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| Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Jeu 22 Déc - 7:06 | |
| "I change shapes just to hide in this place but I'm still, I'm still an animal Nobody knows it but me when I slip yeah I slip I'm still an animal"La nuit commençait à tomber, Billie se faufila dans les petites allées, longeant la baie et accélérant le pas. Elle n'était pas de sortie ce soir, elle était toute seule, dans l'appartement, elle ne ferait rien. Rien à part fumer et regarder des feuilletons merdiques et sans intérêt. Elle ouvre la porte jette son sac et retire chaque barrette qu'elle avait mises auparavant dans ses étouffants cheveux pour essayer, oui essayer, de les tenir en hauteur. Sans un bruit, fouille un peu dans les tiroirs de sa soeur, lui pique une cigarette et choppe son zippo. Elle les dépose devant la petite télé vintage et enlève ses vêtements. Elle se sentait plus à l'aise en petite culotte et en soutif qu'emmitouflée dans quatre tonnes de vêtements chauds. Billie gratte ses cheveux, elle fonce au frigo où une tablette de chocolat lui fait les yeux doux. Elle la prend, rigole un peu, comme une gamine de trois ans, et elle file s'affaler dans le fauteuil devant la petite télé. Pendant 10 minutes, 20 minutes, télécommande dans une main, chocolat dans l'autre elle zappe, zappe, change de chaîne et mord dans son chocolat et puis, finalement, elle balance la télécommande, dégoûtée par l'abonnement hyper cher qu'elle venait de prendre, elle vocifère nombre d'insultes et engloutit les derniers carrés de sa tablette de chocolat. Elle attrappe son téléphone et regarde si elle a récupéré le numéro d'un garçon intéressant. Personne cette semaine, elle se sent tellement bizarre, comme si ça faisait des années qu'elle avait pas baisé. Elle balance son téléphone, crie un peu et tire la langue à son reflet dans le miroir. Elle pourrait se tricoter une petite laine avec ses affreux cheveux de paysanne. Elle va chercher sa cigarette -enfant, celle de sa soeur- et l'allume tout en se dirigeant vers sa chambre. Elle entre et allume les lumières de l'unique chambre à lit double de l'appart -ils dorment jamais dans cette chambre, elle est reservée aux soirs d'après fête de Billie, c'est elle qui a tout investit dedans.-, elle allume aussi les bougies. La lampe de chevet recouverte d'une soierie répandait une douce lumière orangée dans la chambre. Les bougies, parfumées apportaient leurs senteurs vanillées, un peu lourdes mais inspirant la détente et le bien-être. Elle file s'allonger sur la largeur du lit pourpre recouvert d'une fourrure synthétique et renverse le visage en arrière, la tête dans le vide et, envoie vers le plafond un rond de fumée opaque, avec un sourire, avec lenteur, avec satisfaction. Dehors, il fait déjà sombre, elle se demande si elle peut encore aller chercher Tyler ou Candy. Elle s'ennuie à mourrir. Et puis, comme un ange gardien qui vient la délivrer de sa lascivité, comme un sauveur, le bruit d'une porte frappée trois fois se fait entendre. Billie écrase son camel dans le cendrier de verre à côté du lit et déboule à toute vitesse à la porte. Encore en culotte et en soutif, elle regarde qui vient la déranger. C'est Alec. Elle sourit, fait gonfler ses cheveux secs et sourit avant d'ouvrir la porte grand. « Salut Alec. »elle le regarde un peu par en dessous, son sourire s’élargit elle observe gentiment son visage, lentement, s’arrête sur ses traits de môme, ses cheveux blonds de bébé. Elle l'invite à rentrer et referme la porte. |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Ven 23 Déc - 3:10 | |
| "A friend in need's a friend indeed, A friend with weed is better ; A friend with breasts and all the rest, A friend who's dressed in leather"Et alors ? C'était fini ? Elle raccrochait, sur cette note amère, sur ce juron pas clair. Fils indigne ? C'est pas comme ça qu'il le voyait. Sa mère semblait si douce, si attendrissante avec ses bras chaleureux, ses mimiques pleines de douceur. Faut croire que la distance, ça use. Une larme coule sur sa joue, sa prise se ressere autour du téléphone. En une fraction de seconde, le miroir est brisé, la porte claque. Il sort prendre l'air, il sort se rafraîchir les idées. Sa propre mère venait de le qualifier d'indigne ? Mais, était-ce vraiment lui l'indigne ? Les questions brouillent son esprit, elles se bousculent et se heurtent. Il a fait le bon choix. Il fallait partir, il fallait qu'il change de statut, qu'il refasse sa petite vie loin du froid de Washington. Loin des vautours, loin d'eux, et d'elle. Elle, les rumeurs disaient qu'elle viendrait ici, en Californie. Il préférait ne pas écouter ce genre de bêtises infondées, c'est idiot, c'est tellement idiot de dire des choses pareilles alors que ce n'est même pas une certitude. Son pas est lent, il longe la baie de Santa Monica, s'arrête un instant et admire l'océan. L'océan, à la fois calme et déchaîné, c'est une source d'inspiration pour Alec. Il se sent bien ici, en Californie, près de la mer, près du Pacifique. Il glisse sa main dans sa poche, sort un petit bout de papier. Un bout de ces sacs de vomis, vous savez ceux dans les avions ? Il lit ce qui est écrit dessus. Santa Monica, Appartement n*2. Le nom est à moitié effacé, il décide de s'y rendre tout de même, un ami sans doute ? Il remet le petit papier dans sa poche et lève les yeux au ciel. Le voilà en marche pour un