UNIVERSITY OF CALIFORNIA
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 Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante

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MessageSujet: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyMar 3 Jan - 20:14

« Il est facile,
Il est fragile,
C'est une victime,
Un super mâle à trois centimes. »

Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante 1126290668
Il n’y a qu’un point positif à octroyer aux cours d'Éducation sportive : ce n’est pas la professeur au visage morne, encore moins les tours de terrains faits au début du cours, même pas non plus la présence des jolis garçons ; c’est évidemment le duo ancestral, répété, insupportable qu’elle forme jours après jours, années après années avec Dakota ; derrière les filets de foot, sous les paniers de basket, avec leur uniforme de sport 100% coton, derrière le dos du prof, elles font les connes pendant cinquante cinq minutes, elles se jettent dans l'herbe mouillée, se bouscule et balancent des mottes de terre, elles gloussent comme des mômes, elles ne tiennent pas en place – et puis parfois Dakota fait mine d’être intéressée, d’être disciplinée, elle ne parle plus, elle regarde d’un œil pénétrant la professeur, elle raidit les épaules et s'applique, vise, shoot, elle parcourre le terrain et fait des pompes avec soin, elle dit entre ses dents qu’elle ferait mieux de se calmer, putain, on est en cours, Billie, arrête de glousser, t’es ridicule, mais c’est encore plus risible et encore plus adorable. Elle adore, elle adore les cours avec Dakota – elle pourrait être clouée à l’infirmerie avec une angine qu’elle ne les raterait pas. C’est les seuls qu’elle ne sècherait pour rien au monde. Elle applique de la terre meuble sur la joue maigre de Dakota, embrasse et aspire sa mâchoire vierge, elle s’évertue à détruire ses belles mottes de terre, elle fait courir ses doigts sur son joli t-shirt jaune, elles donnent des défis en alternance avec D. A la prochaine question, répond, et tu dois parvenir à caser le mot calbut. Ou un gage. A tour de rôle, comme ça ; Billie gagne souvent, elle a rarement peur d’avoir l’air stupide, d’avoir l’air complètement tarée, la prof a compris depuis bien longtemps qu’elle était irrécupérable, qu’elle n’y comprendrait jamais rien, qu’elle devait être lobotomisée. Un jour, elle a eu une note qu'on peut qualifier d'Acceptable – avait papoter avec Dakota pendant l'évaluation d'endurance, c'est toujours plus facile. C’était il y a déjà longtemps. Elle fait un geste brusque, lorsqu'il sont assis sur l'herbe et une motte de terre sur la belle chemise immaculée, impeccable, repassée de la prof ; elle fait un bond en arrière alors qu’elle se tord de rire silencieux, derrière ses mains, alors qu’elle croise le regard de Dakota et repart de plus belle en barbouillant de ses mains déjà sales, le t'shirt canari de Dakota. Par vengeance elle applique ses mains sales sur le sien, elle frotte ses doigts sur la saleté et laisse ses belles, grandes empreintes sur son abdomen. Le t-shirt de Billie est à moitié rentrée dans le short, à moitié sorti, il y a un peu de rouge à lèvres sur le col parce qu’elle a dérapé à 7h – on a pas idée de se lever aussi tôt -. Les traces sombres sur le jaune sont plutôt esthétique –en tout cas, elle rit de plus belle, se débat, la pousse, jette dans sa figure des morceaux d'herbe arrachés, et finalement se fait virer un quart d’heure en avance.
Tant pis. En quittant le terrain, Billie jette un petit coucou hilare et attendri à Dakota, lui envoie un baiser, trottine vers le bâtiment en riant toujours ; elle adore, elle adore, elle adore. Billie a toujours cinq ans d’âge mental quand Dakota corrobore à son chahut.
Elle traverse le hall d’entrée voûtée, la main en paravent devant la clope qu’elle allume d’un geste machinal, elle aspire la fumée dans un grand soupir. Elle a une heure – une heure et quart en fait ! -, avant son prochain cours, avant une heure de somnolence dans la salle d'histoire de l'art. Elle a horreur de ce cours. En général, elle s'endort; elle peut caler sa tête contre les belles rainures, s’en faire un coussin. Dans le creux de ses bras, dissimulée par l’auréole folle de ses cheveux vaporeux, elle respire tranquillement, relève parfois le menton pour sourire au vioque. Il est toujours gentil avec elle – il doit avoir un peu pitié. La pauvre stupide, la pauvre gamine des banlieues. Sa vie n’est pas bien facile, elle n’est pas gâtée.
