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Nouvelle adminette (Kéwan), retour de Lily et recrutement d'une modératrice (Judith) |
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| « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier | |
| Auteur | Message |
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Tyler Eden-Sky Johnson ADMIN ϟ We're the rules, you're slaves
✎ Blabla : 934 ✎ Célébrité : Jared Leto ✎ Double compte : Je suis unique (a) ✎ Études, emploi, job : En cinquième année de médecine, musicien et chanteur amateur dans des bars de L.A. ✎ Parmi nous depuis le : 19/11/2011
| Sujet: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Dim 29 Avr - 10:36 | |
| Ne me dis pas que tu seras forte. Ceux qui partent reviennent plus faibles. Tyler s'était trouvé un nouveau passe-temps depuis quelques jours : regarder Siofra dormir dans son berceau. Ce n'était pas un prénom commun pour une petite fille vivant à Los Angeles. Les origines irlandaises de Tyler avait pris le dessus lors du choix et la Maman Fée avait opté pour ce prénom signifiant « Petite elfe ». Petite était un adjectif qui convenait parfaitement vu la taille minuscule de Siofra. Ty' aurait pu la tenir dans une seule main mais Lily l'aurait sans doute décapité dans la seconde en hurlant : Soutiens bien sa tête ! Il ne préférait pas tester.
Le nouveau né dormait paisiblement dans les draps légers que lui avaient achetés ses parents bien avant sa naissance. Tyler ne pouvait s'empêcher de sourire niaisement à chaque fois qu'il posait son regard sur elle. C'était sa fille et.. bordel, qu'est ce qu'elle était belle ! Il en était très fier. Si fier qu'il avait déjà pris des milliers de photos, même pendant la nuit et le flash avait le don de réveiller Siofra, au grand désespoir de Lily. Cependant, c'était la première fois que Tyler vivait des moments de bonheur aussi intenses alors elle évitait de le gronder.
Debout à coté du berceau, Ty caressa la joue de Siofra puis sa petite main qui se referma sur l'un des doigts du jeune père. Surpris, il écarquilla les yeux avant de sourire tendrement, comprenant que c'était un réflexe de bébé auquel il devrait s'habituer. Tyler extirpa délicatement son doigt et sortit de la chambre sur la pointe des pieds. Dans la cuisine, il percevait les faibles rayons du soleil qui venait de se lever. il devait être aux alentours de 7h du matin et Lily dormait sans doute encore.
Tyler s'avança dans le hall encore un peu sombre et il trébucha sur un objet qui ne s'y trouvait pas d'ordinaire. Il se retint au mur de justesse pour ne pas tomber et il appuya sur l'interrupteur. Les spots illuminèrent tout le couloir. Au sol se trouvaient quelques valises. Celles de Lily. Tyler ne comprenait pas. Il s’apprêta à entrer dans leur chambre quand Lily en sortit. Ty resta un moment planté en face d'elle, à la dévisager sans mots dire. Ses yeux faisaient d'incessant allers-retours entre le visage de la jeune femme et ses valises.
▬ Tu vas où ? Tu pars en vacances ? |
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Dim 29 Avr - 13:02 | |
| « i don’t know why or how, but i knew exactly what to do. »
Cinq heures du matin, personne d’autre que Lily-Rose dans le grand lit deux places. Tyler, comme de nombreuses nuits depuis un mois, a dormi avec Siofra. En fait, dormir est sûrement un bien grand mot puisqu’il se contente de l’observer. Il l’admire. C’est vrai qu’il y a de quoi admirer. A un mois, elle est aussi belle que ses parents, cette petite. Elle a tout pris d’eux, surtout leurs qualités et aussi… deux tailles du bonnet de Lily qui, depuis, désespère à moitié sérieusement. Adieu, ses belles formes, elle ressemble à une planche à repasser. En un mois, si elle a réussi à perdre tout le poids qu’avait engendré la grossesse, Siofra lui a aussi pris sa poitrine. Cela dit, c’est un bien maigre sacrifice pour cette petite. Depuis qu’elle est née, Lily a l’impression qu’elle pourrait tout lui sacrifier, tant qu’elle peut faire son bonheur et l’élever en sécurité. Pendant les deux ou trois premières semaines de leur vie à trois, elle était parfaitement heureuse. L’homme de sa vie, sa princesse, le Chat – toujours pas nommé – et une vie paisible. Que rêver de mieux ? Probablement la réciprocité de l’amour qu’elle pouvait porter au père. Oh oui, mais ça n’est pas grand-chose, finalement. Elle a appris à s’en passer. Le plus dur, c’est de se réveiller chaque matin dans ses bras, avec son visage enfin reposé en gros plan et de se dire qu’il ne l’aimera jamais. Faut arrêter de déconner cinq minutes, peu importe le temps qu’elle attendra, il ne cessera jamais d’aimer Maëlys.
Heureusement, Siofra est là pour lui faire oublier tout ça. Quand ils sont tous les trois, elle a vraiment l’impression de former une vraie famille. Voir la mine rayonnante de Tyler qui s’illumine à chaque fois qu’il voit sa fille, c’est sans doute ce qui la fait douter sur ses intentions. Même quand il prend des photos d’elle pendant la nuit, la réveillant à cause du flash, et qu’elle se met à hurler, Lily accourt mais n’a pas le courage de lui faire le moindre reproche. Alors elle se contente juste de rendormir leur fille et de lui demander d’arrêter les photos pour la nuit. Mais impossible de se fâcher vraiment. En réalité, que ce soit Tyler qui la réveille involontairement ou pas, elle ne passe pas une nuit sans pleurer alors, même s’il pourrait la rendormir seul, elle vient les voir et attend avec lui qu’elle soit calmée. Seulement depuis quelques jours, les nerfs de la jeune femme commencent sérieusement à jouer du violon. Cette nuit, et elle en a encore honte, elle n’a même pas trouvé la force de se lever. Ses jambes ne voulaient plus la porter. Pour la première fois, elle a fait semblant de ne pas entendre Siofra s’arracher les poumons. Ça n’a pas duré longtemps car Tyler a très vite réussi à la calmer. A croire qu’il était fait pour ça. Son destin, c’était peut-être de devenir père, pas musicien. Mais ce matin, au réveil, elle s’en veut. Cependant, il y a un autre sentiment qui, malgré elle, supplante tous les autres : la solitude.
Peu importe que Tyler soit encore et toujours aux petits soins pour elle, qu’il se comporte comme le père parfait et fasse même semblant d’éprouver un soupçon d’amour pour elle, elle se sent quand même terriblement seule. Il n’est pas là comme elle aimerait qu’il le soit et ne le sera sans doute jamais. Aujourd’hui, la sensation est plus présente et plus blessante que jamais. Comme si, dans sa tête, c’était un gigantesque panneau clignotant. « Il ne t’aimera jamais ». C’est pourtant plus qu’évident, mais Lily n’arrive jamais à se résoudre à partir. Pas après ce qu’elle lui a promis. Mais aujourd’hui semble être la bonne journée. Cinq heures du matin, elle fait ses valises en silence. Ce n’est qu’après près de deux heures de rangement qu’elle se rend compte de tout ce qu’elle a. Il y a en plus, une valise réservée aux affaires de Siofra. Déjà deux valides dans le couloir. Lily-Rose est en train d’en entamer une troisième quand elle entend un bruit qui la fait sursauter. Comme si quelqu’un s’était cogné à ses valises. Son cœur s’arrête un court instant puis repart trois fois plus vite. A la hâte, elle sort de la chambre avant que Tyler ait eu le temps d’y entrer. De toute façon, si elle espérait lui cacher son plan, c’est raté vu dans quoi il s’est pris les pieds. Le visage de Lily passe du beige habituel au rouge carmin, puis au blanc et dérive vers le gris.
