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 Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose

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Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose Empty
MessageSujet: Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose   Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose EmptyJeu 15 Mar - 23:50

Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose Tumblr_lsf56gf9KT1qc349co1_500
→ LILY-ROSE & ANDREW« C'est dans ces moments-là,
que nous sommes vulnérables.
»


    Lily-Rose, cette jeune femme à qui je m'étais attaché à une époque, que je voulais alors que tout les deux nous savions la nature de notre relation. Je n'avais jamais voulu quelque chose de plus "intense", et pourtant je l'avais espéré avec elle. Puis elle ne m'avait plus donné de nouvelle, et c'est ça qui m'a fait blessé. Tout le monde pourra croire que ce n'était parce que ce n'était pas moi qui mettait un terme à cela pour une fois, mais non, c'était plus profond malheureusement. C'est pourquoi j'avais réagis ainsi en la voyant, à la limite de l'insulte lorsque nos regards se sont de nouveau croisés. La discussion s'était vite envenimée bien qu'assez courte, ce qui ne faisait que renforcé mon désir de ne plus la croiser après l'épisode du secrétariat. Je m'étais déjà demandé comment je pourrais réagir en la voyant. Au départ je me disais que je serais comme avec toutes les autres, puis après j'avais pensé que je jouerais à l'indifférent ou à celui qui ne se souvient de rien. Mais non, ça m'avait complètement repoussé à cette époque-là et ça n'avait pas été agréable. Qui plus est, elle est enceinte, et la voir ainsi était bien différent que de voir une inconnue attendant un enfant.

    Pourtant, tout mes ressentiments s'étaient évaporés lorsque je l'avais vu paniqué et peinant à respirer. J'aurais pu ne pas l'aider ou bien laisser les autres le faire à ma place. Mais je n'avais pas pu, puis ce n'était pas ces imbéciles qui allaient bouger le petit doigt. Fort heureusement, la personne derrière Lily avait eu le bon sens d'aller chercher l'infirmière, ou plutôt l'avait obtenu de force lorsque je lui avais aboyé dessus pour qu'il le fasse. Non mais c'est vrai quoi, ces gens sont complètements idiots de regarder la scène sans rien faire. Pourquoi pas acheter des pop corn tant qu'on y est. C'est pourquoi je l'avais aidé à s'asseoir au sol, tenant ses bras entre mes mains tout en la sentant s'appuyer sur moi. Lorsque je baissa le regard pour croiser le sien, elle le détourna rapidement. Je cru qu'elle allait repousser mon aide mais elle semblait en avoir bien trop besoin. Lily attrapa finalement mon poignet et je cru qu'elle allait prendre la parole bien qu'elle n'avait pas l'air de pouvoir parler, mais des bruits de pas se firent entendre derrière nous avant qu'elle puisse le faire. Je tourna mon visage vers la personne nous ayant rejoint, et à sa blouse blanche je compris que c'était l'infirmière. Celle-ci fit reculer tout le monde, moi par la même occasion. Je partis donc non loin de là, et certaines personnes en profitèrent pour partir du secrétariat. Je me voyais mal partir, je voulais attendre de voir qu'elle aille mieux au moins. L'infirmière ouvrit le sac en papier qu'elle tenait en main et aida ainsi la jeune femme à respirer comme il le fallait avant de l'aider à s'asseoir contre le mur.

    « Décidément, Lily-Rose, tu finiras par me tuer. C’était juste une crise de panique, pas grand-chose. C’est la première fois ? »

    Je soupira de soulagement dans mon coin en entendant que ce n'était qu'une crise de panique et que donc, ce n'était pas très grave. Je crois qu'à ce moment-là je ne pensais même plus à ce qu'elle venait de me dire, aux remarques et répliques acerbes dont nous avions tout les deux fait preuve. C'était comme si je m'inquiétais pour elle. Peut-être que je l'étais, après tout... Je m'adossa au mur inverse et vit la secrétaire retourner dans son bureau en demandant aux personnes de continuer leurs "activités". Tu parles, la seule activité que les étudiants pouvaient effectuer ici était d'attendre. Tant pis pour mon papier, je reviendrais s'il le fallait, et cette fois-ci je grillerais la file pour ne pas à avoir à attendre inutilement. Je reporte mon attention sur l'infirmière qui reste accroupie près de Lily, cette dernière semble respirer de nouveau normalement, ce qui est une bonne chose.