Elle se fige lorsqu'elle arrive près des casiers, pas très loin des esclaiers menant au deuxième étage. Le nez en l’air, et ses grands yeux bleus se plissent, féroces ; lèvres pincées, la clope à la main, elle boit des yeux la maigre silhouette qui s’est élancée dans les marches et grimpe à pas vifs. C’est elle. C’est elle. Elle la reconnaît entre mille, avec son dos étroit de petite pétasse blonde au regard hautain. Elle la reconnaitrai entre mille avec ses cheveux de Barbie parfaitement lisse et ses hanches harmonieuses. Entre mille elle la reconnaît et elle l’abhorre.
Toute la fureur née quelques jours auparavant – lorsqu’elle a vu de loin, lorsqu’elle a deviné sur les lèvres de Hermès, lorsqu’elle a remis en place les indices qui lui avaient été filés sous le manteau depuis quelques mois – resurgit en elle et submerge la langueur de sa pensée agréable ; BIANCA, BIANCA. C’est elle, elle est là, elle est à sa merci et elle ose se promener, tranquillement, sans paranoïa et sans frayeur, dans les escaliers, elle porterait presque son affront en étendard ; Billie enfonce ses ongles trop courts dans la rampe sculptée, elle est figée, figée de rage, elle se gorge peu à peu de haine et de jalousie. Elle a crié, grondé, menacé, supplié, pour faire tourner la tête de sa jolie girouette, faire faiblir le Fox un peu naïf, asservir Hermès; peine perdue. L’allégeance qu’elle avait acquise à l’époque de leur enfance s’effrite, lui échappe comme du sable entre ses doigts ouverts, depuis qu'il a quitté la maison familiale pour venir ici. Et c’est en partie, en partie de la faute de cette sale pute, la pute de manipulatrice ! – de qui elle se fout, elle est pire, elle est la pute des cancres, des "gentils" peut-être, mais peu importe, peu importe, là maintenant, elle n’est qu’un ange outragé, une chaste créature révoltée, bambi prête à inculquer les bonnes manières à cette poufiasse de Sanders : et les bonnes manières, c’est qu’on ne touche pas aux FOX quand on est ennemis avec Billie. Hermès c'est SON frère, SON protecteur, il lui appartient, côté affection et câlin. Depuis quand on cherche l'amitié ? on ose la camaraderie ? c’est IMPOSSIBLE. Ce rôle c’est le SIEN, le SIEN À ELLE SEULE.
Hermès ne peut pas changer de protégées, c'est Billie, Billie et Dakota. Il ne doit pas s’éloigner, pas de leur sphère, leur sphère à tous les trois, et pourquoi il y insère des putes comme cette fille ?! Elle s’élance, engloutit la flopée de marches à toute vitesse, d’une voix rauque elle s’écrie, violente, agressive, elle crache comme une horrible injure :
« SANDERS. »
Elle la rejoint en une demi seconde, elle a les joues roses, elle est secouée de sa fureur, des soubresauts terribles d’une jalousie légitime, LÉGITIME, elle se retrouve face au beau regard clair de la splendeur, elle a les yeux terribles. Putain, cette salope a les traits parfaits, le corps parfait, elle est parfaite, parfaite, sublime, elle est toute entière faite de belles lignes droites et de belles courbes harmonieuses, MON DIEU, elle la déteste. De ses deux mains furibondes, elle jette Bianca en arrière, et le joli dos cambré heurte violemment la rampe sculptée ; elle appuie ses doigts crispé sur son épaule, penché sur elle, elle la foudroie d’une œillade primitive ; elle gronde entre ses dents :
« Je t’interdis de revoir Hermès. Je t’interdis de lui sourire dans les couloirs, et je t’interdis de le suivre dans NOTRE piaule quand te vient l’envie de câliner un Fox. JE T’INTERDIS, TU ENTENDS ? C'est mon frère, MA machine à câlin, MON protecteur, PÉTASSE. »
Elle impulse une nouvelle secousse au corps mince et amorce déjà son départ – la discussion est close, non ?
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Bianca Lily-Kate Sanders
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MessageSujet: Re: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyMer 4 Jan - 2:56

