What does not kill me makes me stronger

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Tyler était ENCORE en retard. Décidément, il ne changerait jamais. Il n'avait même pas encore enfilé son pantalon que Jazzmin lui envoyait déjà un SMS pour lui signaler qu'elle se trouvait à l'aéroport. Quelle merde ! Il se tortilla tant bien que mal jusqu'à sa chambre pour trouver une chemise, une veste et son autre chaussette. Cette dernière avait un don pour se cacher dans des endroits inattendus tels que la boîte aux lettres ou dans le micro-ondes. Allez savoir quels lutins farceurs allaient les cacher là.

Quoi qu'il en soit, un quart d'heures plus tard, Tyou était prêt. Il s'apprêtait à franchir la porte de son appartement lorsqu'il remarqua qu'il avait oublié un élément essentiel : sa valise. Il fit marche à arrière et descendit les escaliers de l'immeuble en faisant tout son possible pour que sa tête n'aille pas manger la dernière marche à cause d'un dérapage malencontreux.

Alourdi par le poids de ses bagages, Ty fit signe au premier taxi qui passa. La flemme de courir jusqu'à l'arrêt de bus. L'intérieur du véhicule sentait bon le cigare et l'alcool fort. Tyler se mit aussitôt à douter de la véracité du permis du conducteur mais peu importe. Il n'arriverait jamais à l'aéroport à temps et c'est ce qui le frustrait le plus. Et comme il l'avait prédit, Jazz avait pris le vol juste avant. Heureusement, il put prendre le suivant. Quelques heures plus tard, son avion se posait enfin à New York. Premier détail déconcertant : la couleur du ciel. D'un bleu éternel à L.A., Tyler avait l'impression d'avoir débarqué en Russie.

Un inconnu brandissant un panneau « gagnants de L.A. » lui assura le contraire. Celui-ci l'invita à monter dans sa voiture pour rejoindre les autres gagnants à l'hôtel. Tyler allait encore se faire massacrer. Il avait empêché tous les autres de visiter la ville vu qu'ils devaient l'attendre. Tant qu'il ne se retrouvait pas à poil dans un bar de New York, tous les châtiments lui conviendraient.

La voiture s'arrêta devant un grand hôtel bien luxueux comme on les aime, avec un portier et tout le bordel qui va avec. C'était donc là qu'il allait passer la semaine. Surexcité, Tyler s'empressa de passer la porte, tirant sa valise derrière lui comme un énorme fardeau. Le personnel présent dans le hall semblait agité mais mis à part ça, rien de bien palpitant. Tyler crevait d'envie de crier « BOUH ! » dans le dos d'une femme de ménage pour la faire hurler mais il s'abstint lorsqu'il crut reconnaître la chevelure de Jazz. Il s'approcha d'elle et posa une main sur son épaule:

▬ Salut ! Désolé d'être en retard mais j'avais perdu ma chaussette. Encore. Où sont les autres ? Faut qu'on aille fêter dignement notre arrivée dans un bar !

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Départ agréable quoique soudain pour Lily-Rose qui s’était retrouvée avec un aller-retour pour New York entre les mains du jour au lendemain. Mais qu’est-ce que j’en fais ? C’est pour qui ? Où t’as trouvé ça ? Pourquoi tu vas à New York ? Toutes ces questions ont fusé de sa bouche comme d’habitude incontrôlable à l’attention de son frère qui souriait comme un idiot. Ah bon tu l’as gagné… et c’est pour nous parce qu’il y en a deux. Et on part dix jours. A ces mots, Lily-Rose avait failli s’étrangler, dix jours. Pas de cours pendant dix jours. Tout à rattraper et Athéna qui partait aussi à New York. On appelle ça la fatalité. Mais c’était un beau cadeau. Et puis partir avec Nolan leur permettrait de vraiment se réconcilier et d’arrêter de se taper dessus toutes les trois secondes et demie. Pour un peu que Nolan trouve les portes d’embarquement, évidemment, puisque Lily avait décidé qu’elle ne l’aiderait pas. C’est lui le gagnant, il doit savoir où aller. C’était trop beau de pouvoir se payer un fou rire à son insu, et sa tête accessoirement.

Le voyage en avion était passé à la vitesse de la lumière. Evidemment puisqu’elle a dormi durant tout le trajet. Quatre heures de décalage horaire qu’elle n’a pas senti du tout. Très fière d’elle, elle a trainé son frère hors de l’aéroport toute seule, car cette fois-ci, c’était à son tour de somnoler. Un homme avec une pancarte « Gagnats de L.A. » les attendait pour les conduire à l’hôtel. Pardon, au palace trente-six étoiles dans lequel ils seraient hébergés pour dix jours. La première chose qui est venue à l’esprit de la blonde en voyant ce palace digne d’un palais indien, c’est qu’elle ne sortirait pas de là. Manque de bol, elle a eu la lumineuse idée de penser à haute voix, ce qui lui a valu de légères remontrances de Nolan, qui ne tenait plus vraiment éveillé. Si lui somnolait dans le taxi, elle gardait le nez scotché à la vitre. Arrivés les premiers, ils eurent le temps de monter poser leurs valises et même de les déballer et de s’installer bien tranquillement. Laissant l’homme de la pièce déballer même sa valise, elle a eu le temps de ressortir sur le parvis. Une marche, deux, trois, quatre et Lily-Rose assise sur la cinquième, sans comprendre comment. Ah oui, la plaque de glace. Sympa comme tout. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir mis des chaussures adhérentes.

Une fois debout, elle est rentrée aussi vite, dégoûtée par sa chute. C’est décidé, elle ne sort plus de toute la durée du séjour. Son jean trempé est gelé maintenant. Râlant dans sa barbe, elle passe à côté d’une grande brune aux cheveux longs et à côté de l’accueil, dans l’espoir de pouvoir remonter dans sa chambre. Le personnel de l’hôtel semble bien agité. Elle ralentit un peu, curieuse de savoir ce qui se dit, mais elle ne capte rien d’autre qu’un bourdonnement incohérent. Dommage. Un peu déçue, elle va pour accélérer l’allure quand une voix appelle.
« Excusez-moi, madame… Hemingway ! »
Curieuse de savoir qui peut bien l’appeler, elle se retourne. Dans le hall, il y a juste une partie du personnel en grande discussion, la fille de tout à l’heure avec à présent un garçon à côté d’elle et… oh, le réceptionniste. Avec un petit sourire poli, elle se dirige vers lui tandis qu’il tend ce qui semble être une carte d’identité.
« Votre mari a oublié ça tout à l’heure. Je préfère vous la rendre avant d’oublier moi-même. »
« Merci mais… euh… c’est pas mon mari, c’est mon f- » »
« Oh je comprends, je comprends ! C’est une surprise, n’est-ce pas ? »
« Ecoutez, ça a l’air de vous tenir très à cœur et ça me fait presque mal de gâcher votre délire, mais non. C’est mon frère. Mon demi-frère, c’est tout. »
« Oui, oui. Vous pouvez compter sur ma discrétion. »
Soit il se fout copieusement d’elle, soit il s’est fait des histoires et il y croit. Vue sa tête, la deuxième option semble la plus probable. Découragée par son comportement, Lily-Rose prend la carte et change d’itinéraire. Elle n’a tout d’un coup plus du tout envie de retourner dans la chambre. Qui sait ce que penserait ce type. Surtout avec la manière dont il fixe son ventre. Fulminant, elle se détourne et va s’assoir sur un fauteuil du petit espace salon aménagé dans l’immense hall. Trop furieuse pour regarder vraiment autour d’elle, elle ne voit que son frère arriver dans le hall. Et même s’il est à l’autre bout de la salle, elle lui crie :
« Va falloir m’expliquer depuis quand on est mariés ! Non mais heureusement que le ridicule tue pas, sinon on serait déjà morts, tous les deux. »
Et au fur et à mesure que son frère approche, elle baisse d’un ton, se renfrognant malgré tout.