appartement dont il ne connaissait même pas le propriétaire. Il rit de lui même, se dit que c'est digne d'une réaction d'adolescent prépubère qui a besoin de faire une connerie, de s'affirmer. Il s'en fiche, euphorie. Alors, il arrive près de l'appartement, monte les marches et hésite. La porte, surmontée d'un deux qui se décroche à moitié semble banale. Il s'asseoit sur le sol, souffle un peu puis se relève et cogne à la porte. Il entend de petits gloussements, est prêt à se raviser quand la porte s'ouvre. Une fille, tignasse blonde, pas très grande, sourire presque aiguicheur, en sous-vêtement lui ouvre la porte. Il la reconnait, c'est Billie. Billie, la petite Billie, la gamine, l'insouciante hystérique et colérique ! Il lui adresse un sourire et, alors qu'il allait s'excuser et s'éclipser. « Salut Alec. » Elle le regarde de dessous, sourire carmin, dents blanches visibles. Ses frisettes son amusante, son visage de fouine l'est encore plus. Elle le fait entrer et referme la porte. Il se gratte derrière la tête, gêné, détourne un peu le regard. « Euh, salut Billie. Excuse moi, je savais pas que c'était chez toi ... Enfin, je savais plus j'ai juste suivit l'adresse et voilà, ça m'a mené ici, c'est fou hein ! » Il pousse un rire gêné, elle semble totalement à l'aise, contrairement à lui. « Je vais pas te déranger hein. » Elle le fixe, c'est gênant, il détourne le regard. |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Ven 23 Déc - 18:05 | |
| « Let's get these teen hearts beating, faster, faster So testosterone boys and harlequin girls, Will you dance to this beat, and hold a lover close? So testosterone boys and harlequin girls, Will you dance to this beat, and hold a lover close ? »Billie fixe un instant Alec. Le pauvre chou est déjà mal à l'aise, trop habitué, sûrement, à toutes ces filles aux mains gantées et à la robe aux genoux. Une folle en petite culotte, il en a peur, le pauvre amour, sage innocent encore à peine sorti de son cocon de richesse et prospérité. Oh mais oui, elle a vu sa tête d'ange dans les journaux, plusieurs fois, l'a traité de salle gosse de riche et maintenant ? Voilà où il est, en Californie, refusant le fric à papa et maman pour pouvoir "tout recommenceer". Pitoyable un peu ? Heureusement, Billie est terriblement tolérante, elle l'accepte, lui laisse une chance. Elle se jette dans le fauteuil et s'allume une autre clope. « Tu me déranges pas. Assieds-toi débile. » La cigarette se consumme trop vite. Elle la garde dans sa main et entre ses lèvres, jette la fumée opaque vers le plafond en ogive, construit de toute grisaille une aura lentement destructrice qui auréole son visage ; ce n’est même pas pour le goût ou le tabac, parfois, c’est juste parce que ses doigts un peu potelés, ses ongles rongés, son index hyperactifs aiment à se resserrer autour de la tige bicolore, parce que ses phalanges idolâtrent le contact moelleux du poison, que sa chair n’aime pas à se refermer sur le vide d’une main inutile. Le tic gestuel. Enfin, mais pas que. Elle le regarde lentement, fortement, attentivement tandis que l’idée fait son cheminement sous son crâne à boucles, elle a toujours ce sourire démiurge de fossettes qui creuse ses joues de petit rat, toujours ces yeux attentifs et adorables qui coulent et roulent sur sa figure et le câline d’une œillade. Il est un peu pâle, un peu gris, un peu triste. Changer les idées de ses amis était un point fort de Billie. Mais Alec n'était pas son ami, juste une connaissance. Elle le regarde et pose ses jambes sur ses genoux. C'est vrai, elle le croise souvent ces derniers temps, dans les couloirs, lui sourit et lui bécotte les deux joues, comme elle fait avec ses amis, "à la française" qu'on dit. Elle, ça lui fait penser que, les français, ils ont l'air tactiles et faciles. Les américains, ils sont fragiles, trop sensibles, regardez Alec, le pauvre chou, tétanisé à l'idée de voir Billie en culotte de gamine à motifs. C'est fou ! Imaginez qu'elle soit en tanga ? En guêpière ? Il aurait sûrement pris ses jambes à son cou. Les américains ont peur des filles, c'est incroyable. « Tu sais, je m’demandais, ça fait un certain temps que j’y pense. » Un certains temps, ou quelques secondes ? En fait, c'est en voyant la moue triste du blondinet qu'elle y a pensé. Au moins 16 secondes: les idées de Billie sont si brillantes, si fulgurantes ; ses lèvres s’ouvrent, sa risette devient presque un rire, elle demande, abrupte : « Tu veux qu’on baise ? » Il toussote. Son sourire s’élargit, ses dents de rongeur apparaissent. Elle écrase lentement la cigarette, jette nonchalamment le mégot, fourrage dans ses cheveux en pagaille d’une main légère et attend tranquillement la réponse – au pire il l’envoie chier, elle se moquera de lui. Après tout, elle fait ça aussi pour lui, elle a cru comprendre que Alec, le pauvre chou, était plutôt ... frustré. Et quel meilleur réconfort que le sexe, hein ? L’étreinte et la fusion, voilà ce qui ravira l’être ; si il ne restait que quelques heures à vivre, si on lui disait, comme dans les films de science fiction, que le monde allait exploser d’une minute à l’autre, elle ferait ça : elle laisserait son corps et son âme exulter, encore, et encore, et encore, elle allègerait sa mort avec la baise et puis surtout elle crèverait euphorique. Sans doute. |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Ven 30 Déc - 6:43 | |
