J'me présente !

“ Aloha, petit Koala ! N'essaye pas de t'échapper, tu es pris dans mes filets ! Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas te torturer (quoi que...), je veux juste te poser quelques questions. Déjà, je pense savoir que tu t'appelles Gabriel A. Carter et que tu as 26 ans. Oui, je sais, je suis très forte. En même temps, ma meilleure copine, c'est Beautiful Lie ou Gossip Girl si tu préfères. Elle m'a dit que tu n'étais à l'UCLA, j'en conclus donc que tu dois travailler et être Psychiatre. Mmh.. tu dois être quelqu'un d’ambitieux et de direct. Mais je vais arrêter de te faire des éloges, tes chevilles enflent déjà. Vu ta tête, je dirais que tu viens de New-York en Amérique du nord. Je me trompe ? Bien sûr que non ! Je l'ai su tout de suite. Mais la première chose que l'on remarque chez toi, ce sont tes yeux, ce regard intense ! Je sais ce que tu penses : je suis en train de me faire draguer ! D'ailleurs, vu qu'on parle de ça, tu es en couple depuis 3 ans. Je sais que c'est un sujet embarrassant mais on aime les détails croustillants ! Pendant que j'y suis... Tu fais partie des L.A., CITY OF MY DREAMS donc.. tu dois vivre en appartement avec Autumn E. Carter. J'aime bien suivre les gens dans la rue et voir si leur habitation est à leur image ! Tu dois me trouver tordue. J'ai l'habitude ! Mais tu as de la chance, tu m'as tapé dans l'oeil ! Et en plus, tu ressembles trait pour trait à Andrew Cooper.. j'aime ça ! Mais sur ce, je te laisse. On se recroisera sans doute mais je ne te le souhaite pas. Bon vent ! „

Qui est-ce ?

Prénom/Pseudo: M.. Âge: 20 ans dans deux mois Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? En vaguant de partenaires en partenaires Double compte ? [] OUI [X] NON Votre avis sur le forum: Parfait, à première vue Fréquence de connexion: 6/7 Célébrité sur l'avatar: Andrew Cooper Type du personnage: Scénario de Autumn E. Carter Code règlement:

Spoiler:

« L’argent ne fait pas le bonheur »

“Ce proverbe est un résumé de mon existence. Depuis toujours ma vie est qualifiée de facile, et il est vrai qu’au premier abord c’est l’image qu’elle peut donner. Né un 13 juillet, en 1985 plus précisément, à New-York, fils d’un directeur général et d’une chirurgienne reconnue, je n’ai jamais eu de problèmes d’argent mais pour autant j’étais un enfant malheureux. J’ai toujours eu une drôle d’impression, cette impression de ne pas être né dans la bonne famille, j’ai beau avoir eu tout ce que je voulais étant enfant, ce monde n’était pas le mien.

L’entreprise familial des Carter a été crée il y a plusieurs décennies par mes ancêtres, en toute modestie, mais avec le temps, tout est devenu superficiel et je n’ai jamais été fier de cet état d’esprit, de toujours penser en fonction des bénéfices. Cette bourgeoisie,j’aurais voulu l'offrir à tout les gens qui en voudrait et pouvoir enfin avoir la vie que j’avais toujours voulu avoir, une vie simple et heureuse, avoir des parents présent pour moi et pas une nounou qui me donnait l’impression de m’aimer plus que ma propre mère, enfin avoir une famille soudée, expressive.

Cette enfance m’a changé, j’ai conscience au fond de moi que si j’avais vécu autrement, j’aurais été un adolescent différent.

Nous voilà à présent en 1999, j’ai alors 15 ans et je suis inscris en lycée privé payé par Papa et Maman, à New-York même. J’ai toujours cette partie enfantine à l’intérieur de moi, comme si je gardais ce que je n’avais jamais pu vivre ! Je suis tout autant ambitieux, j’ai envie de me battre pour ne pas devenir comme mon père, cet homme que je ne connais pas vraiment, j’ai envie de réussir par moi-même et de faire ce que j’aime, de la psychologie. Je sais d'avance que je vais décevoir mon père en ne reprenant pas les rênes de l’empire Carter, qu’il va encore une fois me dire que je suis une tête à claque et que j’en ai manqués plus d’une mais peu importe.

Cinq ans plus tard, j’ai maintenant 20 ans. En observant depuis toujours la relation compliquée de mes parents, en la voyant se détériorer d’années en années, je n’ai jamais réellement cru en l’amour, je suis un jeune homme plutôt macho il faut l’avouer, dans ma tête les choses sont claires, je ne mettrais jamais ma fierté de côté pour une femme. Malgré mes 20 ans, j’ai mon caractère bien trempé, je sais ce que je veux, je suis têtu et très dragueur. J’adore plaire et on me le rend bien. Mais détrompez-vous, je suis aussi quelqu’un de drôle, d’aventureux, je suis plutôt amusant quand je m’y mets et tenez vous bien je suis aussi très attachant mais seulement quand je me dévoile.