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Le jour du départ était enfin arrivé, Melody était à la fois surexcitée et anxieuse, « surexcitée » car elle avait toujours rêver d'aller visiter New York, elle avait beau avoir ait le tour du monde, elle n'avait jamais visité la grosse pomme, « anxieuse » car elle avait donné le deuxième billet à Athena, sa cousine avec qui sa relation n'était pas à beau fixe mais elle espérait que ce voyage arrangerai leur lien, qu'il redevienne comme il était quand elle était petite fille. Melody se préparait tranquillement, ayant préparé sa valise depuis déjà une semaine, elle avait d'ailleurs eut du mal à la faire, ne voulant pas être chargée comme un bourricot, la jeune fille avait du se résoudre à choisir quoi emmener, et puis elle s'était dit qu'elle ferait du shopping à NY.
Une fois prête, elle prit sa voiture et descendit dans la rue à la recherche d'un taxi, vivant à Downtown, étant le quartier des affaires, elle n'eut pas trop de mal à en trouver, le chauffeur mis sa valise dans la coffre et l'invita à monter à l'arrière, tout le long de la route jusqu'à l'aéroport, le chauffeur et elle, étaient en grande conversation, une manière pour Melody, de passer le temps. Une fois à l'aéroport, elle chercha du regard Athena, mais elle ne l'a vit pas, Melody s'était dit que sa cousine allait bientôt arriver, à près tout, la jeune brune était en avance, elle partit donc prendre un petit café. Il fut bien vite l'heure de prendre son vol, mais il n'y avait toujours pas d'Athena à l'horizon, Melody était entrain de penser que la jeune fille avait changer d'avis et ne voulait plus venir, même si cela l'attristait, elle voulait quand même aller à New York, mais à peine fut-elle monter à bord, avant même qu'elle ait éteint son téléphone, que celui vibra, c'était un message d'Athena.

« Coucou, c'est Athena, je suis en retard, mais ne t'inquiètes pas, je serais à New York à temps, je prendrais le vol suivant. A toute à l'heure. »

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jolie Melody, sa cousine allait venir, ce qui voulait dire qu'elles allaient pouvoir tout recommencer à zéro.
Le vol avait été très long, Melody s'était retrouvé entre deux hommes vraiment très lourds, celui de gauche grognait à chaque mouvement ou bruits qu'elle faisait, tandis que celui de droite était un gros pervers. Mais elle arriva enfin à l'aéroport, quand elle descendit de l'avion, elle put voir de loin, un homme montrant une pancarte, « gagnant de L.A », s'était pour elle, elle se dirigea donc vers lui, qui l'emmena plus tard vers l'hôtel, où ils allaient tous séjourner, un hôtel de luxe, par ailleurs. Melody put d'ailleurs reconnaître Jazzmin, la jeune fille qu'elle considérait comme sa sœur, Jazzmin, aussi attendait quelqu'un, Melody et elle attendirent alors ensemble, tout en papotant.

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Et voilà, c’était bel et bien aujourd’hui que le vol pour New York. En effet, j’avais participé a un concours qui m’avait alors permit de gagner ce fameux voyage, et pourtant, autant vous dire, je n’aimais pas trop ce genre de jeu. Je me disais que l’on perdait souvent, ou que parfois c’était de l’arnaque et qu’au final, on ne gagnait strictement rien à part la déception sur nos visages. Pourtant, cette fois j’avais bel et bien gagné mais j’appréhendais tout de même d’arriver là-bas et de ne rien trouver ou alors que ce soit un endroit miteux, loin de ce qu’on nous avait promit. Je m’étais alors levée un peu plus tôt qu’en général pour pouvoir me préparer, une douche ainsi que de choisir mes vêtements, mes valises elles, étaient déjà prêtes alors c’était déjà un stress en moins. Après cela, je devais encore emmener Lily chez une nounou car en effet, la petite se trouvait encore chez moins puisque la recherche de ses parents n’avançait pas vraiment encore, c’était à se demander si on allait les retrouver. Bien entendu, je ne voulais pas baisser les bras et tenter le tout pour le tout pour pouvoir les trouver mais par moment, j’avais bel et bien le courage qui baissait. Je venais alors de la réveiller, tout doucement puisqu’il était encore tôt pour elle et qu’elle était encore sûrement dans son rêve et puis, elle ne voulait pas me laisser partir à la voir. « Lily, c’est l’heure de te lever puce » Je lui caressais doucement les cheveux avant de lui laisser le temps de se réveiller et ensuite de s’habiller pour venir prendre son petit déjeuné avec moi. Je commençais d’ailleurs à préparer le mien pour que ce soit déjà prêt et lorsqu’elle arriva, habiller et toujours à moitié endormie puisqu’elle avait emporté avec elle son doudou, je lui demandais ce qu’elle souhaitait afin de préparer cela. Après que l’on eut prit notre petit déjeuner, je partis chercher mes affaires ainsi que les siennes pour emmener chez sa nounou puis, je déposais alors tout cela dans la voiture avant de venir prendre la petite rester devant la télévision. Nous partions alors et on ne mit d’ailleurs pas longtemps à arriver, environ une vingtaine de minutes. « Ne t’en fais pas, ça va bien se passer et dés que je rentre je viens te chercher » Je pouvais comprendre le fait que la petite fille soit tout de même inquiète, après tout elle s’était faite abandonnée par ses parents et peut être qu’elle avait peur que j’en fasse de même, seulement, elle n’avait pas de soucis a se faire pour cela. Dés mon retour, j’irais alors la récupérer car il était hors de question que je l’abandonne avant que je ne retrouve ses parents, je n’étais pas cruelle ou je ne sais quoi encore.

Voilà la petite posé, et je me dirigeais maintenant en direction de l’aéroport où je devrais alors prendre mon avion tout comme les autres gagnants du concours ainsi que leurs accompagnants. En effet, chaque gagnant avait le droit d’emmener quelqu’un et j’avais alors décidé de demander à Tyler de m’accompagner et il avait bien entendu accepté. Pourtant, en repensant à notre relation, il faut dire que tout n’avait pas été rose entre nous au début, il aimait me lancer des pics, me taquiner et finalement, un jour, cette relation a changé et je trouve que c’est bien mieux ainsi. Je n’aimais pas avoir des ennemis. Certes, on ne pouvait pas être aimé de tout le monde mais bon. Pensant à Tyler, je décidais de lui envoyer un texto pour le prévenir que je me trouvais à l’aéroport. « Ty’, je suis à l’aéroport. A tout à l’heure, Jazz’. » Je rangeais ensuite mon portable en poche afin de pouvoir monter dans l’avion. Le voyage dura plusieurs heures, et j’avais l’impression que c’était bien plus que ça, sûrement parce que j’étais pressé d’arriver. J’avais eu un voyage tranquille, une femme d’affaires sûrement, sur son ordinateur portable en train de travailler, ainsi qu’une vieille se trouvant à ma gauche qui elle avait dormit tout le long du voyage et c’était tant mieux. De mon côté, j’avais seulement mis mes écouteurs dans les oreilles en fermant les yeux, jusqu’à ce que l’avion se pose enfin sur le sol. Je récupérais mes valises et ensuite, appelait un taxi pour m’emmener jusqu’à l’hôtel. J’entrais alors dans celui-ci et attendait donc que Tyler me rejoigne ou peut être de voir une personne que je connaissais, que sais-je ? « Salut ! Désolé d'être en retard mais j'avais perdu ma chaussette. Encore. Où sont les autres ? Faut qu'on aille fêter dignement notre arrivée dans un bar ! » Voilà que Tyler était arrivé plusieurs minutes après, posant une main sur mon épaule lorsqu’il fut arriver et je lâchais donc un sourire amusé sur ce qu’il venait de me raconter. « Pauvre Tyler et ses chaussettes. Je pense qu’ils ne sont pas encore arrivé et t’as raison pour le bar ! » Après tout, ce n’était pas tout les jours que l’on gagnait un concours et donc la petite fête dans le bar était vraiment la bienvenue.

