J'me présente !

“ Aloha, petit Koala ! N'essaye pas de t'échapper, tu es pris dans mes filets ! Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas te torturer (quoi que...), je veux juste te poser quelques questions. Déjà, je pense savoir que tu t'appelles Andrew L. Keenan et que tu as 23 ans. Oui, je sais, je suis très forte. En même temps, ma meilleure copine, c'est Beautiful Lie ou Gossip Girl si tu préfères. Elle m'a dit que tu étais en quatrième année de psychologie. Mmh.. tu dois être un étudiant mystérieux et arrogant. Mais je vais arrêter de te faire des éloges, tes chevilles enflent déjà. Vu ta tête, je dirais que tu viens de Los Angeles en Amérique. Je me trompe ? Bien sûr que non ! Je l'ai su tout de suite. Mais la première chose que l'on remarque chez toi, ce sont tes yeux ! Je sais ce que tu penses : je suis en train de me faire draguer ! D'ailleurs, vu qu'on parle de ça, tu es célibataire depuis bien longtemps. Je sais que c'est un sujet embarrassant mais on aime les détails croustillants ! Pendant que j'y suis... Tu fais partie des Phi Theta donc.. tu dois vivre en chambre universitaire. J'aime bien suivre les gens dans la rue et voir si leur habitation est à leur image ! Tu dois me trouver tordue. J'ai l'habitude ! Mais tu as de la chance, tu m'as tapé dans l'oeil ! Et en plus, tu ressembles trait pour trait à Ian Somerhalder.. j'aime ça ! Mais sur ce, je te laisse. On se recroisera sans doute mais je ne te le souhaite pas. Bon vent ! „

Qui est-ce ?

Prénom/Pseudo: Amy Âge: 19 ans Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? J'avais envie de reprendre le rp, alors je me suis dirigé tout naturellement vers pub rpg design, et je suis tombé sur le forum ! Double compte ? [] OUI [X] NON Votre avis sur le forum: Je l'aime bien, sinon je ne me serais inscrite :p ; J'aime beaucoup le design ainsi que la présentation globale présente sur le forum. J'adore la bannière, et l'idée de faire évoluer un personnage dans ce contexte me plaît bien ! Fréquence de connexion: 7/7 Célébrité sur l'avatar: Ian Somerhalder Type du personnage: inventé Code règlement:

Spoiler:

Mon père était un homme d'influence, qui savait mener les gens là où il voulait. Un très bon avocat, avec des revenus plaisants. Il avait rencontré ma mère dans un restaurant, lui en tant que client, elle en tant que serveuse. Venant déjeuner régulièrement étant donné que le restaurant était tout proche de son bureau, ils firent connaissance, et eurent une relation. Ou plutôt, une liaison adultérine. En effet, mon père était marié, et l'avait annoncé à ma mère seulement au bout de quelques mois. Je suis sûr qu'elle était éperduement amoureuse. Alors, elle l'avait accepté, souffrant sûrement dans son coin, en silence. C'est vrai que mon père, hormis sa prestance, était un homme très convoité. Cela dura un an, avant qu'elle ne tombe enceinte. J'admire mon père quand j'entends ma mère me raconter qu'il ne l'a jamais abandonné lors de sa grossesse alors qu'il était marié. Je ne sais pas si moi, j'aurais pu. Mais, rien que le mariage en lui-même, je l'admet, me fait peur. Les responsabilités qu'il engendre, les promesses faites... Enfin, bref. Une fois ma venue au monde, il fut présent, bien qu'un peu moins étant donné que sa femme commençait à avoir de sérieux soupçons. Ma mère ne l'a jamais avoué, mais je sais qu'elle était peu fière de ce qu'elle faisait, et qu'elle souffrait en pensant à cette femme dont le mari avait une double vie. Pourtant, elle n'avait rien arrêté et ne regrette rien encore au jour d'aujourd'hui. A quatre ans, je commençais malheureusement à voir de moins en moins mon père. Ma mère m'a raconté qu'il était distant, et évitait de la voir le plus possible. Quelques mois plus tard, il la quittait. Je grandis sans père, mais ma mère était tellement présente que je ne manquais de rien, bien que quelques éthiques m'avaient abandonnées en grandissant.

