you're unbearable • feat James B.

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Athena a passé une journée assez mauvaise dans l’ensemble. Réveil en retard, dispute avec sa meilleure amie, retard en cours, mauvaise note… Et pour combler le tout, elle n’a pas réussi à boire un seul café de la journée ! Impossible de passer au café de Jess avec tout le retard qu’elle avait, et arrivée à l’université, elle s’était rendue compte qu’elle n’avait aucune monnaie sur elle, donc impossible d’acheter un café. La jeune femme en avait frappé la machine à café de dépit, pensant ne pas survivre sans sa dose de caféine quotidienne.

Maintenant, elle se trouve dans le métro, son bonnet vissé sur la tête, son écharpe autour du cou. Elle pianote sur son portable, envoyant 15 sms à la minute. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres de temps à autre, parfois même un petit rire s’échappe de sa bouche. Il est tard, aux environs de 23h45, et le métro est quasiment désert. D’habitude, Athena ne traîne pas si tard dans les rues, mais ce soir, elle est sortie après les cours et du coup, elle se retrouve à devoir rentrer chez elle tard. Le métro finit par s’arrêter à une station, et elle en descend. Elle est la seule. Avec un soupir, elle se met à marcher dans les dédales de couloir du métro, portable en main, sans faire attention à ce qui l’entoure. L’endroit est désert, et au bout de deux minutes à entendre ses pas résonner, la jeune femme sent l’angoisse monter en elle. Elle déteste se promener seule dans Los Angeles la nuit, encore plus dans le métro. La jeune femme n’est pas d’une nature stressée, mais elle connaît trop bien les gens bizarres qui peuvent traîner dehors une fois 23h30 sonné. Elle se mord les lèvres et s’arrête au milieu d’un couloir, portable en main, sourcils froncés. Elle a cru entendre un bruit.

- Il y a quelqu’un ?

Aucune réponse. Athena soupire, range son portable et se remet à marcher, mais en accélérant le pas quand même. Au détour d’un couloir, elle s’heurte à quelqu’un. Un léger cri s’échappe de sa bouche tandis qu’elle recule d’un pas, presque prête à frapper la personne face à elle lorsqu’elle la reconnaît. James Bouwer. Un soupir s’échappe de ses lèvres et elle pose une main sur son cœur, inspire un grand coup et souffle pour se calmer.

- Bouwer. Tu traînes souvent dans les couloirs de métro, comme ça ?

Athena remet son bonnet en place, croise les bras et fixe son regard sur l’homme en face d’elle. Sa « relation » avec lui est assez complexe… Il se drogue, elle le sait, et elle a plusieurs fois essayé de lui faire entendre raison, mais ce dernier semble ne pas vouloir changer et se plaît à l’énerver, alors elle finit toujours par lui hurler dessus. Elle se pince les lèvres.

- T’es pas drogué là, j’espère ? Non parce que si tu l’es, tu vas être encore plus chiant que d’habitude. Puis t’en a pas marre ?

Oui, elle n’a pas attendu longtemps avant de lui faire la morale. Elle n’y peut rien, c’est plus fort qu’elle. Au fond, elle se soucie de James, parce qu’elle connaît trop bien la drogue et ses problèmes… Bien sûr, elle ne peut pas sauver tous les drogués de la planète mais là, elle en a un sous les yeux, un qu’elle croise souvent… Alors si elle peut lui éviter de crever, ça serait bien.

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Aujourd'hui j'avais eu les cours les plus emmerdants de toute ma vie... en fait, on avait fait le tour de tous les régimes politiques foireux de l'histoire de l'humanité. À quoi bon me direz vous? Je n'en sais rien justement... c'est exactement pour cette raison que j'ai trouver ces cours emmerdants, apprendre des trucs simplement pour le plaisir d'apprendre ce n'est pas mon fort. J'aurais préféré allez sur le terrain de football, la salle de musculation, avoir du sexe, me rouler un joint ou encore me prendre une ligne de coke. Mais non... hélas j'étais pris à aller en cours, c'était les cours préparatoires à des examens, sinon je les aurais manqués avec grand plaisir ils sont une véritable perte de temps, c'est le genre de truc qui ne me sera jamais utile. Bref, passons à autre chose. J'avais eu une journée de cours particulièrement chiante mais la suite des choses étaient d'autant plus intéressante que un de mes plans de cannabis personnel venait à maturité et que je recevais mes importations ce soir.... le paradis de la drogue quoi. J'allais surement en fournir à Samuel au passage, il n'est pas venu chercher de stock depuis un moment et j'ai besoin d'argent alors ce serait pas trop mal s'il pouvait en écouler toujours plus et que j'aie toujours du fric en banque. J'ai donc appeler Sam et nous nous étions fixé un rendez-vous pour 23h au métro. Pourquoi 23h? Le métro n'est plus très fréquenté à cette heure et les gardiens de sécurités deviennent fréquents aux alentour de 0h00 pas avant.