« Tu vas où ? Tu pars en vacances ? » « Ouais ! Non ! J’pars pas en vacances, je… je rentre chez moi. Tu m’as proposé de venir vivre ici le temps de la grossesse, je t’en suis reconnaissante. Mais je ne vais pas continuer à squatter ton appartement éternellement ou tu vas vraiment me prendre pour une sangsue. J’vais essayer de récupérer mon ancien appart’, comme ça, on sera qu’à deux rues et tu pourras voir Siofra autant que tu veux mais… mais… j’peux plus rester… » Comme beaucoup d’autres fois, Lily ne sait pas pourquoi elle lui a débité tout ça. C’est la vérité, certes, mais ses explications sont trop chaotiques et illogiques pour qu’il comprenne. Sa décision est prise… enfin à moitié prise. Elle va aller habiter deux ou trois jours chez son frère, le temps de retrouver son appartement ou un nouveau tout aussi proche avec un peu de chance. Cependant, il y a encore une partie d’elle qui ne peut s’empêcher d’espérer, car après tout, l’espoir fait vivre. Gênée et ne sachant pas quoi faire, Lily baisse les yeux et ramène ses cheveux derrière ses oreilles. Ils ont encore poussé et reviennent tout le temps dans ses yeux, à présent, ce qui a le don de l’énerver prodigieusement. Faisant deux pas en arrière, elle se détourne et retourne fébrilement à ses valises, mais impossible de se souvenir de l’ordre dans lequel elle voulait ranger les affaires.
Dernière édition par Lily-Rose D. Hemingway le Mar 1 Mai - 3:16, édité 2 fois |
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Tyler Eden-Sky Johnson ADMIN ϟ We're the rules, you're slaves
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| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Lun 30 Avr - 6:33 | |
| ▬ Ouais ! Non ! J’pars pas en vacances, je… je rentre chez moi. Tu m’as proposé de venir vivre ici le temps de la grossesse, je t’en suis reconnaissante. Mais je ne vais pas continuer à squatter ton appartement éternellement ou tu vas vraiment me prendre pour une sangsue. J’vais essayer de récupérer mon ancien appart’, comme ça, on sera qu’à deux rues et tu pourras voir Siofra autant que tu veux mais… mais… j’peux plus rester… Pour la première fois depuis qu'il la connaissait, Tyler regarda Lily avec un certain mépris. Il ne lui avait jamais fait sentir qu'elle gênait. D'ailleurs, elle ne le dérangeait en rien. Il était plutôt content qu'elle soit venue habiter chez lui mais peut être qu'elle, elle détestait ça. Pourquoi l'accusait-elle alors ? Pourquoi mettait-elle tout sur son dos ? C'était la seule impression qu'il avait. Les mots de Lily avait eu le don de lui retourner l'estomac si bien qu'il eut le hoquet lorsqu'il comprit qu'elle ne blaguait pas. Tyler fronça les sourcils et appuya son épaule contre le mur pendant que la jeune femme se préoccupait à nouveau de ses valises.
▬ Tu ne peux plus ou tu ne veux plus rester ? Tyler remarqua que ses mains étaient moites. Il les essuya sur les pans de sa chemise avant de croiser les bras pour se donner un peu plus de contenance. En vérité, il ne voulait pas montrer à Lily qu'il avait peur qu'elle s'en aille. Il ne voulait pas qu'elle s'imagine que, si elle partait, il allait se remettre à déprimer seul dans son canapé, vidant bouteille sur bouteille en se bêtifiant à regarder des émissions stupides pour adolescents telle que « Avant, j'étais gros ». Et c'était sans doute parce qu'il ne disait rien que Lily s'en allait.
Tyler soupira avant de se retourner de façon à avoir le dos contre le mur. Puis, doucement, il se laissa glisser contre celui-ci. Ses fesses touchèrent le sol et il se mit à compter les valises. Il y en avait une de plus, celle de Siofra. À l'idée de savoir sa fille loin de lui, Ty serra les poings, si fort que ses ongles transpercèrent sa peau. Il ramena ses jambes contre son torse et les entoura de ses bras. D'une voix calme - un peu trop même pour la situation -, il raconta tout haut le scénario catastrophe qui se déroulait dans sa tête.
▬ Tu veux partir ? Alors vas-y, pars. On sait très bien ce que ça va donner : rien de bon. Tu vas t'installer dans un appartement, avec Siofra et au bout d'un moment, tu vas refaire ta vie avec un autre type. Du jour au lendemain, je pourrais plus voir ma fille sous prétexte que c'est ce pauvre type qu'elle devra appeler « Papa ». Alors toi et moi, on va se disputer, on va aller devant le juge et vu que t'as des mamelles et le sens des responsabilités qui va avec, tu auras la garde de Siofra. Et je vais pouvoir retrouver ma merveilleuse vie d'avant, ma solitude,... Le bonheur, quoi. Sur ces derniers mots, Tyler se mit à rire. En fait, il ne savait pas vraiment si c'était un rire cynique ou un rire de défense, derrière lequel il pouvait aisément cacher sa peine. La seule chose dont il était certain, c'est qu'il n'arriverait pas à retenir Lily. Soit il implosait intérieurement et crachait son venin, soit il se jetait à ses pieds en chialant. À quel état d'esprit serait-elle sensible ? Ty' n'en savait rien. Il ne connaissait pas aussi bien Lily qu'il ne le pensait. À vrai dire, il n'était pas capable de comprendre pourquoi elle s'en allait et même si, au fond de lui, il savait tout, il refoulait toujours.
Tyler appuya ses paumes contre son visage avant d'inspirer puis, d'expirer profondément. Il resta silencieux un long moment, eut le hoquet, ravala un sanglot et finit par baisser ses mains. Il tourna la tête vers la chambre de Siofra. C'était la dernière chose qui le rassurait. Il n'était plus capable de regarder Lily, de la convaincre avec des sourires, de la manipuler pour qu'elle lui fasse un câlin. Le fait est que la jeune femme voulait de la sincérité et Tyler jouait un rôle car il n'était, de toute évidence, pas prêt. La peur de souffrir l'emportait sur l'idée d'une relation réussie avec Lily et ça les pourrissait. Il cligna des yeux pour balayer le voile de larmes qui menaçait de s'effondrer sur ses joues avant de conclure.