Arrivé à l'adolescence, comme tout bon adolescent se respectant, je devins infernal, et c'est à cette période que je commis les pires bêtises de toute ma vie, que je continue d'ailleurs à regretter. J'en avais marre de tout, j'étais énervé, en colère, en colère contre mon père, celui qui nous avait abandonné pour sa "vraie famille". Tel était ma pensée, et elle l'est toujours. Il fut courageux, mais ma mère aurait du se douter qu'il repartirait un jour pour sa vraie vie, et non celle qu'il avait en cachette avec nous. A quinze ans, après avoir tout fait pour retrouver la trace de mon père, je découvrais enfin son adresse. Grâce au versement qu'il nous faisait tout les mois, j'avais pu enfin trouver sa trace. Un soir, après les cours, je me mis en route pour cette dite adresse. J'avais la peur au ventre, angoissé de le revoir. Je ne savais quoi lui dire, alors que je m'étais souvent imaginé cette scène. Il habitait assez loin, à deux heures de route. C'est peu, certes, mais pas pour un ado qui n'a aucun sous en poche. Je pris le train en me cachant des contrôleurs, arrivait alors à destination, et m'était mit à marcher durant une bonne vingtaine de minute avant de trouver une pancarte indiquant la rue où devait se trouver mon père. Je me dirigeais d'un pas peu confiant, fixant la grande et belle maison qui se dressait devant moi, entourée d'un immense jardin avec de grands arbres se dressant fièrement à l'intérieur de celui-ci. Je m'arrêtai soudainement, l'idée de faire demi-tour me traversait l'esprit. Alors que j'allais le faire, j'entendais des cris, des cris d'un enfant qui joue. Je me retournais alors, pétrifié. C'est là que je l'aperçu. Mon père, courant après une petite fille qui devait avoir environ dix ans. Je sais à présent qu'elle en avait onze. Je les regardais, mort de peur, mon cerveau refusant de fonctionner normalement. Mon père levait les yeux vers moi quand je repris un peu mes esprits. Son sourire se figeait alors, et il devenait pâle à vue d'œil. Il ne voulait sûrement pas me voir ici. La petite fille me regardait également, avec de grands yeux dont je n'ai jamais vu la couleur, de longs cheveux blonds volant autour d'elle. Elle s'était tourné vers son père en un geste vif, lui tirant un pan de la manche de sa chemise blanche, lui demandant « Qui est-ce, Papa ? »
"Papa". Étais-ce donc ma demi-sœur ? Sans aucun doute. Je la regardai brièvement, reportant rapidement mon attention sur l'homme qui se tenait debout à côté d'elle, semblant bouche bée. C'est un peu flou, cela fait longtemps. Mais je crois lui avoir lancé un regard noir, rempli de haine, et sûrement de tristesse, car même si je savais que mon père ne reviendrait pas, j'en avais eu l'espoir. Après cela, je me souviens avoir fait demi-tour tellement vite que ma tête avait légèrement tournée, puis j'ai couru. Je me suis alors arrêté à l'angle du chemin pour reprendre ma respiration, et c'est là que j'ai entendu des pas. Il m'avait suivit.
"Andrew... C'est toi ? , je me mis à hocher la tête, légèrement haletant., Tu as changé... Tu es grand, tu deviens un homme maintenant.
- Oh, ça va ! Ne me fais pas chier avec tes phrases de merde là, ça fait onze ans qu'on ne s'est pas vu, que tu t'es barré sans plus donné de nouvelles, alors me parle pas comme si c'était normal !
- Je.. Je ne sais pas quoi te dire, écoute. "
Son ton calme et doucereux m'énervait. J'avais envie de le frapper pour être parti et, finalement, abandonner ses responsabilités comme si ma mère et moi n'avions jamais existé. Je réfléchis quelques secondes, détournais le regard pour ne pas le voir. Puis je plongeais à nouveau dans le sien qui se voulait rassurant, mais je voyais bien qu'il transpirait de peur et de surprise.
"C'était ta fille ? , il ne répondit pas, me lançant un regard qui se voulait désolé. Je m'énervais alors d'avantage, et lui hurla de nouveau la question., Réponds putain ! C'était ta fille oui ou non ?!
- Oui.
- C'est pour ça qu'tu t'es tiré ? "
C'est là que je compris que j'avais vu droit dans le mile. Sa femme était tombé enceinte, ce qui expliquait son manque de présence et le fait qu'il était mal à l'aise quand il était avec nous. Puis il était parti. Parti avec sa famille.