L'heure était venu. J'étais là au métro, vêtu d'une veste de cuir, d'un t-shirt blanc et d'un jean, j'attendais impatiemment Samuel au terminus le plus près de chez moi. Il devait débarquer, prendre la cargaison dans mes mains, me donner ma part d'argent dans les ventes s'étant écoulés depuis notre dernière rencontre et retourner aussitôt dans le même foutu compartiment du métro. Je regardais l'heure, 23h02, le sol commençait à gronder légèrement, un bruit se faisait attendre dans le tunnel, c'était le signe que Samuel arrivait. Nous avons procédé à l'échange en 3 secondes et nous nous sommes quittés. Je partis me mettre tranquillement sur le tournant d'une allée puis je sortis mon ipad et de la coke. Je me suis fais une ligne ou deux de coke sur le ipad et par la suite je me suis rouler un bon gros joint. Je pris quelques bouffés et soudaine une personne se heurta à moi. J'étais sous l'effet de la drogue donc forcément je n'étais pas là à 100% mais je reconnu très facilement la sermonneuse la plus sexy de L.A, Athena. Elle cria avant de finalement me reconnaître à son tour. Elle dit mon nom pour ensuite me demander si je trainais souvent comme ça à errer dans les couloirs de métro. Surement devrais-je ajouter le facteur temporel... depuis le temps il doit bien être 23h30 voire plus. « Non. Seulement quand j'ai à brasser des affaires au métro et que je décide de trainer un peu. » Elle restait là à me fixer. Mais qu'est-ce qu'elle me voulait? Allait-elle enchaîné avec un sermon? Ah non... elle n'avait pas remarqué mon joint ou encore les petits restants de coke sur mon ipad on dirait car elle me demandait si j'étais drogué en ce moment, que si je l'étais j'étais encore plus chiant que d'habitude et blablabla. « Eh bien oui... 1 ou deux lignes de coke et quelques bouffés de joint, pas la peine d'en faire un drame. Sincèrement non. C'est la drogue qui me permet de passer à travers cette merde qu'est la vie. » Elle me faisait toujours la morale. Ça m'exaspérais mais je la laissais faire, elle est tellement belle et sexy, on dirait un ange, et ça me brancherais bien de ramener l'ange dans mon lit un des ces quatre alors je me devais de prendre mon mal en patience.

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Athena regarde James, à moitié furieuse, à moitié inquiète. Elle ne sait pas vraiment pourquoi elle tient tant que cela à le faire quitter le monde de la drogue… C’est vrai, James n’est même pas réellement un ami à la base. Une connaissance, tout au plus. Mais dès le début, elle a vu qu’il se droguait, et elle a eu envie de le sortir de là. Pour éviter qu’il finisse mal… Peut-être est-ce parce qu’elle a failli mourir à cause de la drogue et d’un drogué qu’elle veut absolument éviter que des personnes de son entourage, proches ou non, connaissent cela. A force de le fixer, Athena finit par remarque le joint. Elle plisse les yeux et pince les lèvres, avec une moue en colère plutôt sexy et d’un geste simple, elle enlève le joint des mains de James.

- Sérieusement ? Déjà, quitte à te défoncer, fais-le dans un lieu sûr, triple idiot !

Elle marmonne et jette le joint par terre, qu’elle écrase du pied avant que James ne puisse le récupérer. Ca risque de l’énerver, Athena le sait. Elle prend des risques aussi, la dernière fois qu’elle a énervé un drogué, elle s’est faite poignarder mais bon… Là, elle s’en fiche. Maintenant qu’elle a James sous la main, elle ne va pas le laisser se défoncer sans rien dire. Athena croise les bras, un air buté au visage. Il peut bien lui hurler dessus parce qu’elle a foutu son joint en l’air, elle s’en tamponne le coquillard. De toute façon, la jeune femme est presque sûre qu’il serait capable d’en sortir un deuxième de Dieu seul sait où. Qu’importe, s’il sort un nouveau joint, elle le foutra en l’air aussi. Athena n’est pas pressée de rentrer chez elle, elle a toute la nuit pour emmerder James.