La politique, était vraiment son truc, chaque jour elle en était de plus en plus certaine qu'elle aurait une grande carrière dans ce domaine.
Bianca revenait d'un de ses cours qu'elle appréciât, elle était aux anges, elle était encore l'une des mieux placé sur le dernier devoir. Elle était fière de se résulta et espérait la prochaine fois être la première, elle allait redoubler d'efforts pour y arriver.
Elle appela rapidement sa soeur pour savoir comment cela allait à la maison. Bianca n'y avait pas mis les pieds depuis plusieurs jours, un jeune homme l'avait invité à un banquait où elle pourrait rencontrer des personnages politiques et par politesse elle était restée quelques jours. En fin, par politesse n'était pas vraiment le mot juste, elle était restée surtout parce qu'une personne intéressante l'avait remarqué et qu'elle espérait bien la revoir.
Elle eue Kathleen au téléphone, cette dernière lui dit que tout allait pour le mieux de leurs côtés. Elle lui demanda si son invitation c'était bien déroulé et pourquoi elle y restait aussi longtemps.

" C'est long à expliquer par téléphone, Kathleen, je vous raconterais quand je serais rentrée. " Elle raccrocha.

Ses soeurs étaient d'une curiosité affolante, mais elle ne cachait jamais rien à Kathleen et essayait de la soutenir au maximum dans ces choix. Pour ce qui était de son autre soeur, elle était encore trop jeune pour avoir des choix réellement décisive, elle s'occupera donc d'elle quand le moment sera venu.

Sur son chemin elle croisa plusieurs visages familier elle resta un moment à bavarder avec eux. En lançant de faux sourires, dont elle savait si bien faire, surtout aux gens qu'elle n'appréciait vraiment pas, mais où elle se devait d'être courtoise.

Elle alla en direction de la bibliothèque, elle devait trouver un livre pour l'un de ses cours qui l'ennuyaient profondément. En montant les escaliers, elle entendit quelqu'un hurler son Nom. Elle se retourna et vit Billie, Billie O.Fox, cette traîné des rues et gamine écervelé. Elle savait déjà pourquoi elle voulait la voir et cette idée la réjouissait d'avance. Elle montât les marches comme une furie et sans aucune grâce. Sa tête de fouine se transformait au fur et à mesure qu'elle s'approchait d'elle.
Billie la dévisagea un instant, elle était jalouse, tellement jalouse et Bianca la regardait de toute sa hauteur de ses yeux splendide. Des yeux qu'elle n'aura jamais. Elle la plaqua soudainement contre la rambarde. Elle la menace, lui dit qu'elle ne veut plus qu'elle s'approche de son frère, qui était si naïf, mais il avait de sacré atouts physique. Il était loin, très loin de ressembler à sa pimbêche de soeur, avec sa coupe de cheveux limite afro. Billie était loin de lui faire peur, elle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait elle s'en fichait royalement. De toute façon elle ne pouvait rien lui faire ici, elle était reine comparée à elle qui n'était rien.

" Lache moi salle gamine !" Elle la retira brusquement.
" Tu devrais te mêler de ce qui te regarde, ton frère est assai grand pour se débrouiller tout seul."