| { Jeunes et âmes sensibles, passez votre chemin : références au sexe très explicites, accompagnées d'un lot respectable de conneries dans les prochains posts. Sujet qui passe en HOT (bon y a rien de très pornographique ici mais par prévention, vaut mieux prévenir) La lune trop pâle Caresse l'opale De tes yeux blasés Princesse de la rue Sois la bienvenue Dans mon cœur briséAssit sur le fauteuil, Alec passe une main nerveuse dans ses cheveux blonds, pendant que Billie laisse sa cigarette s'égarer. Elle se met à l'aise, bien sûr, elle est chez elle, elle peut faire ce qu'elle veut. Mais en général, on dit toujours ce genre de truc "mets toi à l'aise". On y pense pas une seule seconde ! Billie elle, elle le pensait. Allez chez votre ami et installez-vous dans son lit en caleçon après qu'il vous ait dit "mets toi à l'aise". Ce geste, il ne fera rien si ce n'est éveiller les mauvaises langues. Billie n'était pas comme ça. Il connaît, comme tout le monde, la réputation de Billie Orane Fox. Et pourtant, c'est plus fort que lui, il ne la voit pas comme ça. Décidément, non, le mot traînée ne lui sied pas, pas plus que les fringues d'Athena iraient à sa prof d'Anglais.Alec trouve qu'avec ses cheveux fous et son visage mignon, son large sourire et son énergie lumineuse, elle ressemble plus à une princesse qu'à autre chose. Il l'aime beaucoup, elle est drôle et espiègle, joueuse et directe. Un peu comme lui dans les beaux jours de son état normal. Il aime aussi la forme de ses seins ronds, son odeur douce à son nez, les courbes de son corps. La Blondinette est joliment sexy, ni vulgaire ni méprisable. Il la regarde. Sa timidité retombe, peu à peu, il observe ses pieds posés sur ses jambes. Il la scrute, réalise l'évidence. Elle est là pour lui. Bon endroit, bon moment, le timing est tellement parfait que la pluie cesse de toquer à la vitre. Alec embrasserait bien parfois ses lèvres pulpeuses, attraperait ses hanches, il se demande si elle voudrait faire de même. Billie est une fille bien, elle est comme lui, elle apaise et rend heureux. Pourtant, ça ne fait pas si longtemps qu'il la connait. Il a tout de suite sentit, trouvé ce qu'elle était. Il faut dire, elle ne passe pas inaperçu cette furie blonde. « Tu sais, je m’demandais, ça fait un certain temps que j’y pense. » Il tourne sa tête blonde vers la blondinette aux allures de musaraigne et la regarde avec attendrissement. « Tu veux qu’on baise ? » Alec toussote un peu. Les mots cognent dans sa tête, c'est fou. L'insolence féminine de Billie dépassait presque l'entendement : elle n'avait rien d'une simple adolescente bien dans sa peau. Elle semblait faire don de son corps comme on faisait don d'un livre quand un ami l'avait égaré, pleine de générosité et de bonne volonté. Il s'attendait à une demande sur une conquête, un de ses camarades, ou le gabarit de sa coupe de cheveux – Alec frémit sous l'audace de la question, question qu'au plus profond de lui, il attendait, il désirait. Il s'éclaircit la gorge quelques secondes, et les grands yeux de Billie continuent de le fixer, ses cils paraissent immenses et Alec est rassuré que la demande ne se résume pas à une simple blague. Mesuré, il pose une main dans ses cheveux et parvient à esquisser un sourire en coin. « Si tu arrives à faire disparaître toutes les traces de la clope sur son corps, pourquoi pas. » Et Alec semble réaliser tout le ridicule – qui n'a rien de désagréable – de la situation. Il ravale sa pomme d'Adam et murmure, incertain. « T'es magnifique Billie. » Il lui attrape la main et la regarde dans les yeux. Il avait besoin de s'occuper l'esprit, à tout prix. Billie était jolie. Agréable à regarder. Il oubliait la cigarette, son odeur et se fascinait par son regard atrocement vivant pour une fille aussi active, une fille aussi bougeante et qui passait tant de nuits dans les bars.Un peu brutal, il lui attrape sa main libre, se relève, presque impatient. « Viens. » Mais, qu'est ce qu'il lui arrive ? Il n'est même pas chez lui, il décide. Il la soulève, elle est légère, menue, fine, adorable avec ses fossettes immenses et sa bouge carmine. Alec la regarde, la dévore des yeux et pose un baiser plus doux que le miel sur le front. On dirait une gamine, une ado de 14 ans qu'on soulève avec un doigt. Il se sent stupide, lui qui se disait être celui qui n'est pas de ceux qui s'approprient les filles comme des objets. Surtout des filles aussi charmantes que Billie. Mais, elle est trop. Trop insolente et attachante, trop Billie, trop seule et adorablement enviable. Craquante et à croquer. Et le piège se referme. |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Ven 30 Déc - 18:27 | |
