plisse les yeux quand il la regarde. Bon sang, qu'est ce qu'il faut pas faire... Elle sait qu'elle a plus trois ans.
« Tu veux me faire croire que ce type était ton mec ? Fais moi rire, je te connais trop, le jour où tu aura un copain on en reparlera, pour le moment tape toi qui tu veux mais évite de le faire sous mon toit quand je suis là et deuxièmement évite de crier un samedi matin »
Bien sûr, ÉVIDEMMENT. Il est pas débile le frère Fox, pas stupide, pas CON comme elle. Il se doute bien qu'elle est pas du genre à avoir une putain de relation stable.
Elle meurt, chute, tombe. Et puis, alors qu'elle le secoue, elle sent les deux mains se poser sur son épaule, elle s'arrête, ne gigote plus et se sent tirée vers Hermès. Et là, elle sourit. Elle savait, elle savait. Elle aimerait pouvoir rester tout le temps comme ça, dans ses bras réconfortants. Alors elle se blottit contre lui comme une enfant, un oisillon bien dans son nid, un bébé manchot qui a besoin d'un peu de chaleur et de réconfort. Et puis, elle a oublié un détail. Un détail crucial. Un putain de détail, détail laissé par l'autre blond et ses connards de suçons même pas agréables. Elle se sent repoussée en arrière, Hermès semble irrité. Énervé. MERDE. Qu'est ce qu'elle a fait ? Il regarde un peu son cou, elle pose sa main dessus. PUTAIN. Quelle conne ! Elle a complètement oublié, elle a complètement OUBLIÉ ce stupide suçon, cette stupide marque d'affection de l'autre débile. Elel grogne un peu en repensant à ce CONNARD qui lui vaudra un engueulade de plus. Putain, elle le tuera lui aussi. Oui. C'est sûr.
« MAIS PUTIN BILLIE, c'est quoi ça ? C'est ce sale type qui a laissé sa putin de marque ? Ou alors c'est peut être un autre ? T'en a pas marre de foutre ta vie en l'air »
Alors LÀ, Billie se sent fusillée, fautive à en mourri, complètement déchue. Alors elle essaye de chercher, de trouver un truc plausible mais, elle peut pas elle va ... Elle va dire que c'est pas lui. Mais ça fait traînée. Non, il sait, il sait. Il connait sa vie, sa putain de réputation. Alors elle s'arrache ses cheveux étouffants et se relève.
« MAIS MERDE. C'est pas LUI. C'est ... Un mec bien. Un mec intelligent et cultivé qui m'a fait cette MERDE. »
Elle croise les bras, le regarde sortir, brailler un peu tout en volant une clope. SON PAQUET DE CLOPES. Putain ! C'est cher ces merdes. Alors elle le suit, en trottinant et les joues en feu, les lèvres pincées, elle s'asseoit dans les escaliers. Elle fait quoi. Elle fait quoi maintenant ? Elle va pas s'excuser ... SI ?! NON jamais. JAMAIS. C'est pas sa faute, c'est ... C'est TOTALEMENT sa faute. Oui, c'est sa faute. Billie est naïve, en fait. Elle est naïve et stupide, elle se voit à jamais ainsi, mince et jeune et conne, chiante et bruyante et vulgaire, habillée de ses foutues guenilles, dormant tout le jour et, à jamais accrochée à Hermès. À jamais combattant des choses qu’elle est incapable de contrôler et à jamais dans le giron sécurisé d’êtres qu’elle apprécie et qui forment une protection bien éphémère qu’elle surestime. Alors elle monte et approche de la porte décorée d'un vieux dessin de son invention. Un vieux graffitis où on peut distinguer entre des milliers de coeurs un H, E, R, M, È, S. Hermès. Elle avait fait ça pour lui, y'a si longtemps. Il l'a toujours, il l'a gardé. Alors, elle sourit. Elle fond, sensible blondinette, sensible Billie qui ne se rend pas compte à quelle point sa colère de gamine, totalement injustifiée - ou presque - devait blesser Hermès, devait le mettre dans tous ses états. Et puis, de voir que sa soeur est une ... Elle ne préfère même pas imaginer le mot. Trainée.
Alors, elle entre doucement. Elle aurait bien pu défoncer la porte, sans crier gare. Sans demander son reste. Alors, elle simule un Toc et referme la porte dans son dos. Elle regarde Hermès qui lui tourne le dos, assis sur une chaise. Elle fait quoi. Elle voudrait bien attraper son cou et le câliner. Elle s'avance et s'assoit sur le sol froid de la chambre mal éclairée.