Bianca était tellement désopilante avec cette beauté qu'elle lui jetait à la figure.
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MessageSujet: Re: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyMer 4 Jan - 5:47

Sale Gamine ? Sale gamine ? De sa bouche ? Billie fait volte-face, le regard glacial et les lèvres blanches, pincées, violentées. Mais pour qui se prend cette pauvre petite crevette soi-disante politicienne au charisme de choc ? Pour qui se prend cette pétasse stupide, exactement ? De quel droit elle discute les règles que Billie a établies et rendues tacites, de quel droit réplique-t-elle à une autorité simple et limpide ? C’est pourtant irrécusable. Définitif. Transparent. Bianca, sale petite vipère, limande. une pouf arrogante et sans esprit, et elle doit disparaître de SA sphère personnel, de SON espace vital, de SON cercle d’intimes familiaux ; et l'intime en question, c'est Hermès. Qu’elle cesse donc de le souiller avec sa bouche de suceuse et qu’elle en revienne à ses joyeux petits camarades impuissants et stupides de sa promotion, de son voisinage, du même revenu mensuel que ses parents ! Chacun dans son camp ! Sale pute, sale pute, SALE PUTE. La fureur exorcisée dans sa menace renait, enfle, gonfle, s’épaissit ; elle reste immobile, ses yeux clairs posés sur la blonde, les boucles électrisées par la colère, les poings serrés, elle retient encore une seconde le flot d’insultes qui menace de jaillir de ses lèvres ; l’injure coule sur sa langue, tape aux dents, s’insinue et brûle, elle est grandiloquente, violente, sublime, elle rêve d’éradication et d’holocauste ; mais putain, qu’est-ce qu’il lui trouve ?! Elle est laide, laide, laide, laide ! Voilà ! Comment a-t-elle pu penser il y a quelques secondes que cette Bianca pourrait la remplacer en tant que soeurette, amie, préférée pour se blottir dans les bras de SON grand frère, qu’elle était jolie, trop jolie, terriblement jolie ? Foutaises ! Ses yeux sont trop grands, sa bouche est trop pulpeuse, ses joues sont trop minces, elle a l’air d’une fouine, d’un raton laveur, d’un putain de castor, elle est conne, complètement conne, elle a quoi qui lui plaît, à Hermès ?! Il est complètement myope, ou quoi ? Ce mec est une putain de tapette, il dit oui toujours, il est soumis, il obéit, il fait risette à n’importe quelle connasse en rut, c’est cette Sanders de ses deux qui l’a amadoué avec deux sourires et une pipe sans doute, tout est sa faute, elle le savait déjà. Elle va lui défoncer sa gueule surmaquillée. La connasse.
« Tu devrais te mêler de ce qui te regarde, ton frère est assez grand pour se débrouiller tout seul. »
Billie s’étrangle. Cette fille ne comprend rien, RIEN DU TOUT. Elle se leurre complètement sur la situation, elle comprend que dalle et elle l’ÉNERVE. Bien sûr que NON, il peut pas se débrouiller tout seul. NON MAIS c'est son frère à ELLE pas à cette pouffe. Il lui appartient, évidemment, de filtrer ses relations à coups d’uppercut, ça va de soi, bordel de merde ! Hermès, c'est SON doudou, SON nounours depuis la petite enfance, son épaule et son bras droit. Il ne savait pas encore écrire « Fox » qu’il était déjà à elle, qu'il était déjà son frère rien qu'à elle, qu’est-ce qu’elle peut en savoir, cette Sanders, qu’est-ce qu’elle peut en savoir alors que de toute évidence elle ne connaît pas l’amitié, alors que de toute évidence elle ne sait pas ce que c’est que des années entières, une dizaines d’années, une quinzaine d’années de possessivité fraternelle et d’affection ? Alors qu’elle est SEULE, tellement SEULE qu’elle se met à sucer la moelle d’une réciprocité qui n’est pas à elle, alors qu’elle vole un intérêt, une préférence, une omniprésence qui ne sont pas à elle ?! Qu’elle s’ennuie tranquillement, mais qu’elle n’empiète pas sur le territoire des autres ! Qu’elle cesse de tourner autour de SON frère, de SON chez-elle, putain, Billie se sent rottweiler. Prête à déchiqueter le museau effilé de l’infâme yorkshire qui aboie aigu et lui casse les oreilles. Elle est immobile, le visage neutre, le regard de glace, mais son échine tremble de colère, son aura pulse tant et tant la rage que l’attaque est clairement imminente. Elle n’arrive pas à croire que Bianca pense être dans son droit. Elle n’arrive pas à croire que Hermès puisse s'être pris d'affection et envisage de pénétrer une GARCE pareille. Même maman ne l'aimerait pas. Même maman qui aime tout le monde, ça paraît évident, putain, pourquoi il fait ça, ce con, quand il était petit, il ne voyait que pas ses soeurs, ses parents, sa gueule d'ange. LE TRAITRE.
La surface de son masque silencieux se craquèle lentement, se ride, se métamorphose, et d’un geste brusque elle pousse Bianca – qui se doit de faire un pas en arrière et descend d’une marche. TOMBE, SALOPE. Casse-toi une jolie patte. Elle rugit, féroce :
« Bien SÛR que non il est pas assez grand pour se prendre en main, et puis ÇA me regarde, PAUVRE IDIOTE, tu piges vraiment que dalle ! »
Elle rejoint l’ennemie, le regard terrible, elle descend elle aussi d’une marche, le pied lent et l’œil dévastateur, elle voudrait qu’elle tombe. Qu’elle se barre. Qu’elle s’évapore, qu’elle disparaisse, qu’elle fuit ses précieuses plates bandes, parce que bientôt, BIENTÔT, elle va lui voler tous ses amis, elle va charmer ses amours et baiser ses futures conquêtes !
« Il n’a PAS besoin de toi, tu es complètement superflue, alors tu vas dégager immédiatement du territoire des FOX ou je te jure que ce n’est pas une simple petite remontrance que tu vas te prendre dans la face, mais une attaque de Fox dans les règles, histoire qu’on te ravale une bonne fois pour toute la façade. T’auras une bonne raison d’abuser du maquillage, salope. Je ne le répèterais pas deux fois. »
Elle serre les dents et à son tour, par vengeance, par violence gratuite et avec un rictus, elle tire petitement, à son tour, sur les cheveux blonds et soyeux et revoie presque immédiatement valser la tête en arrière, agressive et inefficace. Elle articule.
« Tu vires des bras de mon frère, de MON ourson, ou j’te défonce. Pigé? »
Elle la fixe dans les yeux. Avec un geste désinvolte, hautaine, elle conclut :
« Alors, tu peux te casser. »
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MessageSujet: Re: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyJeu 5 Jan - 1:55