▬ Je ne peux pas t'en vouloir. Après tout, si tu t'en vas, c'est que je n'étais pas ce que tu imaginais ou que le semblant de vie qu'on a pu partager ne ressemblait en rien à tes espérances. Soit. J'aurais voulu que ça me fasse moins de peine parce que pour une fois, j'étais bien. J'étais vraiment bien avec toi et Siofra. Cela dit, je n'ai jamais été doué pour les relations alors j'aurais sans doute été un mauvais père... Donc, vu que tu t'en vas, je préfère qu'on se voit le moins possible. C'est mieux pour vous deux. Les clefs de ma voiture sont sur la table de ma cuisine. Si tu en as besoin, prends-les. Tu m'excuseras mais pendant ce temps je préfère aller faire un tour... Le fait est que Tyler n'avait pas envie d'assister au départ de Lily car oui, il y a un moment où il imploserait avant de se jeter à ses pieds en chialant. La jeune femme n'était pas stupide : si elle voulait partir, c'est qu'il y avait une raison, une entrave suffisante à son bonheur et celui de Siofra. Si Ty les retenait, ce serait égoïste. Il ne voulait pas agir en égoïste, encore. Il reviendrait donc dans quelques heures, quelques jours s'il le faut... Pour être certain que Lily soit bien partie. Quand il rentrerait, il serait sans doute saoul et s'écroulerait dans le sofa devant une émission à son image : « Avant, j'avais une famille. »
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Mar 1 Mai - 8:27 | |
| « Tu ne peux plus ou tu ne veux plus rester ? » Tyler a le don de mettre le doigt sur ce qui blesse. Si elle lui avait répondu, qu’aurait-elle dit ? Oh un peu les deux. Vivre ce genre de vie où il faut sourire pour faire semblant finirait par la rendre malade. Alors bien sûr, elle lui a fait la promesse de l’attendre pendant des années si c’était le temps qu’il lui fallait pour se rendre compte qu’il voulait finir sa vie avec elle, mais ça ne voulait pas dire non plus qu’elle allait se torturer en restant avec lui pendant ce temps. Elle sait qu’il n’est pas prêt, mais ne peut s’empêcher de se dire qu’en réalité, c’est parce qu’il n’arrive pas à s’enlever Maëlys de la tête. Dieu sait combien elle aimerait pourtant, mais la jeune femme a été le sujet de tellement de conversations et de disputer qu’à présent, elle est toujours présente. Plantée devant ses valises avec un pull dans les mains, Lily ne sait plus quoi faire. Elle aurait voulu qu’il entre dans leur chambre en bordel, vienne la prendre dans ses bras et la supplie de rester, de ne pas partir, qu’il ferait tout pour que ça change enfin et qu’ils soient vraiment heureux. Mais rien de tout cela ne se passe. A la place, elle entend un bruit de frottement, contre le mur puis plus rien. Elle n’arrive toujours pas à bouger. Que diable voulait-elle faire avec ce pull immonde ? La voix de Tyler la fait sursauter.
« Tu veux partir ? Alors vas-y, pars. On sait très bien ce que ça va donner : rien de bon. Tu vas t'installer dans un appartement, avec Siofra et au bout d'un moment, tu vas refaire ta vie avec un autre type. Du jour au lendemain, je pourrais plus voir ma fille sous prétexte que c'est ce pauvre type qu'elle devra appeler « Papa ». Alors toi et moi, on va se disputer, on va aller devant le juge et vu que t'as des mamelles et le sens des responsabilités qui va avec, tu auras la garde de Siofra. Et je vais pouvoir retrouver ma merveilleuse vie d'avant, ma solitude,... Le bonheur, quoi. » C’est quoi encore, que ce scénario à deux balles ? Est-ce qu’il la croit vraiment capable de le laisser tomber comme ça, après tout ce qu’ils ont vécu ensemble ? Il sait pertinemment que ce n’est pas facile d’oublier son premier amour, que c’est même quasiment impossible, alors il pense vraiment qu’elle pourrait refaire sa vie avec un autre pauvre type qu’elle n’aimera jamais et qu’elle prendra juste parce qu’elle a besoin de deux salaires pour s’occuper de Siofra ? Furieuse, la jeune femme ne trouve rien à répondre. Son ironie constante finira par la tuer. Elle déteste quand il fait ça, comme s’il se fichait éperdument qu’elle reste ou qu’elle parte. Mais c’était comme ça depuis le début. Il redoute tant le sérieux qu’il ne peut s’empêcher de sortir des blagues vaseuses pour « détendre l’atmosphère ». Et combien de fois a-t-elle failli le gifler. Qu’est-ce qui la retenait ? Quelque chose qui commence par un a- et qui finit par –mour. Lily enfoui son visage dans le pull roulé en boule. Elle ne veut pas craquer. Pas encore une fois, changer d’avis et finir par rester. Tout ça leur fait beaucoup trop de mal à tous les deux. Cela dit, les dernières paroles de Tyler l’achèvent. Elle jette le pull sur le lit – ou peut-être à côté, elle ne fait pas attention – et sort de la chambre. Il est assis juste à l’extérieur, recroquevillé sur lui-même, comme un enfant. Alors, elle s’accroupit devant lui, dans la même position si ce n’est qu’elle tient sur ses pieds et pas sur ses fesses. A quelques centimètres près, leurs genoux se toucheraient, mais ce n’est pas le cas. Pour la première fois depuis des mois, elle ne le touche pas. Ce n’est ni du dégoût, ni de la colère, mais il serait bien temps qu’ils parlent sans influence. Et elle sait qu’à chaque fois qu’elle s’autorise un câlin, ou même une caresse, elle cède et abandonne.
« Ce sont les sentiments. Je t’aime mais je pensais pas que ça ferait aussi mal. J’voudrais qu’on puisse rester tous les trois, aussi, mais… Ça va te paraitre égoïste mais j’aurais voulu élever Siofra en lui disant que ses parents s’aiment et pas simplement que maman aime papa, point barre. Alors c’est pas une question d’être un mauvais père. Mais s’il te plait, ne pars pas. J’ai encore besoin de toi… J’sais que c’est moi qui pars, mais bon… » Elle soupire, des larmes pleins les yeux. Cinq minutes plus tôt, elle était déterminée à partir, à arrêter de se faire du mal, mais à présent, elle n’est plus sûre d’en avoir envie. Qui sait si ça ne serait pas pire sans lui ? Si en plus, il ne veut plus la voir, ça serait juste intenable. Et puis ses arguments ne tiennent pas la route. Elle n’arrive même pas à les formuler correctement. Comme toujours devant lui, elle ne sait plus ce qu’elle veut. Tout doucement, elle cache son visage entre ses bras et lâche un sanglot un peu plus bruyant que ce qu’elle imaginait.
« Vous êtes les seuls qu’il me reste. Si je dois partir, Siofra restera avec toi, elle sera plus heureuse… Mais j’ai besoin de vous deux… » Lily serre les dents et soupire. Lentement, elle relève la tête et l’observe avec de grands yeux. En fait, c’est clair, elle ne veut pas partir. Elle voudrait se jeter à ses pieds et le supplier de la retenir. Finalement, elle se laisse tomber devant lui et croise les jambes avec un petit air à la fois boudeur et triste. Comme une môme, elle attrape ses bras et les tire vers elle pour le forcer à lâcher ses genoux pour enfin prendre ses mains.
