J'me présente !

“ Aloha, petit Koala ! N'essaye pas de t'échapper, tu es pris dans mes filets ! Mais ne t'en fais pas, je ne compte pas te torturer (quoi que...), je veux juste te poser quelques questions. Déjà, je pense savoir que tu t'appelles Megane Beth Klein et que tu as 21 ans. Oui, je sais, je suis très forte. En même temps, ma meilleure copine, c'est Beautiful Lie ou Gossip Girl si tu préfères. Elle m'a dit que tu étais en première année de commerce. Mmh.. tu dois être une étudiante intelligente et douee. Mais je vais arrêter de te faire des éloges, tes chevilles enflent déjà. Vu ta tête, je dirais que tu viens de Paris en France. Je me trompe ? Bien sûr que non ! Je l'ai su tout de suite. Mais la première chose que l'on remarque chez toi, ce sont tes yeux bleus ! Je sais ce que tu penses : je suis en train de me faire draguer ! D'ailleurs, vu qu'on parle de ça, tu es célibataire depuis 2 mois. Je sais que c'est un sujet embarrassant mais on aime les détails croustillants ! Pendant que j'y suis... Tu fais partie des A VOIR donc.. tu dois vivre maisonseule. J'aime bien suivre les gens dans la rue et voir si leur habitation est à leur image ! Tu dois me trouver tordue. J'ai l'habitude ! Mais tu as de la chance, tu m'as tapé dans l'oeil ! Et en plus, tu ressembles trait pour trait à Eva Green.. j'aime ça ! Mais sur ce, je te laisse. On se recroisera sans doute mais je ne te le souhaite pas. Bon vent ! „

Qui est-ce ?

Prénom/Pseudo: écrire ici Âge: 15 ans Comment êtes-vous arrivé sur le forum ? Par PRD, je cherchais un forum university Double compte ? [] OUI [x] NON Votre avis sur le forum: j'aime bien le contexte, les admins ont l'air fun et le forum m'a l'air vivant, fin bon, j'me vois deja rp avec vous quoi !
Mais, par pur curiosite, pourquoi une enfant sur le design ?Fréquence de connexion: 3-4/7 Célébrité sur l'avatar: Eva GreenType du personnage: inventé Code règlement:

Spoiler:

« Mégane, tu ne pourra t’en prendre qu’a toi-même. »
Sirotant une tasse de café, devant une tonne de feuille de cours, je repensais à ses derniers mots. Ceux qu’il m’avait dit quand j’avais choisis de quitter Paris avec ma mère. C’était il y a 15 ans. Le calcul est vite fait, j’avais 6 ans. Je ne comprenais pas encore tout ce qui se passait. Et, je pense sincèrement que j’aurais mieux fais de rester loin, très loin de toutes les conneries de mon paternel. Je crois aussi qui partir avec ma mère fut, de loin, le meilleur choix de toute ma vie. C’était la troisième fois que le fameux Philipe Klein trompait sa femme. Mais, cette fois la avait des airs de dernière. Même moi, dans ma naïveté, je savais que c’était fini, que mon choix serait définitif.
Haussant les épaules, j’avais regardé mon père, un air blasé, lui avait fait un dernier bisou et lui avait murmuré à l’oreille :
« C’est de ta faute, tu n’avais qu’à y réfléchir a deux fois, avant de baiser n’importe qui. »
Je ne faisais que répéter les mots de ma mère, mais, sortant de ma bouche d’enfant, ils semblèrent avoir bien plus d’effet que lorsque ma mère le lui avait dit. Elle me tira par l’avant bras, et je regardais pour la toute dernière fois mon père, assis sur sa chaise, se passer une main dans ses cheveux noirs.
Deux ans plus tard, ma mère gagnait le procès contre mon père, remportant par la même occasion le gros lot niveau fortune, et en profita pour monter un cabinet d’avocat. Je vécus avec elle une enfance loin de tout besoin, installée dans une confortable maison de Californie. Je la vis enchaîner les conquêtes, et ne compris que plus tard que ce n’était pas une pute, non, juste une femme cherchant a se venger de son ex-mari, des kilomètres et des années plus loin. A chaque fois que je voyais un nouveau John, Mike ou quelconques autres types, je pensais que ce serait le dernier, le bon, le nec plus ultra du papa de mes rêves. Mais ce n’était rien que de pauvres mecs heureux de pouvoir se taper une riche avocate. Et je n’étais pour eux qu’une vulgaire gamine. Je ne sais pas si ce sont les trois années que durèrent ces allées venues, ou les aventures extraconjugales de mon père qui forgèrent mon caractère et ma philosophie de vie, mais, il en reste que, quelques 15 ans après tout cela, je continuais de mépriser la gente masculine, et prenais a cœur, tout comme ma mère, d’enchaîner les conquête, dans le vain espoir de trouver l’homme idéal.