| Billie fixe le blond de ses grands yeux brillants. Elle sent qu'il est destabilisé -ils le sont tous- par l'audace de sa question, question qui semble si simple quand elle sort de sa bouche, si normale. Elle ne comprend d'ailleurs pas pourquoi on passe par tous ces chemins pour inviter un mec à baiser. Tu viens prendre un verre ? Pathétique. Tu me raccompagnes ? Stupide. Digne d'une poupée du style Madeline. Elle n'entend plus grand chose à part lui qui dit quelque chose, sûrement pour se sentir mieux. Elle se demande vaguement, tranquillement, nonchalamment s’il est fébrile, s’il est nerveux, s’il est hésitant. Sans doute. Elle le sent dans la saccade de ses paroles et sa respiration. « Si tu arrives à faire disparaître toutes les traces de la clope sur son corps, pourquoi pas. » Elle sourit, comme une gamine et elle ne dit rien. De toute façon, cette odeur sera bien vite oubliée, elle le sait par expérience. Après avoir couché avec des mecs imbibés d'alcool, complètement puants, elle sait que l'odeur naturelle reprend vite le dessus, l'odeur qu'on aime tous, l'odeur corporelle, celle qui nous rend fous. Elle tire la langue et attrappe une boucle qu'elle frisotte entre ses doigts rongés. Elle ramène ses jambes vers elle et les enlace. Calme, elle le regarde avec envie. Il s'en rendrait compte ? Non. Les mecs ne comprennent rien aux femmes, même à Billie alors c'est pour vous dire s'il sont perspicace. Pourtant Billie, elle voit qu'il attendait sa question, en son fort intérieur. Il ne va pas refuser, il acceptera avec douceur, parce que c'est un gentleman. Elle le sait, mais, elle est un peu surprise. Il y a des garçons, comme ça, dans cette ville, dans l'université, qui pourraient lui sauter dessus sans lui adresser la parole qu’elle ne s’en étonnerait même pas – ils ont cet réputation, ou bien ce charisme un peu dégueulasse du queutard, cette aura frustrée du môme en rut sinon -, il y en a d’autres qui n’attendent que ça, une fille, une gentille fille qui daignerait leur proposer une partie de jambes en l’air et d’eux, elle n’attend que l’initiative ; pour Alec ami que l'on peut qualifier "de longue date" -deux ans qu'ils se connaissent tout de même- et néanmoins jamais réellement intime, délicat blondinet aux multiples petites copines – mais pas n’importe lesquelles, et des sérieuses, et chaque fois on parle de parfait amour, et on le voit observer les belles filles artificielles de ses yeux pailletés de gamin sensible -, elle ne pensait pas. Peut-être qu’elle se fait des fausses idées, peut-être qu’elle ne juge que sur un cliché qu’elle a construit de toutes pièces, mais pour elle, Alec n’est pas de ces mecs qui tirent leurs coups et partent sans dire au revoir. Plutôt une gentille peluche qui se ramène au premier rendez-vous avec des fleurs et laisse la fille décider d’une date romantique pour une quelconque conclusion charnelle. « T'es magnifique Billie. » L’adjectif la fait tressaillir plus profondément qu’une caresse. Il y a quelque chose, dans le creux de son estomac qui se resserre, dans les entrailles de son ventre qui se tord, un stupide étonnement d’adolescente, une flatterie terriblement féminine, une acceptation entièrement arbitraire du compliment qu’elle sait, qu’elle sait avec sarcasme, extrapolé par la situation. Elle se laisse faire, attrappe sa main et la regarde de ses grands yeux. Billie a confusément conscience, parfois, lorsqu’elle prend la peine de réfléchir un peu plus loin que le bout de son nez retroussé, de ce talent un peu vulgaire, un peu inutile de la prosaïque consoleuse. Billie est comme les putes, les vraies ; elle accueille à bras ouverts et avec une tendresse parfaitement stupide l’être perdu, ou dépressif, ou avide, qui a le bon sens de venir pleurer sur son épaule frêle plutôt que sur celle d’une autre ; adorable oreille et tranquille bavarde, elle vient essuyer les larmes, embrasser les maux et faire exulter le corps. Elle ne sait pas trop pourquoi ; peut-être qu’elle n’a du charme qu’aux yeux des gens chancelants, hésitants, suffoquants. Billie est une fille facile. Elle l'assume pleinement. Elle regarde Alec se relever. Il semble impatient, elle ricane un peu, glousse doucement et donne sa main libre. Elle n’est sans doute pas son fantasme premier, d’ailleurs elle n’est celui de personne : elle n’est pas le genre de fille dont on tombe furieusement et éternellement amoureux, pas le genre de fille qui déclenche les passions, elle le sait bien ; il y a ces jouvencelles qui ont besoin d’être sauvées, chéries, adorées, ces jouvencelles qui attendent et qui réfléchissent, qui surtout sont belles, souvent douces, qui se contentent d’un seul, alors qu’elle, elle n’est qu’un hybride, un hybride entre le queutard et la poufiasse, trop franche, trop violente, trop vulgaire et trop extrême, elle fait un peu créature, et puis même, elle n’a pas le physique des damoiselles en détresse, elle est bien fichue mais elle a encore des mains de bébé, des cheveux de lionceau, des joues de musaraigne, enfin : elle n’est pas transcendante. Ce n’est pas à elle qu’on pense en premier, sans doute. Mais peu importe : puisqu’elle suffit. Ce n’est pas comme si elle avait un chagrin d’amour et que son cas était tristement irréversible. Elle ne voudrait pas d’un Prince Charmant en goguette, de toute façon, elle aime les lâches et les idiots. Les gosses et les dépressifs. C’est son truc. Voilà pourquoi elle ne coucherait pour rien au monde avec un mordu de la littérature : trop poétique, trop cliché, trop tout ; elle se gorge, se nourrit, aspire et jouit des failles, des gouffres, des abîmes. C’est peut-être le reflet d’elle, un narcissisme malsain, enfin, peu importe, n’est-ce pas ? « Viens. » Soulevée, contrôlée, comme un poupon trop frêle pour bouger tout seul. Elle le regarde et approche sa bouche de son oreille. « Je viens. » elle sussurre, carresse son oreille du bout de ses lèvres. D’un geste réflexe, elle enlace la nuque d'Alec. Il est fort. Musclé, grand. C'est adorable. Elle le regarde avec ce regard brillant, sa petite risette. Cette fois sa risette est crédible, espiègle, atrocement adorable. « J’espère que ça te dérange pas, j’ai une culotte de gamine », elle gazouille tranquillement – la dentelle noire, sexy et arachnéenne, c’est pas son truc, lui a jamais appris à mettre de la lingerie qui va ensemble – de la lingerie tout court. Elle a des instincts vestimentaires de pré-ado à motifs ; elle bat des cils, roucoule tranquillement, dégagée : « Mais je compenserai avec mes talents buccaux, t’inquiète. » |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Lun 2 Jan - 8:43 | |