« Si c'est ce que tu veux, sois égoïste... fais-moi rester... » |
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Tyler Eden-Sky Johnson ADMIN ϟ We're the rules, you're slaves
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| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Sam 5 Mai - 4:53 | |
| ▬ Ce sont les sentiments. Je t’aime mais je pensais pas que ça ferait aussi mal. J’voudrais qu’on puisse rester tous les trois, aussi, mais… Ça va te paraitre égoïste mais j’aurais voulu élever Siofra en lui disant que ses parents s’aiment et pas simplement que maman aime papa, point barre. Alors c’est pas une question d’être un mauvais père. Mais s’il te plait, ne pars pas. J’ai encore besoin de toi… J’sais que c’est moi qui pars, mais bon… Lily était accroupie en face de Tyler. Il la fixait avec un regard si mélancolique qu'il aurait pu émouvoir un lavabo. La jeune femme semblait aussi perdue que lui et aux bords du gouffre. Il s'en voulait de l'avoir mise dans cet état sans s'en rendre compte. Il était persuadé que Lily était aussi heureuse que lui mais il n'avait pas fait suffisamment attention, apparemment. Lorsqu'elle lâcha un sanglot en cachant son visage, Ty se crispa.
▬ Vous êtes les seuls qu’il me reste. Si je dois partir, Siofra restera avec toi, elle sera plus heureuse… Mais j’ai besoin de vous deux… ▬ Nous aussi.. on a besoin de toi. Mais c'est toi qui veux partir.. Tyler susurra ces derniers mots d'une voix suppliante. Il gloussa et serra encore plus fort ses bras autour de ses jambes. Il sentait que Lily avait de plus en plus de mal à se retenir de pleurer. Et lui aussi d'ailleurs. C'est fou ce qu'il avait la larme facile depuis quelques temps. Leur regard se croisèrent un court instant, durant lequel Ty retint sa respiration. Il voulait savoir ce que ça faisait d'être privé de quelque chose d'essentiel. Il se sentait de plus en plus mal et son visage devint écarlate. Alors, c'est ce qu'il ressentirait si Lily partait ? Il expira enfin tout l'air de ses poumons et sa peau reprit une couleur normale. La jeune femme ne devait rien comprendre. Elle prit les mains de Tyler.
▬ Si c'est ce que tu veux, sois égoïste... fais-moi rester... Tyler dodelina de la tête mais resta silencieux un moment. Il ne détacha pas son regard de Lily jusqu'à ce qu'il se jette sur elle. Comme un chat qui saute sur sa proie, Ty tendit les bras vers la jeune femme et l'agrippa. Ils basculèrent tous les deux sur le sol, entraînés par l'élan de Tyler. Lily se retrouva sur le dos et Tyler, sur elle. Il enfouit son visage dans le cou de la jeune femme et lui agrippa les hanches comme si c'était le dernier moyen qu'il avait trouvé pour la retenir.
▬ Je sais que je te fais chier à, soi-disant, pas t'aimer mais.. c'est juste que c'est pas mon truc les déclarations. J'ai peur de ça mais je m'en fous pas de toi. Que tu partes, c'est pas le cadet de mes soucis. Je m'en fous pas. Je m'en fous pas du tout. Au fil des mots, Tyler s'était mis à serrer Lily de plus en plus fort contre lui. Si elle avait voulu s'enfuir, elle n'y serait jamais arrivée. Le jeune homme se redressa et passa une jambe par dessus Lily pour se retrouver à califourchon sur elle, lui maintenant les poignets avec ses mains. Il tenta de la regarder avec un air sévère mais toute l'incertitude qu'elle puisse encore s'en aller baignait toujours ses yeux.
▬ S'il te plaît, reste. De toute façon, je bougerais pas de là tant que t'auras pas promis de rester.. Je ferais tout ce que tu veux, dis-moi n'importe quoi ! Tout ! Mais reste..
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Sam 5 Mai - 12:26 | |
| « Nous aussi.. on a besoin de toi. Mais c'est toi qui veux partir.. » Il ne faut à Lily qu’un clignement des paupières pour que de grosses larmes de crocodiles dévalent ses joues. A force qu’elle le répète, il n’a toujours pas compris qu’elle ne voulait pas partir mais qu’elle n’avait pas le choix ? Sentant ses joues s’enflammer à cause des larmes, elle passe les mains sur son visage, essuyant maladroitement ses joues. Quand ses mains repassent autour de ses genoux, elle rouvre les yeux pour voir le visage de Tyler passer du rouge désagréablement écarlate au rose habituel. Et il soupire longuement. Bizarre, ce type. Pendant un bref instant, Lily se demande comment elle a pu tomber amoureuse d’un type aussi louche, mais finalement, ça n’a pas tant d’importance. C’est peut-être pour ça qu’elle l’aime tant, d’ailleurs, parce qu’il est bizarre et original. Doucement, la blonde prend ses mains pour l’implorer d’être égoïste et de la retenir. Il n’a qu’un mot à dire pour la faire rester. Honnêtement, ce n’est pas bien compliqué mais il faut que ça soit lui. Seule, quand elle y pense, elle aimerait rester mais la douleur est telle de le voir si loin qu’il devait lui dire lui-même.
Seulement, il reste silencieux à son imploration et se contente de la fixer d’un air penseur… à moins qu’il soit juste en train de s’endormir. Gênée, Lily baisse les yeux, passant sa langue sur ses lèvres d’un mouvement nerveux. A vrai dire, elle ne le voit pas venir. Involontairement, un hurlement lui échappe quand elle le voit se jeter sur elle. Et cette fois, il se jette à tel point qu’il l’entraine dans une chute sur le carrelage. Par réflexe, Lily a passé les bras autour de lui et s’agrippe à lui comme un bébé kangourou à sa maman. Ou comme un koala, si elle avait les jambes autour de sa taille. Ce n’est que quand elle sent les mains de Tyler sur ses hanches qu’elle glisse les siennes jusque dans son dos et se cramponne fort à lui jusqu’à ne plus pouvoir tenir légèrement redressée et s’effondrer une bonne fois pour toute par terre. Alors, il en profite pour se blottir contre elle. Ses mains n’ont pas bougé, cela dit, toujours fermement accrochées dans son dos. Peu lui importe, à ce moment-là, si elle lui enfonce les ongles dans la peau à travers son haut. Sa tête a cogné contre le sol quand elle s’est finalement laissé tomber, mais elle ne pense même pas à la douleur. Juste au souffle chaud de Tyler dans son cou et à tout ce qu’elle aimerait entendre de lui.