    « Bon, ça ne devrait pas se reproduire, j’espère. Mais je t’emmène à l’infirmerie. Aller, lève-toi. »

    L'infirmière la prend alors par le bras, l'aidant ainsi à se relever et à traverser le secrétariat. Je la regarde faire et ne bouge pas de ma place, adosser au mur et les yeux reflétant toujours l'inquiétude que je n'arrivais pas à dissimuler. La personne qui avait appelé l'infirmière était posté à côté de moi, comme si le simple fait que je lui ai demandé une chose logique l'autorisait à venir me parler. Ridicule. Je lui lance un regard désespéré en levant un sourcil, ce qui lui permet de ne pas ouvrir sa bouche et de rester dans son coin. Alors que je m'attendais à voir les deux femmes disparaitre par l'entrebâillement de la porte, Lily s'arrête et se retourne vers moi. Je suis surpris et la regarde un peu interloqué. Peut-être allait-elle me remercier ? Je me défais un peu du mur, les yeux toujours dans ceux de la jeune femme qui prend enfin la parole.

    « Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? »


    C'était trop beau pour être vrai. Des excuses de Miss Hemingway étaient un peu trop demandé, mais c'est ce qui me fait sourire à ce moment-là, et je les rejoins, ne posant pas de question. Je les suis jusqu'à l'infirmerie qui n'était non loin de là, et laisse l'infirmière installer Lily sur l'un des lits présent dans la pièce. Elle se recule un peu et j'avance près de celui-ci sans être réellement proche de la jeune femme allongée à présent sur le côté. Mes yeux ne se posent pas sur elle, parcourant les meubles qui se trouvaient autour de moi comme si savoir qu'une commode était là m'intéressait. A vrai dire, je voulais les poser partout sauf sur la jeune femme qui allait sûrement me lancer une réplique piquante après l'inquiétude que je venais d'avoir à son égard, ainsi que le comportement que j'avais adopté en la voyant aller mal. Je soupire doucement avant de l'entendre parler à l'infirmière.

    « Andrew m’a aidée. C’est lui qui a envoyé quelqu’un vous chercher. »

    Je suis surpris de n'entendre aucun reproche ni aucune réplique acide digne de Lily, mais n'en montre rien et lève les yeux vers l'infirmière qui m'adresse un léger signe de tête avant d'aller se poser à son bureau à côté de la pièce où se trouvait les lits. Je ne savais même pas quoi dire, ni quoi faire. Alors je me racla la gorge et parti m'asseoir sur la chaise posée à côté du lit de la jeune femme, mais ne pose toujours pas mes yeux sur elle, comme si j'étais gêné qu'elle m'ait vu ainsi. Je croise les jambes et porte mon attention sur la pièce dans laquelle nous sommes. Il me semble que je ne suis pratiquement jamais venu ici, ou bien je ne m'en souviens pas. Un silence s'installe, presque pesant. Je décide alors de prendre la parole, laissant mes mots s'évaporer dans l'air avant qu'elle ne me réponde.

    « Ne t'imagines rien »

    Mon ton se voulait tout aussi froid et cassant, mais une pointe d'amusement et de gêne transparaissait, signe que la tension que j'éprouvais au secrétariat s'était bel et bien évaporé. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine que je l'ai aidé parce qu'elle compte pour moi non, mais pourtant comment pouvait-elle prendre cela ? Je ne sais même pas comment j'aurais réagit si cela avait été quelqu'un d'autre. Sûrement pas comme ça, en tout cas. J'avais vraiment été inquiet pour Lily et j'avais voulu l'aider, elle l'avait bien vu. Tout le monde avait sûrement pu le voir, d'ailleurs. Andrew de marbre était devenu Andrew gentil et inquiet, ce n'était pas bon pour moi ça. Surtout devant elle, devant celle pour qui j'aurais pu avoir des sentiments si nous avions continué la relation que nous entretenions il y a plus d'un an. Je pose enfin mon regard sur elle, j'ai l'impression d'y voir un sourire et je ne sais pas comment interpréter son regard.
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MessageSujet: Re: Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose   Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose EmptyVen 16 Mar - 6:37