« Eh bien oui... 1 ou deux lignes de coke et quelques bouffés de joint, pas la peine d'en faire un drame. Sincèrement non. C'est la drogue qui me permet de passer à travers cette merde qu'est la vie. » Athena ouvre de grands yeux étonnés. De la coke ? Finalement, James est pire que ce qu’elle peut bien penser. Quoi que, la coke, elle connaît. Elle a été défoncé à ça pendant près de quatre ans, alors ça n’a pas tellement de secrets pour elle. La petite brune jette un regard réprobateur au jeune homme face à elle, comme on regarde un petit garçon qui vient de faire une bêtise.

- De la coke ? Putain, mais t’as les neurones morts ou quoi ?! Quoique non, ne réponds pas. Evidemment que t’as les neurones morts, vu tout ce que tu prends.

Elle lève les yeux au ciel et s’appuie contre le mur, sans le quitter des yeux. Il sait qu’elle va lui faire la morale, elle le voit bien. Elle le sait aussi. Elle ne peut pas rester là sans rien dire, c’est plus fort qu’elle. C’est devenu une habitude pour Athena de sermonner James quotidiennement.

- Et arrête avec tes « la vie c’est de la merde ». Si ta vie est pourrie, c’est que tu fais rien pour la changer. Et c’est pas en te droguant que tu vas changer quelque chose, crois-moi. Et… Bordel, mais t’écoutes jamais quand je te parle ?! Je vais devoir te le dire combien de fois avant que tu daignes y accorder un peu d’intérêt ?

Elle se décolle du mur et se met en face de lui, le détaillant sans rien dire. Il va encore tourner son sermon en dérision, ou même faire semblant de rien n’avoir entendu… C’est fréquent avec James, et ça a le don de mettre Athena hors d’elle.

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Elle venait de remarquer mon joint, elle me le prit des mains avant de me donner une petite leçon et de le piétiner. « Hey! Touche pas à ça ! » dis-je avant de frapper dans le mur pour me défouler... j'avais mal au poing et on pouvait voir que j'avais fais une petite plaque dans le mur. Je ressortis aussitôt un joint de ma manche. Je pris une petite bouffée. « C'est un lieu dangereux peut-être? Fait moi rire. » J'aime bien qu'elle se préoccupe de moi, j'ai l'occasion de la mater et quelques fois je la séduis en espérant qu'elle finira un jour dans mon lit. Mais je me demande sincèrement pour elle m'accorde autant d'attention simplement parce que je me drogue? Qu'est-ce que ça lui fait si moi pour me redonner le sourire et me faire oublier mes problèmes et ma déprime que j'aie besoin de me droguer? Bientôt elle me sermonner parce que je bois jusqu'à devoir aller à l'hôpital pour empoisonnement à l'alcool. Parlant d'alcool... je vais me sortir une bouteille de genièvre pur, environs 40% d'alcool je crois, je ne sais plus j'ai la vision flou. Je commence à la boire. Maintenant que je lui avais parler de coke elle me sermonnait encore une fois. Elle n'est jamais lassé de me sermonner celle là... « Oui maman je prend de la coke. Non mais qu'est-ce que ça te fou que je me drogue? Si c'est de ça que j'ai besoin pour me sentir bien et oublier mes problèmes et ma déprime? Non mais qu'est-ce que ça change dans ta vie? Laisse moi faire. Tu es attirante et je te laisse faire mais à un moment je vais en avoir marre et mon attirance pour toi ne suffira plus... je ne voudrai plus te voir et croit moi si je décide que tu me lâche, tu va me lâcher. TU NE SAIS RIEN DE MOI ALORS ARRÊTE DE VOULOIR ME CHANGER. »

