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 Picnic on the grass. {Samuel

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MessageSujet: Picnic on the grass. {Samuel   Picnic on the grass. {Samuel EmptySam 31 Déc - 0:34

Samuel & Billie


    Il pleut des putains de cordes sur le terrain et Billie finit par sauter sans douceur sur le sol, plongeant ses bottes massives dans la boue qui bouffe le terrain. Elle grogne un peu, et fait une coquille de sa main autour d’une clope pour l’allumer dans l’urgence ; elle s’y reprend à trois ou quatre fois avec son briquet. Elle est trempée jusqu’aux os et reste sous la flotte sans vraiment y penser, ses cheveux frises et s'applatissent, comme de la paille. Elle voulait s’entraîner, s'entraîner à maitnenir sa forme en courrant sur plusieurs kilomètres. En dehors du fait qu’elle a failli une ou deux fois tomber comme une dinde désorientée, elle tient plutôt la route. C'est sûr, si un prof l'avait chopée elle aurait sans doute passé un sale quart d'heure. Déjà que le retard la tenait.
    Elle crève la dalle, la pauvrette.
    Elle finit par jeter la cigarette mal allumée avec agacement, la bouche pâteuse et les lèvres serrées d’agacement ; elle cale son veston sur son épaule osseuse. Elle trottine un peu, étourdie par le bruit gluant de ses pieds qui heurtent le bourbier du terrain, parvient aux vestiaires avec un grand soupir de soulagement et referme les portes à battant derrière elle : s’y appuie un seconde en fermant les paupières.
    « Putain ! »
    Elle garde les yeux clos, le temps de passer ses mains fermées contre ses paupières et frotter les perles d’eau qui s’accroche à ses cils et à sa peau, elle reste une seconde engourdie, amorphe dans cette nouvelle sècheresse, cette nouvelle chaleur. Elle soupire d’aise. Elle éternue soudain, avec un petit bruit ridicule de pachyderme sangloteur, de trompette bouchée, et rigole bas, stupide, amusée, en grelottant. Elle se décolle des battants fermés de la porte et souille le carrelage des vestiaires de ses bottes boueuses, nonchalante et indifférente. Elle se demande pourquoi elle n’a jamais baisé dans les vestiaires. Il y a pourtant tout ce qu’il faut ! Des bancs pour les paresseux un peu novice, - elle s’extirpe tant bien que mal de ses vêtements rentrant la tête dans les épaules -, un mur lisse pour les adorables qui préfèrent la baise rapide et bipède, - elle accroche le tout au porte-manteau et s’ébroue comme un chien qui aurait pris l’eau -, des douches brûlantes ceux qui affectionnent leur confort et même – elle se laisse tomber sur le banc et tire ses bottes à deux mains, une grimace scotchée sur le visage, écœurée de plonger ses ongles rongés dans la terre mouillée – l’excitation sous-jacente de l’angoisse, celle d’être vus, celle d’être surpris. Elle colle sa tête au mur, regarde un peu le plafond. Il faudra qu’elle en parle à un de ces nigauds de sportif qui lui tourne autour – encore que, pas sûr que ce nunuche bourrelé d’à priori accepte de souiller le secteur sacré du Sport. Enfin. Il suffira de montrer un peu ses seins. Elle baille, sort son sac, une serviette et un savon au miel. Elle chantonne vers les douches, allume l’eau brûlante. Elle renverse le visage sous le jet bleuté, tendrement craché par une fleur de nénuphar ouverte et sculptée dans l’argent, elle récite les paroles d’une chanson inconnue, elle ne sait même pas d'où viennent les notes d’une voix haut perchée, souvent fausse, tonitruante néanmoins. La chaleur coule le long de son visage, roule sur sa nuque et suit sa colonne vertébrale, s’insère au creux de sa chair, par les pores, sous l’épiderme, et pulse en crescendo sur ses joues, ses cuisses, ses fesses, ses épaules frappées par le flot. Sa peau pathétiquement pâlichonne d’ouest américaine trop blonde devient rose et rouge dans la brûlure ; elle a le temps de terminer deux chansons du dernier album avant de se lasser. Elle éteint la douche. Frotte ses cheveux dans sa serviette écarlate, la nuque ployée, elle parle un peu toute seule. Ridicule, elle chantonne :
    « Il fait froid, froid, froid, froiiid... »
    Elle sèche ses épaules, enroule l’étoffe autour de ses jambes, frotte son dos, puis referme la serviette autour de son corps en coinçant le coin, pour qu’elle tienne. Elle sort de la cabine de douche en fredonnant toujours, un « mh-mh » inapte, inconnu et machinal, et s’interrompt elle-même avec une exclamation de surprise.
    « AÏE PUTAIN. »
    Elle lui jette un coup d’œil étonné, pieds nus sur le carrelage, ses cheveux ressorts goutteletant sur ses épaules, puis se fend d’un sourire espiègle et susurre affectueusement :
    « Un voyeur tiens. Dis-moi t'as pas autre chose à regarder ? Dégage connard. »
    Elle hausse les épaules, lui tourne le dos pour rejoindre ses fringues sèches, demande machinalement :
    « Tu veux que je répète ? »
    Elle passe son jean sans ouvrir le bouton, il retombe, avachi, un peu étiré, sur ses hanches encore humides, et elle s’insère dans un grand sweat-shirt, un pull à capuche écarlate qui affiche un énorme griffon doré. Elle sèche les cheveux qui gouttent sur le tissu dans la serviette, tout en pivotant de nouveau vers le visiteur indésiré.
    « Hum, je vois, t'es choqué ? Pauvre chéri, pauvre égo masculin. »
    Elle sort des vestiaires et se dépêche. Se dépêche parce qu'elle est SUPER en retard. Elle courre, franchit la porte du bahut et prend le premier taxi. Elle entre, fouille dans sa poche, sort un billet, le donne au chauffeur et piaille.
    « Santa Monica, plage. »
    Rendez-vous à 15h30 avec Sam. Il était ... 15h45, plus le trajet, elle n'arriverai pas avant 15h55 et elle aurait 25 minutes de retard. Elle se rit d'elle même et attrape le panier de pique nique avant de s'extirper de la voiture qui s'arrête à la bordure de la plage. Elle lui a dit de l'attendre avec une nappe, dans le coin d'herbe tout au bout de la plage.
    Elle accélère le pas, trottine presque – pourquoi TANT de panique ?! –lui prend la gorge, la suffoque, lui arrache presque des larmes, ses yeux perlent, mon dieu elle est en retard, c’est terrible, la culpabilité la tuera. Elle soupire, refoule la terrible émotion, enjambe le petit muret, débouche sur le petit espace vert. Elle entrevoit la chevelure parfaite qui dépasse les autres têtes, une carrure de mannequin, trop parfaite à son goût. Elle courre et offre un câlin étouffant à son ami géant avant de lui ébouriffer les cheveux.
    « SAAAMM ! »
    Elle ne dit rien, attend le sermon, repousse ses boucles désordonnées et souffle sur une petit rebelles pailleuse qui tombe sur son front. Elle laisse tomber le panier massif près d’elle avec un doux piaillement de joie.
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MessageSujet: Re: Picnic on the grass. {Samuel   Picnic on the grass. {Samuel EmptySam 31 Déc - 5:02