Maintenant en 2009, j’ai 23 ans et je suis en dernière année de faculté de psychologie à New-York. Allongé dans mon lit près d’une demoiselle dont je ne connais pas la moindre chose, je me prends souvent à imaginer mon avenir. Un psychiatre reconnu, propriétaire de son cabinet dans un quartier huppé de New-York, n'étant ni mari, ni père, simplement profitant de la vie et surtout des femmes. Seulement à ce moment précis, seul le destin savait que rien ne se passerait comme prévu.

Et mon destin le voici. Un vendredi soir, le sourire aux lèvres, je marche pour rejoindre une étudiante de ma faculté que j’ai connu à sa soirée d’intégration, une certaine Autumn, tout de suite son regard m’a attiré, son corps, son visage, tout était parfait, j’ai frissonné… A cette époque, je voyais énormément de femmes pour le plaisir d'une nuit et la règle numéro un était évidemment de ne jamais les revoir ensuite. Mais avec Autumn c’était différent, elle était surprenante, sublime, elle arrivait même à me faire perdre mes moyens, à chaque rendez-vous c’était comme une fusion et deux ans après c’était toujours intact, cette fameuse soirée me l’avait une nouvelle fois prouvée. En rentrant à la faculté ce soir là, un ami m’a appelé pour une soirée qu’il a qualifié de « blindée de meufs trop bonnes », je l’ai donc rejoint de ce pas et on a finit la nuit comme à notre habitude, en faisant ce que l’ont faisait de mieux, la vie reprenait son court habituel.

Trois semaines plus tard, alors que je suis en plein ébat avec une jolie demoiselle, on frappe à la porte. Je vais ouvrir et j’ai la surprise de trouver Autumn, plantée là, comme perdue, le regard humide comme chargé de larmes, le teint blafard. Gêné, je vire le plan en question le plus vite possible et je fais entré Autumn. Deux minutes plus tard le couperet tombe, elle est enceinte. Une sensation de chaleur m’envahit tout à coup, suivi d’un moment de panique pour finir en un souffle de haine ! Je me suis de suite énervé, c’était inconcevable pour moi, mon avenir se brisait, mes rêves se brisaient, mon immaturité allait s’envoler, je perdais ma liberté et c’est elle qui me prenait tout ! Je suis partis très énervé ce jour là, je suis rentré chez mes parents, la laissant seule, enfin plus tout à fait maintenant… Après plusieurs jours sans nouvelles, on s’est retrouvé dans un parc, non loin de la faculté où on venait d’obtenir notre diplôme, elle voulant devenir professeur en psychologie, moi psychiatre. On s’est assit sur un banc, on s’est regardé plusieurs minutes sans qu’un mot ne sorte puis Autumn a prit la parole et m’a annoncé qu’elle voulait garder cet enfant, qu’elle ne pouvait pas s’en séparer. Et j’ai ri, un rire qui sonnait faux, plein d’ironie et de nervosité. Après cela tout s’est enchainé très rapidement, « une réunion de famille » a eu lieu et nos parents respectifs ont décidé de nous marier, pour eux c’était la meilleure solution…

Le souffle court, les bouffées de chaleur, le cœur qui bat, les papillons dans le ventre, je suis devant l’autel, Autumn avance aux bras de son père, plus elle avance, plus ma gorge se serre, les larmes me montent aux yeux. Mais d’où me vient ce sentiment étrange ? De l'amour peut-être ? Non ! Je me persuade que c’est de la colère, vis à vis de tout ce qu’elle m’inflige, même si, au fond de moi, je prends conscience de ce qu’elle représente pour moi. Ça y est, elle est face à moi, tellement belle dans sa robe, j'aurais voulu l'embrasser. Le prête fait son discours et nous officialise Mari et Femme. En entendant cette phrase tout se mélange dans ma tête, Mademoiselle Autumn Elisabeth Warrens était à présent Madame Autumn Elisabeth Carter, MA femme. Malgré toute la colère et toute la rancune que j’ai envers elle, à ce moment précis, et pour une raison que je ne saurais expliquer, mon regard se plonge dans le sien et pour la toute première fois de ma vie, sans aucun contrôle sur moi-même, je venais de lui dire « je t’aime », moi, Gabriel Aaron Carter capable d'aimer une femme !

Peu après ce jour, nous avons déménagé à Los Angeles, Autumn a trouvé un poste de Professeur en psychologie et peu après j’ai ouvert mon cabinet. Je suis maintenant un mari, et bientôt un père. Encore quelques mois avant que ce petit être vienne au monde, je n’ai toujours pas digéré cette situation, et je sais qu’Autumn en pâtis. Je suis dur avec elle, mais après tout, pourquoi est-elle entrée dans ma vie ? Pourquoi est-ce que je ressens toutes ces choses pour elle ? Pourquoi elle m’impose cet enfant ? Je veux lui faire payer tout ce qu’elle me fait subir… J’aime ma femme, elle attend notre enfant et même si pour beaucoup ce serait la définition du bonheur, pour moi c’est la pire chose qui pouvait m’arriver… „