Et nous y revoilà... elle recommençait avec son sermon. Si la vie va mal c'est que tu ne fais rien pour la changer et blablabla. Elle n'a pas la moindre idée de tout ce que j'ai traversé comment peut-elle oser me juger? Oser juger que je regarde la vie en spectateur par choix? Si je le pouvais je serais en train de marquer un touchdown pour l'équipe LSU ou encore la NFL dépendemment des besoins, mais je ne serais certainement pas ici à fumer un joint. La vie ne m'a pas fait de cadeaux, en fait si, des cadeaux empoisonnés. « C'est simple de parler sans savoir n'est-ce pas? J'ai passé toute ma vie à me préparer pour quelque chose, quelque chose qu'il m'est impossible de faire aujourd'hui. Que je le veuille ou non c'est comme ça. Ce sermon à la con tu l'as pris où? Dans un livre de motivation personnel? Un tas d'idioties écrit par un idiot qui veut se faire de l'argent avec les idiots qui croient pouvoir battre le destin. Mon destin était visiblement de devenir un drogué dont le seul remède est d'avoir une femme dans son lit et qui se fait sermonner par une belle jeune femme qui n'a visiblement aucune raison de vouloir le changer car elle ne le connait pas vraiment. C'est ce que je suis et c'est comme ça. Maintenant si tu veux bien m'excuser je vais finir mon joint, ma bouteille et aller trouver du réconfort avec une femme... le remède quand ce n'est pas l'alcool ou la drogue c'est une femme. »

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Athena ne bouge pas lorsqu’il tape dans le mur. Elle ne cille pas, ne semble même pas surprise… Comme si elle avait l’habitude de ce genre de réactions. Et c’est vrai qu’elle connaît. A l’époque, elle avait les mêmes. Combien de fois s’est-elle brisée les phalanges en tapant dans un mur parce qu’on venait de lui piquer son joint ou sa dose de coke ? Elle ne les compte même plus. « C’est un lieu dangereux peut-être ? Fait moi rire. » Athena lève les yeux au ciel, et soupire.

- T’es vraiment idiot ou tu le fais exprès ? Non mais tu sais pas que les flics font souvent des descentes dans le métro, justement parce que des gars comme toi viennent s’y droguer ? T’auras l’air malin en taule, tiens.

Athena le regarde sortir sa bouteille sans rien dire. Non, elle ne le sermonnera pas pour l’alcool, parce qu’elle aussi, elle boit souvent. Pas au point de finir alcoolique, mais il est vrai qu’elle aime bien boire. D’ailleurs, sans rien dire, elle lui prend la bouteille et en boit une gorgée avant de la lui redonner. Comme quoi, Athena n’est pas si sainte que ça. Au-delà de ses sermons, elle sait aussi s’amuser, il ne faut pas croire. « Oui maman je prend de la coke. Non mais qu'est-ce que ça te fou que je me drogue? Si c'est de ça que j'ai besoin pour me sentir bien et oublier mes problèmes et ma déprime? Non mais qu'est-ce que ça change dans ta vie? Laisse moi faire. Tu es attirante et je te laisse faire mais à un moment je vais en avoir marre et mon attirance pour toi ne suffira plus... je ne voudrai plus te voir et croit moi si je décide que tu me lâche, tu va me lâcher. TU NE SAIS RIEN DE MOI ALORS ARRÊTE DE VOULOIR ME CHANGER. » Athena hausse un sourcil. Voilà que monsieur s’énerve. Comme souvent. Elle a conscience d’être exaspérante, mais James devrait finir par comprendre que c’est pour son bien tout de même ! La jeune femme ne cherche pas à l’embêter, seulement à le protéger, au fond.

Elle s’apprête à parler mais il reprend la parole. « C'est simple de parler sans savoir n'est-ce pas? J'ai passé toute ma vie à me préparer pour quelque chose, quelque chose qu'il m'est impossible de faire aujourd'hui. Que je le veuille ou non c'est comme ça. Ce sermon à la con tu l'as pris où? Dans un livre de motivation personnel? Un tas d'idioties écrit par un idiot qui veut se faire de l'argent avec les idiots qui croient pouvoir battre le destin. Mon destin était visiblement de devenir un drogué dont le seul remède est d'avoir une femme dans son lit et qui se fait sermonner par une belle jeune femme qui n'a visiblement aucune raison de vouloir le changer car elle ne le connait pas vraiment. C'est ce que je suis et c'est comme ça. Maintenant si tu veux bien m'excuser je vais finir mon joint, ma bouteille et aller trouver du réconfort avec une femme... le remède quand ce n'est pas l'alcool ou la drogue c'est une femme. » Athena le regarde quelques secondes sans rien dire. Abasourdie. Elle soupire, elle a envie de le gifler mais elle se retient.