Picnic on the grass. {Samuel 375668chace2

Le noir. Les ténèbres enveloppaient Sam d'un doux nuage cotonneux. Ahh le silence, quoi de plus réparateur ? Le tintamarre de son iPhone retentit dans le vide intersidéral de l'esprit du jeune homme. La sonnerie... non, en fait le téléphone parlait. Putain de technologie. Une main surgit sur le smartphone pour s'en saisir comme d'une proie et revint aussitôt sous l'oreiller. Silence ! Samuel ronchonna dans son demi-sommeil alors que la conscience reprenait le dessus au fur et à mesure que les sons étouffés de l'appareil parvenaient à ses oreilles pour lui dire qu'il ne devait pas oublier de passer à la pâtisserie. Rien que ça ! Ses yeux s'ouvrirent alors qu'il maugréait : c'est bon, t'as gagné pour cette fois. Il regarda le cadran lumineux de son réveil : 14h. La vache, il n'avait pas vu le temps passé alors qu'il roupillait ! En même temps, il avait dû récupérer des nuits blanches du week-end... Il devait avoir reçu une tonne de messages. Gagné. Et en prime il avait droit à une invitation de Billie pour un pique nique à la plage. Voila qui avait le pouvoir de le réveiller vraiment. Sam sourit en se levant : ah, la Bibi. Combien de crises de fou rire aurait-il aujourd'hui ? Il ne préféra ne pas avancer de supposition et fila se préparer, maudissant les cernes qui lui donnaient une tête de zombie pressé.