Andrew Ҩ Lily-Rose
« La haine est une saloperie, la vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine, ça n’en vaut pas la peine... »


Allongée dans l’unique lit de l’infirmerie, Lily-Rose somnole tout en restant parfaitement consciente. Elle entend tout ce qui se passe autour d’elle malgré ses yeux fermés, comme si elle dormait. Après avoir informé l’infirmière, sans vraie raison, que c’était grâce à Andrew qu’elle allait bien, elle a fermé les yeux avec un minuscule sourire en coin, un sourire presque invisible. A présent, elle n’a qu’une seule envie, dormir. Elle est bercée par les grattements du stylo de l’infirmière sur une feuille et les pas d’Andrew qui se rapprochent de son lit. Elle est toujours plus attentive, curieuse de savoir ce qu’il va faire. Ses yeux remuent sous ses paupières. Elle aimerait les ouvrir mais s’en empêche. S’il la remarque, il serait probablement coupé dans son élan et quitterait peut-être même l’infirmerie. Elle le sent tout près de lui, comme s’il était assis sur la chaise à côté de lui. Beaucoup trop curieuse pour résister à ses propres pulsions, Lily-Rose remue le bout du nez et entrouvre un œil. Il est effectivement assis à côté d’elle.
    « Ne t’imagines rien. »
    « Imaginer quoi ? Que tu m’as aidé parce que tu tiens encore un peu à moi ? Oh non, je ne me permettrais pas. Je sais bien que c’était par pure charité. »
Son sourire s’élargit légèrement. Sa voix était tellement basse qu’à part Andrew, personne n’aurait pu l’entendre et surtout pas l’infirmière, très occupée avec son dossier. Sa réplique n’était ni froide ni cassante. Elle sait qu’elle a raison, qu’il n’avouera jamais rien. Il ne l’a jamais aimée, comme elle, mais il y avait quelque chose entre eux. De l’amitié un peu vache. Elle lève les yeux sur lui et sourit. Leurs regards se croisent. Lentement, Lily se redresse dans le lit pour s’assoir un peu et être à sa hauteur. Quelque chose la tracasse. Pourquoi l’a-t-il vraiment aidée ? Il aurait pu la laisser crever sur le parquet sans hausser un sourcil mais non, il l’a prise dans ses bras et a envoyé des gens chercher de l’aide. D’une main un peu hésitante, elle l’attrape par le col et le force sans grande délicatesse à se pencher vers elle pour pouvoir chuchoter sans que l’infirmière les entende. A ce moment-là, Bidule donne un léger coup de pied dans son ventre et la fait se crisper, effleurant le cou d’Andrew en se pliant en avant, pour atténuer la douleur. Quand celle-ci est passée, elle se redresse doucement.
    « Tu sais, si je t’ai plus donné de nouvelles pendant presque un an, c’est que j’avais pas le choix. J’ai eu pas mal de problèmes… comme tu peux le remarquer. Et puis de toute façon, ça ne comptait pas, pas vrai ? C’était de l’amusement, hm ? C’est bien ce qu’on s’était dit ? »
Lily-Rose plonge son regard dans les yeux bleu mer d’Andrew, comme si en quelque sorte, elle voulait qu’il lui confirme qu’elle ne l’avait pas blessé en partant comme elle l’a fait. Un nouveau coup de pied la surprend. Elle sourit mais la douleur est bien présente. Décidément elle, qui se faisait du souci pour Bidule, pouvait à présent dormir sur ses deux oreilles. Sans pouvoir s’en empêcher, elle laisse échapper un petit couinement de douleur. Bidule est un futur catcheur, destiné à avoir les muscles de papa. Aussitôt, l’infirmière accourt et pose une main sur son ventre. Quand elle sent un autre coup de pied qui manque d’envoyer Lily hors du lit, elle sourit.
    « Ton petit bout est énergique, dis donc. »
    « Il fait pas ça depuis longtemps et ça fait pas du bien. »
    « Je vais vous laisser un moment, j’ai quelques petites choses à faire. Si tu as un problème, tu enverras ton ami me chercher, mh. »
Sur ce, l’infirmière quitte la pièce sans que ni l’un ni l’autre n’ait pu faire le moindre commentaire. Et comment veut-elle envoyer Andrew la chercher s’ils ne savent pas où elle est ? Souriant légèrement, Lily-Rose se rallonge dans le lit en soupirant. Après un long silence, elle reprend la parole :
    « T’imagines ce qu’on aurait fait ici, à l’époque ? »
A cette pensée, elle étouffe un petit rire entre le ricanement et le vrai rire.
fiche par century sex.