« Je sais que je te fais chier à, soi-disant, pas t'aimer mais.. c'est juste que c'est pas mon truc les déclarations. J'ai peur de ça mais je m'en fous pas de toi. Que tu partes, c'est pas le cadet de mes soucis. Je m'en fous pas. Je m'en fous pas du tout. » « Alors me laisse pas partir. Me laisse pas partir. Me laisse pas partir… Me laisse pas… » Si c’est ce qu’elle aimerait dire, elle n’est pas bien sûre de ce qui est sorti de sa bouche car quand elle a entrouvert les lèvres, elle s’est rendue compte qu’elle retenait sa respiration depuis que Tyler avait commencé à parler. Et maintenant, on dirait qu’il s’est mis en tête de l’étouffer. La tuer pour qu’elle ne puisse plus partir ? Désespérée comme elle est, elle aurait sans doute fait exactement pareil s’il avait voulu s’en aller. Bien qu’elle aurait voulu rester contre lui pendant encore un moment, elle est obligée de le relâcher car il attrape ses poignets et les plaque par terre. Un instant durant, elle ouvre de grands yeux, ne comprenant pas ses gestes. Quand il est immobile à califourchon sur elle et l’observe avec un regard qui se veut sévère, ses yeux s’écarquillent un peu plus et son cœur se serre d’angoisse. Il ne va quand même pas l’engueuler ?
« S'il te plaît, reste. De toute façon, je bougerais pas de là tant que t'auras pas promis de rester.. Je ferais tout ce que tu veux, dis-moi n'importe quoi ! Tout ! Mais reste.. » « Tu sais, je peux encore te mettre un coup de boule. Ou un coup de pied. D’ailleurs, c’est tentant, ça… Quoique non. J’ai pas envie que d’un seul enfant, et… Je reste. T’as rien à faire, contente-toi d’être là et je resterais. Tout va rentrer dans l’ordre… » Malgré son essai désastreux à l’humour, Lily a la voix toujours aussi tremblante et incertaine. Elle a peur que si elle reste, la douleur ne cessera d’exister parce que Tyler ne changera jamais d’avis à son égard. Même si elle ne désespère pas, il y a des jours où tout devient insupportable. Même entendre Siofra pleurer la met hors d’elle. Mais là, coincée sous Tyler, elle se promet que plus rien ne sera comme ça, qu’elle va s’occuper d’eux, puis quand elle le pourra, reprendre ses études et son job. Justement, quand on parle du loup… Comme sortie de nulle part, la voix de Siofra se fait entendre. Elle pleure. Elle hurle. Les deux en même temps. Mais au moins, elle a le don de briser la tension. Lily se détend tout à coup et soupire, pas d’énervement, ni de lassitude, juste pour expulser l’air de ses poumons. Comme s’il avait retrouvé toute son énergie, Tyler s’excuse soudain et détale en direction de la chambre de la petite. Lily reste allongée quelques secondes, mais elle sourit. Elle sait que, même si elle avait réellement décidé de partir, le bébé serait en sécurité avec un père comme lui. Finalement, elle se relève, laissant en plan vêtements et valises et suit les pleurs de Siofra jusqu’à sa chambre. Tyler l’a déjà prise dans ses bras et la berce. D’ailleurs, petit à petit, elle se calme et commence à se rendormir.
Dans un geste un peu maladroit, Lily-Rose dépasse le berceau devant lequel ils se tiennent et attrape l’appareil photo posé sur la commode et se retourne pour les prendre en photo. Pas de flash, juste la lumière de la rue qui les éclaire à travers la fenêtre. Elle n’a jamais été douée en photographie, mais celle-ci, décide-t-elle, est sa préférée. En silence, elle repose l’appareil électronique et s’approche d’eux. Se tenant droite devant Tyler, elle lève une main pour caresser du bout des doigts la joue de sa fille. Sa fille. Au bout d’un mois, l’information lui cogne enfin au cerveau. Il était temps. C’est sa fille. Pas celle d’une autre qu’elle ne fait que garder. La sienne. La leur, plutôt. Toujours aussi calme, la petite se rendort très vite. Lentement, avec beaucoup d’hésitation, elle lève la tête vers Tyler avant de lui adresser un sourire minuscule. Elle murmure :
« Aller, papa gâteau. Laisse-moi un peu ma fille, sinon je vais me sentir délaissée. » A ces mots, elle la lui prend doucement des bras et, à ce moment-là, malgré son air de zombie et ses yeux injectés de sang, elle ne veut plus aller se coucher. Mais évidemment, ils ne pouvaient pas être tranquilles deux minutes. On sonne à la porte. Par miracle, la sonnerie ne réveille pas Siofra. Lily grimace, puis passe du blanc au rouge tomate tandis qu’elle rentre la tête dans les épaules.
« J’avais déjà appelé un taxi… J’avais honte que tu me vois partir. Tu peux aller lui ouvrir et lui dire que c’est plus la peine ? Donne-lui l’argent de la course, tant qu’à faire. Il est sur le meuble d’entrée. S’il te plait. »
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Tyler Eden-Sky Johnson ADMIN ϟ We're the rules, you're slaves
✎ Blabla : 934 ✎ Célébrité : Jared Leto ✎ Double compte : Je suis unique (a) ✎ Études, emploi, job : En cinquième année de médecine, musicien et chanteur amateur dans des bars de L.A. ✎ Parmi nous depuis le : 19/11/2011
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Dim 6 Mai - 11:06 | |
| ▬ Alors me laisse pas partir. Me laisse pas partir. Me laisse pas partir… Me laisse pas… À chaque phrase, mot, syllabe que Lily prononçait, Tyler resserrait un peu plus fort ses bras autour d'elle, comme un étau, comme s'il craignait qu'elle s'envole. La voix de la jeune femme se dissipa au fur et à mesure et finit par s'éteindre. On entendait plus que la respiration de Tyler, et les froissements de vêtements lorsque celui-ci se releva pour s'asseoir à califourchon sur Lily. Il la menaça de ne plus bouger de là, juste pour qu'elle reste mais comme à son habitude, il sembla inconcevable à Lily-Rose de se laisser faire.
▬ Tu sais, je peux encore te mettre un coup de boule. Ou un coup de pied. D’ailleurs, c’est tentant, ça… Quoique non. J’ai pas envie que d’un seul enfant, et… Je reste. T’as rien à faire, contente-toi d’être là et je resterais. Tout va rentrer dans l’ordre… Tyler fronça les sourcils et fixa intensément Lily. Il ne savait pas si elle rigolait ou si elle était sincère. Il inclina la tête, comme un petit chiot qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais vu qu'elle restait - et si jamais elle mentait, Ty ne s'en serait jamais remis -, le jeune homme finit par lâcher les frêles poignets de Lily. Il remarqua seulement qu'elle était presque aussi épaisse que lui si bien qu'il se demanda comment il avait fait pour ne pas la casser depuis tout ce temps. À cette pensée, naïvement, Tyler souleva légèrement son bassin pour ne plus toucher Lily. Était-ce à cause de lui qu'elle semblait si fragile ? Il n'a pas le temps de réfléchir que Siofra se met à pleurer, comme si elle avait deviné ce qui se tramait dans le couloir. Lily lâcha un long soupir et Ty se releva aussitôt, vacilla légèrement avant de galoper jusqu'à la chambre du bébé. Il voulut jeter un regard en arrière pour vérifier que Lily ne profiterait pas de cette occasion pour s'enfuir mais étrangement, il avait confiance. Il ne savait pas pourquoi mais son esprit réfutait totalement l'hypothèse qu'elle puisse partir à nouveau, après ce qu'il lui avait dit.
