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| Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] Dim 26 Fév - 4:59 | |
| Sasha Ҩ Andrew
E n ce moment ça n'allait pas très fort chez Sasha. Elle avait de plus en plus de mal à supporter les différentes conquêtes de Sam. Non pas qu'il en ramenait une tous les jours, enfin les soirs, mais on en était pas loin. Pour supporter cela, la jeune femme devait sortir de plus en plus. Rester dans l'appartement quand il y amenait ses coups du soir, était devenu insupportable. Elle avait payé la moitié de cet appartement, mais elle se retrouvait obligée d'en sortir pour ne pas faire un scandale et jetait un vase au visage de quelqu'un. Sublime ! C'était donc plus qu'agacée, que la blondinette se prépara pour sortir. Elle enfila en quatrième vitesse une paire jeans, des bottes, un débardeur blanc et une veste grise qui lui descendait jusqu'aux genoux, dans le dos. Elle traversa le salon sans un regard pour rien ni personne, se précipitant sur la porte de son appartement, qui, là tout de suite avait plus des airs de porte de sortie de secours. N'ayant pas regardé, elle ne saurait vous dire s'ils étaient dans le salon ou la chambre de Sam. Dans tous les cas, les rires de ces derniers étaient insupportable à ses oreilles. La vie était vraiment injuste. Elle aurait voulu pouvoir partager ses sentiments avec son meilleur ami, mais c'était impossible. Tout d'abord, parce qu'elle cachait des choses que son meilleur ami ignorait et commencer une relation sur des mensonges était la meilleure façon de la gâcher. Ensuite, tout simplement, car il s'agissait de son meilleur ami. Pourquoi prendre le risque de gâcher une si longue amitié ?
Quand elle arriva enfin à sa voiture. Une fois à l'intérieur elle se détendit en poussant un long soupir. Elle était soulagée d'y être arrivée sans avoir fait de scandale ou avoir cassé quelque chose. Péter un plomb à ce moment-là aurait parfaitement été dans ses cordes. Elle entra la clé dans le contact et démarra sa voiture. Après s'être assurée qu'elle était loin de la résidence, elle s'autorisa à se relaxer définitivement. Bien entendu, après avoir quitté précipitamment un endroit c'est là qu'on se demande ce qu'on va faire ensuite, vu qu'on ne fait jamais de projets dans ces cas-là. Avouons que c'est assez chiant. Elle commença par faire des tours dans la ville, allant jusqu'à jusqu'à passer et rapasser indéfiniment dans les mêmes rues. Finalement elle finit par quitter Dowtown pour s'aventurer dans les autres quartiers de Los Angeles. Elle conduisait prudemment, sans pour autant rouler comme un escargot. En effet, c'était juste question de ne pas percuter un piéton, car comme pour tout le monde la vision de Sasha la nuit était moins performante que le jour.
Elle finit par arriver dans le quartier de Santa Monica. Là encore elle passa un temps à circuler dans les rues avant de passer devant un bar : le Angel's. Elle hésita un moment. Elle ne se souvint pas y avoir déjà mis les pieds. Sa décision fut vite prise et elle décida finalement de se garer pour se détendre en buvant...elle ne savait pas quelle boisson encore, mais en buvant tout de même. Le bar semblait bondé, ce qui n'empêcha tout de même pas la jeune femme d'entrer, de s'asseoir dans un coin loin du grabuge et de se commander un coca.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] Dim 26 Fév - 9:29 | |
| Sasha Ҩ Andrew « I'm lost in the world of lights, mezmerize my nights. The sky scrapes and building sites, I'm feeling so alive. Whatever's clever, whatever's clever will have to wait » La routine. Ce mot désignant les journées défilant les unes après les autres en un rythme d'une lenteur effroyable. Les gestes les remplissant se ressemblent, sont habituels. Les gens se lèvent, vont au bureau, rentrent chez eux épuisés, s'occupent de leur famille s'ils en ont une, et vont se coucher pour ne faire que reproduire la même chose le lendemain. Ils se sauvent en se convaincant eux-même que tout cela a un sens et que ce n'est pas vain. L'argent, ah l'argent. Mais à quoi sert-il s'ils ne peuvent en profiter ? De l'argent pour vivre, et vivre pour de l'argent. La routine qui vous enraille, vous tire vers le fond d'un océan rempli de réalités difficiles à regarder en face. Je hais la routine, je l'ai toujours haïs. C'est une des choses que je n'ai jamais voulu essayer, de peur de me laisser entrainer dans celle-ci pour ne jamais en voir le bout. Elle vous casse, vous tue et vous tourne comme cela lui convient.