Le visage de Billie se dégradait au fur et à mesure que les paroles de Bianca la percutaient de pleins fouets. Elle la détestait tellement, tous ses traits se craquelaient sous la pression de la colère, de la rage. Bianca savait très bien qu'il ne falait pas toucher à la famille Fox, mais cette dernière persistait à la chercher, à croire qu'elle n'en avait pas marre. Alors, elle avait décidé de passer aux choses sérieuses et lui faire comprendre une fois pour toute, qu'il ne fallait pas se frotter à elle. Billie devait tellement rager, rien que d'imaginer son frère lui parler lui sourire, l'apprécier. Elle devait s'imaginer qu'elle avait dû user de ses charmes, mais non ! Hermès était bien trop naïf et c'était laissé faire comme un petit garçon qui découvrait quelque chose de bien. Malgré que Bianca n'avait absolument pas usée de ses charmes, il était déjà pris dans ces filets, elle était tellement redoutable quand elle le voulait.
Billie était une gamine, qui se donnait de faux air des rues et qui parlait trop pour ne rien dire. Elle était énervante, avec ces airs de "je vais te faire la peau". Sauf qu'elle ne le pourra jamais, Bianca était intouchable, elle pourrait lui dire tous les mots les plus dégradant du monde, qu'elle n'en avait rien à carrer. Elle était devenue complètement imperméable à tout ça, à tous sentiments. Les années de pratique l'avait conduite à ça ! Grâce à cela tout le monde pensait que personne ne pourrait l'atteindre. Mais peut-être qu'un jour une personne l'atteindrait et cela signerait la fin de la Bianca que l'on connait. Evidemment ce jour était loin et il existerait surement jamais, mais s'il devait exister cela serait pour deux raisons. Soit elle s'était trahie elle-même, mais c'était peu probable, soit sa soeur avait tout balancée. Oui les seules personnes qui contaient réellement pour elle était sa famille et sa soeur Kathleen la connaissait trop bien. Si ce jour arrivait elle serait que Kathleen l'aurait trahie et elle ne lui pardonnerait surement pas.