« Hermès. »
Elle murmurre, à peine sûre d'elle. MAIS POURQUOI ?! Pourquoi avec sa famille, elle murmurre, elle tremblote, elle fait l'enfant naïve ?! Pourquoi ? Avec les amis, elle balance des insanités à tout va, pour se pardonner comme pour réprimander. Avec les autres, elle s'excuse explicitement avec des bécots sur les joues, avec des câjoleries étouffantes et forcées. Mais, avec Hermès, avec Dakota, il fallait dire, parler, attendre d'être prise par la main, d'être entraînée. C'est qu'elle est faible, finalement. Elle est faible. Chaque dispute, chaque brisures la transforment en ampoule faiblarde qui menace de s'éteindre, de perdre sa lumière, de ne plus briller.

Hermès avait toujours refusé d'écouter ce que les autres avaient à dire sur Billie, il avait toujours refusé de faire face à la réputation qu'elle pouvait avoir à l'université, il ne voulait pas le concevoir, c'était sa soeur, sa petite soeur, sa protégée et il ne voulait surtout pas la voir grandir. Mais là, en se trouvant dans cette chambre, au milieu des vetements et sous vetements étalée par terre, se rappelant de ce mec tenant Billie à moitié nue dans ses bras, il était obligé d'y faire face. Mais merde Hermès, arrête d'être aussi naïf, Billie est grand maintenant ce n'est plus ta petit poupée que tu pouvais satisfaire avec un paquet de bonbons, non celle ci elle est morte et enterré depuis longtemps. Sa tornade blonde, comme il aimait la surnommé, ne portait que trop bien son surnom dans ce genre de situation, le genre de tempête que personnes ne peut prédire et/ou arrêter, c'était trop tard, elle était lancée, BIM BAM BOUM, détruisant tout sur son passage.
« MAIS MERDE. C'est pas LUI. C'est ... Un mec bien. Un mec intelligent et cultivé qui m'a fait cette MERDE. » Et voilà, elle venait de se taper un mec, portait la marque dégueu d'un autre dans le cou, elle n’était décidément plus la petite fille (pas) sage qu'elle était auparavant. Hermès ne prit même pas le temps de relever la phrase de Billien ça n'en vallait pas la peine, il se contenta de remonter rapidement jusqu'à sa chambre tirant sur sa clope, anciennement à Billie. Ce genre de situation ça lui mettait le cerveau en bouillie de carotte, il détestait se prendre la tête avec ses soeurs que ce soit avec Billie ou avec Dakota. Il n'aimait pas voir la tribu des Fox s'ébranler mais il ne pouvait pas non plus concevoir que son petit ange mette sa vie en l'air comme elle le faisait. Lui, il avait toujours été le responsable, un peu rabat-joie et c'est pour ça que ses parents n'avaient pas broncher lorsqu'il avait dit que les deux petites blondes pouvaient le rejoindre à LA, les parents avaient confiance en lui mais là il se remettait en question. Avait-il tout foirer ? Il en avait marre ? Mais putin, pourquoi y'avait toujours un truc qui foirait ? Pourquoi on avait pas une putin de vie bien rangée comme dans les comptes de fées à la con. Hein ? Tu peux m'expliquer pourquoi ?
Assis sur sa chaise, il était pensif, tirant sur la clope à maintes reprises, elle se retrouvait vite finit, il l'écrasa dans un verre qui trainait par là ne trouvant pas de cendar dans l'immédiat. Sa chambre était encore plongée dans la pénombre, que quelques rayons de soleils pénétraient à travers les volets dans la pièces. Il regarda ses mains, l'une tenait toujours les clopes de Billie, il ne se gena pas pour en prendre une deuxième. Un bruit derrière lui, il ne prit pas la peine de se retourner il savait que c'était Billie agitant le drapeau blanc qui revenait à lui, il resta silencieux, le seul bruit que l'on entendant était l'inspiration et l'expiration de la fumée de cigarette.
« Hermès. ». non fait pas ça putin, tu sais que je vais craquer Billie. Il fit volte face pour découvrir sa soeur, vulnérable, assis sur le sol, attendant quelque chose de son frère. Il la regardait essayant de resister à son regard de chien battu. Et puis merde, t'es trop forte Billie, il se leva et alla la rejoindre, il se plaça derrière elle et s'accroupit de façon à l'enlacer par derrière, il lui déposa un petit baiser sur la joue et murmura à son tour « Je suis là, Billie »

En soi, c'est risible. C'est complètement stupide. Stupide d'attendre une réaction qu'elle sait obtenir en toutes circonstances. Qu'elle sait qu'elle obtiendra toujours, qu'elle vienne cogner à la porte de sa chambre aujourd'hui ou qu'elle débarque dans sa possible future villa pleine de marmots à tête blondes dans dix ans. Il sera toujours son frère, toujours là pour lui donner ce dont elle a besoin. C'est presque attendrissant, c'est presque touchant et émouvant. Comme une famille peu être soudée. Comme Billie peut parfois se sentir tellement idiote et se rendre compte qu'elle est pire qu'un fil de fer tordu qu'on n'arrive jamais à redresser, qui échappe aux prises des pinces et fond à la chaleur. Alors, c'est fini ? Elle attend et il vient ? Elle n'attend que ça, de toute façon.