Alors que je tournais la tête, je venais de remarqué une présence que je connaissais, il s’agissait de Melody qui se trouvait non loin alors je lui fis un signe de venir puisqu’elle était encore toute seule. « Tyler, je te présente Melody. Melody, Tyler. Enfin, j’sais pas si vous vous connaissez »

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Sur la table de chevet près du lit, deux billets d'avion trônaient sagement. Dans le lit, recroquevillée sur elle-même, arborant une crinière aux allures indomptables et complètement folles, Billie dormait paisiblement, comme un bébé. Le souffle régulier, court et chaud fut interrompu par le bruit aigu d'un réveil-matin bon marché qu'elle se fit un plaisir d'envoyer valser à l'autre bout de la chambre bordélique. Lorsque le bruit s'arrêta, elle referma les yeux. Deux minutes. Deux petites minutes de plus. Puis, 20 minutes plus tard, elle sauta brusquement du lit rose et courut à la salle de bain, manquant de glisser sur les chaussettes puantes d'Hermès. Hermès dormait encore, elle hurla, la bouche pleine du dentifrice mentholé
HERMÈS BOUGE TOI ON VA RATER L'AVION
Rapidement, elle cracha la mousse, rinça avec fougue et entreprit de rendre ses cheveux présentables. Les plaques lissantes étaient impuissantes face à cette touffe matinale. L'eau ne mouillait plus les mèches devenues étanches et la brosse avait tendance à se perdre, dans les bouclettes et les frisettes de la demoiselle. Elle soupira de désespoir avant de faire pénétrer de multiples barrettes dans la tignasse incontrôlable. Lorsqu'elle réussit enfin à changer l'apparence de sa crinière, elle déplaça les valises vers l'entrée, bougea les fauteuils pour récupérer les papiers importants qui s'y étaient échoués la veille et se frotta les yeux en baillant. Hermès descendait les escaliers doucement, elle s'affairait toujours, fourra dans son sac à main tout un tas de petites choses, cartes de crédits, stylos, blocs note, appareil photo, téléphone, tampons, mouchoirs et bonbons à la menthe.
Alors qu'elle envisageait de passer ses bottines plates, elle se rendit compte qu'elle était encore en sous-vêtements. C'est en fulminant quelques grossièretés qu'elle se dirigea vers la chambre bordélique à grandes enjambées. Elle attrapa un débardeur noir, l'examina longuement avant de l'enfiler rapidement, pour ensuite se saisir d'une jupe à volants blanche. Ainsi vêtue, elle plaqua ses boucles déchainées sur son crâne et s'aspergea de parfum à la framboise. L'heure tournait et Hermès ne semblait pas se rendre compte de la situation. Elle passa dans la salle de bain où il se brossait lascivement les dents et secoua les deux billets sous son nez. C'est à ce moment qu'il accéléra le mouvement. À cloche pied, elle enfilait ses bottes tout en éteignant les appareils allumés - télé, radio, machines.
Enfin prêt, Hermès attrapa sa valise et gribouilla quelques lettres à l'intention de Dakota. Dire que Billie avait failli oublier ce petit ... détail. Violemment, elle ouvrit la porte et demanda à Hermès de descendre les valises.
Dépêche, on est presque en retard
Elle referma la porte à double tour et fila devant son frère pour lui ouvrir la petite porte à l'entrée du bâtiment. Le taxi les attendait déjà, Billie fit une grimace et ouvrit le coffre où Hermès déposa ses poids avant d'aller s'affaler sur la banquette arrière de la voiture jaune. Gouailleur, le soleil venait taquiner la blondeur des cheveux de Billie, jouant de ses multiples reflets. Rapidement, elle se glissa dans la voiture et passa le billet au taxi afin qu'il démarre enfin.
Lente et longue que la route menant à l'aéroport ! Enfin arrivés, Billie courut dehors, bouscula Hermès pour qu'il se dépêche de prendre les bagages, ce qui semblait ne pas l'enchanter, de toujours porter les bagages. Elle déposa un bisou sur sa joue et d'un pas léger, entra dans l'aéroport pour enregistrer les bagages et ENFIN mettre le pied dans l'avion en direction de New York. Assise près du hublot, elle appuya sa tête sur l'épaule de son frère et sourit. Ses paupières étaient lourdes - quelle idée de se lever aussi tôt - alors elle se laissa emportée dans les bras de Morphée, Morphée qui eut énormément de mal à la relâcher lorsque l'appareil se posa sur le sol. Après trois secousse de la part de son frère, elle dénia enfin ouvrir les yeux et bailler tellement bruyamment que tout le monde la regardait s'agiter.
On est arrivés ?!
En se frottant les yeux, elle suivit la foule de passagers qui tentaient de se frayer un chemin vers la sortie, se bousculaient, s'envoyaient des regards pleins de reproches et semblaient à deux doigts de sauter sur la personne qui avançait trop lentement devant eux. La ruée vers la sortie semblait plus longue que le trajet L.A -New York. Quel bordel infernal ! Billie avait une sainte horreur des hôtesses de l'air et elle le leur faisait savoir. Leurs faux sourires lui donnaient la nausée et leurs stupides tailleurs étaient à vomir. Elle se contentait d'un sourire sarcastique à chaque fois qu'elle en croisait une. Quelle bande de pimbêches. On aurait bien envie de leur écraser les orteils qui sortaient de leurs immondes escarpins ouverts.
Vite, vite. Billie et Hermès se retrouvèrent - enfin - hors de l'avion, cherchant du regard la pancarte adéquate à leur situation de touristes complètement largués. Il fait moche à New York. C'est carrément déstabilisant. Puis, Billie repéra la pancarte et tira sur le bras de Hermès avant de courir vers les premiers arrivants. D'ailleurs, elle fut très surprise de voir qu'ils étaient déjà là. Elle était pourtant certaine de ne pas avoir raté le premier avion. Tant pis, tout le monde connaissait déjà cette stupide habitude de toujours débarquer un peu après la première fournée qu'avait Billie. Reconnaissant Tyler, elle gloussa stupidement en se dirigeant vers lui et le surprendre par derrière en l'affligeant d'un câlin étouffant mais plein d'affection.
TYLER !
Elle le relâcha pour regarder Jazzmin et lui adresser un sourire léger. Elle n'avait pas grand-chose contre elle. C'était une fille sans histoire. Une danseuse sympathique. Mais elle avait des amies étranges. Le moment était mal choisi pour se jeter des insultes à la figure. Billie croisa les bras, attendant de pouvoir ENFIN se rendre dans une chambre confortable. Elle posa une main sur l'épaule d'Hermès.
Je crèèève de faim. On va devoir attendre encore longtemps à attendre tu penses ?
Elle leva légèrement la tête et pris place sur la valise violette posée près d'Hermès. Attendre, encore et toujours attendre avant de pouvoir enfin se poser sur un lit douillet et finir sa nuit. Étant donné qu'il lui manquait bien trois heures de sommeil. Pauvre petite. Il faut dire que, dormir dans l'avion c'est tellement inconfortable qu'on a l'impression de ne pas avoir dormi. Juste d'avoir été anesthésié pendant quelques heures, dans une position des plus désavantageuse.

Bianca était sur excitée d'avoir gagnés ses places convoitées, elle s'était réveillée tôt ce matin pour bien tout préparer. Elle avait laissé Winny dormir plus longtemps. Elle avait fini ses bagages, prit sa douche et habillée en circonstance. Oui à New York il ne faisait pas très beau en ce moment, mais elle avait hâte d'y retourner, elle y était déjà allée plusieurs fois. Elle avait également préparer le petit-déjeuner de Winny. Et décida d'aller la réveiller en douceur. Elle s'approcha de son lit.

" Winny, faut que tu te réveilles. Je te rappelle qu'aujourd'hui on va à New York."

Elle grogna, puis se réveilla à son tour. Bianca finissait les préparatifs du départ, elle appela ses parents pour les prévenir de ne pas appeller à la maison car elles seraient absente un petit moment. Ses parents avaient plutôt l'air content qu'elles est gagné ce voyage qui s'annonçait prometteur. Bianca et Winny avaient préparé une liste bien établie des choses qu'elles avaient à acheter sur place et la liste était longue. Bianca avait hâte d'y être, en plus elle y allait avec sa soeur, quand elle lui avait montré ses billets, Winny avait l'air très heureuse et elle n'avait pas arrêté de lui en parler. Elle lui parlait de ce qu'elle voulait voir, faire, manger, acheter. Elles avaient déjà leur programme.

" Dépêche toi un peu !"

Elle avait toujours un peu de mal le matin, Bianca trouvait cela affligeant, mais ça lui correspondait. Bianca avait enfin fini tout ce qu'elle avait entreprit il restait plus cas attendre le taxi et que Winny est fini, mais il n'aurait pas fallu quelle tarde trop non plus. Dix minutes plus tard le taxi était devant la porte.

" Winny ? J'espère que tu es prête, le taxi est là !"

Elle descendit les escaliers très rapidement, manquant de tomber au passage et de se faire emporter par sa valise, qui ne devait pas vraiment être légère. Elles sortit, Bianca ferma la porte à clefs mis sa valse dans le coffre, Winny fit de même. Elles rentrèrent dans le taxi, entamèrent une conversation sur le trajet, elles étaient toutes les deux impatientes d'arriver à l'aéroport. Enfin arrivé elle paya le chauffeur et se précipita à l'intérieur. Dans l'avion elle ne vit personne qu'elle connaissait, elle se demandait qui avait bien pu gagner aussi.