- Mais qui te dis que je parle sans savoir ? Je ne te connais certes pas, mais tu ne connais rien de moi non plus alors va te faire.

La jeune femme rit légèrement. Elle n’est même pas en colère, non. Ca l’amuse en fait. Ce soir, elle n’a pas envie de se prendre la tête… Elle veut juste tenter de faire comprendre à James qu’elle veut le protéger, mais sans s’énerver.

- Mon sermon, je le tiens de ma propre expérience, figure-toi. Tu crois que t’es le seul à avoir des problèmes ? Je connais ça, figures-toi ! explique t’elle en désignant le joint de la main. Moi aussi, j’ai touché à ça, et j’ai failli en crever. Alors si je passe mon temps à te sermonner, c’est pas pour te faire chier, Bouwer. C’est parce que je sais trop ce que ça fait, de couler. Y’a pas de destin, c’est toi qui écrit ta vie. T’as passé ta vie à préparer quelque chose que tu ne peux plus faire ? Alors trouve autre chose à faire, une autre motivation, au lieu de te laisser tomber ! C’est pas une question de destin, c’est une question de volonté… Et ça, je le sais, je l’ai vécu.

La jeune femme détourne le regard et lui pique de nouveau sa bouteille pour en boire une gorgée. L’alcool lui brûle légèrement la gorge, mais elle adore cette sensation. Soudain, elle repose son regard sur James et ses yeux se font rieurs.

- Alors comme ça, je suis attirante ?

Elle lâche un petit rire adorable et lui tire la langue, taquine. Athena l’embête, James a beau l’exaspérer, elle ne peut pas s’empêcher de plaisanter, elle est comme ça. Puis elle n’aime pas se disputer avec les gens, même si avec James, elle s’engueule souvent.

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Lorsqu'elle parla des descentes policières je ne porta même pas attention. Des poulets vont me prendre sur le fait et m'arrêter? La blague. J'aurais fuis avant même qu'il réalise que je consommais une substance illicite. Dans le pire des cas je graisserais les poulets et je m'en sortirais peinard. Je soupirais avant de sortir ma bouteille et de boire ma gorgé. Sans prévenir elle me prit la bouteille des mains et alors que je m'attendais à la voir fracasser ma bouteille elle en prit une gorgé et me la rendit. Elle n'était peut-être pas aussi coincée qu'elle en avait l'air après tout... néanmoins je pu la voir sourcillé à la fin de mon discours, elle aurait pu répondre mais j'avais enchaîné avec un deuxième avant qu'elle n'en est la chance. Il fallait qu'elle comprenne que son petit morde parfait et rempli de bisounours n'existe pas. Je pu même entre un de ses longs soupirs dont elle seule était capable, et que seulement les siens me permettait d'avoir un sourire en coin. Peut-être avais-je réussi à l'exaspéré autant qu'elle ne m'exaspère. Vous vous imaginez? C'est pas rien. Elle ouvrit finalement la bouche pour parler, ses belles lèvres toutes douces étaient en mouvement et combiné à sa langue au goût aphrodisiaque créaient des sons. Des sons qui ne me plaisaient décidément pas. Elle osait dire savoir ce dont elle parlait... mais merde comment pourrait-elle savoir ce dont elle parle? Elle n'est pas dans ma peau celle là. Peut-être qu'elle avait déjà touché à la drogue, peut-être qu'elle avait déjà été en désintox pour en ressortir "guérit" et recommencer, oui peut-être que c'est vrai, mais elle n'a pas le même vécu que moi, la même vision des choses que moi et les mêmes valeurs. « Écoute je veux bien te croire, mais tu n'es pas dans dans ma peau, ne pense pas comme moi et tu n'as certainement pas les mêmes priorités que moi. On a brisé mon rêve alors que j'allais l'atteindre et non seulement l'atteindre mais j'allais l'améliorer... J'ALLAIS ÊTRE LE MEILLEUR FOOTBALLEUR, J'AVAIS PASSÉ MA VIE À VOULOIR SIMPLEMENT JOINDRE LA NFL ET LÀ J'ALLAIS POUVOIR DOMINER LA NFL. PEUT-ÊTRE QUE POUR TOI C'EST SANS INTÉRÊT ET FACILEMENT REMPLAÇABLE MAIS PAS POUR MOI ! LE FOOT C'ÉTAIT TOUTE MA VIE. » J'étais hors de moi, elle avait vraiment réussi à m'énerver. Je boxais le mur, je crois bien que je venais de lui passer un K.O. Mes mains me faisait mal mais je m'en foutais, j'avais besoin de me calmer. Elle me piqua de nouveau ma bouteille pour boire une seconde gorgée puis elle lâcha « Comme ça je suis attirante » Elle se mit à rire et me tira la langue. Peut-être étais-je un charmeur, naturel mais tout de même charmeur et un alcoolique doublé d'un drogué, mais je ne prenais pas mon dévouement pour les femmes à la légère. « Oui c'est bien ça. Tu veux une preuve peut-être? » Je me remis sur mes deux jambes, je me débarassa de mon joint, de ma bouteille et de ma mauvaise haline, etje me suis avancé vers elle pour ensuite lui voler un long baiser avec la langue. « Dit toi que je n'embrasse pas les femmes moches, un beau gosse comme moi mérite mieux. Si tu as du jugement tu auras ta réponse. »