« Je suis là, Billie »
Le murmure précédé d'un baiser sur la joue redonne sourire à la blonde. Ses fossettes, plus sincères que jamais semble vouloir tout dire ; j'ai gagné, je t'aime, tu m'appartiens, je ne veux pas te perdre, je suis ta soeur, tu es parfait. C'est tout ce que voudrait dire Billie, constamment, toujours. Qu'elle pourrait répéter à jamais, éternellement, réveillée ou endormie, shootée ou sobre. Et elle pense ne pas le dire assez, elle pense tellement faillir à son rôle de soeur. Son rôle de soeur, pas de PETITE soeur. Brusquement elle se retourne, presque larmes aux yeux, s'accroche au cou de son frère. Son frère. Et elle inspire profondément, ferme les yeux un instant.
« Tu sais quoi. J'ai cru que j'allais attendre encore longtemps assise sur ce sol. En plus j'ai froid au fesses. »
Elle glousse et serre un peu plus fort son frère dans ses bras frêle. Pourquoi ces moments devaient-ils avoir une fin ? Ces stupides moments qu'on dit vouloir encadrer, revivre, filmer et constamment appuyer sur la touche replay pour les revoir, encore, encore et encore. Ces moments de complicités ou elle se dit qu'elle pourrait arrêter le temps MAINTENANT. En appuyant sur Pause. Sur arrête et retour au début. Retour au début, quand il s'occupait des deux petites, deux furies blondes d'à peine cinq ans, Hermès du haut de ses Huit ans, avec ses semblants de gamin mature. Hermès, qui veut jouer les frères responsables alors qu'il est casiment le même qu'elle. Lui qui veut inculquer certaines choses à ces soeurs, inculquer le "ne couche pas avec tous ces loosers". C'est fou. C'est dingue. Peut-être qu'au fond, elle retourne les contes de fées, les peints à sa façon. Les repeints en pensant "je vais tous les essayer, y'en aura forcément un qui sera le bon". Mais ils sont tous MAUVAIS. Y'a jamais de bons, si ça se trouve, c'est un chinois, un putain de chinois qui habite à l'autre bout de la terre. Oui, y'a jamais de mec qui débarque, tout sourire dehors, une rose à la main et un chapeau dans la main qui te fait une révérence et qui te fait le baise-main. Non, ça existe pas. C'est tous des cons à cet âge de merde. Parfois, elle se demande comment Hermès agit avec les filles, elle le voit très mal faire dans le sentiment et la fleur bleue. C'est un Fox quand même. Elle s'imagine TRÈS mal un Hermès dragueur parfait avec une maîtrise de soi-même.
Cette pensée la fait glousser un peu. Elle est tellement conne de se perdre dans ses pensées comme ça.
« Tu me pardonnes ? »
Comme ça sonne faux. Ça ressemble plus à une affirmation, un ordre, qu'une question idiote. Évidemment qu'il va la pardonner. Il DOIT le faire.

Pfff, mais qu'est ce qu'elle pouvait l'énerver, mais le pire du pire c'était qu'il n'arrivait pas à lui faire la gueule plus de 5 minutes, non c'était juste pas possible physiquement. Quand Billie fait ses yeux de chien battu, c'est juste prouvé scientifiquement c'est pas possible de resister. Et il detestait ça, il detestait cette forme de pouvoir qu'elle pouvait avoir sur lui, alors que c'était elle la PETITE, la petite soeur, ça devrait être Hermès qui a un pouvoir sur elle, pas l'INVERSE. Mais bon c'est comme ça et Hermès ne trouvait pas de solution pour changer, et bah oui il l'aimait sa soeur d'amour, voyez vous. « Tu sais quoi. J'ai cru que j'allais attendre encore longtemps assise sur ce sol. En plus j'ai froid au fesses. », il rigola, ça c'était du Billie tout crachée, elle savait qu'il allait craqué, de toute façon y'avait pas d'autres issues possibles, même si les deux se criaient desus et s'engueulaient tout le temps, ils ne pouvaient pas rester plus de 5 minutes vraiment faché. Hermès serrait un peu plus sa soeur dans ses bras qui se retrouvait maintenant face à lui, il remarque une certaine lueur dans ses yeux, des larmes qui s'agglutinaient prete à sortir en avalanche. « Tu pleures pour ton paquet de clopes c'est ça ? » dit il en rigolant doucement. Il se desserra pour pouvoir la regarder, il passa un doigt sous ses yeux doucement puis le retira, elle avait l'air tellement fragile, frêle, mais merde c'est ELLE la plus forte normalement ? Faut pas qu'elle ou c'est toute la tribue Fox qui s'écroule. Aller Billie reprend toi.