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MessageSujet: Re: Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose   Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose EmptyVen 16 Mar - 7:45

Bon, tu viens ou tu comptes planter ta tente ici jusqu’à ce soir ? » • Lily-Rose Tumblr_lsf56gf9KT1qc349co1_500
→ LILY-ROSE & ANDREW« C'est dans ces moments-là,
que nous sommes vulnérables.
»


    J'avais le regard tourné à l'opposé du lit où Lily était allongé, ne voulant pas poser mon regard sur elle. L'une de mes mains, posées sur l'accoudoir de la chaise qui d'ailleurs était loin d'être confortable, se mouvait légèrement sur celui-ci, passant mon pouce sur les traces qui ne semblaient pas récentes. J'y sentais presque des marques de griffure. Mon visage détourné et mes yeux glissant un peu partout autour de moi, j'étais loin de sembler à l'aise. Ce n'était pas du tout discret comme comportement, mais je ne savais comment réagir face à ce que j'avais moi-même fait. Nous nous étions tout les deux presque insultés, à se lancer des répliques comme nous savions si bien le faire, puis voilà que je la tenais dans mes bras pour qu'elle aille mieux. Décidément Lily avait un effet très étrange sur ma propre personne, et ça me surprenait qu'après tout ce temps à l'avoir presque haïs, je puisse de nouveau ressentir de l'inquiétude et de la sympathie envers elle. C'était étrange. Je voyais de là où j'étais l'infirmière griffonnant sur des tas de papiers à la couleur de sa blouse. Ca me rappelait l'hôpital tout ce blanc, et je me demanda un instant si le lit sur lequel se trouvait la jeune femme était bien confortable. Voilà que je recommençais à m'inquiéter, ça allait devenir... inquiétant tout cela justement. Je soupira discrètement avant de prendre la parole, rompant le silence qui s'était installé entre elle et moi.

    « Ne t’imagines rien.
    - Imaginer quoi ? Que tu m’as aidé parce que tu tiens encore un peu à moi ? Oh non, je ne me permettrais pas. Je sais bien que c’était par pure charité. »

    Je tourna mon regard vers elle. Ses propos n'avaient rien de froids ou de cassants comparés à ceux qu'elle avait prononcé il y a seulement quelques minutes de cela. Je me pince légèrement les lèvres et finit par hocher la tête pour affirmer ses propos bien qu'ils ne sont pas du tout vrais. Je sens qu'elle le comprend mais joue tout de même le rôle inutile auquel je m'apprête volontiers pour dissimuler mes réelles pensées et mes réels sentiments. Lily me connaît tout de même un minimum, ou du moins bien plus que la plupart des gens présents à l'université, bien qu'elle ne connaissait pas encore la facette que je cachais sous la première, plus arrogante et méprisante. Celle que j'avais laissé exposé à la vue de tous tout à l'heure lorsque je m'étais inquiété pour elle. Un nouveau silence s'installe, plus court que le précédent. J'ai l'impression que je n'arrive même pas à lui parler, j'ai bien trop peur qu'elle s'en serve pour en venir à mon comportement bien trop "amical". Je détourne de nouveau le regard, continuant à observer la pièce sans même la voir, perdu dans mes songes jusqu'à ce que je l'entende remuer à côté de moi. Je me tourne de nouveau vers elle avant de la sentir m'agripper le col. Décidément c'était une manie chez elle ! Surpris je cligne des yeux mais la laisse faire. Je frissonne en sentant son contact dans mon cou et ferme fortement les yeux pour ne pas que ce genre de sensation recommence et essaye de ne pas penser à notre ancienne relation. C'est une pente un peu trop savonneuse...