À peine arrivé dans la chambre, Tyler plongea ses bras sans hésiter dans le berceau et en sortit Siofra. Elle ne devait pas peser plus lourd qu'une plume. Ty blottit sa fille contre lui et la berça en lui chantonnant une chanson qui la calmait toujours. Lily entra enfin dans la chambre et Ty la surveilla du coin de l'oeil. La jeune femme prit l'appareil photo - ce qui surprit un peu Tyler - pour les immortaliser. Il n'aimait pas trop poser d'ordinaire mais cette fois-ci, il ne protesta pas. Finalement, la jeune femme s'approcha et caressa la joue de Siofra, endormie. Tyler sourit, attendri par la scène. Décidément, il était devenu vachement sensible. Il y a un an d'ici, voir un bébé lui faisait autant d'effet qu'un cendrier. Mais ce n'était pas qu'UN bébé, c'était le leur, et ça changeait tout.
▬ Aller, papa gâteau. Laisse-moi un peu ma fille, sinon je vais me sentir délaissée. ▬ D'accord mais tiens-lui bien la tête. On aurait dit que les rôles étaient inversés : c'était Tyler qui conseillait Lily maintenant. Le jeune homme céda Siofra à sa jolie maman, en hésitant un peu, certes - comme si on allait le séparer définitivement de sa fille. Tyler poussa alors un long soupir de satisfaction. Le moment était apaisant et il aurait voulu qu'il se prolonge à l'infini mais malheureusement, la sonnette retentit. Tandis que Ty se demandait qui pouvait bien les faire chier à une heure pareille - et si c'était des témoins de Jéhovah, il ne manquerait pas de leur faire manger leur brochure -, Lily grimaçait.
▬ J’avais déjà appelé un taxi… J’avais honte que tu me vois partir. Tu peux aller lui ouvrir et lui dire que c’est plus la peine ? Donne-lui l’argent de la course, tant qu’à faire. Il est sur le meuble d’entrée. S’il te plait. Tyler se contenta de hocher la tête et ne fit aucune remarque. La matinée avait été suffisamment dure et il n'avait pas envie de se disputer. Hier encore, il aurait pu lui faire une crise parce qu'elle n'avait pas remis le lait au frigo, aujourd'hui, après avoir failli la perdre, tout était différent. Tyler sortit de la chambre, prit l'argent sur le meuble et alla ouvrir la porte. En effet, c'était le chauffeur de taxi. Ty lui tendit les billets, l'homme râla un peu et il partit. Peut être que si Tyler n'était pas passé dans le couloir quinze minutes plus tôt, c'est avec Lily que le chauffeur serait parti. Le jeune homme ferma la porte en secouant la tête pour penser à autre chose. Il revint vers la chambre avec une idée ferme en tête.
Tyler poussa la porte avec délicatesse pour qu'elle grince le moins possible. Lily était toujours là, debout au milieu de la pièce avec Siofra dans les bras. Ty s'approcha sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller leur bébé. Il se plaça derrière Lily et jeta un coup d'oeil par dessus son épaule pour voir le visage endormi et paisible de la petite fille. Il sourit. Son coeur se mit à battre de plus en plus vite dans sa poitrine, comme s'il était en train de tomber amoureux de Siofra. Plus il la regardait, plus il reconnaissait Lily dans ses traits et plus il tombait amoureux d'elle. Il posa une main sur l'épaule de la jeune femme et la fit descendre jusqu'à sa hanche. Il se rapprocha doucement d'elle, sans gestes brusques, comme on apprivoise un cheval sauvage. Il se colla délicatement à elle, épousant ses formes, et il passa ses bras autour de sa taille fine. Ça lui faisait bizarre qu'elle n'ait plus son gros ventre. Il eut l'impression de brasser de l'air jusqu'à ce que ses mains se posent sur Lily. Tyler approcha ses lèvres de l'oreille de la jeune femme et lui susurra, sans plus réfléchir:
▬ Je t'aime, Lily. Tyler avait pris soin de prononcer son prénom à la fin de la phrase, pour qu'elle sache qu'il ne s'adressait qu'à elle et ne pensait à personne d'autre. Le coeur de Ty' s'arrêta deux secondes puis se remit à battre de plus belle. Il était si proche d'elle qu'il se demanda si elle pouvait sentir les battements. Peut être emporté par cette course, il ajouta:
▬ Sincèrement.
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Lun 7 Mai - 10:49 | |
| « D'accord mais tiens-lui bien la tête. » Lily sourit mais prend sa fille avec la plus grande délicatesse. Elle sait combien Tyler y tient. De l’extérieur, on pourrait croire qu’elle se fiche éperdument de cette petite poupée mais c’est tout le contraire. Seulement, depuis l’accouchement, elle ne peut plus l’approcher. Son père joue le rôle d’un vrai chien de garde. C’est limite s’il la laisse la nourrir. Une fois Siofra dans ses bras et Tyler sortit de la pièce, elle se penche sur elle et dépose ses lèvres sur sa tête, tout doucement, pour ne pas la réveiller. La sonnette ne l’a pas dérangée alors à moins d’un fou furieux qui rentrerait dans la chambre en hurlant, rien ne semble pouvoir la déranger. Ah si, autre chose : l’absence de papa. Quand elle s’en rend compte que les bras qui la tiennent ne sont pas ceux dont elle a l’habitude, elle entrouvre ses petits yeux et émet un lourd sanglot. Avant qu’elle ne puisse en faire plus, la jeune femme se remet à la bercer doucement en marmonnant une berceuse que sa mère elle-même lui chantait tout le temps. Avant son départ pour Los Angeles, il arrivait encore qu’elle doive la lui chanter pour la calmer quand son frère l’énervait trop. Apparemment, ça marche plutôt bien avec Siofra car elle se rendort rapidement. Lily continue de chantonner jusqu’à ce qu’elle soit sûre que la petite dorme vraiment. C’est fou ce que ça peut s’endormir vite, un bébé.
Un sourire flotte sur ses lèvres jusqu’à sentir une main se poser délicatement sur son épaule. Alors, elle se raidit et se tend mais ne se retourne pas pour autant. Très lentement, et c’est une lenteur presque énervante, il fait glisser sa main de son bras jusqu’à sa hanche. Chatouilleuse comme elle est, Lily fait de son mieux pour ne pas se tortiller quand il passe sur ses côtes. Elle voudrait se tourner vers lui pour savoir ce qu’il faisait, et surtout pourquoi, mais quelque chose l’en empêche. Plus rien ne veut répondre et même son cerveau semble faire la grève. Heureusement, ses bras se resserrent délicatement autour de sa petite fille, comme pour la protéger. De quoi ? De son père ? C’est drôle. Elle est même incapable de tourner la tête. Ses yeux sont légèrement déviés mais elle n’arrive pas à apercevoir Tyler. Elle tremble de partout mais n’ose pas bouger. Elle veut savoir ce qu’il va faire. Ses gestes sont étranges. Il n’a jamais agit de la sorte avec elle et son attitude la perturbe. Elle voudrait s’écarter et lui demander ce qui lui prend mais si elle fait ça, ça casserait le moment et elle ne saurait sans doute jamais ce à quoi il jouait. Quand il se colle à elle, elle frissonne mais se détend lorsqu’il la prend dans ses bras. Alors c’était ça. Tout doucement, elle se laisse aller entre ses bras et ferme les yeux. C’est la première fois qu’il l’enlace comme ça, dans un silence aussi tendu et presque solennelle.