"Et maman et moi, tu t'en fous ?
- Bien sûr que non, c'est pour ça que je vous verse de l'argent...
- Mais j'en ai rien à faire de ton fric ! T'es qu'un pauvre con, un lâche, t'a peur que ta femme sache que tu baisais ailleurs, j'suis sûr que t'a fais le coup à plein d'autres femmes ! Ben tu sais quoi hein ? Ta putain de femme, elle va être rapidement au courant j'te le dis ! J'en ai rien à foutre de ta famille, elle va souffrir crois moi ! "

Je sais. J'avais dépassé les bornes. J'étais un adolescent en colère contre tout le monde, et particulièrement contre lui parce qu'il n'avait pas été présent. Je lui en veux toujours, certes, mais à présent c'est du passé. Je sais, maintenant, que s'il était resté, tout aurait été compliqué, et nous aurions souffert d'avantage. Après lui avoir hurlé dessus toutes les infâmités que j'avais osé lui déblatérer, il me mit une gifle. Sa famille, c'était tout pour lui. Je les haïssais juste parce que moi, je n'en faisais pas réellement parti. J'étais jaloux, tout simplement. Avant qu'il puisse dire quoique ce soit, je suis parti en courant, et je ne l'ai plus jamais revu. J'ai bien reçu une lettre, un mois après "le conflit", où il essayait de s'excuser, me disant qu'il ne voulait pas nous faire souffrir, mais qu'il en était malheureusement obligé.

Après cela, je me mis à louper les cours, à partir avant l'heure et à fumer avec des potes au lieu de travailler. J'avais besoin d'oublier. Mon parcours scolaire était loin d'être exemplaire, mais je réussis tout de même à passer mes examens, même si je m'étais juré de ne plus reprendre d'études. Alors, l'année qui suivit la fin de mes études scolaires, je parti chercher des petits boulots par-ci et là. J'avoue que j'en ai profité pour ne rien faire. Je sortais souvent en soirée, ramenait des filles chez moi, me promenait en ville. Ma mère ne me sermonnait pas. Elle m'expliquait que ce que je faisais ne m'aiderait pas à oublier, et encore moins à ne pas ressentir. Que je devais trouver quelque chose d'autre que ces "conneries" pour me vider l'esprit. Ma mère est géniale. Elle sait toujours quoi dire ou quoi faire quand quelque chose ne va pas. Je suis tout le contraire. Elle ne m'a jamais jugé. C'est bien la seule. Quand je ramenais des filles, elle me disait juste de me protéger et de faire attention. Elle se mit alors à s'inquiéter de plus en plus pour moi, comme toute les mères je présume. Elle me fit voir un psy. Celui-ci me fit comprendre que pour faire le deuil de l'image du père que je me faisais, il fallait que j'y mette du mien, et non pas me laisser sombrer en me mentant à moi-même en affirmant que j'allais bien, car je n'allais pas bien. Et c'était vrai. Je m'étais mis à faire des choses un peu folles, dangereuses, ou bien un peu stupides. Je me souviens, que les années qui ont suivit l'altercation avec mon père, je m'étais mis à la moto, je roulais bien trop vite qu'il ne le fallait sur les routes, je revenais bourré à chaque fois, titubant dans le couloir et vomissant jusqu'au matin. J'ai essayé la drogue en soirée et fréquentait des personnes peu digne de confiance qui me montrait des choses dangereuses ou illégales toutes plus débiles les unes que les autres. Je m'étais mis à resquiller quand il fallait payer, je volais de l'argent, arnaquais des gens, provoquais des policiers dans la rue, allais dans des endroits très peu fréquentables. J'ai déjà été arrêté, et j'ai d'ailleurs été envoyé deux mois dans un établissement de redressement. A dix-neuf ans, je décidais alors de rentrer à la faculté de Los Angeles. Grâce à l'argent que mon père continuait à nous verser, ainsi qu'à l'aide de ma mère, je pu payer les études. Au départ, je ne savais pas réellement quoi prendre. Peu de choses m'intéressait. Ou plutôt, peu de choses me convenaient pour des études assez longues.