Elle se re-concentra sur la blonde qui faisait une tête de moins qu'elle et qui puait la rage, ma rage de l'évincer. Si elle savait son histoire elle s'en donnerait surement à grande joie de la traîner dans la boue de l'humilier. Mais pour le moment c'était à Bianca de la rabaisser et de remettre cette gamine à sa place.
La tignasse blonde frisé la poussa et Bianca dû détendre d'une marche. Elle la regarda sévère, quand celle-ci lui empoigna les cheveux, ses cheveux parfaits à comparer de sa tignasse affreuse. Elle allait trop loin, beaucoup trop loin, elle allait la pulvériser de l'intérieur c'était certain. Au début elle avait joué avec son frère pour la rendre jalouse, mais cette fois son frère allait réellement lui servir à rompre les liens Fox. Oui elle allait briser sa famille tant aimé et elle comprendra que Bianca ne rigole plus maintenant. Elle ne voulait pas forcément faire de mal à Hermès au début, mais maintenant elle en saura obligé.

" Je t'ai dit de me lâcher pouffiasse. Tu comprends ce qu'on te dit ou tu as été aussi mal éduqué ?"

Elle arracha sa main de sa chevelure d'une force surprenante, Bianca faisait énormément de sport c'était normal, mais cette pimbêche avait la rage.

" Tu as cas aller lui demander directement et tu verras ce qu'il te répond."

Elle ne le ferait jamais, car elle savait déjà la réponse et c'était en faveur de Bianca. Elle eue alors son sourire mesquin en la voyant perdue et déboussolé, la voir tomber de haut.
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MessageSujet: Re: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyJeu 5 Jan - 5:07

Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante 9sy0py

C'est lorsque la main de Bianca arrache avec force la sienne que Billie prend pleinement conscience de la proportion effarante de sa propre fureur. La pulsion insupportable et jouissive de pure violence, le besoin infâmant de défoncer la gueule de raton laveur de cette poufiasse en jupette grésille dans ses poings serrés, tremble le long de son échine osseuse, piquote son épiderme, sa tête, ses jambes et ses os, ses muscles, son sang, jusque sa langue et ses gencives qui appellent maintenant à la morsure, ses ongles à la griffure, ses orteils aux piétinements et ses phalanges à l’uppercut ; la poufiasse, la gosse de riche, a traînée jolie comme un cœur, cette salope qui tout à la fois est une amie câline de Hermès – combien de fois devra-t-elle le dire, SON Hermès tout câlin, tout grand frère adorable qu'il est ?! - et, arrogante, la peste de service, qui prône sa fierté, qui vomit des insanités sur Billie, qui se croit supérieure à tous. Oui, soudain Bianca est l’ennemi numéro un, elle concentre toutes les horreurs que vomit Billie, elle concentre les affres irrationnels de sa haine qui enfle et gravite autour d’une paranoïa accouchée de la rage. Elle serre les poings, les yeux flamboyants de colère, de détestation, de mépris alors que Bianca déverse encore et encore un flot de paroles qui ne font qu’attiser le brasier né dans le ventre de Billie, qui ne font qu’augmenter son besoin de frapper, de combattre, d’écraser, tout à la fois ce symbole doré et lascif, tout à la fois cette entité qui semble personnifier l’éloignement invivable de son frère adoré, Hermès.
Le trop plein des révoltes incendiaires qu’elle dissimule toujours derrière sa tendresse ridicule et ses gloussements stupides réduisent à néant les digues de sa constance, grandissent, explosent. ELLE VA LA TUER. Les mots vibrent dans son crâne alors que son teint pâle vire au blafard. Ses lèvres sont écarlates et ses prunelles fixent avec une violence scrutatrice la face stupide et mouvante de Sanders, qui s’excite petitement en face d’elle sans comprendre, sans savoir, sans mesurer le paroxysme effarant de ce fatras d’états d’âmes, d’angoisses, de brutalité et de colère, de ressortissants arbitraire, cet agrégat sordide de souvenirs et d’oublis, d’interdictions et d’intolérance, de témérité et de désespoir qui prend Billie la gorge. VOLEUSE ! PÉTASSE ! MANIPULATRICE ! Les mots. Les syllabes. Les sons s’emmêlent. Ne ressemblent plus qu’à une provocation. "poufiasse". "aussi mal éduquée". Elle a le souffle court. "demander directement". Elle ouvre les lèvres, elle va peut-être vomir d’hystérie. Et puis vient soudain le coup dans le tibia, et elle étouffe, elle étouffe de rage, elle étouffe de RAGE ; elle aurait besoin que Hermès aparaisse, lui remette les idées en place, la prenne dans ses bras lui dise qu'elle n'a pas à faire ça, qu'il sera toujours là TOUJOURS là pour elle pas pour cette Pouffe de blondasse préoxydée. Il faut qu'il lui rappelle que Bianca n'a rien fait, à part parler et câliner, qu’elle est seulement là pour régler ses comptes affectif hors-famille, il ne faut pas qu’elle mélange tout, il faut qu’elle fasse la part des choses, il faut qu’elle s’apaise, elle sait que si Hermès était là, le regard dure, sévère, calme et pilier, elle pourrait arrêter la machine destructrice de son esprit injuste de vengeance ultime, elle sait qu’elle pourrait jeter l’éponge, faire une croix sur cette idiotie, elle sait qu’elle pourrait peut-être déverser son chagrin loin, seule et dans les bras chaud de son grand frère ... MAIS LE SALAUD n’est PAS LÀ, non, il était sans doute trop occupé avec Bianca ! Mais qu'est ce qu'elle raconte ? Il est en cours le pauvre chou. Tant pis, tant pis, et. Trop tard.
Elle pousse un cri de rage inarticulée et attrape le poignet maigre de la petite pétasse pour la faire dévaler l’escalier à toute vitesse, embarquée dans sa rage vertigineuse, elle touche le sol d’un bond vif, décidée à régler son compte au raton laveur sans lui fracasser le crâne sur les marches tout de même, elle hurle de toutes ses forces :
« JE VAIS TE MONTRER SI TU PEUX PRENDRE MES MENACES À LA LÉGÈRE, SALOPE ! TU CROIS QUE TU PEUX TE MESURER À UNE FOX ? TU CROIS QUE TU PEUX TE MESURER À MOI PARCE QUE JE SUIS, QUOI ? UNE CONNE, UNE PAUVRE, UNE TIGNASSE DE CONNERIE, TOUT CE QUE TU VOUDRAS ENCORE DE FAIBLE ET DE STUPIDE ? EH BIEN SOIT, SORCIÈRE, JE VAIS TE MONTRER COMMENT ON SE BAT CHEZ LES RATS D'ÉGOUTS ! »
Elle abat sa main dans la figure de Bianca, d’un coup brusque envoie son genou cagneux dans l’abdomen de l’infâme ; et tandis que Bianca se plie, se tord, se casse sous l’attaque, elle continue à s’époumoner :
« VA TE FAIRE VOIR, VIPÈRE. »
Elle pousse la frêle créature en arrière, et lorsque son dos heurte le mur, elle gifle l’autre joue, soudain plus calme, soudain plus alerte, apaisée par la violence pyramidale qui a trouvé son exutoire dans les prémices de la bagarre ; elle siffle d’une voix menaçante.
« Ça. C’est pour Hermès. »
Elle tire sur les cheveux avec force puis relâche la tête. PUTAIN. Mais pourquoi Dakota n'est pas là pour la retenir. Pourquoi Hermès n'est pas là pour s'interposer ? Elle fait n'importequoi. BORDEL DE GAMINE. Tant pis, de toute façon, Bianca va sans doute lâchez une insanité avant de partir, les idées pleins la tête, l'envie de vengeance par manipulation. ENCORE. PÉTASSE. Elle aurait peur de se casser un ongle, d'être prise en photo et de gâcher sa carrière pour frapper, pour catcher. SALOPE.
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MessageSujet: Re: Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante   Et si tu crois que je vais partager, tu te trompes PARFAITEMENT. {PV Bee la méchante EmptyVen 6 Jan - 22:34