« Je t’aime, Lily. » « Uh ? » « Sincèrement. » Son cœur rate un battement, puis deux. Grimaçant, elle s’extirpe de ses bras comme si elle voulait lui échapper, pose Siofra dans son berceau et la couvre délicatement avec la petite couverture violette qu’ils ont achetée des mois auparavant. Pendant de longues secondes, elle garde les mains posées sur les barreaux du berceau et tente par tous les moyens de se détendre. Et finalement, elle se retourne d’un bond et se jette dans ses bras, comme une tornade, si fort qu’elle a peur de le faire tomber. Son cœur bat fort dans sa poitrine. Cela fait si longtemps qu’elle espère les entendre que finalement, ces mots l’ont frappée peut-être un peu trop fort. Ses doigts sont fermement ancrés dans son dos. Nichant son visage dans son cou, elle soupire longuement.
« Il t’en auras fallu du temps, pour le dire… Mais j’suis tellement heureuse. » Avec douceur, elle se laisse retomber sur ses pieds – elle est tellement petite à côté de lui que se suspendre à son cou, c’est comme faire de la balançoire – et lui sourit. Mais bizarrement, l’embrasser, faire ce qu’elle faisait sans gêne auparavant, ne lui vient pas à l’idée. A la place, elle prend simplement sa main et l’entraîne hors de la chambre, sans doute avec un peu de réticence pour Tyler. Et elle ferme la porte, pour que la petite ne soit plus dérangée et puisse dormir un peu. Sans se retourner, Lily le conduit calmement jusqu’au salon et s’assoit sur le canapé, les jambes repliées sous ses fesses. Elle attend que Tyler fasse de même. Quand il s’assoit enfin, elle ne peut s’empêcher de se blottir contre lui, la tête posée sur son torse. Sa main tient toujours la sienne et ne semble pas résolue à la lâcher.
« Pourquoi maintenant ? » Ce n’est qu’après l'avoir posée que sa question lui parait complètement absurde. Elle lui a demandé ça comme si elle croyait qu'il avait des arrières-pensées, pour qu'elle accepte de rester plus facilement ou pour qu'elle arrête de déprimer. Brusquement, elle se redresse, manquant de se cogner à son menton et l'observe avec de grands yeux. Nerveusement, elle cale des mèches blondes derrière ses oreilles et bafouille :
« J'dis pas ça parce que je te crois pas, Ty' ! Au contraire, je… J'veux te croire, j'ai confiance en toi. C'est juste que c'est tellement soudain que je comprends pas où a été le déclic… Mais je t'aime, aussi ! Enfin, j'suppose que tu l'as bien compris, ça… à force… » Ce qu'elle dit n'a plus aucun sens. Tellement que son visage vire au rouge, à nouveau, et elle baisse les yeux. D'un geste machinal, elle porte ses doigts à ses lèvres et passe nerveusement ses ongles dessus. Puis, elle repasse une main dans ses cheveux, relève les yeux vers lui et lâche un gloussement qui lui parait complètement stupide.
« Fais-moi taire, j'dis que des conneries… T'es pas fâché, hein ? »
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Tyler Eden-Sky Johnson ADMIN ϟ We're the rules, you're slaves
✎ Blabla : 934 ✎ Célébrité : Jared Leto ✎ Double compte : Je suis unique (a) ✎ Études, emploi, job : En cinquième année de médecine, musicien et chanteur amateur dans des bars de L.A. ✎ Parmi nous depuis le : 19/11/2011
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Mar 8 Mai - 7:50 | |
| ▬ Il t’en auras fallu du temps, pour le dire… Mais j’suis tellement heureuse. Lily venait de se jeter dans les bras de Tyler comme une furie. Le jeune homme vacilla légèrement mais retrouva son équilibre au dernier moment. Il entoura la taille de Lily de ses bras et se mit à rire. Pas que le moment soit spécialement tordant, disons plutôt qu'il fallait que sa joie émerge d'une façon ou d'une autre. Il en oublia presque que Siofra dormait dans son berceau, juste à coté. Lorsque Lily le relâcha enfin, elle lui prit la main et l'entraîna hors de la chambre. Ty' jeta un bref coup d'oeil au petit lit - ne sait-on jamais - puis, il se laissa finalement entraîné dans le salon.
La jeune femme s'installa dans un canapé et, fixant Tyler, elle semblait attendre qu'il fasse de même alors il s'exécuta. Il posa d'abord une demi fesse sur le siège, comme s'il craignait de le casser puis il s'enfonça un peu plus. Lily vint spontanément se blottir contre lui et il ne put s'empêcher de sursauter. Bizarrement, il n'était pas encore habitué mais de toute façon, l'habitude, c'est ce qui tue tout. C'est à cet instant qu'il remarqua seulement que la main de Lily tenait toujours la sienne.
▬ Pourquoi maintenant ? La question le surprit et le prit de court. À vrai dire, il ne savait même pas lui même ou du moins, il n'était pas certain de savoir. Il gloussa en se dandinant un peu mais Lily finit par se redresser. Ses traits tendus trahissaient une certaine inquiétude, comme si elle venait de prononcer la phrase qui allait tout briser. S'emballant, Lily entra dans des justifications sans fin et au fil des mots, Tyler souriait de plus en plus. Il était amusé par ce qu'elle disait mais il ne voulait pas qu'elle croit qu'il se moquait alors son sourire s'estompa.
▬ Fais-moi taire, j'dis que des conneries… T'es pas fâché, hein ? Lily avait viré au rouge et passait nerveusement ses doigts dans ses cheveux. Tyler, agacé, fit claquer sa langue - ce qui manifestait son mécontentement - et prit le poignet de Lily pour qu'elle cesse de se bouffer les ongles ou de se tripoter les mèches. Ty' posa ses doigts sous le menton de la jeune femme pour qu'elle relève la tête et le regarde.
▬ Non. Chut. Tu dis que des conneries. Tyler se rapprocha lentement et posa ses lèvres sur celles de Lily. C'était la deuxième fois qu'il le faisait de lui-même depuis cette fameuse soirée où la jeune femme lui avait avoué ses sentiments. Il était un peu plus sûr de lui et un peu moins craintif de l'Amour. Et puis, Lily lui avait sommer de la faire taire, elle n'avait pas précisé comment. Au bout de quelques secondes, Ty s'éloigna un peu - mais pas trop - et caressa la joue de Lily.