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Athena le laisse s’énerver. Elle ne réagit pas, se contente de le regarder sans rien dire, le laisse cogner le mur. Elle l’écoute cependant attentivement. Lorsqu’il s’arrête, Athena sors un mouchoir de sa poche, saisit les mains de James qui saignent un peu vu qu’il a frappé le mur comme un bourrin et elle lui essuie doucement, sans rien dire. Elle pousse un léger soupir, James est vraiment exaspérant. Par moment, elle se demande pourquoi elle reste là à encore tenter de le raisonner.

- Ecoute, je suis désolée pour ton rêve. Bon je t’avoue que je ne comprends pas l’intérêt que les gens portent au foot, franchement courir après un ballon c’est pas mon délire, mais… Je vois bien que c’est important pour toi, je ne suis pas conne non plus.

La voix douce, elle continue d’essuyer le sang sur les mains de James. Puis elle jette le mouchoir dans la poubelle la plus proche puis revient vers le jeune homme, le fixant de ses grands yeux chocolat .

- Néanmoins, je te trouve stupide de te laisser aller comme tu le fais. Alors gueule moi dessus autant que tu veux, frappes encore dans ce mur si ça te fais plaisir… Tu ne m’enlèveras pas de l’idée que c’est stupide de se détruire comme tu le fais ! Non mais c’est vrai, t’as bien autre chose dans ta vie ? Je sais pas moi, t’as pas d’amis ou quoi ? Tu crois que ça leur fait plaisir que tu te bousilles ? Sauf si tes amis sont aussi drogués que toi, dans ce cas-là, c’est vrai que bon… Non mais sérieux, tu comptes faire ça toute ta vie, te droguer, picoler et puis crever ? Bon pour la picole, je te dis rien, j’aime bien boire moi aussi, je l’avoue. Mais la drogue quoi !

Athena a parlé d’une traite, à toute vitesse, sans même prendre le temps de respirer. Elle fait ça tout le temps, et c’est assez impressionnant de voir qu’elle peut parler aussi vite. D’ailleurs elle n’a pas le temps de reprendre sa respiration que la bouche de James se pose sur la sienne et qu’elle sent sa langue contre la sienne. Il s’écarte ensuite. Athena se mordille les lèvres, elle n’a pas posé la question pour cela, mais elle doit admettre que James embrasse bien. « Dit toi que je n'embrasse pas les femmes moches, un beau gosse comme moi mérite mieux. Si tu as du jugement tu auras ta réponse. » Athena rit, comme une petite fille. Elle met une main devant sa bouche, glousse un peu, tandis que son regard est rieur.

- En tout cas, la modestie ne t’étouffe pas ! Mais merci du compliment… T’es plutôt beau gosse aussi, je l’avoue.

Elle lui tire la langue, taquine, malicieuse. Elle peut bien rire et plaisanter avec lui, elle n’est pas son ennemie après tout. Certes, elle a du mal à le supporter, lui et sa drogue, lui et son entêtement à vouloir rester là-dedans, et il est vrai que la plupart de leurs discussions finissent en dispute… Combien de fois Athena a-t-elle fini par partir en lui hurlant qu’il n’était qu’un pauvre con ! Cependant, ça ne fait pas d’elle son ennemie. Enfin, elle espère. Athena n’aime pas être en conflit avec les gens, sauf si c’est vraiment nécessaire.