Je posais mes fiches de révisions, et décidais de me replonger dans toute ma petite histoire personnelle. Aussi, j’allais naturellement dans ma chambre, et ouvrais la porte de mon dressing. M’enfonçant un peu dans les tonnes d’habits amassés ces trois dernières années, je tombais sur un vieux carton poussiéreux que j’entrepris de poser sur mon lit. Les yeux pleins d’étoiles, j’en sortis des robes de princesses, maintenant bien trop petites, et des dessins pleins de couleurs. Comme j’avais changé. Non, je ne regrettais absolument pas ce que j’étais devenue, j’aurais juste aimé que le passé dure un peu plus longtemps. J’aurais aimé que mon sourire sois aussi sincère qu’a mes dix ans, que mes cris de joie soient aussi contagieux que quand j’avais 7 ans, que l’on me croie encore quand je clamais ma gentillesse et mes bonnes intentions. J’aurais aimé, tellement aimée, retrouver la simplicité de ma vie d’enfant. Vouloir être une adulte sans me douter de tout ce que cela représente, ne pas croire ma mère qui me martelait que ce n’était pas si simple. Oh oui, ça aurait été le pied de retrouver tous mes jouets, et de les croire vivants la nuit.
En attendant, je restais Mégane, la garce, la méchante.
Oh, ne vous méprenez surtout pas, j’adorais ce que j’étais devenue. J’adorais m’entourer de gens que je considerais comme inférieur. J’adorais n’avoir que quelques vrais amis. J’adorais être libre d’aller me bourrer la gueule n’importe ou. Mais, tout de même, la vie d’un gosse, c’est nettement mieux, pas vrai ?

Pas de psychodrame familial, pas de grand bouleversement. Rien, absolument rien. Une vie terne. Un divorce un peu sanglant, pas plus. Pas de proche mort trop tôt, pas de grand changement. Une ambiance un peu délurée, entre la gamine difficile que j’étais et la mère nouvelle riche que j’avais. Je me fondais dans la masse, ajoutant à mes manières de Parisienne distinguée la dose de kitch requise par les habitants de la colline. Ma jeunesse me permis d’apprendre rapidement la langue, et je m’illustrais dans de petites prouesses scolaires, dans le seul but d’être le centre d’attention. D’ailleurs, cela marchait très bien. Je ne supportais pas que l’intérêt des gens soit porté sur quiconque d’autre que ma personne. Aussi, je faisais des pieds et des mains pour parvenir à me hisser sur le haut de l’affiche. Tout était moyen de parvenir a mes fins : flatterie, crise de nerf, étalement des richesses a maman, défilé dans toutes mes nouvelles robes de poupées. Je m’agacais moi-même, mais n’agacais point les autres, qui préféraient voir la les actes d’une enfant de deux parents séparés plutôt que ceux d’une futur enfant tyran. Quand on me posait des questions, je prenais un air important et mettais un moment avant de répondre, choisissant les mots avec soin, manipulant les autres pour leur donner de moi l’image que je souhaitais.
A 14 ans, ce fut le début du pire. Ma mère me vis pour la première fois telle que je l’étais vraiment : une peste pourri-gaté et incontrôlable. Mais, c’était trop tard, le mal était fait, et, comme je ne cessais de lui répéter, elle ne pouvait s’en vouloir qu’a elle-même, j’étais sous SA responsabilité. Malgré la dureté de mes paroles, elle ne cessait de m’aimer et de vouloir rattraper ses erreurs, mais plus elle essayait de se battre contre ce que j’étais devenue, plus je prenais un plaisir fou à être pire encore. Au fur et a mesure, je ne me souciais plus de l’image que je donnais et étalais au grand jour mon statut de garce. Tous savaient, maintenant, que la petite Mégane aux yeux bleus n’était plus l’enfant parfaite qu’elle était il y a quelques temps. La seule chose sur laquelle ma mère ne pliait pas fut les études. Je bossais et fini par intégrer l’université de Californie pour y suivre des études de commerce. Là-bas, je me fis vite une réputation de fetarde. En effet, je sortais peu la semaine, mais, c’était tout autre chose du week-end. Je le passais, souvent défoncée ou bourrée, malgre le classique, que je pratiquais a un niveau plutôt respectable. Enfin, oui, pratiquais à la passée. Je me fis renvoyer de mon club car j’avais pris la mauvaise habitude de fumer, ce qui ne plut pas du tout. A 18 ans, j’étais l’exemple parfait de tous les vis de me génération : sexe, drogue, clope, alcool. Pourtant, les gens continuaient de voir en moi un avenir prometteur. Sûrement parce que, même avec une vie mouvementée, je continuais à avoir des résultats satisfaisants.
A mes 21 ans, ma mère fut aussi heureuse que moi (si ce n’est plus) de m’offrir une maison, hors de Beverly Hills, mais qui n’appartenait qu’a moi, ou je pus enfin vivre en paix, sans crainte des engueulades lassantes et répétitives de celle-ci. J’en fis le berceau de mes conneries, l’entretenant a mes images. La décoration me reflétait parfaitement, illustrant mes prouesses sociales et mes penchants pour la fête. D’un commun accord non prononcé de vive voix, ma mère ne me rendait pas visite chez moi, pas plus que je ne l’invitais, et tout allait pour le mieux.
Je poursuivais donc tranquillement mes études, entre ragots de Beautiful Lie et soirées arrosées, déterminée a me faire une place dans cette ville.