Mon regard est perdu sur cette foule, les gens se pressent, se bousculent, ne faisant attention qu'à leurs propres pas. Il est l'heure de partir du travail. A côté de moi j'entends une femme au téléphone qui s'empresse de rassurer son mari, elle va chercher ses enfants à l'école. Il n'a pas le temps, il n'a pas finit de travailler. Le temps. Une chose inventé pour que nous pouvions croire que le monde tourne à l'endroit. Nous nous repérons grâce à lui et pourtant, il nous perd lui-même. Je n'aimais pas avoir des responsabilités, je n'aimais pas avoir une routine insignifiante ni avoir une limite de temps dans mes faits et gestes. Parce qu'en marchant à l'inverse de tout les autres, je me sentais vivant. C'est ainsi que je me retrouva dans cette rue, remplie de tout les genres possibles. Femmes d'affaires, femmes au foyer, avocats, enfants, adolescents, punk, hippie, rappeur. Tout se mélangeait dans une chaotique comédie de l'humanité. Mes pas claquaient au sol, mon regard glissant sur ce qui m'entourait. Je prenais plaisir à contempler ces personnes, leurs tics, leurs habitudes, leurs attitudes. Ce n'était pas pour rien que j'avais finis par me tourner vers la psychologie. J'arrivais à déceler en un geste de la main la nervosité de cet homme là-bas, attendant à un carrefour, attendant sûrement une demoiselle qui ne viendrait visiblement pas.
Un léger sourire flottait sur mes lèvres, presque absent. J'étais habillé d'une chemise blanche et d'un pantalon noir, me dirigeant vers l'un des quartiers de Los Angeles que je n'avais pas forcément l'habitude de côtoyer, Santa Monica. J'aimais découvrir des endroits, des personnes, des habitudes de quartier et de population. La journée s'était plutôt bien déroulée à vrai dire, mais je sentais l'envie irrésistible de devoir changer d'air, de voir de nouveaux visages sûrement inconnus. J'avais passé celle-ci à alterner les salles de cours et la maison de Shanaé. Mon sourire se fit plus présent en songeant à elle. Jamais je n'aurais cru tomber amoureux finalement. Le bruit d'un klaxonne me ramène à la réalité, un bus est bloqué à un rond point. Les gens sont irrespectueux et égoïstes. Un soupire s'échappa de mes lèvres tandis que je tournais à l'angle d'une ruelle, décidant de parcourir ce que m'offrait ce quartier. L'après-midi se terminait, la soirée commençant doucement à animer les ruelles se faisant légèrement plus sombres.
Je croisa quelques boutiques, s'arrêtant pour détailler les vitrines souvent hors de prix. Ce n'était vraisemblablement pas dans mes moyens tout ça. J'étais loin de rouler sur l'or comme la plupart des gens que je pouvais côtoyer à l'université. Je ne travaillais pas car depuis que j'étais adolescent, jamais cela ne m'avait réussit. J'étais peu concentré, ne réussissant pas les plus simples tâches que l'on pouvait me demander. Tout simplement parce que j'avais l'impression que ces gestes n'avaient aucune importance, que je n'allais pas vivre pour les effectuer toute ma vie. Simplement pour avoir de "l'argent". Je m'en fichais, je préférais vivre comme bon me semblait le temps que cela pouvait durer. On pouvait bien me traiter d'irresponsable comme le ferait sûrement ma mère si elle était au courant de tout ça. Heureusement, j'avais eu la bonne réaction qui était de lui mentir, tout simplement. J'inventais des petits boulots, prétextais du travail en retard pour ne pas rentrer. Elle avait passé un peu moins de vingt ans à s'occuper de moi, ne vivant uniquement que pour ça, jonglant entre ses boulots et les corvées ménagères que j'effectuais la plupart du temps pour ne pas qu'elle soit trop débordée. Désormais je ne voulais plus la mêler à tout ça, surtout depuis qu'elle vivait avec son nouveau petit-ami. Elle n'avait jamais eu personne depuis mon père, cet enflure qui était parti pour sa femme et sa fille. Alors je pouvais bien lui laisser ce temps-là, profiter de ce qu'elle avait.