C'était un soir, alors que je fumais une cigarette dans notre petit jardin, que j'eus le déclic. Deux jeunes étaient passé devant chez nous, rejoint rapidement par toute une bande. Je m'étais mis à les observer comme à mon habitude. Certains étaient défoncés, cela se voyait clairement. Ils s'étaient mis à se disputer pour une raison obscure, et je m'étais donné le défi de comprendre pourquoi. Leurs comportements, réactions, gestes et expressions m'avaient fait deviner que c'était une histoire de jalousie. Il y avait une fille dans l'une des bandes qui se disputaient, une jolie blonde à la silhouette agréable, qui en était le centre. Un jeune se tenait devant elle, un bras tendu, faisant face à un autre. Visiblement, son vis à vis voulait sortir avec la jeune fille qui était, j'en étais certain, la petite-amie de l'autre jeune. Je les détaillais, essayais de comprendre tout ce qu'ils étaient sûrement en train de se dire, ou plutôt de se faire comprendre. L'un des jeunes m'avait alors interpellé, avec un accent de banlieue.
"Qu'est-ce t'a toi tu veux ma photo ?
- Non je ne fais que regarder, merci.
- C'pas un spectacle là, vas-y dégage !
- Je suis chez moi, je fais ce que je veux. Vous n'avez qu'à vous disputer pour votre nana ailleurs...Et puis d'ailleurs, j'ai l'impression qu'elle préfère l'autre mec. , mon ton était léger, comme si nous parlions de la pluie et du beau temps, tandis que je tirais sur ma cigarette.
- Il s'improvise psy l'autre ! Bouffon. "
Évidemment, je m'étais fais cassé la gueule, et c'était peu dire. J'avais eu des bleus partout, des courbatures abominables et un bras cassé. A trois contre un, j'avais peu de chance. Heureusement pour moi, avant qu'ils ne s'y mettent tous, la police débarquait. Les voisins les avaient appelés. La psychologie... Voilà un domaine qui m'intéressait. A peine sorti de l'hôpital, je m'étais rué à l'université pour m'inscrire. Ce ne fut pas évident, c'était, et est toujours, une université très demandé et côté il ne faut pas l'oublier... Mais j'avais réussi à m'y faire accepter.

