J'me présente !

“ Aloha, petit Koala ! N'essaye pas de t'échapper, tu es pris dans mes filets ! Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas te torturer (quoi que...), je veux juste te poser quelques questions. Déjà, je pense savoir que tu t'appelles Jae S. Wheeler et que tu as 19 ans. Oui, je sais, je suis très forte. En même temps, ma meilleure copine, c'est Beautiful Lie ou Gossip Girl si tu préfères. Elle m'a dit que tu étais en première année d'Art. Mmh.. tu dois être un étudiant sociable et doué. Mais je vais arrêter de te faire des éloges, tes chevilles enflent déjà. Vu ta tête, je dirais que tu viens de L.A. aux Etats-Unis. Je me trompe ? Bien sûr que non ! Je l'ai su tout de suite. Mais la première chose que l'on remarque chez toi, ce sont tes jambes longilignes et interminables ! Je sais ce que tu penses : je suis en train de me faire draguer ! D'ailleurs, vu qu'on parle de ça, tu es célibataire depuis 1 an. Je sais que c'est un sujet embarrassant mais on aime les détails croustillants ! Pendant que j'y suis... Tu fais partie des My life in music and colors donc.. tu dois vivre en appartement toute seule. J'aime bien suivre les gens dans la rue et voir si leur habitation est à leur image ! Tu dois me trouver tordue. J'ai l'habitude ! Mais tu as de la chance, tu m'as tapé dans l'oeil ! Et en plus, tu ressembles trait pour trait à Mary-Kate Olsen.. j'aime ça ! Mais sur ce, je te laisse. On se recroisera sans doute mais je ne te le souhaite pas. Bon vent ! „

Qui est-ce ?

Prénom/Pseudo: Eddy Âge: 16 ans Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? Par partenariat Double compte ? [] OUI [X] NON Votre avis sur le forum: Il est tip-top :) Fréquence de connexion: 4j/7 Célébrité sur l'avatar: Mary-Kate Olsen Type du personnage: Scénario de Andrew L. Keenan Code règlement:

Spoiler:

PARADISE DREAM - CHAPTER I

« Je fais partie de ceux qui pense qu'on a rien sans rien, et suis très portée sur la théorie du karma et tout ce qui y touche. Vous pouvez pensez que je suis encore une de ces filles qui perd son temps à mettre un nom sur son malheur, mais détrompez-vous. J'ai toujours vécu aisément. Tout d'abord parce que mon père est avocat, mais aussi parce que ma mère est assistante dans un cabinet de chirurgie esthétique. Je n'ai jamais manqué de rien, et encore moins d'amour. J'ai été baignée dans l'absence du besoin et dans la perpétuelle satisfaction. Et, bien que cela puisse en atteindre certains, ça ne m'a jamais réellement bouleversé ou transformée en regrettable poupée gonflable. J'ai encore tendance à croire aux contes de fées et je suis une romantique accomplie. Ca ne m'a pas toujours valu que de bonnes choses, d'ailleurs. »

1998.
« Moi, plus tard, j'aurais une robe comme Cendrillon, et la vilaine dame, elle pourra que m'aimer! » En toute innocence, la jeune Jae clamai haut et fort qu'elle ne serait jamais méchante avec personne, quelque soit la nature de leur relation. Peut-être était-ce utopique, mais même du haut de ses cinq ans, la petite Wheeler y croyait dur comme fer. « Hein papa, c'est pas bien de faire du mal aux gens comme ça ? » Il regardait la blondinette, un certain sourire niais collé sur le visage. « Non, ce n'est pas bien. » Elle sourit largement, dévoilant de petites dents blanches craquantes et des fossettes dans ses joues encore enfantine. Rayonnante et innocente, elle ne savait pas que son père, aussi droit pouvait-il paraître, était aussi paradoxal que le fait qu'un ange puisse vivre en enfer. Mais il fallait lui montrer qu'elle avait raison et la forger pour qu'elle ne devienne pas quelqu'un de mauvais. Pas quelqu'un comme son père.