    « Tu sais, si je t’ai plus donné de nouvelles pendant presque un an, c’est que j’avais pas le choix. J’ai eu pas mal de problèmes… comme tu peux le remarquer. Et puis de toute façon, ça ne comptait pas, pas vrai ? C’était de l’amusement, hm ? C’est bien ce qu’on s’était dit ? »

    Je cligne des yeux plusieurs fois de nouveau. Elle s'était redressé et était à présent proche de mon visage. J'ai l'impression qu'elle a besoin de donner une explication, celle que j'avais d'ailleurs toujours voulu... Mais maintenant que je l'avais, je ne savais pas vraiment si je la voulais toujours. Enfin, pour ça c'était un peu trop tard. Je remonte mon regard dans le sien et soutien son regard. Je ne sais même pas quoi lui répondre, alors j'attends, comme si les yeux de Lily répondraient à ma place. Elle semble vraiment se demander si j'ai été blessé de tout ça. Je fronce les sourcils et me défait de son emprise en me reculant. Je ferme les yeux quelques secondes avant de les reposer sur elle et de prendre un air détaché en haussant les épaules. Jamais je ne pourrais lui avouer ce que j'ai ressenti, je ne le pouvais tout simplement pas. Personne n'était au courant, je ne le voulais pas. Et encore moins la principale concernée. Puis qui me dit qu'elle n'allait finalement pas s'en servir contre moi si par la suite nous en revenions à des discussions venimeuses ? Non, ce n'était pas la bonne solution. Alors j'étire un léger sourire qui n'a rien de mesquin, qui est plus rassurant et amusé alors que mes sentiments propres sont bien loin de tout cela.

    « Bien sûr, je ne sais même pas pourquoi il te faut une confirmation de tout ça. Puis, que pouvait-il y avoir de plus ? »

    De l'attachement, de la compassion, de la tendresse Andrew. Comme tu as pu le constater lorsque tu étais à ses côtés et lorsque vous vous chamailliez. Finalement je n'étais pas comme je le laissais supposé. Je crois que d'une part, ça me soulageait. J'avais toujours eu peur de devenir comme mon père, si bien que je l'étais bel et bien devenu. Alors savoir que je n'étais pas exactement comme lui me soulageait un peu. Mais je ne voulais pas le laisser transparaître, alors j'agrandis légèrement mon sourire en lui faisant un clin d'œil, même si je sais qu'elle est loin d'être naïve. Je perds néanmoins mon sourire et mon attitude en la voyant se crisper de douleur et me rapproche du lit, me penchant vers elle comme si je pouvais l'aider alors que je savais parfaitement que ce n'était pas moi qui lui fallait. Mais je n'eus pas à appeler l'infirmière car celle-ci nous rejoignit. Je la vois poser sa main sur le ventre rebondit de Lily et lève mes yeux vers elle, attendant presque impatiemment ce qu'elle allait nous dire à ce sujet.

    « Ton petit bout est énergique, dis donc.
    - Il fait pas ça depuis longtemps et ça fait pas du bien.
    - Je vais vous laisser un moment, j’ai quelques petites choses à faire. Si tu as un problème, tu enverras ton ami me chercher, mh. »


    J'ouvris la bouche, amorçant un début de mot, mais elle ne me laisse pas le temps de répliquer et sort de la pièce après un dernier regard en notre direction. Mais comment elle veut que je la trouve moi si elle ne nous dit pas où elle va ? Je reste un peu interloqué et tourne mon regard vers Lily qui en fait de même. On pensait à la même chose, et j'espérais qu'elle n'ai pas de nouveaux problèmes car je n'avais pas envie de courir dans toute l'université alors que la jeune femme serait en train de souffrir le martyr. Elle avait intérêt à vite revenir cette infirmière, sinon j'allais vraiment commencer à devenir inquiet à la moindre grimace de Lily. Finalement, celle-ci se rallonge sur le lit et je m'adosse de nouveau au dossier du fauteuil. Un silence s'installa de nouveau. J'avais l'impression de veiller quelqu'un et d'être responsable de son état. Je soupira doucement mais laisse cette fois-ci mon regard sur la jeune femme qui se trouve sur le lit.