Même si, depuis l'adolescence, mon caractère est disons... Plus simple, je sais que je ne suis pas très facile à vivre. A peine arrivé à l'université, j'avais déjà pris pour une cible une ou deux personnes que j'aimais particulièrement énerver. C'est un de mes passe-temps favoris. Je fus surpris en constatant que mes études se déroulaient plutôt bien, étant donné que je n'avais jamais été très studieux. J'ai toujours préféré les soirées aux révisions, l'alcool aux livres, les cigarettes et les filles aux salles de classe. Ce n'est pas rare de me voir en dehors de mes cours pour être en bonne compagnie ou juste être seul. Je ne revois ma mère que quand les cours de l'année sont terminés. Je prétexte toujours les cours ou un travail trouvé en ville, alors qu'il n'en ai rien. Je suis juste un jeune qui veut en profiter à fond avant certainement ne plus pouvoir. Ce n'est pas que rentrer au domicile familial m'ennuie (bien que ma mère habite assez reculé de la grande ville et de tout ce que j'aime), mais qui troquerait des fêtes par des "petits week-end pépère chez maman" ? Je me le demande, tiens. De toute manière, elle n'est pas seule. Il y a deux ans, elle s'est trouvé un nouveau compagnon, et à présent il vit chez elle. Je le vois rarement, je n'aime pas trop l'idée de fréquenter le petit-ami de ma mère... Mais je ne peux nier qu'il est très gentil et attentionné. Tout ce que je sais de lui est qu'il est professeur. Depuis la lettre de mon père, je n'ai eu qu'un coup de fil. Bref, ayant duré à peine cinq minutes, mais qui m'a littéralement soulagé. Il m'en voulait toujours, je lui en voulais toujours, et nous nous en voulions chacun de notre côté pour nos paroles ou nos gestes. Autant dire que la discussion était très tendue. Il appelait ma mère pour lui signaler qu'il ne pouvait plus donner autant qu'auparavant, il avait été licencié et montait son propre bureau, ce qui prenait beaucoup de son temps mais, surtout, de son argent. Rien d'important, en somme. Il m'avait juste salué et demandé comment j'allais. Il ne m'avait rien demandé au sujet de ce que je faisais dans la vie, mes projets, mes buts dans la vie, si j'avais une petite-amie, ou ce genre de chose. Je crois qu'il avait peur que je réagisse comme la dernière fois. Je ne lui ai jamais dis que je m'en voulais, que j'étais jeune à cette époque et très en colère. Il s'en doute, c'est certain, mais l'entendre de ma bouche l'aurait sûrement soulagé lui aussi. Néanmoins, ma fierté m'en empêche, et m'en empêchera sûrement toujours. Ce qui ne me dérange pas vraiment...
On me demande souvent "et côté cœur, t'en es où ?" ce à quoi je réponds souvent "Nul part". Si vous me posez la question "Avec qui t'es, toi ?" je serais bien tenté de vous répondre "Avec qui j'en ai envie, et quand je veux". Je n'ai jamais été sérieux, comme je l'ai annoncé plus haut, et particulièrement dans ce genre d'histoire. Certes, je suis qualifié de Dom Juan, de coureur de jupon, parfois de salaud, de briseur de cœur, de manipulateur et j'en passe, mais je suis, évidemment, déjà tombé amoureux. Je devais avoir dix-sept ans. Je ne connaissais ni son nom, ni son âge, ni son école. Et je ne les connais toujours pas, je n'ai pas cherché à la retrouver, ce qui serait un peu stupide vu que je ne sais rien d'elle et qu'il ne s'est rien passé entre nous... Comme je vous le disais, à l'époque j'étais très instable, j'aimais sortir avant les cours pour fumer, me balader, faire tout et n'importe quoi. Et parfois, nous passions chez certains de mes amis de l'époque. Enfin, ce qu'on peut appeler "ami". Nous avions l'habitude de continuer notre route au lieu de revenir sur nos pas, ainsi nous pouvions prendre quelques rues marchandes assez connues. Et, à chaque fois que nous y passions, je croisais cette fille. Elle devait rentrer chez elle au vue de son sac de cours. Je me souviens qu'elle était plutôt petite, fine, avec de longs cheveux blonds et un visage très fin, très doux. Un jour, je m'étais dis que je devais aller la voir. Je ne l'ai jamais fais, et petit à petit je ne l'ai plus vu, plus croiser nulle part. Ce n'était pas grand chose, comme sentiment, comme émotion, sûrement pas un amour véritable comme ils en parlent partout et constamment, mais c'était réel et, n'ayant jamais connu cela, ça avait été important pour moi.
Depuis je ne pense plus du tout à elle, et heureusement ou je m'inquiéterais de ma propre santé mentale. Ce n'était qu'une jolie fille dans la rue, j'avais craqué sur son physique et sa démarche légère. C'est courant, à l'adolescence. Maintenant, il ne m'est plus réellement arrivé de telles choses. Je craque pour des physiques, oh il va de soit, mais je n'ai pas de sentiments. Je dirais même que je fuis quand je sens que je pourrais en avoir, ne serais-ce qu'un peu.