TILL YOU COLLAPSE - CHAPTER II

2004.
Un soleil de plomb et une chaleur torride à s'en faire péter le ventre de citronnade. Jae était alors âgée de 11ans et profitait du beau temps avec son père. Son modèle. Son repère dans le temps. L'homme qu'elle admirait le plus au monde et qui n'aurait jamais pu la décevoir. Ils s'amusaient à se courir après, tout du moins elle s'enfuyait et le grand homme essayait de l'attraper pour lui assainir une sentence terrible. « Pas de chatouilles! Non, pas de chatouilles! » Elle riait à gorge déployée dans leur jardin à l'herbe coupée au millimètre près. « J'ai pas fais exprès, pardon pardon! » Ils riaient tous les deux et la petite trébucha, roulant parterre, pliée en deux. Elle riait encore tandis qu'elle attendait son père, abandonnant et acceptant son châtiment. Mais rien ne vint. L'air sembla soudainement plus lourd l'espace d'un instant et elle eut juste le temps de se relever sur les coudes pour entendre la voix stricte et sévère de son père, qu'elle lui connaissait si peu. « Monte dans ta chambre, Sammy. » La petite n'y comprit rien et s'avança vers lui vivement, une question lui brûlant les lèvres. « Qui est-ce, papa? » se souvient-elle avoir prononcé tandis qu'elle inspectait minutieusement le garçon. Un jeune homme d'environ 15-16ans, grand, brun, beau. Mais qui l'aurait été davantage s'il n'avait pas tiré une tête pareille, se souvient encore Jae d'avoir pensé. Cependant, son père reformula son ordre en la poussant impatiemment vers l'entrée de la maison. Elle fila, bien trop obéissante pour discuter pareil ordre. Elle courut vers les escaliers de la maison et franchit le seuil de sa chambre à la hâte, se cachant derrière un rideau pour espionner son père. Elle aperçu les deux hommes, et le plus jeune fit volte-face avant de se mettre à courir. Elle dut se mettre sur le rebord de sa grand fenêtre pour les apercevoir encore, au bout du chemin. Elle les vit discuter puis le ton était vite monté. Le brun semblait crié et son visage était déformé par la haine, la tristesse, la peur et le dégoût. Mais la petite ne pouvait rien comprendre à cela et elle était beaucoup trop extérieure à la situation pour en cerner toute la complexité. Et soudain, une gifle magistrale. Son père venait de le frapper violemment au visage et le choc manqua de la faire basculer par dessus la rembarre et elle évita de peu de tomber. Que venait-il de se passer ? Elle descendit en grande vitesse de son perchoir et se cacha derrière ses grands rideaux bordeaux pour y ruminer ce qu'elle venait de voir. Sa foie en la douceur de son père était ébranlée. Et qui était ce garçon ? La petit ne savait nullement ce qu'elle devait en penser.

I remember sunny mornings
And summer evenings
Now you're not next to me
And I am freezing
Was it real?

Ils dinaient tous les trois sur leur table en bois d'acajou, et personne ne parlait. Sa mère n'avait rien à raconter, son père voulait se taire, et Jae ne pouvait tout simplement pas dire tout haut ce qui lui brûlait la langue. Sa mère débarrassa ce qu'il restait de leur repas et son père, ressaisi, l'invita à aller faire de la balançoire dans le jardin. « Papa. C'était qui ? » Il la poussait doucement tandis qu'elle s'envolait dans les airs, reproduisant inlassablement le même schéma. Devant, derrière. Devant, derrière. Il mit un temps fou à lui répondre et elle cru qu'elle devait reposer sa question lorsqu'il lança d'une petite voix. « Personne ma chérie. Personne que tu ne doives connaître. » Il avait l'air triste dans sa voix, mais la blondinette ne pouvait s'empêcher de repense à la gifle monumentale qu'il lui avait décoller. C'était si étranger à elle, si différent de son comportement à lui. Jae ne pouvait pas croire qu'il l'ai fais consciemment, encore moins volontairement. Mais depuis ce jour, ils n'en reparlèrent jamais. Non pas que l'idée ne lui traversa plus l'esprit, mais qu'elle respectait le choix de son père. Son choix et ses secrets.