| Ma petite mandigotte Je sens ta menotte Qui cherche ma main Je sens ta poitrine Et ta taille fine J'oublie mon chagrinAlec sentait peu à peu que sa perception du monde s'effaçait. La sensation était étrange : il oubliait ses querelles avec ses parents, le coup de fil affreux et la voix étrange qu'avait sa mère au téléphone. Il observe lentement la pièce dans laquelle il entre, avec Billie dans ses bras - ses murs semblent avoir retrouvés une vitalité inespérée, le sol semble plus dur, et Alec réalise avec un frisson ce qui s'apprête à lui arriver. Il sourit lorsqu'elle sussurre à ses oreilles des bêtises, des idioties de gamine. Il repose la blonde, l'attrape par la main et la tire. La main de Billie pulse contre la sienne, ses doigts sont chauds et tandis qu'il passe son pouce sur ses ongles, il se rend compte qu'ils sont rongés. Mais Alec est ravi : ces détails moindres ajoutent un charme subit à la situation. Et puis, Billie est belle. Il la regardait : elle était belle, ses yeux brillaient, elle était ravie d'offrir son corps - même si lui voyait ça comme le plus beau des privilèges, d'autres aurait trouvé ça banal. C'est une pensée qui construit lentement un chemin dans son esprit : il allait coucher avec elle. Il n'a rien d'un garçon amoureux, surtout de cette fille qu'il connaît à peine, mais ce n'est que la pensée de son corps contre le sien l'exalte particulièrement. Timide, Alec pose lentement ses lèvres sur le bout de celles de Billie. Il a tellement cette impression de tomber de mille étages, d'être amoureux. et, de cette façon presque brutale, avec le regard un peu fou, il resserre ses doigts contre les siens et avance en silence vers le fond de la pièce à peine éclairée par une bougie faiblarde. Il ferme les yeux et s'arrête de nouveau, se tourne lentement vers la jolie blonde, réalisant promptement combien il la dépasse mais qu'importe parce que c'est ce qu'elle veut et que Alec réclame l'oubli. Et pourtant, pourtant. Il lui semble être le plus heureux des cons. Oui, c'est un con. Il fait comme les autres, prend Billie comme elle vient. Il a longtemps pensé à effacé ses parents, sa famille de Seattle de sa vie. Rayer les numéros, couper les ponts mais réalise que l'idée de poser ses doigts sur le probable joli corps de Billie vaut tous les oublis du monde. Et puis, il ne peut pas oublier, laisser sa stupide famille. Qu'était-il, sinon ? Un idiot de vagabond diplômé qui revient chez Papa-Maman pour demander pardon ? Alec était incapable de prononcer quoi que ce soit – un étau, sans doute, contrait ses mots, bloquait sa gorge. Il avait du mal à se faire à l'idée que ce n'est plus par les mots mais par le corps que ses ressentis doivent passer et puis Billie est belle, et puis Billie l'intimide. Il ne sait cependant ce qui le pousse à poser ses mains sur ses épaules, à l'approcher du mur le plus proche, à observer son visage presque rond, ses belles lèvres bien faites, à toiser son regard gris, presque vert, le regard énervé et à coller ses lèvres aux lèvres. Il ne peut pas être affectueux, il ne la connaît pas, il ne connaît pas son corps, il ne connaît ni ses envies. Leur baiser, n'est pas censé être passionné. C'est pas comme ça que Billie le voudrait mais, Alec ne peut pas s'empêcher de fermer les yeux et de savourer. Ses mains sont posées de chaque côté du mur, il n'ose pas les poser sur elle, sur son t-shirt. Il s'interrompt soudain, détache ses lèvres des siennes qu'il pose lentement sur son cou, touchant sa peau de bébé. Un cou, étrangement, qui n'a aucune marque d'amour, aucune trace d'un autre. Qu'est ce qu'il croyait ? Que les noms de tous ceux qui étaient passés par là lui sauterait aux yeux ? Non. Billie, entre ses mains, ressemble à une petite princesse, une poupée toute neuve. Il la voit comme ça. Alec se colle contre elle, mordille timidement un bout de sa peau, raffermit son étreinte et s'autorise enfin la poser ses mains sur ses hanches, descend rapidement sur ses fesses tandis que ses lèvres font de même. Elle sent bon, presque trop. « J'ai envie de toi, Billie. » Qu'il souffle, du bout des lèvres, et peut-être sent-elle qu'il ne ment pas. Alec n'explique pas ce besoin qu'il a de prononcer son prénom aussi distinctement, d'une voix aussi basse, pareille à celle qu'il a lorsqu'il se dispute avec ses parents. Alec veut continuer, enlever ses vêtements un à un contre ce stupide mur mais lentement il se souvient de l'endroit où ils se trouvent alors il s'interrompt, contemple avec un léger sourire les trois petits suçons qui ornent sa gorge. Il attrape une nouvelle fois sa main, qu'il serre encore plus fort contre la sienne. Et vite, vite soulève de nouveau la blonde avant de l'embrasser de nouveau. Il ferme la porte d'une main et maintenant qu'il atteignait son but, il ne savait plus que faire. La gorge serrée il inspire et reprend son état quelque peu normal. Maintenant, ce qui viendra après ne l'effraie plus - il n'a pas peur qu'elle le repousse, pas peur qu'elle s'écarte et se renfrogne finalement. Quelque chose lui souffle qu'elle ne le fera pas, de toute façon, il aime trop la chaleur de ses lèvres douces, et l'odeur sucrée de son parfum agit sur lui comme une sorte d'aimant. Alec passe une main derrière la nuque de Billie, l'attire plus à lui. Recommence tout. Au début. Avec de l'assurance. C'est une évidence, oui. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt? Et puis, finalement, lorsqu'il entend son rire enfantin, il reperd toute sa confiance et redevient hésitant. Et voilà qu'elle trotte La lune qui flotte La princesse aussi |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Lun 2 Jan - 18:16 | |