Quelques instants après, ses yeux se perdirent dans le lointain et force était de constater qu'aujourd'hui il faisait affreusement moche. Pluie de merde et saloperie de vent. Le jeune homme enfila un blouson et noua une écharpe bleue autour de son cou, noua à la va-vite les lacets de ses converses et sortit, ayant oublié de se raser. Trop tard. Maintenant que la clé avait tourné dans la serrure, il n'allait plus se fatiguer pour rouvrir. Trente-quatre étages plus bas on le vit sortir d'un pas trainard, les poings serrés dans les poches. Il était Londonien mais ce n'était pas pour autant qu'il aimait la pluie et « singin' in the rain » en balançant un parapluie dans tous les sens – ça serait le meilleur moyen pour que quelqu'un se le reçoive dans la figure. Installé au volant de sa voiture, il jeta un bref coup d'oeil à sa montre ; ouf, il était dans les temps. Samuel s'arrêta donc à la pâtisserie et y chercha d'abord toute une liste de commandes pour sa meilleure amie de colloc' (il allait terminer en majordome un jour, il en était sûr) puis choisit des éclairs aux chocolat et des croissants pour le pique-nique. L'odeur des bonnes choses sortant du four le fit vagabonder et il se surprit à songer, en retournant sous la pluie, chargé de paquets, qu'il avait d'étonnants bon souvenirs de pique-nique organisés par sa mère. Des souvenirs qui dataient, en effet. Il devait avoir un peu plus de 10 ans et il se revoyait au Hide Parc en train de dévorer un sandwich dans l'herbe. Enfin bref.

Il arriva à la plage à 15h25. Le jeune homme pensait que Billie serait déjà là mais quand il débarqua sur le carré de verdure, euh, eh bien, il y avait des boucles blondes mais pas celle qu'il cherchait. Rhooo bon la prochaine fois, il viendra pile à l'heure, nah. Samuel serra son sachet de pâtisseries contre lui en fouillant l'endroit du regard. Elle jouait peut-être à cache-cache, avec Billie, le jeune homme pouvait s'attendre à tout. Les secondes défilèrent, lentement, paresseuses et somnolentes. Mais il n'y avait toujours personne. Sam se saisit de son portable, vérifia l'heure du rendez-vous (c'est con d'avoir une heure d'avance mais c'était déjà arrivé), voulut lui envoyer un sms... se ravisa enfin. Et attendit. Le jeune homme se posa quand même des questions au bout d'un moment. « Allez Billie, qu'est-ce que tu fous, y a des bouchons sous la pluie ? Oh ces filles. » Il l'imaginait encore – à tort ou à raison – en train de réfléchir à sa coiffure, ou bien les bras ballants devant sa penderie en se demandant quoi mettre.

Samuel l'aperçut enfin, au bout de..... très longtemps. Elle lui sauta dessus avant qu'il ne puisse faire ou dire quoi que ce soit et boum, le voila dans une étreinte chaleureuse, amicale mais un peu étouffante. Aaaargh, agonisa-t-il silencieusement.
« Non ! Pas les cheveux par pitié ! »
Il s'était écrié en plaquant sa main sur son crâne, tentant de replacer ses mèches comme elles étaient, tout en maugréant. Sans grand succès. L'étudiant devrait en avoir l'habitude, mais c'était plus fort que lui. Les réflexes ont le dessus. Il sourit à la jeune femme qui paraissait un peu... terriblement... essoufflée voire angoissée. Il plissa les yeux : ah, ok, oui c'est vrai, il devait la sermonner pour son retard im-par-do-nable. Il approcha le cadran de sa montre sous le nez de son amie, adoptant un petit air menaçant : « Alors c'est maintenant que la cavalerie arrive ? J'ai cru que c'était tombé à l'eau. Tss tss tss, c'est pas correct Bibi. » Intérieurement hilare, un sourire s'esquissa sur ses lèvres et il lui tendit son sachet. « Bon, c'est pas grave ; j'ai apporté un petit extra... y a du cho-co-lat. » Samuel étouffa un bâillement : il venait juste de se lever, il faisait gris, et il aurait encore bien fait un petit somme, mais les copains d'abord. On refuse pas un goûter (qui fera office de petit dèj) au bord d'une plage de L.A quand on aime les gens. « Tu as passé une bonne journée ? »
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MessageSujet: Re: Picnic on the grass. {Samuel   Picnic on the grass. {Samuel EmptySam 31 Déc - 6:09