Je laisse le temps s'écouler, profitant de ce moment pour ne penser à rien, sentant mes poumons se remplir d'un air nouveau et frais. La plage n'est pas loin, c'est agréable. Mes pas sont lents et légers, m'amenant finalement à une ruelle adjacente que je ne connaissais pas encore. Je la traversa doucement, rencontrant quelques personnes qui discutaient entre elles. En les voyant fumer, je porta une main à mon paquet de cigarette se trouvant dans ma poche de jean. Je n'aimais pas emporter un sac avec mes affaires, je préférais nettement avoir les mains libres, mettant le strict nécessaire dans mes poches. J'en sorti une cigarette, la portant à mes lèvres pour l'allumer. Mon briquet semble presque vide, me faisant grimacer. Il allait falloir que j'aille en acheter un le lendemain. Finalement, je bifurqua sur ma droite, et vit l'enseigne de Angel's. Un sourire flotte sur mes lèvres. Si je ne me trompe pas, c'est un bar agréable, toujours de bonne ambiance. C'était là une bonne occasion d'y faire un tour. Ma cigarette terminée, je la lança dans le caniveau, l'écrasant au passage. Je poussa la porte en un léger tintement, emporté immédiatement par la chaleur et la gaité du bar.
Je porta un regard circulaire à la salle avant de me diriger vers le bar, commandant ainsi une vodka, boisson que j'aimais particulièrement. Il y avait du monde ce soir-là, ce qui me fit attendre quelques peu. Je n'aimais pas attendre, mais je pris patience, et remercia cependant le barman une fois servi. Attrapant le verre d'un geste fluide de la main, je me dirigea finalement vers le fond de la salle, ne voulant pas être prit dans le tourment de la fête ce soir-là. Je voulais y participer de loin, être un peu au calme. Puis je ne voulais pas être entraîner dans des jeux à boire pour terminer bourrer et faire une connerie que je regretterais le lendemain. Je soupira doucement, me rendant compte que la présence de Shanaé dans ma vie me rendait bien plus calme finalement. Mais ce n'était pas désagréable je devais bien l'avouer. Mes pas m'entrainèrent tranquillement vers un coin du bar, un peu à l'écart de ces débordements d'ambiance. Je tourna mon regard vers les gens déjà présent ici avant de continuer mes pas. Mes sourcils se froncèrent légèrement, stoppant finalement ma marche. Je tourna de nouveau mes yeux là où je les avais quelques secondes plus tôt. Je ne m'étais donc pas trompé. Je voyais bien, là à quelques pas de moi, une jeune femme assise à une table seule, que je connaissais, du moins si l'on pouvait dire ça.
Sasha, une jeune femme que j'avais connu il y a plus d'un an qui était de passage à Los Angeles si je me souviens bien. Nous avions couché ensemble, mais rien de plus. Je ne savais pas grand chose à son sujet, si ce n'est absolument rien hormis son prénom. Je l'avais cependant reconnu, j'oubliais rarement un visage, surtout si c'était un visage bien agréable à regarder. Je me pinça les lèvres, réfléchissant quelques secondes. A vrai dire nos regards s'étaient déjà croisés à l'université, mais aucun de nous n'avait fait le premier pas pour ne serait-ce que se saluer. Nous jouions aux amnésiques, ou aux aveugles par moment. Peut-être qu'elle ne voulait pas me parler non plus. J'haussa les épaules, décidant que ce petit jeu stupide avait assez duré. Je finis par me diriger vers sa table, mon verre à la main. J'en bu une gorgée conséquente, me disant qu'au moins, si cela tournait mal, j'étais préparé.