| « Soft lips are open, knuckles are pale, Feels like you’re dying, you’re dying, Hot as a fever, rattling bones, I could just taste it, taste it,
Consumed with what’s to transpire. »Billie est prise par surprise lorsqu’il fait volte-face, lâche ses phalanges pour attraper ses épaules, elle touche le mur les omoplates d’abord. C’est le fruit de ses méditations : un réflexe ? Elle sourit un peu contre sa bouche parce que les mains de Alec ne bougent pas d’abord, elles restent bizarrement amarrées à sa veste, comme figées, elles empêchent le corps à corps et ne se mettent en marche qu’à retardement ; Billie aurait presque gardé les yeux ouverts, pour voir le joli visage sous toutes ses coutures, pour l’observer immédiatement lorsqu’il s’éloignera, pour ne pas s’enfermer immédiatement dans le noir et se gorger seulement du baiser, mais le flou et la pénombre fatiguent sa rétine et la paupière se clôt. Elle a simplement une main enlacée sur la chair de la gorge, elle le tient voûté sans le retenir, elle le laisse un peu faire. C’est lent, las. C’est seulement là, quand il partage son souffle et qu’il presse à peine sa bouche, quand il palpe à l’aveuglette et délivre son visage pour le blottir dans son cou, qu’elle se sait réellement, tangiblement, un exutoire. Elle laisse échapper un très petit rire silencieux quand il parle – enfin ! -, elle répond par un baiser, on dirait qu’il tente un peu, qu’il essaie, qu’il tend des perches, qu’il attend qu’elle les attrape. Tout ça, c’est si adorablement cliché. Elle le serre contre elle, son pouce effleure tranquillement les saillances qu’elle trouve sur le cou penché, mais le flux tranquille, rieur et concupiscent de ses pensées langoureuses accuse un soubresaut, cille et craquèle lorsque la bouche de Alec aspire sa peau. Ca va laisser des marques. Putain. Connard. Hermès la tuera. Déjà il repart – quoi ? on avait pas élu domicile ici, finalement ? -, rattrape sa main brusquement avant de la soulever de nouveau, comme si elle ne savait pas marcher toute seule, qu’il fallait absolument la guider, ou comme si elle allait prendre la fuite en chemin, et il rentre un peu plus dans la pièce obscure, referme la porte derrière eux. Là, il semble reprendre confiance. Billie sourit, rigole un peu comme une enfant et puis, il redevient hésitant. Elle ne rigolera plus. Ça l'intimide le pauvre. Elle se retourne un instant, ferme le battant de la fenêtre d’une main aveugle, et son regard tourne pour englober Alec, qui, figé, ne la regarde presque pas, qui reste immobile, emprisonné dans son mutisme. Ah. Il va falloir l’échauffer un peu, le pauvre chéri. Elle rit légèrement – son rire percute le silence avec une violence indécente -, le rejoint en deux enjambées et l’attrape par la chemise. « Allez, viens là », elle ordonne, et le fait tourner immédiatement pour le coller contre le mur à son tour ; contrairement à lui, Billie ne prend pas son temps, seulement ses aises. Elle se laisse aller contre lui, le bassin appuyé contre son bassin, elle lève hautement le menton pour rencontrer ses lèvres pendant qu’elle défait sans hésitation aucune la cravate ; le tissu glisse entre ses doigts, se délivre et se délit, elle le fait glisser le long du cou de Alec et le laisse tomber tandis qu'elle mord et aspire sa lèvre inférieure et badine avec sa langue. Allez, bordel. Un peu de nerfs, Alec. Un peu de nerfs. Elle cherche à l’aveuglette les boutons de sa chemise et les extirpe, ses mains écartent le tissu pour toucher sa peau. Elles frôlent d’abord, touchent et creusent, suivent l’oscillation de ses omoplates, la cambrure de ses reins, s’arriment à son dos pour attirer son abdomen contre le sien. Ses lèvres glissent avec elles, abandonnent la jolie bouche de l’adorable, coulent sur l’angle de la mâchoire, stoppe sur la trachée. Par vengeance autant que par convoitise elle attire la chair entre ses lèvres et ses dents et aspire lentement, en crescendo et avec une risette, elle éloigne la bouche et son souffle câline la marque une seconde. Au centre du cou, le cercle est déjà écarlate. Elle lève les yeux sur lui et lui sourit ; ses doigts descendent encore et le touchent à travers le tissu bien repassé du pantalon sombre ; elle rit même un peu, avorte la caresse et attrape son cou pour s’y hisser d’autorité ; elle entoure les hanches d'Alec de ses jambes volatiles, laisse un baiser délicat contre sa mâchoire, et d’une main nonchalante lui fait signe d’avancer. « Vers le lit, Foster ! », elle décoche une risette, l’embrasse de nouveau et le laisse avancer. Elle a le souffle court et son pouls bat la chamade, tinte un peu à ses oreilles ; elle serre encore les cuisses pour être collée contre lui, le sentir, elle a ses os saillants enfoncés dans la chair, elle se frotterait.