" Tu sais, qui il y a d'autre ?"

Mais elle n'en savait rien non plus. Bianca n'arrivait pas à dormir dans l'avion, elle stressait à chaque fois qu'elle le prenait, mais évitait bien de le montrer. Pourtant, Winny était complètement au courant, mais c'était comme cela avec Bianca. Arrivé sur place, c'était la cohue pour sortir, tout le monde se bousculait et ralait. Dehors, le temps était maussade, il allait même bientôt pleuvoir ? Elle chercha quelque chose, qui pourrait leur indiquer ou elles devaient aller, en s'avançant, elle vue une personne avec une pancarte « gagnants de L.A. ». C'était là ! Il y avait déjà des gens sur place. En se rapprochant, elle reconnue Tyler à qui elle fit un sourire et à côté une tignasse blonde, qu'elle reconnaissait, c'était Billie et Hermès. Elle ne pouvait pas espérer mieux tien ! Elle fit un sourire à Hermès et ignora complètement Billie.

✎ Parmi nous depuis le : 04/12/2011

Allô bonjour. Vous êtes l'heureux gagnant d'un voyage.... Oui. Parfait. Mais pour aller où ? Franchement, je n'avais aucun souvenir d'avoir participé à quoique ce soit. Entre le boulot de prof et le boulot de flic -aka espionnage de Lily-Rose- je n'avais aucunes idée ou j'allais devoir me rendre lorsqu'on m'a annoncé avoir gagné ce truc... Jusqu'à ce que je tienne les billets d'avions en main. Oui, ''LES'' billets, car à ma grande surprise, ils étaient deux. Bon dieu, qui allait bien vouloir m'accompagner là bas ? Une cliente ? Non. La seule personne qui traversa mon esprit fût bel et bien Lily. Voilà un bon moyen de garder un œil sur elle pendant 10 jours tout en la faisant visiter du pays... Et bien entendu, lorsque je lui ai proposé de m'accompagner là bas, je n'ai pas sût m'empêcher d'imiter Sinatra chanter « New York » avec ses mêmes mimiques. Il était clair que cette petite Athéna avait intérêt de prendre en note les cours, et correctement ! Sinon, meilleure amie ou non de Lily-Rose, elle allait subir le courroux de Big No.

Bref. Départ en catastrophe. Tout d'abord, emmerdé par les clients qui n'acceptaient pas de reporter les cours. Ensuite, le bordel pour trouver la porte d'embarquement. Et puis, ce n'est pas comme si ma chère sœur m'avait aidé dans une quelconque tâche. Mais soit. Avec le bide qu'elle se paye, je lui pardonne. M'enfin, faut croire qu'elle était motivé à me rendre le séjour bien difficile. Toujours mal à l'aise en avion, elle n'a pas été d'un grand secours là non plus... Ma chère sœur à trouver plus pratique de s'endormir à côté de moi côté Hublot. Du coup, occupation ? Reluquer les hôtesses de l'air. Dormir dans l'avion, c'est pas mon truc. Surtout quand on est en route pour New York. Je dois être le seul qui pense au 11 septembre j'imagine.... Mais c'est comme ça.
Et voilà, Bingo. Atterrissage presque en douceur, Lily qui se réveille l'air de rien, sourire d'une hôtesse – Dommage je n'ai pas pût avoir son numéros - et bien entendu, Nolan zombifié. Totalement perdu dans le décalage horaire et par la fatigue causé par l'angoisse. Le séjour commençait bien. Et voilà grâce à tout ça c'est moi qui me suis fait guidé hors de l'aéroport pour prendre un Taxi et m'endormir comme une masse à l’intérieur. Franchement, je me sens mieux au sol. Malheureusement pour le chauffeur, je n'ai pas eu le temps de le gratifier d'un super regard « regarde la route et pas ma sœur » avant de m'endormir. Ah c'était pas un taxi ? Enfin, c'est ce que j'ai crût comprendre en sortant du véhicule. Ooooh. C'était le chauffeur de l'hôtel. La classe. Tous les deux on a vraiment l'air de VIP. Et voilà que Lily-Rose se met à plaisanter. Tu vas voir si tu vas rester ici... Vraiment. Il était temps qu'on monte dans la chambre.
Alors une fois dans la chambre, il a fallut que je m'occupe des bagages. Bon dieu, y'en avait pour combien de jours dans la valise de Lily ? Tandis qu'elle quittait la pièce pour se rendre je ne sais ou j'ai profité de l'occasion pour plongé dans le lit et manquer de m'endormir. Nolan est fatigué les amis. Franchement. Mais pas le temps de dormir. Reposant mon bonnet sur ma tête j'ai finalement quitté la pièce pour rejoindre ma chère et tendre petite sœur dans le hall. Ascenseur.... Voilà qu'il semble bien long. Je ne prend même pas le temps de jeter un coup d’œil aux gens qui descendent avec moi. Lorsque je sors, c'est la voix de Lily qui retentit tandis que je m'approche d'elle. Bon dieux, pourquoi elle cri comme ça ? Elle veux ma mort ? Quoiqu'il en soit, c'est une bonne solution pour me donner une claque et me réveiller.

« Va falloir m’expliquer depuis quand on est mariés ! Non mais heureusement que le ridicule tue pas, sinon on serait déjà morts, tous les deux. »

Mariés ? Cette réflexion m'arrache malgré tout un fou rire. Oh non, ne crois pas que je me moque de toi, c'est juste que c'est trop mignon. J'imagine qu'il y a eu un conflit avec une tierce personne, connaissant la jeune fille, il y a toujours quelqu'un pour la contrarier... Une fois prêt d'elle, sourire amusé je n'ai pas sût m'empêcher de me pencher vers elle pour l'enlacer grossièrement et m'écrier tel un acteur dramatique de l'époque de Molière ;

« Ooooh ma chérie ! Qu'est ce que tu racontes ! Bien sur qu'on est marié ! Qui d'autre que moi voudrait d'une fille avec un caractère de cochon comme le tiens ? »

Bon il était clair que j'allais déclencher la colère de Lily mais soit. Elle aurait mieux fait de laisser parler les gens plutôt que de s'énerver toute seule. Finalement, après l'avoir lâcher, j'ai poser mes fesses dans un fauteuil à sa droite, fixant le peuple qui arrive petit à petit dans le hall. Entre le personnel agité, j'ai réussi tant bien que mal à reconnaître une personne. Ce mec, j'aurais pût le reconnaître parmi des milliers. Et bien entendu, voilà qu'il était accompagné. Franchement, ce truc là, Beautiful Lie... Doit franchement raconter des conneries. Pourquoi diable Ty' s’intéresserait à ma petite sœur ? Mais il fallait bel et bien résoudre un problème ultime que seul moi connaissait. Finalement, je me suis levé de mon fauteuil avant d'ouvrir en grand les bras en l'air pour ensuite crier ;

« Tyler ! Yo, Tyler ! »

Oui, façon ghetto. Que voulez-vous ? Puis je n'ai pas sût m'empêcher de me tourner vers Lily-Rose pour lui demander ''discrètement'' ;

« Je croyais être le seul gagnant ?... C'est toi qui l'a invité ? »

Mais bien sur. On a tous les moyens de payer une chambre dans un hôtel comme celui-ci. Et puis merde. Si Lily le connaissait donc réellement, c'était fort probable qu'elle l'ai invité.... Une question qui avait énormément de sous entendu finalement.

Invité

Ha ! New York ! On dit souvent que la ville qui nous a vu naître ne pourra jamais être remplacée et en recevant mon billet d'avion, j'en fus convaincue. J'avais quitté la grosse pomme il y a 4 ans à peine et je me souviens de chaque quartier. Si rien n'a changé, je serais le parfait guide bien que mon sens de l'orientation laisse à désirer dans la plupart des cas. J'étais tellement excitée à l'idée de revenir à New York que je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit. J'ai même passé plus de 3 heures à essayer tous les vêtements de ma garde robe, qui n'étaient pas dans ma valise. Je passai le reste de la nuit à regarder la télévision en bénissant la KTLA Channel. À 7 heure pile, le klaxon d'une voiture me sortit de mes rêveries. Je me précipitai hors de ma chambre, traînant une valise à roulettes, un sac à dos et un sac à main rouge. Le chauffeur de taxi m'attendait de pieds fermes, souriant jusqu'à ce qu'il aperçoive mes bagages. Il les plaça dans le coffre en poussant de longs soupirs pendant que je me glissai à l'intérieur du taxi, guillerette.