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« Mes amis? Bien sûre que j'ai quelques amis mais ils ne peuvent pas m'aider, ils ne savent pas ce que je vis, tout comme toi tu ne le sais pas sauf qu'eux ils en sont conscient. Ils se contentent de s'assurer que je n'abuse pas, du moins ils font de leur mieux dans la mesure où ils le peuvent.Tu veux que je fasse quoi? Tu n'as pas idée de l'importance du foot ou même du temps que j'investissais dans ce sport, je vais te le répéter autant de fois qu'il le faudra... c'était toute ma vie. Ma vie a été bâti de A à Z en fonction du football. Je ne serais pas ici en ce moment si ça n'avait été de ma blessure. Je serais à LSU ou encore dans la ville où je ferais ce que j'aime faire et ce en quoi je suis plus doué que quiconque... jouer au football américain. Je ne sais pas quelle partie du peu que je t'ai dis tu n'as pas compris mais visiblement tu n'as vraiment pas compris ou alors tu ne veux pas comprendre. Peut-être quand vivant 20 ans de ta vie pour te préparer à quelque chose et qu'après ça te soit enlevé pour une putin de blessure, peut-être que tu auras une petite idée, mais pas avant. »

Elle avait beaucoup parlé, j'avais beaucoup parler et quoi de mieux qu'un baiser langoureux pour conclure tout ça? Je n'avais aucune idée de si elle avait aimé ça autant que moi je l'avais aimé, probablement pas car elle ne m'avait pas dans sa soupe mais moi oui. Bien sûre je ne me voyais pas dans une vraie relation avec elle, je ne suis pas prêt à vivre quelque chose de sérieux, je suis perdu, à la dérive, il ne faudrait pas que je traine une magnifique jeune femme avec moi. Ce ne serait pas très gentil de ma part. Un jour peut-être que j'arriverai à être en paix avec moi même, ce jour là je trouverai la femme qu'il me faut et je vivrai tout ce que j'ai manqué. D'un côté c'est bête, car j'ai l'intime conviction que pour arriver à redevenir celui que j'étais il faudra qu'il y ait une femme dans le portrait... et on ne parle pas d'une one night, mais bien d'une femme que j'aimerais profondément. Ridicule n'est-ce pas? N'empêche que je suis persuadé que sans une femme je ne serai plus jamais l'ombre de moi même. Le pire de tout ça c'est que comme vous pouvez le voir j'en suis conscient, je n'ai simplement aucune envie de sortir de ce cercle vicieux, je préfère me laisser faire. Avec tout ça j'ai oublié de préciser qu'après notre baiser elle visa juste en disant que je n'étais pas étouffer par ma modestie, mais surtout que j'étais un beau gosse. Qui pouvait le nier me direz vous? Vous seriez surpris du nombre mes amis. Elle me tira la langue, j'avais encore envi d'entremêler la mienne avec la sienne, ça me torturait intérieurement car je la savais inaccessible. En même temps qui m'est réellement inaccessible me direz vous? Encore une fois je vous répondrais que vous seriez surpris du nombre. Certains me trouve étrange, elle ne fait partie, elle dit comprendre ce que je vis mais la vérité c'est qu'elle en est bien loin. Cependant, elle est comme beaucoup de fille, elle rêve d'être celle qui me sauvera, celle qui me rendre bon et gentil. Au fond je devrais prendre ça positivement... c'est qu'elle m'aime. Ou alors que je divague qui sait réellement la réponse à tout ça si ce n'est la belle jeune femme en face de moi? « Je n'en doute pas. Mais il me faudra bien plus qu'être beau gosse pour arriver à mes fins en ce qui te concerne. C'est dommage, mais c'est comme ça. Tu verras, un jour je serai celui que tu aimerais que je sois aujourd'hui, un mec clean, ce sera à cause d'une femme comme toi, mais d'une femme qui aura su trouver la bonne approche. Me faire des sermons est inutile, ça me laisse ni chaud ni froid. Rends toi s'en compte et change de stratégie. »

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Athena soupire. James est buté, elle est butée. Comment le dialogue peut-il se créer de cette façon ? Elle écoute son petit laïus puis lève les yeux au ciel, à moitié exaspérée.