« Dépèche. » |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Mer 4 Jan - 22:56 | |
| Alors Billie est comme ça. Alec craint ne pas avoir encore assimilé tous ces rites, ces culbutes brutales et pleines de passion, aspire à ne plus hésiter – d'abord sans doute pour la bonne continuité des évènements, la tendre exécution des ordres de Billie, qui le guide encore – et oublie peu à peu tout ce qui le tracasse, ce qui l'agace. Il déteste au fond cette passivité incroyable qui le cloue au mur, qui lui fait observer les gestes de la blonde, hypnotisé, incapable d'un geste sinon, celui, timide, que de poser le bout de ses doigts sur les hanches de Billie, soudain stupidement précautionneux, envahi d'une attention absurde pour une fille qu'il connaît à peine, une fille qu'il n'avait aucun mal à embrasser de façon mille fois plus soutenue, dans la familiarité routinière d'une chambre mal éclairée. Peut-être est-ce le cadre de la pièce qui l'empêche de lui rendre ses caresses et Alec frémit, parce qu'il n'a que ça, il ne peut que se laisser faire et attendre, attendre l'instant de flottement où il oubliera enfin pleinement jusque son nom. Et Billie, pleine de curiosité presque enfantine, palpe, touche, caresse, expérimente, s'amuse des bosses, des plats, des endroits plus fermes que les autres. Alec se laisse faire, puis, il l'attire à lui, l'embrasse fougueusement, comme un fou, pose une main ferme dans ses cheveux lorsqu'elle s'accroche à lui et éxécute ses moindres caprices, ses ordres. « Vers le lit, Foster ! » Il la regarde, elle est belle. Elle sourit, sa petite risette adorable touche Alec au plus profond de lui même, il lui rend donc son sourire, toujours aussi muet. Il se convainc que c'est le désir qui le rend si vulnérable, que les sensations, si anodines en temps normal, semblent désormais décuplées. C'est le désir, une fois de plus, qui l'enjoint de resserrer le corps frêle de Billie contre le sien, d'avancer à pas rapides, c'est le désir qui le fait manquer de trébucher, c'est le désir, l'envie de l'autre qui le fait rire si stupidement. Et leurs parties génitales se frottant, rien ne semble jamais plus sûr, Alec sent son excitation poindre, exploser, plus encore quand, allongé au dessus de Billie, les index de ses deux mains parcourent lentement l'imperfection de ses boucles blondes, qu'il se met pleinement à apprécier la stupide lumière tamisée de la pièce aux dehors si accueillants. Il faut croire après tout que ce n'est que tout ce qu'il voudrait avoir. « Dépèche. » Finalement ses grandes mains finissent par abandonner les cheveux de Billie pour commencer à la déshabiller. Il a peur d'être un peu trop brutal mais la jeune femme semble frémir devant tant de lenteur – la rapidité l'effraie sans doute un peu plus alors qu'il jette le haut de la Blonde dans un coin de la pièce, qu'il la contemple quelques secondes avant d'aventurer ses mains sur son buste, avant de frôler sa poitrine du bout de ses doigts. Puis, il se décide enfin à dégrafer le soutien-gorge - un vrai challenge, lui qui n'a jamais bien compris le fonctionnement de ces sous-vêtements féminins. Ses mains se perdent, parcourent le corps frêle, les cheveux. Ses lèvres se collent à celle de Billie, elle ricane un peu, il rit à son tour. Il mordille les lèvres rouges. D'une main, il défait le bouton, ôte le pantalon et rattrape la taille de Billie pour la décoller un peu du lit. Il attrape son visage, son petit visage si fin de souriceau, l'attire vers lui, colle ses lèvres au siennes. Il regarde Billie dans les yeux, puis commence réellement à la toucher. |
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| Sujet: Re: Will you dance to this beat ? - Alec [Un peu HOT ça dépendra d'Alec] Ven 6 Jan - 1:40 | |
| Elle goûte à son rire un peu léger, un peu hésitant, comme à un baiser qu’elle dévore, et aspire avec douceur la vibration enchanteresse de sa voix grave, tremblante, délicieuse. Elle se laisse emporter, nouée autour de lui, les yeux posés sur ses traits mobiles. Sa main caresse le visage un instant, reprend sa place.