L'aéroport était bondé. Je ne m'étais jamais rendue dans ce genre d'endroits seule. Une voix féminine se mit à parler dans un micro et annonça le prochain vol. Je fronçai les sourcils en me demandant si elle parlait bien Anglais... Je n'avais qu'une envie : appeler Tyler pour qu'il vienne me tenir la main et me dire quoi faire mais c'était avec Jazz qu'il était parti. Pas avec moi. Le traître ! En plus, je ne reconnus personne. Je me référai aux indications des cadrans et je finis par retrouver mon chemin. J'abandonnai mes bagages à contre coeur et je montai dans l'avion. Une hôtesse de l'air aux allures de Barbie m'indiqua ma place comme si j'étais incapable de la trouver par moi-même. Un homme d'une cinquantaine d'années, tout droit sorti du XVIIIème siècle avec sa moustache parfaitement brossée, s'installa à coté de moi et commença à lire un livre. Je pus lire sur la couverture "Sigmund Freud". Le voyage promettait d'être cocasse.

Tout se déroulait parfaitement bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que les trois gamins derrière moi se mettent à hurler et à taper des pieds dans mon dossier. Mon voisin n'y prêtait pas attention, complètement absorbé par sa lecture. Au bout d'une heure, mes nerfs n'y tenaient plus et le morceau de biscuit qui atterrit sur mes genoux mit le feu aux poudres.

« Bande de morveux, si vous ne vous décidez pas à la fermer, je vous agrafe les lèvres et je vous balance par le hublot ! »

Les merdeux me fixèrent, les yeux écarquillés. Satisfaite de mon effet, je repris ma place dans mon siège et du coin de l'oeil, je pus voir Monsieur Moustache sourire légèrement. L'avion se posa au sol quelques heures plus tard et je fus plutôt soulagée. Je récupérai mes bagages et je suivis l'homme à la pancarte "gagnants de L.A." Sa voiture s'arrêta devant un hôtel des quartiers chic. Beurk. Je fis la grimace. Je sortis de la voiture avec tous mes bagages et les bonnes odeurs de nourriture s'infiltrèrent dans mes narines. Je mourrais de faim alors, avant de rentrer sagement dans l'hôtel, je pris l'initiative d'aller m'acheter un petit quelque chose à grignoter. Les bagages me ralentissaient mais rien n'arrête l'appel d'un ventre affamé. Je tombai par hasard sur un stand de hot dog alléchant : je ne pus résister. L'estomac rempli, je revins sur mes pas pour enfin voir la gueule de l'hôtel.

Près de la réception, j'aperçus un petit groupe de personnes dont les visages m'étaient familiers. Tyler, de dos, juste à coté Billie et un autre garçon que je ne connaissais pas. À la gauche de Ty, une jeune femme aux longs cheveux bruns [ Jazz sûrement ], une inconnue aux cheveux noirs et deux blondes. Je lâchai ma valise à roulette pour courir vers Tyler et lui sauter dessus en collant mes lèvres pleines de rouge à lèvres sur sa joue. Autant il détestait ça, autant j'adorais. Spontanément, je lui collai mon sac à dos dans les bras et, pour le taquiner, je posai ma main sur son ventre plat et musclé.

« Tu vas voir dans une semaine, ce torse de rêve sera remplacé par des bourrelets tellement on mange bien ici. »

Je saluai les autres d'une bise sur la joue et je servis une chaleureuse accolade à Billie en lui faisant un clin d'oeil. Ce qui, en langage de filles, signifiait que Tyler allait en chier pendant son séjour avec nous deux à ses fesses. Soudain une voix inconnue titilla ma curiosité et je me retournai dans la seconde.

« Tyler ! Yo, Tyler ! »

Vu la gueule que tirait Tyou, cette surprise n'était peut être pas la meilleure. Surtout qu'une autre blonde talonnait ce type musclé au regard ténébreux que même un gorille ferait pas chier pour une banane. Je haussai les sourcils avant de me souvenir de la description que m'avait faite Tyler de Lily-Rose. J'ouvris de grands yeux, mal à l'aise. Je souris niaisement. Que pouvais-je faire de plus ?

**ADMIN ϟ** We're the rules, you're slaves

▬ Tyler, je te présente Melody. Melody, Tyler. Enfin, j’sais pas si vous vous connaissez.

Jazzmin n'étant pas seule, elle présenta Melody à Tyler qui venait de débarquer avec une heure de retard. Cependant, la formule de politesse était tout à fait inutile vu que Mel et Ty se connaissaient. Mais ça, Jazz ne pouvait pas le savoir. Ils n'étaient pas des amis très proches mais ils avaient une passion commune: la musique. Le jeune homme sourit à la jolie brune avant de se pencher vers elle pour embrasser sa joue. Il conclut la conversation par un simple:

▬ Oui, on se connait. Du moins, on peut dire ça.

Tyler jeta un rapide coup d'oeil dans le hall de l'hôtel dans l'espoir de reconnaître un visage mais la déception prit rapidement le dessus. S'ils étaient partis avant eux faire la visite des bars, Ty' aurait la haine. Mais à peine se retourna-t-il pour prendre part à la discussion de Jazz et Melody qu'une espèce de folle se jeta sur lui. Il crut d'abord que son charme exceptionnel venait de lui amener sa première groupie mais il ne s'agissait QUE de Billie. Et elle venait de lui faire, ce que le commun des mortels appelait un « câlin ». Avant de se jeter sur elle pour lui défoncer la joue à coup de bisous, Tyler crut bon de lâcher:

▬ Du calme, mademoiselle. Pour m'arracher mes vêtements, il vous faudra attendre minuit.

Tyler n'était pas du genre à se vanter de façon sincère. Ses insinuations impliquaient toujours un deuxième degré, surtout avec Billie et Winnie, qu'il voyait plus comme des soeurs que comme de simples « filles de loisir ». Mais maintenant que Miss Fox lui avait bien défoncé le dos, il comptait prendre sa revanche ce soir même, dans un bar. Sans grande surprise, Hermès accompagnait sa frangine préférée. Ne le connaissant que de réputation, Ty le salua d'un signe de tête.

Une silhouette retint l'attention de Tyler. Raffinée, gracieuse, élégante,.. Il ne pouvait s'agir que de Bianca. Belle blonde aux yeux clairs, elle avait du charme à revendre et malgré le froid qui s'était installé entre elle et Billie, Ty n'avait pu se résoudre à couper les ponts avec elle. D'ordinaire, il soutenait ses amis mais là, la jeune femme lui avait promis un début de carrière prometteur et être une star reconnue, c'est un métier qui paie bien. Poliment, Tyler rendit son sourire à Bianca lorsqu'une masse s'écrasant sur son dos lui coupa le souffle. Des bras minuscules entourèrent son cou et il reconnut presque immédiatement les couinements de Winnie. Il grogna:

▬ C'est une manie ou vous mettez de la coke dans votre cacao le matin ?

Pour réponse, Tyler se prit le sac de Winnie dans le bide avant qu'elle ne lui sorte une de ses phrases piquantes juste pour le plaisir de le narguer.

▬ Tu vas voir dans une semaine, ce torse de rêve sera remplacé par des bourrelets tellement on mange bien ici.
▬ C'est ça. Si tu continues, je vais te faire bouffer ton sac et c'est toi qui ressemblera plus à rien.

Tyler tira la langue à Winnie avant de prendre un air boudeur. Air qui s'amplifia lorsqu'il l'aperçut échanger un clin d'oeil avec Billie. Elle puait cette histoire. Mais pas le temps de menacer les deux jeunes filles d'être privées de dessert qu'une voix familière interpella le jeune homme. Il se retourna aussitôt et un immense sourire barra son visage lorsqu'il reconnut Nolan.

▬ Tyler ! Yo, Tyler !
▬ Han ! Big No, je m'attendais pas à te voir ici ! C'est une méga bonne surpri..

