J'me présente !

“ Aloha, petit Koala ! N'essaye pas de t'échapper, tu es pris dans mes filets ! Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas te torturer (quoi que...), je veux juste te poser quelques questions. Déjà, je pense savoir que tu t'appelles Esteban Sweeney O'Connor et que tu as 35 ans. Oui, je sais, je suis très forte. En même temps, ma meilleure copine, c'est Beautiful Lie ou Gossip Girl si tu préfères. Elle m'a dit que tu n'étais pas à l'UCLA, j'en conclus donc que tu dois travailler et être professeur d'anatomie (mais policier infiltré, surtout, pour deux fois plus de plaisir ). Mmh.. tu dois être quelqu'un de méticuleux et loyal. Mais je vais arrêter de te faire des éloges, tes chevilles enflent déjà. Vu ta tête, je dirais que tu viens de Canberra en Australie. Je me trompe ? Bien sûr que non ! Je l'ai su tout de suite. Mais la première chose que l'on remarque chez toi, ce sont tes yeux sombres pleins de mystères ! Je sais ce que tu penses : je suis en train de me faire draguer ! D'ailleurs, vu qu'on parle de ça, tu es célibataire depuis toujours. Je sais que c'est un sujet embarrassant mais on aime les détails croustillants ! Pendant que j'y suis... Tu fais partie des I could be your best friend donc.. tu dois vivre dans une maison seul. J'aime bien suivre les gens dans la rue et voir si leur habitation est à leur image ! Tu dois me trouver tordue. J'ai l'habitude ! Mais tu as de la chance, tu m'as tapé dans l'oeil ! Et en plus, tu ressembles trait pour trait à Johnny Depp.. j'aime ça ! Mais sur ce, je te laisse. On se recroisera sans doute mais je ne te le souhaite pas. Bon vent ! „

Qui est-ce ?

Prénom/Pseudo: Lutin Âge: 19 ans Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? C'est Tyler, bande de larves, alors à votre avis ? U_U Double compte ? Pour le coup.. [X] OUI [] NON Votre avis sur le forum: Jocker (a) Fréquence de connexion: 5/7 Célébrité sur l'avatar: Johnny Depp Type du personnage: scénario de Andréa E. Donovan Code règlement:

Spoiler:

« Quand tu découvres la vie,
tu n'as plus qu'une seule envie : mourir. »

Le problème n'était pas que ma mère m'avait lâchement abandonné, loin de là. Le problème, c'était moi. Pourquoi remettre la faute sur son dos alors que, de toute évidence, mon existence n'était pas désirée. Je ne pouvais pas en vouloir à ma génitrice d'avoir commis une erreur dont j'étais le fruit. Si je n'avais pas été là, nous n'aurions pas souffert, ni elle ni moi : elle n'aurait pas eu à faire un choix et je ne l'aurais pas enduré. C'était la conclusion à laquelle j'étais arrivé après 35 ans et 9 mois d'une existence fade et monotone dont personne ne voulait, même pas moi.
Mon père est mort quand j'avais neuf ans alors je ne pouvais même pas me référer à lui aujourd'hui. Une femme peut être ? Même pas. J'ai quitté Canberra il y a maintenant 17 ans, dans l'espoir de me trouver une utilité. Tâche accomplie ? Pas vraiment. J'ai échoué lamentablement en me nourrissant de rancœurs. C'était tellement plus simple d'en vouloir à ma mère. Elle était partie juste après la mort tragique de mon père, me laissant à ma tante alors que j'avais besoin d'ELLE et de personne d'autre. Elle collait parfaitement à son rôle de sorcière.

« Il y a les amoureux ternis qui n'aiment et ne couchent plus
et les amants d'une nuit qui ne s'aiment pas
mais couchent toujours. »

Il fut une époque où j'enchaînais les soirées de déchéance. Mon appartement miteux s'était transformé en bordel et dépôts à cocaïne en moins d'un mois. Je venais de débarquer à Los Angeles et il fallait fêter ça dignement... pendant trois ans. Je ne sais pas comment j'ai survécu, ni avec quoi et je ne préfère plus y penser. Je ne suis pas très fier de cette période de ma vie, surtout que je n'étais pas le fêtard le plus intelligent et le plus discret du siècle. Courir à poil, complètement bourré dans les rues, c'était presque devenu un rituel jusqu'à ce qu'un policier m'arrête et mette fin à la fête perpétuelle qu'était devenue ma vie. Et je me suis pris deux ans de prison dans les dents. Je peux dire que devoir déposer mes conclusions devant 4 ou 5 « compagnons de cellule », ça m'a calmé. J'ai pas rencontré le Christ en prison, contrairement à certain, mais j'ai eu envie de changer de vie. De donner tort à ma mère et de prouver à moi-même que je valais mieux qu'elle.

« Et on a fêté ma sortie de cure avec un rail de coke ! »

Qu'en est-il aujourd'hui ? Assez paradoxalement à mon séjour en prison, j'ai intégré la police de Los Angeles et j'ai commencé à mener une vie plus ou moins stable, balloté entre les femmes et le bon vin. La petite nouveauté dans mon existence banale, c'est mon « job » de professeur d'anatomie à l'UCLA. Pas que je me sois pris d'une folle envie de disséquer des rats, loin de là. Mais pour obtenir une augmentation, il fallait que je joue au flic infiltré et vu que je crache pas sur 20 billets de plus... L'inattendu, c'est le retour du passé. Ma mère a refait irruption dans mon quotidien, de la même façon que pour le quitter : sans me demander mon avis. Et en bonus, je gagne un petit frère dealeur pourri gâté qui se vante de me voler la femme qui compte un peu à mes yeux. La certitude à présent, c'est que je vais avoir moins de mal à en vouloir à ma mère qu'il y a 17 ans.