    « T’imagines ce qu’on aurait fait ici, à l’époque ? »

    Oui ça je l'imaginais bien... Je l'entends rire ce qui me provoque également un léger rire, comme un rictus bref. Mon sourire se transforme en légère grimace d'affirmation tout en hochant la tête à ses propos. A l'époque on se fichait bien de l'endroit où on était, si c'était public ou non, si c'était interdit ou non, on laissait libre court à notre imagination et on s'amusait juste. Tout simplement. Le rire de Lily est agréable et me rappel celui que j'entendais autrefois venant d'elle. Voir la Lily que j'avais pu connaître me fait sourire et baisser légèrement le regard, comme si j'étais loin d'être ravi que cette époque soit terminée. En tout cas, la voir ainsi est bien plus préférable que celle qui m'adresse répliques et remarques comme au secrétariat, bien que ce soit moi qui est provoqué ce genre de discussion. Je porte l'une de mes mains à ma nuque et m'approche d'elle, me penchant vers le lit.

    « J'imagine bien oui »

    Nos sourires et nos regards sont amusés et je vois ses yeux se tourner de nouveau vers moi. Au fond je n'avais jamais voulu qu'elle et moi se termine. Même si cela était préférable vu nos caractères, je crois que j'étais soulagé de la retrouver. Je ne pouvais pas cacher le fait qu'elle m'est manqué, ne serait-ce que pour avoir de ses nouvelles. Elle avait été importante pour moi, c'est pourquoi je gardais néanmoins de la compassion envers elle. Je ne savais pas si j'allais la revoir après l'épisode du secrétariat et de l'infirmerie, j'étais presque persuadé qu'à présent, elle m'éviterait encore plus. Alors je restais là, à son chevet, profitant de la voir me sourire plutôt que de me regarder avec dédain.

    « Nous n'étions pas très... Raisonnables à l'époque. Mais après tout, c'était la base de notre relation non ? Ca... Et rien d'autre. »

    Je murmure la fin de ma phrase. Ce qu'elle avait pu me dire il y a quelques minutes me restaient à l'esprit, je n'arrivais pas à ne pas y penser. Parce qu'elle avait eu des problèmes... Je ne savais pas si je pouvais la croire ou non, je n'étais plus sûr de rien. Il suffisait qu'elle me fasse son regard enfantin et je devenais complètement l'opposé de celui que j'avais été au secrétariat. Je me recule comme si le peu de distance entre elle et moi me met mal à l'aise, et prend appui sur la chaise. Je baisse les yeux sur celle-ci, rien que son apparence montre à quelle point elle n'est ni récente ni de tout confort.

    « Tu sais qu'elle n'est vraiment pas confortable cette chaise. Tu as de la chance que l'infirmière soit parti sinon je ne serais déjà plus là à te regarder souffrir le martyr. Quoique, ça peut toujours être amusant... »

    Je relève les yeux vers elle, mon regard est amusé. Je sais de toute manière que j'aurais beau dire quoique ce soit, elle ne me croira pas. Elle sait que ce n'est pas vraiment la vérité, je suis ce qu'on pourrait appeler de griller. Même si l'infirmière serait là, je serais bien évidemment rester jusqu'à ce qu'elle sorte. J'en suis convaincu et c'est ce qui me fait jouer sur l'indifférence que je tente de faire transparaître dans mes propos, peine perdue. La voir souffrir n'est d'ailleurs pas du tout amusant comme je venais de le dire, bien loin de là, et mon comportement trahissait bien trop mes mots pour que cela puisse être prit comme de la franchise.
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