« Je peux m'assoir à ta table ? »
Je la vis lever les yeux vers moi, ne s'attendant visiblement pas à me voir debout devant elle, attendant une réponse de sa part, lui demandant si je pouvais être en sa compagnie. Cela pouvait paraître étrange d'ailleurs, je n'allais pas voir mes conquêtes d'un soir pour discuter avec celles-ci après. Généralement je n'en avais pas grand chose à faire. Mais cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu, et j'avais bien remarqué qu'elle m'avait reconnu elle aussi. Ce genre de situation, je ne les appréciais pas particulièrement, elles cachaient souvent quelque chose alors que là, nous n'avions pas à avoir honte de nos actes passés.
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| Sujet: Re: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] Lun 27 Fév - 4:05 | |
| Sasha Ҩ Andrew
Elle s'ennuyait un peu, mais au moins elle était tranquille. La jeune femme parvenait à être détendue malgré le boucan infernal. Ne pas avoir à supporter les garces que ramenaient Sam à l'appartement était tellement mieux que de se retenir de leur arracher les cheveux et leur crever les yeux. En résumé, rien de bien catholique. Alors qu'elle imaginait divers moyens de se débarrasser de ces inconnues plus que dérangeantes, un jeune homme s'était levé et dirigé vers elle et ce sans que la jeune femme s'en rende compte.
« Je peux m'assoir à ta table ? »
La jeune femme leva les yeux vers ce qui aurait pu être un inconnu, mais qui n'en était pas vraiment un. Son visage, elle le reconnaissait parfaitement. Ces cheveux brun, ces yeux bleus aciers et ce petit air désinvolte qui, bizarrement, la faisait sourire. Néanmoins, elle se retint de sourire et continua de fixer Andrew. La surprise était trop grande pour avoir une quelconque réaction autre que celle qu'elle affichait. Elle acquiesça doucement de la tête pour montrer son approbation à sa demande. De lui, Sasha ne connaissait que son prénom et ce qui s'était passé entre eux, cette nuit il y a un peu plus d'un an. Elle était venue exceptionnellement à Los Angeles soit disant pour voir sa sœur, mais en réalité elle en avait profité pour aller voir un de ses « pseudo-clients ». A la sortie de l'hôtel, elle était tout simplement tombée sur Andrew qui avait vu l'argent changer de main. Sasha se doutait bien de ce qu'il avait cru, mais elle avait fait comme si de rien n'était. Bizarrement elle s'en fichait qu'il ait pu la prendre pour une fille facile. Après cela, quand la blondinette était revenue pour faire sa deuxième année en photographie à UCLA, elle l'avait vu de loin. Ils ont échangé des regards et continué leur vie comme si de rien était, comme si rien ne c'était passé et sachant parfaitement que l'autre se rappelait de la nuit qu'ils avaient passé ensemble.
Elle le regarda s'asseoir se demandant ce qui avait pu le pousser à venir l'aborder. Après avoir passé des mois à s'éviter comme si de rien n'était, le voilà qui venait vers elle. Ne sachant que trop dire elle porta son attention sur les gens qui faisaient la fête autour d'eux. Ce bar était peut-être ouvert à tous, mais pour le coup ceux qui organisaient cette fête et qui squattaient momentanément le bar avant de retourner la plage...Eh bien elle savait très bien quel genre de personnes il s'agissait. Elle avait grandi chez des gens qui avaient les moyens et sa sœur jumelle avait été une grande accro de ces fêtes. On y trouvait des gosses de riches qui se croyaient meilleurs que bien des gens ici présents. En réalité, certains souffraient juste d'un manque d'attention. Ils avaient eu pour parents des gens bien trop « occupés » par leur travail, leurs distractions et les événements mondains. Les enfants n'étaient là que pour s'assurer que des années de travail n'arriveraient pas dans la poche d'autrui. Pour défier ces parents qui ne s'occupaient que de leur bien-être à eux, se souciant peu (du moins pour la plupart) de ceux de leurs enfants, ces petits chenapans ne trouvaient rien de mieux à faire que de dépenser tout cet argent dans des choses futiles ou dans des fêtes. D'autres encore étaient justes des enfants gâtés, qui ne pensaient qu'à s'amuser. Des enfants auxquels les parents disaient « oui » à tous leurs moindres désirs. Il y avait aussi des jeunes issus de la classe moyenne qui profitaient que de riches héritiers dépensent leur fric et payent des tournées à tour de bras. On ne peut pas dire qu'ils avaient tort d'en profiter. Dans un monde où la richesse est le but de beaucoup de gens, on ne pouvait pas leur reprocher de vouloir toucher un univers auxquels ils appartiendraient un jour ou alors probablement jamais. A eux de se montrer plus malin. Enfin pour terminer parmi toutes ces personnes, se trouvaient celles qui pour combler une absence d'émotion et de sentiments, qui pour cacher la peur de ne pas avoir une place dans ce monde ou tout simplement par pur plaisir ou entraînés par quelqu'un de plus malheureux qu'eux, avaient touchés aux substances illicites. Cocaïne et compagnie devaient circuler à vau l'eau et en toute discrétion dans cette pièce. Ces substances seraient, bien évidemment, consommées après, dans un endroit discret ou alors dans les toilettes du bar ou à l'arrière, mais toujours en cachette dans de tels endroits.
