ϟ your student file

Lieu et date de naissance, nationalité: Shayan est née le 24 janvier 1981 à Ispahan, ville plutôt raffinée située à quelques 300 km de Téhéran, capitale iranienne. Après avoir déjà eu trois fils, les parents de Shayan furent ravis d’accueillir une petite fille qu’ils entourèrent d’amour pendant toute son enfance et son adolescence. Poids, taille, particularités: Plutôt svelte et élancée, elle mesure environ 1m70 pour un poids qui oscille entre 58 et 61 kg, elle peut donc se vanter d’avoir un physique avantageux mais ce n’est pas réellement dans son tempérament. En effet, depuis sa plus tendre enfance, elle a hérité du tempérament de feu de sa mère, ce qui est à l’origine de leur relation tantôt conflictuelle tantôt terriblement fusionnelle. En arrivant aux USA, elle s’est fait tatouer un phénix au niveau de l’aine, symbole d’une liberté retrouvée. Qualités, défauts: Spontanée, compréhensive et loyale, Shayan est une amie qu’on aime avoir car elle ne trahit jamais la confiance qu’on lui accorde. Simple et enthousiaste, elle a de l’énergie à revendre. De plus, elle a un humour un peu pince-sans-rire qui fait des ravages et une capacité d’autodérision qui la rendent accessible malgré sa différence d’âge avec la plupart des étudiants du campus. Par contre, elle a la fâcheuse de s’énerver un peu trop vite, et de dire sur le coup de la colère des choses qu’elle regrette par la suite. Autre défaut majeur, qui complète un peu le précédent, elle dit les choses de façon directe, parfois trop et n’a pas sa langue dans sa poche, ce qui enflamme parfois des discussions entamées sur un ton tout à fait amical. Enfin, elle une éternelle tête-en l’air… Études ou emploi: Etant plus jeune, Shayan a entamé des études de droit mais s’est arrêtée à la licence car celui que ses parents l’ont fait épouse ne tenait pas à ce qu’elle poursuive. Désormais libérée de ce mariage qu’elle n’avait jamais réellement souhaité, elle a quitté son pays d’origine et la première chose qu’elle a entrepris, c’est de terminer ses études. Elle ne s’imagine pas retourner en Iran par la suite, du moins pas pour le moment.Comme elle n’habite pas sur le campus, elle travaille pour payer son loyer. Depuis peu, elle est vendeuse dans une boutique de prêt à porter de luxe trois jours par semaine. Résidence:Hors campus, Shayan vit dans un deux pièce plutôt modeste dans un quartier de Los Angeles. Confréries: La jeune femme estime avoir passé l’âge pour les confréries mais ça ne l’empêche pas de participer à la vie étudiante.

ϟ behind the computer

Prénom/Pseudo: Lady RoseÂge: 22 ans Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? Par le mail de PRD "forums à découvrir" il me semble Double compte ? [] OUI [X] NON Votre avis sur le forum: Il est très beau et un forum université c'est toujours sympa parce que ça offre plein de possibilités de jeu.Fréquence de connexion: 5/7 Célébrité sur l'avatar: Necar Zadegan (pour la photo de début, ce n'est pas la même actrice mais j'ai pas pu trouver des photos de ma célébrité plus jeune donc voilà, j'espère que ça ne posera pas de souci. S'il le faut je trouverais autre chose, c'est pas un souci.) Type du personnage: inventé Code règlement: Spoiler:

ϟ Dentelles & tchador...

La voix de l’hôtesse annonçait un décollage imminent. Les derniers passagers terminaient de ranger leurs bagages à main dans les compartiments prévus à cette effet, au dessus des sièges et il régnait dans la cabine un joyeux brouhaha. Et puis l’appareil commence à bouger, se déplaçant lentement sur le tarmac pour gagner le couloir de décollage. Cette fois ça y est, il n’y a plus de retour en arrière possible. Correctement attachée, installée dans son siège en classe économique, Shayan regardait par le hublot. Elle sentait l’avion se détacher du sol ; bientôt, ce pays qui l’avait vu naître et grandir, faire ses premiers pas et connaître ses premières déceptions serait loin. Une drôle de sensation s’emparait d’elle à lors que l’appareil prenait de l’altitude et que les détails de la ville, les routes et les voitures devenaient aussi petits que des jouets. Comme beaucoup d’autres jeunes, elle avait rêvé d’ailleurs, de connaître le monde, de s’évader aussi, mais jamais elle n’aurait pensé qu’un jour, elle le ferait pour de bon, jamais elle n’aurait cru qu’elle finirait par trouver la sortie de cette prison qu’était une société bien trop conservatrice. Pendant le vol, la jeune femme a tout le temps de penser à cette nouvelle vie qui s’offre à elle, de se demander de quoi demain sera fait et c’est non sans une certaine appréhension qu’elle envisage son arrivée dans le pays de toutes les libertés.

Trois mois bientôt qu’elle était arrivée aux Etats-Unis et autant de temps qu’elle se sentait revivre, libre de s’habiller comme elle l’entendait, de collectionner les aventures sans lendemain sans risquer l’opprobre publique et l’ire d’un époux macho et aux idées figées sur à peu près tout.
Assise à sa table, devant son ordinateur, et alors qu’elle est supposée travailler sur un sujet de droit, elle songe à ce chemin parcouru, à la transformation qui s’est opérée entre la jeune fille réservée et dépendante qu’elle a dû être et la femme pétillante et sûre d’elle qu’elle est, ou qu’elle a pu devenir, déterrant son véritable caractère, trop longtemps enfoui pour convenir aux mœurs d’un pays qui vit maintenant dans son souvenir. Mais si sa nouvelle vie la comble, elle ne peut s’empêcher de penser avec tristesse à ceux qui sont restés là bas, qui ont eu moins de chance. Sur sa table de chevet, trône une photo de famille, avec au centre, ses parents. Elle a beau les appeler régulièrement, elle sait très bien que ce n’est pas pareil, et parfois, elle se trouve égoïste. Pourtant, elle ne se voit pas y retourner, faire une croix sur cette opportunité qu’elle a obtenue d’être seule maîtresse de sa vie. Elle se souvient du jour de ses noces, de la nuit qui avait suivi et de tous ces jours s’alignant, identiques. Elle avait tenu 7 ans, confinée dans le rôle de parfaite petite femme d’intérieur, elle qui rêvait de liberté, qui avait des projets plein la tête, des rêves aussi. Elle se revoit quitter le domicile conjugal, purement et simplement répudiée pour n’avoir pas agi selon le code de la famille. Sa faute ? Des « relations trop ambigües » avec celui qui n’était autre qu’un de ses amis d’enfance. Soupçonnée d’adultère, sans avoir eu la moindre chance de donner sa version, elle perd son honneur, son statut, jusqu’à son fils Armin, dont la garde est confiée exclusivement à son père.

Tout d’un coup, elle sort de ses pensées et regarde l’heure. Elle va être en retard si elle ne se dépêche pas. Trois jours par semaine, elle travaille comme vendeuse dans une boutique de prêt à porter de luxe, un petit job – certes ça aurait pu être pire – qui lui permet de payer le loyer d’un logement hors du campus de l’UCLA.