▬ Pourquoi maintenant ? J'en sais rien. J'en sais pas plus que toi. Tu as menacé de partir et j'ai eu comme un déclic. Je me suis dit que je pouvais pas continuer à tout cacher par fierté si j'avais besoin de toi. J'avais pas envie de m'effondrer à nouveau à cause de ma fierté... Tyler soupira longuement et se laissa finalement retomber contre le dossier du canapé. Il observa le plafond et constata que les fissures s'étaient agrandies. Ça l'énervait et il grimaça. Il avait envie de les effacer, comme les blessures de Lily. Il retourna la tête vers elle.
▬ Puis j'allais pas te laisser continuer à prétendre que ton amour était à sens unique alors que c'était faux. Un maigre sourire se dessina sur les lèvres de Tyler. Ce souvenir le rendait quelque peu mélancolique. Il faudrait faire avec.
▬ Qu'est ce que tu veux faire maintenant ? Tu es heureuse comme ça ? C'est tout ce dont tu avais besoin ? Parce qu'il est pas question que tu rappelles un taxi dans un mois. J'achèterai des menottes d'ici là.
- Spoiler:
Désolé pour la profonde merditude de ce RP ><
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Invité Invité
| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier Mar 8 Mai - 12:47 | |
| « Non. Chut. Tu dis que des conneries. » C’est un peu à contrecœur qu’elle le laisse écarter sa main de sa bouche et relever sa tête mais au final, un petit sourire creuse ses pommettes. Décidément, il pourrait lui faire faire n’importe quoi. Elle qui s’était résolue à partir se retrouve à présent incertaine. En fait, elle n’a jamais voulu partir, bien sûr. Mais qu’il arrive enfin à lui dire ces mots et à les penser juste au moment où elle menace de s’en aller, c’est une énorme coïncidence et peut-être une grande chance. Qui sait ce qu’elle aurait raté en partant. Quelques instants plus tôt, il souriait en l’écoutant s’enfoncer dans un charabia incompréhensible et à présent, il se rapproche d’elle et l’embrasse. Comme si de rien n’était. Les mains posées sur les genoux, complètement prise au dépourvu, Lily se laisse faire docilement, sans manquer d’en profiter. Ce serait mal la connaître de croire le contraire. Lorsqu’il s’écarte, elle a un peu de mal à le regarder dans les yeux mais s’exécute malgré tout et l’observe avec un regard digne du Chat Potté. Evidemment, il n’allait pas la faire taire avec une gifle. Ça ne ressemblerait pas à Tyler, pas du tout. Cette main sur sa joue la réconforte. Elle penche légèrement la tête sur le côté pour accompagner son mouvement, souhaitant qu’il ne s’arrêter jamais. Mais bon, ce genre de choses n’arrive qu’à la télévision.
« Pourquoi maintenant ? J'en sais rien. J'en sais pas plus que toi. Tu as menacé de partir et j'ai eu comme un déclic. Je me suis dit que je pouvais pas continuer à tout cacher par fierté si j'avais besoin de toi. J'avais pas envie de m'effondrer à nouveau à cause de ma fierté... » « Mais finalement, tu nous as sauvés tous les deux, tu sais. J’aurais pas tenu sans toi, non plus… » Tandis que Tyler s’appuie contre le dossier du canapé et lève la tête vers le plafond, Lily étend ses jambes et les passe par-dessus les genoux du jeune homme, calant ses pieds entre ses cuisses et l’accoudoir. La robe légère qu’elle a mise tombe sur leurs jambes comme une tente. En temps normal, elle s’en serait immédiatement amusée. Et encore, la vision la fait sourire puis pouffer en se rendant compte qu’elle voulait innocemment demander à Tyler de venir se cacher dedans. Mais finalement non. Et c’est peut-être mieux comme ça. A la place, elle croise les bras sur ses genoux, y pose son menton et attend. C’est la voix douce de Tyler qui la ramène à la réalité.
« Puis j'allais pas te laisser continuer à prétendre que ton amour était à sens unique alors que c'était faux. » Lily redresse la tête et l’observe avec un grand sourire et des étoiles plein les yeux. S’il était astronome, il aurait sans doute vu la Voie Lactée dans son regard. Elle ne lui répond rien. Ce qu’elle aimerait, c’est se jeter sur lui et l’embrasser encore et encore jusqu’à l’asphyxie mais ça non plus, il semblerait que ça ne soit pas une si bonne idée. Alors, elle se contente juste d’hocher fermement la tête sans le quitter des yeux. Son cœur s’est remis à battre la chamade et elle se surprend à se demander si celui de Tyler bat aussi fort que le sien. Dans un geste doux, elle pose la main bien à plat sur son torse, à l’endroit du cœur, et écoute. Le cœur du jeune homme est calme, lui, et cette sérénité a le don de rassurer Lily et de la calmer. Il ne lui en veut pas d’avoir voulu partir, il ne lui ment en rien. Elle aime ce sourire sur ses lèvres, aussi discret soit-il.
« Qu'est ce que tu veux faire maintenant ? Tu es heureuse comme ça ? C'est tout ce dont tu avais besoin ? Parce qu'il est pas question que tu rappelles un taxi dans un mois. J'achèterai des menottes d'ici là. » « Etrangement, t’avoir entendu le dire m’a donné envie de rester. Tu dois trouver ça idiot que de simples mots puissent tout changer mais j’ai confiance en toi et je sais que tu ne les dirais pas si tu ne les pensais pas sincèrement alors… Rassure-toi, je ne pars pas. Je pars plus jamais. Je veux rester avec toi et Siofra. » Son visage s’embrase brusquement mais cette fois, elle s’empêche de repasser une main dans sa tignasse ou de se ronger les doigts. Elle se redresse juste pour être à la hauteur de Tyler et scelle une nouvelle fois leurs lèvres, elle-même cette fois. Si le baiser ne dure pas, elle s’efforce de le rendre plus intense que les précédents. Puis finalement, elle s’écarte, petit à petit d’abord, avant de s’allonger sur le canapé en soupirant. Sa main tient toujours celle de Tyler. La lâcher ? Ah non, désolée, impossible. Elle scrute le plafond sans vraiment y faire attention et laisse échapper un autre soupire.
« J’aime l’idée des menottes. Avec de la fourrure rose et des paillettes dedans, pourquoi pas. Tant que tu ne t’en sers pas pour me violer encore et encore comme tu semblais l’avoir prévu, ça me va. » Elle a sorti ces mots sans réfléchir et, quand elle s’en rend compte, elle se trouve à la fois absurde et ridicule. Mais au final, ce n'est pas si grave. Elle plaque une main sur ses yeux pour cacher sa gêne et souffle :
« Tu te souviens du jour où on s'est retrouvés au café ? Tu m'as demandé qui voudrait d'une relation sérieuse avec un musicien... Ben moi, j'voudrais. Mais seulement avec toi. »
- Spoiler:
Mais roh, elle était trop cute ta réponse C'est moi qui devrais te demander pardon T_T
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| Sujet: Re: « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier | |
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| | | | « Quelqu’un qui va partir ne le dit pas. Il part et c’est tout. Celui qui parle veut rester. » - Alain Monnier | |
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