Comment elle savait cela ? Comme dit en haut sa sœur avait fait partie de cette bande de fêtards. Bien entendu, tous n'étaient pas comme ceux qu'elle avait décrit, car il fallait admettre que les personnes peuplant cette terre étaient diverses et variées. Mais dans les grandes lignes, cela correspondait assez bien. Ces pensées amenèrent d'autres questions à se présenter à elle. Des questions qui avaient fait irruption dans ses pensées plusieurs fois auparavant. Depuis la mort de Sabbah pour être exact. Sa sœur ayant fait partie de ces personnes, elle s'était souvent demandé si ses parents n'avaient pas été de ceux qui avaient des enfants pour la forme. Oui, il est vrai qu'ils avaient pris en main, le problème de Sabbah... en l'envoyant dans un centre de désintoxication, un couvent et un internat. En bref, loin d'eux quoi. Ne s'étaient-ils pas seulement contentés de se débarrasser du problème finalement ? En l'envoyant loin d'eux. Maintenant, sa sœur était morte d'une overdose et c'était en grande partie de sa faute, elle se l'avouait. D'un autre côté elle se demandait si on avait cessé de s'arrêter aux apparences dans sa famille alors peut-être que Sasha n'aurait jamais pris ce chemin et sa sœur ne serait pas retombée dans la drogue. Voilà des pensées qui ne devaient avoir aucun sens pour quelqu'un qui ne possédait aucune information de son histoire, mais qui pour Sasha, étaient légitimes.
Elle secoua la tête pour refaire surface. A quoi bon penser à tout cela maintenant ? Elle reporta son attention sur Andrew, ne sachant toujours pas quoi penser de cette prise de contact soudaine après des mois à se regarder de loin. Elle prit son courage à deux mains et finit par demander tout simplement la première chose qui lui passa par la tête.
Alors! Quoi de beau depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?
Une question des plus banales, mais la jeune femme était prise au dépourvu. C'était donc la seule question qui lui vint à l'esprit.
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| Sujet: Re: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] Mar 28 Fév - 5:08 | |
| Sasha Ҩ Andrew « I'm lost in the world of lights, mezmerize my nights. The sky scrapes and building sites, I'm feeling so alive. Whatever's clever, whatever's clever will have to wait » Je me rappelais bien d'elle, de son visage et de son prénom, Sasha. Lorsque je l'avais aperçus à l'université, j'avais cru voir quelqu'un qui lui ressemblait, étant donné qu'il me semblait bien qu'elle n'habitait pas Los Angeles. Puis je l'ai croisé de nouveau et il n'y avait pas de doute, c'était bien elle. Au départ, je ne voyais pas l'intérêt d'aller lui adresser la parole. Nous ne nous connaissions pas, nous n'avions rien partagé ensemble hormis une nuit de notre existence, ce qui n'était pas grand chose. J'avais connu beaucoup de filles ainsi, que je préférais appeler conquête au lieu d'utiliser leurs prénoms. Elles n'avaient pratiquement aucun intérêt pour moi alors je ne voyais pas l'intérêt de ne serait-ce que m'en souvenir. Alors je ne savais pas pourquoi j'avais eu envie de m'approcher de sa table ce soir-là, tout ce que je pouvais dire était que je l'avais voulu. A vrai dire j'aimais bien la regarder de loin, me souvenir de notre soirée. Je pense que je voulais que tout soit clair pour moi, comme si j'avais besoin de classer ce genre de chose.