Picnic on the grass. {Samuel 410608JT4
    Les yeux brillants à l'entente du mot CHOCOLAT, Billie regarde Sam remettre ses cheveux tous lisses en place et glousse un peu. Elle doit avoir l'air bien belle avec ses cheveux pailleux, son maquillage coulant et en prime, la bave qui s'invite après avoir entendu le mot "Chocolat". Elle bat ses cils fardés, sourit légèrement, observe les bras croisés et le visage capricieux, l’attitude de gosse ; son léger amusement explose, et produit soudain un fou-rire incontrôlable qui la plie en deux alors que sa légèreté mute, évolue, se transforme en euphorie hilare. Elle se reprend, inspire profondément, passe une main sur son front brûlant de bonheur, cherche le souffle. Elle repousse ses boucles désordonnées et sourit de nouveau.
    « C’est pas comme si c’était surprenant. »
    En général, tout le monde accepte sa propension au retard. Sa propension, ouais – plutôt sa terrible habitude, son réflexe, sa pulsion de retard. Elle attrappe -ou plutôt arraceh- le sachet des mains de Sam. Elle se laisse tomber en arrière, soudain lasse, un peu triste, les cheveux en soleil autour de sa figure de fouine mal maquillée, elle étend ses jambes. Chocolat. Le mot est toujours ancré dans sa tête, comme si Sam avait deviné, avait prévu ce coup là. Elle crevait de faim, avait amener ce qu'elle avait trouver dans son frigo -si on peut appeler ça un frigo- c'est à dire deux barquettes de fraises, des bonbons et deux cannettes de Coca. Elle avait hésité à prendre de la bière mais a préféré jouer les raisonnables. Dans le sachet elle sort tout de suite les éclairs au chocolat et regarde Sam de ses grands yeux verts, luisant comme ceux d'une gamine de cinq ans qui aurait trouvé sa poupée Barbie perdue depuis 3 heures.
    « Putain Sam. T'es trop. Assieds-toi on dirait un touriste là. »
    Elle tire sur le bout de son pantalon et lui tend un éclair. Elle pense, chocolat, éclair. CHOCOLAT. Ça lui rappelle tellement sa soeur, sa chère Dakota, son alter-ego, sa moitié, celle qui mérite toutes les fossettes, tous les sourires et les câjoleries du monde. Celle qui est tellement identique à elle, qu'elle pourrait lui servir de mirroir. Si elle n'était pas extrêmement ponctuelle et n'avait pas du tout cette stupide habitude d'être en retard constamment, de toujours devoir courrir après les rendez-vous et d'organiser des trucs inutiles les uns à la suite des autres. Ses lèvres s'étirent. Elle aime penser, elle qui n'est pas très intelligente ou futée, c'est preuve qu'elle peut retenir certaines choses, quand elles sont utiles. Elle pointe d’un doigt paresseux le panier et dit d’une voix affectueuse :
    « Boissons. Fruits. Tu refuses, j'te les fourre dans la bouche. »
    Elle grignotte doucement la pâtisserie, suçotte chacun de ses doigts chocolatés, plisse le nez. Elle n'a pas pu fumer plus tôt. Elle récupère son paquet de clope dans le fond de la poche de son jean et l’ouvre consciencieusement, presque assise ; elle tire sur la cigarette, la coince entre ses lèvres rouges, et l’allume avec son zippo. Elle recrache un rond de fumée opaque et regarde Samuel avec attendrissement. Qu'est ce qu'elle aimerait pouvoir lui poser des questions. Des questions sur Sasha des questions sur leur passé, sur leur avenir et leur présent. Des tas de questions qui pourraient lui en apprendre d'avantage sur leur relation. Elle repose sa tête à crinnière dans l'herbe armée de sa cigarette dans une main, d'une dernière bouchée d'éclair au chocolat dans l'autre. Elle grignotte doucement le dernier bout d'éclair avant de tirer une taffe sur sa cigarette.
    « Alors, quoi de neuf ? »
    Elle laisse s'échapper de ses lèvres un autre rond opaque. Elle attrappe son panier et sort une cannette de Coca. Elle n'en propose pas à Sam, pensant qu'il a compris qu'il peut se servir quand bon lui semble. Elle prend une gorgée du liquide gazeux qu'elle laisse couler dans son gosier avant de poser la cannette sur l'herbe. Elle regarde le ciel. Elle pince ses lèvres, se redresse sur un coude après avoir finit son éclair chocolaté et regarde Sam.
    « Comment va Sasha ? C'est elle qui t'as fait écho de mon adoration pour le chocolat ? Ou t'as deviné ? »
    Sasha. Sauveuse un jour, sauveuse toujours. Billie ne serait pas étonnée que cette ange vivant, cette sauveuse invétérée soit à l'origine des éclairs au chocolat. A moins qu'elle ait déjà parlé de cette drogue sans danger à Sam ? Pas dans ses souvenirs. Elle a dit plein de choses à Sam. Inutiles, utiles, marrantes, sans sens, à tomber par terre, à dormir debout ou à crever de pitié. Mais elle ne pense pas avoir évoqué son attachement pour cette invention à laquelle elle voue un culte. C'est indéniable, le chocolat la tient par les tripes, accroche aux lèves carmines des jumelles Fox et passe même dans l'estomac du stupide Hermès. Elle sourit de nouveau. Fourrage sa paillasse de blondeur. Et les cheveux de Sam ? Ils sont de quelle couleur ? Blond ou Châtains ? Pas bruns en tout cas, ils sont bien trop clairs. CESSONS DE S'ATTARDER sur des conneries pareilles... Elle se sent stupide et son sourire reste figé sur ses lèvres. Quelle conne. Gamine. Idiote de blonde sans cervelle. Mais non, les blondes, elles gèrent.
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