Tyler s'étouffa avec le « se » en croisant le regard de Lily. Il avait pourtant continuer à avancer jusqu'à Nolan pour échanger une brève accolade qui fut plus froide que d'habitude. La dernière chose à laquelle Ty' s'attendait, c'était de trouver Lily ici et accompagnée de Nolan en plus. Ce n'était pas vraiment le moment ni l'endroit idéal pour poser des questions. Il se contenta de murmurer un bref « Salut » à l'intention de Lily-Rose, accompagné d'un sourire un peu forcé.

Invité

« Ooooh ma chérie ! Qu'est ce que tu racontes ! Bien sur qu'on est marié ! Qui d'autre que moi voudrait d'une fille avec un caractère de cochon comme le tiens ? »
Impossible de lui en vouloir, tiens. Son câlin de nounours, malgré sa voix forte faite exprès pour que tout le monde l’entende, fait fondre son cœur. Et puis il n’a pas tout à fait tort. Qui d’autre que lui voudrait d’elle ? En fait, peut-être que s’ils n’étaient pas frère et sœur, elle serait tombée amoureuse de lui. Au lieu de lui crier dessus, comme elle l’aurait fait à l’accoutumé, elle le serre contre lui et lui dépose un long baiser sur sa joue. Et tant pis pour ce vieux schnoque de l’accueil, qu’il pense ce qu’il veut. Quand il s’assoit à côté d’elle, elle prend son bras et se blottit contre lui malgré l’accoudoir qui les sépare. Calmement pour une fois, elle attend, appuyée sur son épaule. Elle observe le groupe d’hommes qui discutent à voix basse en regardant tout autour d’eux. Comme s’ils étaient paniqués. Comme s’il se passait quelque chose. Dans sa tête, le scénario d’une maladie contagieuse par l’air qui donne la rage et donne au porteur l’envie irrépressible de tuer la première personne qu’il croise. Cette idée la fait pouffer. Sans doute, d’un point de vue totalement objectif, a-t-elle l’air folle. Ou simple d’esprit.
« Tyler ! Yo, Tyler ! »
Hein ? Tyler ? Où ça ? Ah non, certainement pas. Pas ici. Pas pendant ses vacances à elle. Lily se redresse d’un bond, de nouveau furieuse. Contre qui ? Son frère, le type de l’accueil, Tyler, le monde entier. Mais surtout contre elle-même. Elle ignore la question de Nolan. Pourquoi aurait-elle eu l’idée de l’inviter ? En fait, elle se demande surtout si elle ne lui en a pas touché un mot au milieu d’une conversation, s’il aurait pu la suivre ici… Mais non ! Il n’a aucune raison de la suivre. Outre le fait qu’ils vivent ensemble. Si Nolan l’apprend, il risque d’y avoir des morts. Finalement, peut-être que son scénario digne d’un Spielberg pourrait se réaliser. Presque craintive, elle redresse légèrement la tête. Elle les voit maintenant, tous ceux qui sont arrivés. Deux brunes, Billie, une autre blonde à l’air affreusement hautain, Hermès et une petite rouquine… Candice. C’est merveilleux. Comment espérer mieux ? C’est vrai, elle comptait passer dix jours tranquille, avec son grand-frère et peut-être même sa meilleure amie. Et bien non ! Coincée ici avec une fille qui la prend pour une folle, son connard d’ex et la sœur presque adoptive de Tyler qui n’avait pas l’air de l’adorer, aux dernières nouvelles. Sans compter Tyler et Nolan qui, s’il apprend ce qu’il s’est passé entre eux, risque de péter un plomb. Et d’ailleurs… Depuis quand est-ce qu’ils se connaissent, tous les deux ? Big No. Encore un surnom à la con qui la ferait presque sourire si elle n’était pas en train de paniquer intérieurement. Il approche. Merde. Pourquoi Athéna n’est-elle pas là ? Du calme, il ne peut rien se passer de si terrible. Tyler, ou Sky vu qu’elle a plus l’habitude de l’appeler ainsi, ne va pas l’ignorer alors hors de question de faire ça. Elle se lève et lui adresse un immense sourire, en s’approchant de lui.
« Salut. »
C’est à peine si elle l’entend mais il a le don de la couper dans son élan. Net, comme un couperet. Son sourire est figé mais de toute façon, Tyler s’est déjà détourné et Nolan lui tourne le dos. Pendant un instant, elle songe à la rue. Et si elle sortait et repartait ? Ni vue ni connue. Mais en fait non. Si Nolan lui a offert le billet ce n’est pas pour qu’elle gâche ses vacances. Alors, elle laisse Nolan la dépasser et s’approche à grands pas de Tyler. Du coin de l’œil, elle jette un œil à Billie et lui sourit, d’un air presque joueur. Faisant mine de retrousser ses manches, elle se plante derrière lui et lui colle une grande claque à l’arrière de la tête, avant de partir dans un bruyant éclat de rire.
« Espèce de malpoli, va ! Tu dis même plus bonjour correctement ? »
Et puis, zut, pourquoi elle ne pourrait pas l’embêter un peu ? Elle se penche et lui plaque un long baiser sur la joue. Quand elle s’écarte, la marque rouge qu’elle aperçoit est bien nette. Oups. Après un bref moment d’hésitation, elle se remet à sourire et murmure :
« Fais pas la tête jusqu’ici, Sky, mh. On est là pour passer de bonnes vacances. »
Sur ce, elle recule d’un pas et se détourne pour rejoindre son frère et repasser les mains autour de son bras. Son regard accroche directement celui de Billie. Un visage qu’elle est contente de revoir.
« Hi, Billie ! Ça fait un moment qu’on s’est pas vues. J’suis contente de te voir, ici. »

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« Oui, on se connait. Du moins, on peut dire ça. » J’avais voulu présenté la jeune femme, Melody, que je considérais à ce jour comme ma sœur mais, je ne me doutais pas non plus que le jeune homme et la jeune femme se connaissait déjà. C’est vrai qu’on fréquentait la même université mais ça ne voulait pas pour autant dire que l’on devait connaître tout le monde, après tout c’était vraiment impossible. Même le principal de l’université ne devait pas tous les connaître. Bref, je n’avais rien ajouté de plus à sa réponse et puis plusieurs personnes n’avaient pas tardées à nous rejoindre ici, il faut voir que l’on n’était pas les seuls gagnants et que ça faisais beaucoup de monde. Bien entendu, cela ne me dérangeait pas puisque comme on dit, plus on est et plus on rit et cela permettrait sûrement de faire de nouvelles rencontres ou autre. De plus, des vacances ça ne pouvait pas faire de mal à personne je pense.

Voila que d’autres personnes étaient arrivées, tout d’abords Billie qui sautait limite sur le pauvre Tyler qui n’avait rien demandé et qui ne l’avait sûrement pas vu venir celle la. Je regardais alors la jeune femme qui m’avait adressé un léger sourire, que je lui avais alors rendu. On ne s’appréciait pas vraiment ou plutôt elle n’aimait pas Madeline, et Madeline étant ma meilleure amie, ma moitié, il y avait certaines choses que je ne pouvais pas accepter à son égard. Oui, moi qui ne détestais généralement pas les personnes pour une chose qui n’était pas grave, ou encore ne connaissant pas la personne, il faut croire que Billie était l’exception. Puis, peut être que si il n’y avait pas Madeline alors on s’entendrait bien, je n’en savais rien et ce voyage pouvait aussi changer des choses ?

Ensuite, arriva une jeune femme blonde, et à ce que je compris elle s’appelait Bianca mais je ne le connaissais pas même si son visage me disait quelque chose et qu’il me semble déjà l’avoir vu dans l’université. En même temps, les personnes présentes se connaissaient, enfin c’est ce que je remarquais et cela n’était pas étonnant d’avoir pu croisé Bianca. Après arriva un jeune homme ainsi qu’une jeune femme rousse et encore une femme blonde, à croire que nous étions une majorité par rapport aux hommes.

Je jetais alors un coup d’œil vers l’extérieur pour voir si des personnes arrivaient encore, mais je pense bien que oui alors je tournais la tête vers Melody qui se trouvait toujours à mes côtés. « Tu vas bien alors ? » Il est vrai que la dernière fois que j'avais vu la jeune femme c'était lorsque l'on était sortit en boîte puis, qu'on était ensuite partit se poser quelque part et discuter toutes les deux même si il nous arrivait de discuter par d'autres moyens que l'on possédait désormais.