- J’ai compris ce que tu m’as dit, je ne suis pas totalement débile même si j’en ai l’air. J’ai compris que tu as tout investi dans le football, et il suffit que je te regarde pour voir l’importance que ça avait, et que ça a encore, pour toi. Ne me pense pas plus idiote que je ne le suis, James.

La jeune femme se décolle du mur, tire un peu sur son écharpe pour libérer son visage. Malgré l’heure tardive, il fait plutôt bon dans les couloirs du métro et elle a un peu chaud. Elle enlève son bonnet, et ses cheveux clairs tombent en cascade sur ses épaules. Son regard est fixé sur James, et si ce dernier y porte un tant soit peu d’attention, il peut voir qu’Athena ne le sermonne pas juste pour l’emmerder. Non. Si elle lui fait ainsi la morale c’est parce qu’au fond, elle s’inquiète vraiment pour lui. Pourquoi ? Elle ne sait pas, et ne saura sans doute jamais. Il n’est pas son ami, ne fait pas parti de sa famille mais elle veut l’aider, réellement, sincèrement.

- Tu crois que les amis ont besoin de comprendre et de savoir ce que tu vis pour t’aider ? Ecoute, je ne suis pas ton amie, ça c’est clair, mais ça ne m’empêchera pas d’essayer de t’aider. J’ai très bien compris que le football est apparemment la seule chose dans laquelle tu excelles, et bla bla bla… Oui, j’ai compris. Mais ça ne veut pas dire que tu dois gâcher le reste de ta vie pour ça. T’es encore jeune, c’est pas comme si t’avais 50 ans.

Elle se mordille les lèvres, baisse la tête, fourrage un peu dans ses cheveux, redresse le menton et lève les mains en signes de paix.

- Ecoute, il est tard, t’es complètement défoncé quoi que tu en dises et moi je suis fatiguée, j’ai aucune envie de te gueuler dessus ce soir.

Athena l’écoute parler et eut un petit sourire. C’est sûr qu’il faut à James bien plus que sa belle gueule pour espérer attirer la jeune femme dans ses filets. Sous ses airs de princesses inaccessibles, Athena n’est pas une proie si difficile que cela, seulement, il faut autre chose qu’une belle gueule pour l’avoir. Elle rit légèrement, comme une petite fille, et se rapproche de James, frôle son torse de ses doigts, lui lance un regard presque séducteur tandis que son sourire est malicieux, presque enjôleur.

- Et quelle est la bonne approche, selon toi ?

Sa voix est un murmure doux. Elle rit de nouveau, son rire perce la nuit avec vivacité et elle s’éloigne de James, recule d’un pas, secoue ses cheveux, l’œil vif, la bouche en cœur. Elle minaude, elle joue, elle s’amuse. Athena aime bien jouer de sa féminité. Malgré son immense manque de confiance en elle, elle a paradoxalement conscience de son pouvoir de séduction.

- Le problème ce n’est pas moi et ma stratégie, comme tu dis. Le problème, c’est que tu n’as aucune envie de sortir du cercle vicieux où tu te trouves. Tu préfères te laisser couler, parce que c’est plus facile.

Athena revient vers lui, sourit légèrement. Elle vise juste, elle le sait. James peut bien nier, prétendre le contraire, la jeune femme sait qu’elle a raison. Sa voix redevient douce et suave comme une nuit d’été, Athena effleure les lèvres du jeune homme puis s’éloigne, les yeux rieurs. Elle recule un peu, remet une distance normale entre eux et s’adosse contre le mur du couloir, posant son sac par terre.

- Mais c’est pas grave, tu sais. C’est pas ça qui m’empêchera de continuer… Si tu as envie de penser que c’est pour te faire chier, va s’y, mais tu te trompes. T’as juste besoin de quelqu’un qui te mette des coups de pied au cul, et si pour le faire, je dois passer pour une abominable chieuse, et bien tant pis ! Je le ferais quand même.

» we don't need no education ♪ feat. Billie
» All you need is drug ♪ feat. Andréa
» les liens du sang • feat. Melody
» That's good my baby ! ϟ James Bouwer
» Dealer pour moi ça te tente? | James & Samuel |

you're unbearable • feat James B.

you're unbearable • feat James B.

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