La plupart de mes conquêtes étaient toutes pareilles. Elles voulaient la même chose que moi, ne cherchaient pas forcément plus loin, et avaient un physique que l'on pourrait qualifier de similaire entre elles. Il est vrai qu'elles avaient souvent qu'une seule chose pour me plaire, leur physique et rien de plus. Je n'avais besoin que de ça pour ce genre de relation inutile si ce n'est pas pour de brefs souvenirs agréables. Ce qui expliquait que je n'avais réellement pas envie de les côtoyer autre que dans mon lit, et la plupart du temps ce n'était que pour un soir. Le lendemain, elles n'existaient plus vraiment, seul ce que nous venions de faire restait. Certaines étaient tout aussi idiotes, mais sur des points différents. Le genre à croire que je pourrais changer avec de douces attentions, essayant de me rendre fidèle. Elles croient souvent au prince charmant j'ai envie de dire, et bien qu'elles sachent parfaitement ce que je recherche, essayent tout de même de me changer du tout au tout, alors que je ne les connais pas plus que cela. Autant vous dire que je ne m'entends pas avec toutes mes conquêtes, loin de là. Il y en a peu, et cela me convient d'ailleurs.
Avec Sasha, c'était difficile de dire qui elle était, ce qu'elle voulait. Je ne cherchais jamais plus loin il faut dire, mais l'ayant observé, je pouvais néanmoins affirmer qu'elle n'avait pas l'air de faire partie de ce genre de filles sans cervelle et sans aucune réflexion. Il était rare que j'aille à la rencontre de fille que je ne connaissais pas et avec qui j'avais déjà couché. Mais, bizarrement, j'en avais envie, juste pour voir comment elle pourrait ne serait-ce que m'accueillir.
« Je peux m'assoir à ta table ? »
Elle semblait surprise de me voir l'aborder, et je le comprenais parfaitement. Un léger sourire franc s'étira sur mes lèvres, lui montrant que je n'étais pas là pour des hostilités ou une nouvelle idée de s'envoyer en l'air pour une deuxième nuit. Elle hocha légèrement la tête, me montrant son approbation. Tout en posant mon verre sur la table, je pris place en face d'elle, posant mes yeux sur les traits de son visage, voulant voir comment elle allait réagir par la suite. Son regard se tourna vers les gens alentour, la musique atteignant mes oreilles sourdement alors que je sentais l'agitation autour de moi. Il eut quelques secondes de silence, chacun ne sachant réellement quoi dire. Je ne pouvais pas non plus lui parler comme si nous nous connaissions, ou si tout cela était normal. Alors j'attendis. Perdant patience, je porta mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée, la sentant délicieusement coulé dans mon corps avant de reposer le verre sur la table, aligné avec la bouteille de coca-cola qu'avait dû commander la jeune femme. Finalement, elle se retourna vers moi, glissant son regard dans le mien.
Alors! Quoi de beau depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?
Je fus surpris, tellement que cela du se lire sur mon visage. Je marqua un temps d'arrêt, la fixant comme si elle venait de m'annoncer une nouvelle à laquelle j'aurais du mal à y croire. Je cligna quelques fois des yeux, essayant de me reprendre. En réalité j'étais vraiment étonné de la voir me parler comme si nous étions des connaissances banales, mais c'était amusant au fond. Un sourire rieur s'étira sur mes lèvres, me retenant de rire. Je ne m'attendais pas réellement à cette réaction-là, mais je devais avouer que c'était l'une des plus positives qu'elle aurait pu avoir. Sasha aurait très bien pu mal le prendre que je vienne vers elle, me prendre de haut, m'insulter, ou au contraire penser que je ne voulais que coucher avec elle une fois de plus et peut-être accepter. J'avais imaginé à peu près toutes les réactions sauf celle qu'elle venait d'avoir. Je m'accouda à la table, gardant mon regard sur le sien.