Invité

J'étais en compagnie de Jazzmin, qui attendait comme moi la personne qui l'accompagnait pour ce voyage mais elle eut plus de chance que moi car celle-ci ne mit pas longtemps à arriver. Il s'agissait de Tyler Eden-Skyjohnson, c'était un mec génial, grâce à lui j'avais put chanter sur scène alors que jamais je n'aurais cru pouvoir le faire. Jazzmin me présenta à lui, elle ne devais pas savoir qu'on se connaissais déjà, Tyler se chargea de lui dire, juste après m'avoir fais la bise. Nous avons été très vite rejoins par d'autres gagnants ou des accompagnants j'en connaissais quelque uns, comme Billie qui avait d'ailleurs sauté sur Tyler dès son arrivée à l'hôtel, une fille que j'adorais, on avait une grande gueule toutes les deux, c'est d'ailleurs en allant nous plaindre de la nourriture d'un restaurant que nous avons fait connaissance, je ne fus pas non choqué de voir son frère Hermès à ses côtés, j'étais sortit avec lui, nous avions eu une belle relation mais nous nous étions séparés car ni l'un ni l'autre, ne voulions nous engager. Je pus constater qu'il y avait beaucoup plus de filles que de garçons, enfin ça pouvait peut être changer, il n'y avait peut être pas encore tous les gagnants ou tous les accompagnants. Beaucoup de personnes se connaissaient entre elles, ce qui voulait dire qu'on était pour la plupart de New York, c'était bizarre mais plutôt intéressant et avantageux, car on pourrait parler des endroits que l'on préférait et ils nous seraient plus simple de continuer à nous voir après ce voyage si nous le désirions. J'avais beau chercher parmi les visages qui entraient dans l'hôtel, je ne voyais pas celui d'Athena mais il y avait celui d'une amie à elle, Lily, une fille que je ne portait pas spécialement dans mon cœur peut être du au fait qu'elle était l'ex de Hermès. Je décidais donc de me concentrer sur la conversation qui fusait dans le petit groupe qui s'était former au fur et à mesure des arrivages.

D'ailleurs au moment où je tournais la tête vers Jazzmin, qui était à mes côtés, celle-ci me parla. « Tu vas bien alors ? » me demanda-t-elle. Je me rappelais de la dernière fois que je l'avais vu, ça ne datait pas non plus de super longtemps, c'était il y a quelques jours, on était aller en boite ensemble et on était par la suite aller dans un endroit au calme pour discuter un peu. « Je vais bien et toi ? Tu as des nouvelles du beau mec de la boîte, il t'a téléphoner, j'espère que oui, sinon c'est un gros crétins. » lui dis-je pour toute réponse.

Invité

« HERMÈS BOUGE TOI ON VA RATER L'AVION »

« J'arrive »

« Dépêche, on est presque en retard »

«Salut»

Invité

« Du calme, mademoiselle. Pour m'arracher mes vêtements, il vous faudra attendre minuit. »

L'idiot. Il n'a rien trouvé de plus débile à lui dire ? Malheureusement, la nature simpliste de Billie laisse échapper un rire idiot. Et puis, elle ne put s'empêcher de lancer une oeillade gouailleuse lorsque Winnie se jeta avec force sur le dos de Tyler. Une boule grossit dans sa gorge lorsqu'elle voit débarquer Bianca. Ses yeux se plissent mais, elle est vite détournée de cette dernière lorsque Winnie viens lui faire une accolade. Accolade qu'elle lui rend, accompagné d'un clin d'oeil. Les vacances s'annonçaient ... Prometteuse. Hum. D'ailleurs, la moue boudeuse de Tyler semblait être là pour confirmer le mal qu'il aurait à les canaliser un minimum. Surtout que, Hermès ne serait pas d'une très grande aide, vu sa naïveté grandissante.
Ses fesses posées sur la valise, elle regardait le remue-ménage, les embrassades, sautillements, trépignements, rires et n'a pu s'empêcher d'afficher un sourire béa face à toute cette agitation. Cependant, il lui semblait que, pas mal d'histoire avait pris de l'ampleur avant ce séjour, pas mal de rumeurs avait éclatées et ça ne lui disait rien qui vaille. Disons qu'il n'y avait aucun point positif à octroyer à l'apparition de Bianca, pour commencer. Elle était sans doute la pire de toutes les personnes présentes dans ce Hall. Elle donne un léger coup de coude à Hermès.

« Dis, c'est pas toi qui l'a prévenue l'autruche blonde là ? »

Elle laisse sa tête se poser sur ses mains, souffle en faisant vibrer ses lèvres ; si elle choppe le réceptionniste, elle lui fait la peau. L'attente, c'est pas son truc, mais alors pas du tout. Et elle trouve encore étrange que Hermès soit aussi passif et dépourvu de vie. Il se trouve quand même au milieu de monde qu'il connait, plus ou moins. Et puis lui, il a des EX. Chose que Billies ne possède pas en grand nombre, il faut dire, qui pourrait rester plus d'une journée avec une telle folle ? Elle-même se demande comment ses amis font pour la supporter. Les barrettes dans ses cheveux sautent, tombent sur le sol. Elle grogne et se baisse un peu pour les ramasser. Elle souffle sur la frisette blonde qui s'est échouée sur son front. Lorsqu'elle relève la tête, elle entend quelqu'un l'interpeler.

« Hi, Billie ! Ça fait un moment qu’on s’est pas vues. J’suis contente de te voir, ici. »

Lily ! Billie se redresse, un peu émoustillée par la soudaine apparition de la jeune femme et hésite un moment. Câlin ? Bise ? Elle sait même plus comment réagir, son regard se fige sur le ventre tout rond de la blonde, ses yeux s'écartent. Comme c'est possible ça ? Alors, elle recule d'un pas, tente de se gratter la tête - faut dire, avec sa touffe de cheveux, elle ne peut même pas atteindre le cuir chevelu - et bafouille un peu. ÇA VOYAGE LES FEMMES ENCEINTES ?!

« Salut Lily ... Tu ... T'as le droit de voyager ? Tu ... T'as le droit de faire des câlins parce que, j'ai pas trop l'impression que ça soit une bonne idée ! Fin, je préfère te demander, tu sais comment j'suis, je demande rien en tant normal mais j'veux pas ... Voilà quoi ! Ah et contente de te voir aussi ! »

Elle se blance vers l'avant, sautille un peu pour se placer plus près de Lily et sourit comme une enfant. C'est plus fort qu'elle, elle perd tous ses moyens chaque fois qu'elle voit le ventre rond de Lily. Elle repousse ses boucles blondes en arrière. L'envie de chatouiller, câliner, sauter n'est même pas capable de prendre le dessus, seules les interrogations se bousculent dans son crâne, elle se mord les lèvres et essaye de maintenir son regard sur le visage de Lily. Elle se sent toute chose, essaye de maintenir un sourire crédible, les dents presque apparentes, le cheveu plus fou que jamais puis, elle interroge, l'air plus béa que jamais.

« Tu t'assois pas ? Tiens tu peux t'asseoir sur ma valise si tu veux ...»

Les mots sortent tous seuls, elle a l'impression de toujours trop en faire mais, c'est plus fort qu'elle. Elle veut pas que ça se passe mal pour Lily, ça serait trop dommage et, elle ne connait pas les limites d'une grossesse. Ne pas boire, ne pas fumer ... Elle peut rester debout ? Prendre l'avion et danser ? Elle a le droit de manger ce qu'elle veut ? Rien de proscrit ? Et les cours, ça dérègle rien ? Mais, comment elle va faire ? Et dort comment ? Sur le dos ? Et si elle se tourne dans la nuit ? Elle se place de façon à ce que Lily puisse passer sans faire de détour, on ne sait jamais ! Elle a peut être pas le droit de se tourner sur la gauche ... Ou sur la droite ! Qu'est ce qu'elle en sait Billie ? Le sourire est toujours présent sur son visage mutin entouré d'une crinière soleil. Ses joues, rosies par le sentiment d'impuissance semble plus saillantes que jamais. Elle ressemblerait presque à ces personnages fantastiques qui cachent des pots d'or au pied des arcs-en-ciel, les Farfadets ? Oui, sûrement est-ce le nom exact. En fait, c'est pas une légende irlandaise ? Sans doute Tyler en connaît quelques bribes.