UNDERNEATH THE HURRICANE - CHAPTER III

« Je fais partie de ces personnes qui croient que, quelque part, il existe bien une personne qui nous est destinée. Qui sache parfaitement que l'on attends qu'elle et qu'inconsciemment, elle nous cherche aussi. Je pense que quelque part, nous avons tous une personne qui nous attends pour se sentir pleinement satisfaite. Et parce que je croyais là-dedans que je me suis faite bernée comme une débutante. Ce que j'étais, en réalité. »

2010.

Let's listenning.

« Est-ce que tu crois sincèrement que quelqu'un comme moi puisse continuer à perdre son temps avec une fille comme toi? » Il était tard et il faisait étrangement froid, le soleil ayant déjà disparu depuis un moment. La jeune femme blonde s'interrogeait sur la nature du discours que lui tenait le blond en face de lui. Etait-il sérieux? « Attends... quoi? » Il soupira et lui fit face, plantant ses yeux gris dans ceux émeraudes de la jeune femme. « Non mais à quoi tu t'attendais? Je ne me suis pas mis avec toi pour t'entendre jouer de ton violon et admirer tes peintures. » Il lui reprochait de trop se donner pour ses œuvres et ses talents. Choses dont elle était pourtant fière. Elle n'avait jamais été réellement fière de quoi que ce soit en elle. Elle était douce, sans traits de caractères particuliers apparent, et même si elle avait un physique avantageux, elle n'avait jamais su le mettre en valeur. Alors elle s'était adonné à d'autres passe-temps et avait découvert qu'elle était réellement douée pour tout ce qui touchait l'art. Et c'est ce qui la définissait, qui pimentait sa simplicité et donnait de la couleur à son image lisse et noire et blanche. Que le type qu'elle avait considéré comme son âme sœur lui remette tout ça en pleine figure la bouleversait, au point qu'elle se sentait perdre pied. « Citronnade, peinture, musique classique, ballade... Non mais tu te croyais où? J'ai fais des efforts, je me suis dis qu'une fille si jolie ne faisait que me tester. Mais en faite, à part ta beauté froide et ton air enfantin, tu n'as rien. Tu es d'un ennui, ma pauvre fille. » Il lui crachait son venin à la figure, vile, cruel. Et sa vie se dérobait sous ses pieds, sans qu'elle n'y puisse rien. Il existe bien une personne qui nous est destinée. Foutaises. Comment avait-elle pu croire que ce type était celui qu'il lui fallait? Qui la méritait? Il avait seulement partagé tellement de choses avec elle pendant tous ces mois. Des rires aux larmes, devant des navets filmiques et des pièces de théâtre romantiques. N'avait-il pas éprouvé la moindre chose pour elle? Avait-il simplement perdu son temps à vouloir une chose qu'elle ne lui aurait jamais donné à cet âge-là? Peut-être était-elle vieux jeu, mais elle croyait en tout ces trucs. Elle voulait se garder pour celui qui l'épouserait. « En tous cas, je me suis bien marré à te regarder fantasmer sur un avenir qui n'aura jamais lieu. Merci de m'avoir fait perdre mon temps, mais c'est fini. Tu n'es rien de plus qu'un mauvais souvenir. Fais-toi soigné. » Et il était parti comme ça, tandis que la blonde essayait de récupérer les éclats de verres brisés qu'était à présent son cœur. Son bonheur s'était brisé comme un éclat de rire, furtivement, brutalement. Son conte de fée s'était métamorphosé douloureusement sous ses yeux. Envolées les promesses. Envolés les projets. Elle n'avait plus rien. Plus aucun repère. Elle avait été déçue par tous ceux en qui elle croyait. Elle ne pouvait plus compter que sur elle-même.