« Hé bien sûrement pas mal de chose. Mais ce n'est pas un peu bizarre de me parler comme à une vraie connaissance ? »
Un sourire amusé flottait toujours sur mes lèvres, mes mains se joignant facilement sur la table, entrechoquant discrètement les deux bagues que je portais à chaque main. Je me demandais si elle allait continuer cette situation, la tournant au plus banal possible, ou bien si au final, mes propos allaient être mal prit. Pourtant, ma voix avait été légère et grave, avec un léger ton de plaisanterie. Cela m'amusait et je crois bien qu'elle le remarquait pleinement. Je glissa mes doigts sur le verre froid, tintant les deux glaçons qui s'y trouvaient avant d'en reprendre une nouvelle gorgée. Je ne pouvais pas m'empêcher de boire rapidement, ce qui laissait mon verre déjà à moitié vide.
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| Sujet: Re: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] Lun 30 Avr - 23:32 | |
| Sasha Ҩ Andrew
Elle continua de le fixer droit dans les yeux. Pas d'une manière agressive ou autre... Non rien de tout cela. Elle le fixait comme on peut fixer quelqu'un lorsqu'on lui parle ou encore tout simplement parce qu'elle était curieuse de voir toutes ses réactions. Les yeux étaient l'endroit où on pouvait lire le mieux, la réaction des gens. Il faut être un excellent menteur pour savoir mentir avec ces deux portes ouvertes sur l'âme. Rares étaient ces derniers. Elle ne disait pas que Andrew ne savait pas superbement bien mentir. Elle ne le connaissait pas assez pour affirmer une telle chose. Juste, que là, de toute évidence, rien ne reflétait mieux sa réaction que ses yeux. Sa réaction amusa la jeune femme. Il était surpris de voir que la jeune demoiselle lui pose une telle question. Après tout il y avait de quoi. Ils avaient seulement couché ensemble. Une nuit ensemble. Était-ce assez pour poser une question de ce genre comme on pose habituellement à des amis ou des connaissances que l'on a l'habitude de voir au quotidien. Probablement pas, mais sur le coup elle n'avait pas sut trop quoi dire. Et puis zut! Ils étaient grands et responsables. Ils assumaient tous deux -du moins elle oui- ce qui s'était passé et aucun des deux ne songeait ou n'avait songé à prolonger cette petite histoire d'un soir en une aventure d'une vie. C'était un coup, question de passer un bon moment à ce moment-là. Au diable la gêne.
« Hé bien sûrement pas mal de chose. Mais ce n'est pas un peu bizarre de me parler comme à une vraie connaissance ? »
Au fond, Sasha n'était pas plus surprise que cela qu'Andrew soit un peu "perturbé" par la soudaine question de la jeune femme et encore moins de sa question qui était plus que légitime. Elle affichait aussi un sourire amusé en réponse à celui de son compagnon du soir. En réalité, cette situation l'amusait un peu. De plus, cela lui faisait oublier qu'à l'heure actuelle, Sam était encore en train de se taper une de ses garces. On pouvait également dire que de part certains côtés, Andrew et Sasha étaient des connaissances. Ils se s'étaient connus uniquement pour une nuit et dans un accord commun et tacite, il ne devait pas y avoir de lendemain. Avant de répondre à la question d'Andrew, la blondinette laissa s'échapper un rire amusé qu'elle accompagna d'un secouement de tête.
"Le problème est là ? On devrait se parler comment? Quitte à choisir, je préfère faire comme ça. Même si le "quoi de beau" est de pure forme et que tu n'as bien évidemment pas l'obligation d'y répondre si tu ne le veux pas."
Elle prit son verre et avala une autre gorgée. Sasha ne savait pas si elle s'y prenait comme un pied ou pas là-dedans. Le truc, c'est qu'elle s'était retrouvée embarrasser dans bien des situations et là, elle n'avait pas envie de ressentir cela. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait. Si Andrew avait été un de ses pseudo-clients, elle n'aurait clairement pas réagi de la même manière. Ce qui n'était pas le cas.
"J'ai pas envie de me sentir gênée vis-à-vis de toi. Alors, je me dis : pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas faire comme si on avait été deux personnes qui s'étaient vues une fois, avaient passé un bon moment à discuter et se rencontrent de nouveau quelques années plus tard. Et je tiens à te faire remarquer que, à quelques détails près, c'est exactement ce qu'il s'est passé."
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| Sujet: Re: Tiens donc ! comme on se recroise. Le hasard fait bien les choses... [Andrew] | |
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