Il savait que de toute façon ça n'allait pas durer, dans à peine cinq minutes elle se remettrait à sauter, crier, tomber, chanter, re crier comme à son habitude, il eu un petit sourire, il la connaissait tellement par coeur cette petite tornade blonde au grand coeur.
« Tu me pardonnes ? », il gloussa, elle n'avait pas vraiment besoin de poser cette question, bien sur qu'il la pardonnait, en même temps si ce n'était pas le cas elle le ferat payer tellement cher et lui menerait la vie tellement dure qu'il fallait mieux répondre oui à cette question anodine. Non mais comment ne pas pardonner à Billie ? Si vous avez la solution donnez la à Hermès car lui ne pouvait simplement pas lui résister, « Hum, ça depend tu m'paye combien ? » dit il en rigolant avant de la ré embrasser sur la joue et de desserer son etreinte. Il remit une mèche sauvage de sa soeur derrière son oreille et dit, « Aller, vient sur le lit, par terre c'est pas agréable ». Il se leva et tendit une main à sa soeur pour l'aider à se lever plus aisément.

Spoiler:

Vous trouvez qu'Hermès est faible ? Qu'il ne devrait pas pardonner aussi facilement à Billie ? Mais si il n'était pas comme ça, ce ne serait pas eux, ce serait d'autres frères et soeurs, depuis leur plus jeune age ça a toujours été comme ça, Billie crie, Hermès boude, Billie (re)crie et Hermès pardonne. On change pas une équipe qui gagne comme on dit. De toute façon mis à part ça, Hermès était très content d'être tombé sur deux soeurs comme les siennes, parce que y'avait quand même beaucoup pire que ces deux petites tornades blondes adorées :). Il la regarda, elle était encore assise par terre comme une gamine punie, il rit intérieurement se disant qu'il s’ennuierait quand même énormément sans elle et Dakota. Sa vie serait bien monotone si il n'y avait pas ces deux folles pour le faire chier, pour venir lui faire des calins, pour lui piquer ses fringues à tout bout de champs. Oui, la vie serait bien monotone si la fratrie Fox n'était en réalité que composé d'Hermès.
Et voilà qu'elle tirait sur sa main, en paillant, je vous avait dit qu'elle ne resterait pas calme très longtemps, ça c'était du Billie tout craché : « Je te ferai dire que j'n'ai pas pleuré. Y'a tellement de poussière sur le sol pourri de ta chambre que j'ai mal aux yeux ! ». Il rigola, Billie avait toujours été comme ça, à renier le moindre fait ou geste qui la faisait passer pour une sensible, mais merde t'es un être humain comme les autres, mais bon c'était pas le moment de ré-enchainer sur une autre discussion aussi périlleuse que la première. Il ne voulait pas que sa chambre ressemble à un paysage ayant subit un Tsunami, donc il se contenta de sourire, de la tirer, elle se retrouva sur son dos, paillant, raillant et rigolant de plus belle. Cette fois c'est sur, Dakota devait être réveillé mais bon, elle pouvait toujours venir se joindre à la petite fête improvisée de la chambre d'Hermès.
Hermès s'assit sur le lit, tout en ayant sa petite soeur sur le dos, elle se retrouve donc assise à son tour, derrière lui, il ne peut pas la voir mais il sait exactement comment elle est, quelle tête elle a, il sourit, il la connait par coeur, il pourrait la dessiner de mémoire qu'on pourrait croire à une photo, enfin si il avait les talents de dessinateurs requis bien entendu
« Tu m'as manqué.», Il rit doucement, il a l'impression qu'il est partit des mois et des mois, qu'il a été absent, ça le fait rire et d'un côté il comprend ce qu'elle veut dire, c'est vrai que même si cette dispute à été brève elle peut se classer dans les plus violentes de la fratrie Fox. «Hum, tu sais ce qui m'a manqué moi ? » sans répondre à sa propre question, il attrappa les deux pieds de la blonde qui se trouvait autour de lui et commença à les chatouiller sachant pertinemment que les chatouille sous les pieds n'était pas ce que la jeune fille préférait.