Billie était horrible, tous ses traits avaient changé et la fureur faisait face. C'était certain elle allait arriver aux mains. Ce qu'avait dit Bianca était surement trop pour cette pauvre petite. Billie la prit par les poignets et la força à descendre les escaliers, elle lui cracha des insanités. Dans sa petite tête tout devait se bousculer, elle devait tellement avoir peur que son idiot de frère la préfère à elle. Ca devait tellement bouillonner en elle, Bianca était tellement ravie de la voir comme ça, perdue et faible comme un souriceau qu'on aurait abandonné.
Elle la plaqua soudainement au mur, pour lui balancer des coups, mais elle ne broncha pas. Non Bianca la laissait faire, de toute façon elle ne pouvait pas se battre avec elle. Elle n'en valait pas la peine, l'envie ne lui manquait pas certes, mais elle était de loin la personne qui allait ruiner sa carrière. Cela devait énerver Billie, de la voir comme ça, elle aimerait surement aimée qu'elle lui renvoie les coups. Elle attendait que cette gamine ce calme et une fois que cela serait terminé elle allait mettre son plan en exécution. Oui, Bianca avait sa méthode à elle, se battre ne servait à rien, cela laissait juste des traces physiques, le mental va beaucoup plus loin et c'était la technique de Bianca, elle allait la pousser à bout mentalement tout lui "voler" comme elle disait si bien, la détruire de l'intérieur.

« VA TE FAIRE VOIR, VIPÈRE. »

Elle gifla !

« Ça. C’est pour Hermès. »

Profite s'en rat d'égout, tu ne rigoleras pas très longtemps, je te le jure. Bianca avait mal, oui mais le fait de voir le futur visage de Billie quand elle s'apercevra de sa vengeance, le mal était loin, bien loin derrière elle. Des personnes que Bianca connaissaient arrivèrent sur place et éloigna Billie brusquement, des lui gueuler dessus et allait voir la pauvre petite Bianca qui simulait qu'elle était la pauvre victime dans l'histoire et évidemment ça marchait. Ils l'aidèrent à se lever, elle donna un dernier coup d'oeil et lui fit un sourire méprisant. Un sourire qui voulait dire : " regarde bien petite, regarde bien ce que les gens fond pour moi ! Toi qui as-tu ?"

Billie était furax, elle s’éloignait comme une furie en donnant des coups dans le mur. Elle la regardait avec un m'épris et les yeux noir de colère, de frustration.


Spoiler:
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