Billie tombe sur les soyeuses couvertures du lit sans décrocher ses doigts de la nuque d'Alec et, immédiatement se redresse un peu, le dos creux, pour reprendre le baiser brièvement interrompu. Tandis que les mains chaudes, lentement frémissantes d'Alec remontent sur ses flancs pour découvrir sa peau mouvante, elle goûte avec tendresse, encore, et encore, à ses lèvres dont elle sent chaque ondulation sous sa bouche, chaque souffle contre sa langue. Elle bouge docilement son visage lorsqu’il fait passer son t-shirt et le retire. Maintenant qu’il est éveillé, revenu, attiré, Alec part à la découverte de son corps avec tant d’intérêt et de sérieux, tant de lenteur et d’application que Billie ravale un sourire enjôlé. Elle immerge ses doigts lascifs dans les mèches blondes, amorce une caresse vaporeuse et régulière alors qu’il fait glisser les bretelles de son soutien-gorge et embrasse le creux de ses poignets. Pendant qu’il découvre ses seins, elle laisse trainer son regard sur lui, avide de cet éblouissement immature qu’il semble porter à chaque geste et à chaque courbe ; elle scrute l’étincelle de son regard clair, le frémissement léger de ses épaules. Billie s’est rarement sentie aussi jolie que sous le souffle court et les yeux fixateurs d'Alec qui semble accrocher à sa rétine chaque parcelle de sa peau pourtant trop pâle, de sa poitrine pourtant trop ténue et de ses hanches trop marquées. C’est seulement lorsqu’il se relève qu’elle remarque la chaleur délicieuse qui palpite sur sa propre chair, qui oscille sur sa gorge et tremble sur son front ; et savoure la brise vague qu’entraîne le mouvement du corps fuyant d'Alec. Elle lui sourit, amusée, assise pour décrocher les agrafes de son soutien-gorge cavalièrement repoussé, alors qu’il s’extirpe de son pantalon d’uniforme. Il revient à elle d’un mouvement vif. Elle envisage un instant de le faire basculer sous elle immédiatement, de prendre l’initiative de caresses dont elle aurait l’absolu contrôle, mais la tentation de laisser Alec l’explorer, et palper comme un gamin qui découvre, et la goûter sans une guidance forcée, avorte son réflexe avant qu’il n’atteigne ses bras prêts à le renverser. Le poids du corps d'Alec sur le sien accroit le désir qui enfle près de son nombril et vient trépider entre ses côtes. Elle enfouit son visage dans le creux de son épaule, caresse la peau nue de sa bouche, et resserre ses genoux encore gainés de ses collants stupides, autour des hanches étroites du brun. D’un geste tranquille, elle attrape soudain l’une des mains d'Alec et la pose sans ambages sur son sein gauche. Toute la grande paume le couvre. Billie ne s’attend pas à ce que Alec soit endurant, elle ne s’attend pas à ce que ses caresses soient jubilatoires, elle ne s’attend ni à un orgasme fulgurant, ni à un stéréotype lent, lascif et langoureux de corps à corps délicieusement élégant. Après tout, les coucheries n’ont rien à voir avec du fox-trott en salle, et Alec sera comme tous les mecs doux et romantiques : maladroit, hésitant et, pour le coup : fulgurant. Néanmoins, il l’entraîne sans mal avec elle dans sa quête d’attouchements circonspects, et son sexe, et son cœur, palpitent avec férocité tandis qu’elle se cambre légèrement, dessinant avec son corps la même courbure que celui d'Alec. Son bassin heurte le sien ; des doigts, elle suit la voûte irisée de sa colonne anguleuse, devine l’ondulation arquée des reins qu’elle ne peut atteindre des mains. Le silence se noie violemment. Elle n’entend plus que le rugissement palpable du sang qui frappe à ses tempes, et le murmure entrelacé de leurs deux souffles, du feu lointain. Elle reste à la merci d'Alec un moment, le laisse accuser sa lenteur, seulement discrètement mouvante, et finalement se délivre de son étreinte en reprenant la bouche revenue à elle. Elle mordille et taquine sa lèvre, les yeux clos maintenant, alors qu’elle glisse, balance, les mains arrimées à ses joues minces et la bouche à sa bouche. Elle effleure le buste musclé qu’elle a déshabillé, ses mains courent sur ses côtes discrètes et enserrent ses flancs, elle ne sait plus vraiment dire si c’est sa paume qui est si cuisante et si moite, ou si c’est la chair qu’elle caresse qui embrase ses doigts paresseux. Sa bouche suit le sillon élégant de sa trachée, rejoint les clavicules roides, glisse et embrasse et caresse le creux d’un téton, le mouvement d’un muscle, l’angle d’un os. De ses mains exploratrices elle parvient à l’élastique. Elle caresse Alec un moment à travers le caleçon, lente, presque prudemment. Elle se redresse dans l’arc de ses bras, attrape le bord stupide du sous-vêtement entre ses doigts et le retire en suivant ses propres mains des yeux. Elle observe avec impudeur la nudité qu’elle délivre, puis les jambes qui se dérobent au tissu, et elle lâche le caleçon à l’aveuglette avant de revenir à Alec, avant de souder de nouveau sa silhouette à la sienne. La danse des amoureux prend une toute autre dimension. La salle s'embrase, Billie n'entend plus, ne sent plus, envahie par les soupirs, les gémissements et la chaleur. - Spoiler:
C'est fini, superbe danse
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