Spoiler:

Invité

« C'est ça. Si tu continues, je vais te faire bouffer ton sac et c'est toi qui ressemblera plus à rien. »

Tyler et moi avions l'habitude de nous envoyer des piques à longueur de temps, comme un frère et une soeur en quelque sorte. Mais sa réplique me parut plus amer et moins taquine sur le coup. Je ne savais pas si j'avais fait quelque chose de mal ou si la situation l'embarrassait. On ne s'était plus vu depuis une ou deux semaines et en m'éloignant, je pensai avoir fait le bon choix. Il ne se remettait pas de la mort de Maélys mais moi non plus. J'avais dû porter le poids de nos chagrins pendant quelques jours mais les jours s'étaient transformés en mois. Et maintenant que je l'avais en face de moi, toujours aussi maigre et abattu, j'avais peur de m'être trompée. Tyou ne m'avait parlé de Lily que brièvement au téléphone. AU TÉLÉPHONE ! Je n'avais pas été là pour lui et je m'en voulais. La tristesse et le malaise s’immiscèrent dans ses yeux comme un voile de larmes lorsque cette fille blonde l'approcha. Elle avait une voix douce et me parut gentille. Je ne sais pas si son ventre rond amplifiait ce sentiment mais il était bien présent. J'agrippai le bras de Tyou en enfonçant mes ongles dans sa chair. Et s'il partait pour aller vivre avec elle au pays des petits poneys ? Il en avait peut être marre de s'occuper de moi.

« Hum. Excusez-moi de vous interrompre mais je dois vous annoncer quelque chose. »

Cette voix mielleuse [ déformation professionnelle ] m'extirpa de mes pensées et me fit sursauter. Je tournai rapidement la tête pour voir qui nous parlait. Une jeune femme aux cheveux impeccablement noués portant un tailleur aux couleurs de l'hôtel s'était plantée entre Billie et Hermès. Elle attendit que tout le monde se taise et se retourne vers elle pour se racler la gorge et continuer son monologue. On s'était enfin décidé à nous conduire à nos chambres, alors ! Il était temps !

« - Normalement, je devrais vous souhaiter la bienvenue mais je crains qu'un détail ne ternisse votre arrivée à New York. L'hôtel a été placé sous quarantaine et je dois vous informer qu'il vous est interdit de sortir avant que tout soit redevenu normal.
- QUOI ?? m'étranglai-je.
- Restez calme, tout est sous contrôle !
- Permettez-moi d'en douter ! Que se passe-t-il exactement ?
- Un de nos clients a été infecté par une maladie contagieuse. Pour éviter tout risque de propagation, vous devez tous rester ici. »

Après l'avoir mieux observée, la réceptionniste ne semblait pas plus rassurée que nous. La sueur qui coulait sur son front avait effacé une partie de son fond de teint et ses [ faux ? ] ongles étaient tout mordillés. Avant qu'elle ne fasse demi-tour, je poussai Tyler devant elle.

« - Il étudie la médecine. Expliquez-lui tout, il nous fera la traduction. »

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▬ Espèce de malpoli, va ! Tu dis même plus bonjour correctement ?

« Je suis pas malpoli mais je tiens à mes burnes ! », voilà la retranscription des pensées de Tyler à l'instant même où il se retourna pour découvrir que Lily se tenait juste derrière lui. Guillerette, à peine atteinte par la présence de Nolan, elle se comporta de manière très naturelle alors Ty suait par tous les pores de sa peau livide. Il était peut être le seul à avoir remarqué que sa carrure de croquette ne lui laissait aucune chance contre Big No, le grand type musclé qui n'était autre que le frère possessif et jaloux de Lily. Rappelons-le parce que c'est là que ça devient intéressant. Alors que Tyler essayait d'esquisser un sourire ni trop familier ni trop douteux, Lily vint coller ses lèvres sur sa joue fraîchement rasée. Le jeune homme grimaça et, comme à son habitude, se mit à râler.

▬ Naaaon ! J'suis sûr que t'as mis du rouge à lèvre et.. Môman, tu me fous la honte devant tous mes potes...

En éloignant ses lèvres, Lily eut l'air satisfaite de la belle trace rouge qu'elle avait laissé sur la joue de Tyler. Heureusement que Winnie n'était pas sa petite amie, ça se serait sans doute mal terminé. Ty sourit légèrement à Lily-Rose mais ses traits se figèrent presque aussitôt. Le malaise ne le quittait pas et la dernière chose dont il avait envie, c'était de sauter de joie.

▬ Fais pas la tête jusqu’ici, Sky, mh. On est là pour passer de bonnes vacances.

Tyler hocha la tête légèrement avant de se retourner vivement vers Winnie. Elle lui agrippait le bras avec force, allant même jusqu'à enfoncer ses ongles dans la peau du jeune homme. Ty gémit légèrement avant de mettre une petite tape sur l'épaule de Winnie pour qu'elle cesse. D'une voix ferme, il la réprimanda :

▬ Qu'est ce qui te prend ?

Le bruit des conversations reprit bientôt le dessus, couvrant les voix de Tyler et de Winnie. Soudain, un gros silence pesa sur le petit groupe. Un membre du personnel de l'hôtel venait de faire son intrusion pour délivrer une information, à priori, quelconque. Au fil de ses paroles, les poils de Tyler se hérissèrent dans sa nuque et le « QUOI ?! » étranglé de Winnie le fit presque sursauté. La réceptionniste venait de leur gâcher leurs vacances en quelques mots, sans demander l'aide ni de Nolan, ni de Tyler pour pourrir l'ambiance. Alors que la jeune femme s'apprêtait à retourner vaquer à ses occupations, comme si de rien n'était, Tyler sentit deux petites mains pousser dans son dos pour qu'il avance.

▬ Il étudie la médecine. Expliquez-lui tout, il nous fera la traduction.
▬ Toi.. je vais t'étrangler..

Tyler étouffa ces derniers mots entre ses dents à l'intention de Winnie avant de suivre la réceptionniste. Elle lui expliqua brièvement de quelle maladie contagieuse il s'agissait, en répétant à la perfection les mots du médecin. Elle devait répéter les mêmes conneries chaque jour, ça devait la changer d'apprendre par coeur un texte d'un tout autre genre. À la fin de l'échange, Tyler revint vers le groupe en trottinant.

▬ Bonne nouvelle : on a tous une chance de pas mourir. La mauvaise, c'est que si ça arrive, ça se fera dans d'atroces souffrances !

Tyler s'assit par terre, très calmement malgré ce qu'il venait d'annoncer. Il fixa un instant Winnie, qui était terrorisée. Il finit par lâcher:

▬ J'DÉCONNE ! Tu peux détendre ton sphincter. Enfin bon, le problème, c'est qu'un glandu a réussi à se chopper une méningite et c'est assez contagieux. Donc, le temps qu'on le soigne et qu'on vérifie que personne d'autre soit contaminé, on doit rester ici. Je sais, c'est pas la fête qu'on attendait mais tant que personne se met à gerber partout en ayant des maux de tête atroces, tout va bien !

Invité

« Naaaon ! J'suis sûr que t'as mis du rouge à lèvre et.. Môman, tu me fous la honte devant tous mes potes... »
La fierté qu’elle a ressenti en voyant cette belle marque rouge juste à côté d’une autre plus petite – grande bouche rime avec grande gueule, vous saviez pas ? – est bien plus forte que les pseudo-remords qu’elle devrait éprouver pour lui avoir « foutu la honte » devant lesdits potes. En fait, Lily-Rose n’en a strictement rien à foutre, justement. Même plantée devant Billie, sans réussir à cesser de sourire parce que finalement le séjour ne s’annonçait pas si mal que ça, elle se sent puissante. Voilà, c’est le mot. Puissante parce qu’elle a réussi à lui faire dire une connerie et pas un bref « ta gueule, va te coucher » ou quelque chose dans ce ton-là. A tout bien y réfléchir, il n’a jamais été méchant. S’il faut, il a juste peur de Nolan. Oui c’est sans doute ça. Cette montagne ferait peur à un Dobermann s’il avait eu le malheur de la regarder de travers. Et Billie ? Elle aussi, elle aurait peur de Nolan ? Non quand même pas, faut arrêter de déconner cinq minutes. Billie la trouve juste bizarre. A ses yeux, Lily doit être un extraterrestre, pour pouvoir se supporter un ventre pareil tous les jours pendant neuf mois. Mais enfin, ce n’est pas comme s’il était anormal pour une femme d’être enceinte. Alors elle est figée et fixe son ventre. Génial.
« Salut Lily ... Tu ... T'as le droit de voyager ? Tu ... T'as le droit de faire des câlins parce que, j'ai pas trop l'impression que ça soit une bonne idée ! Fin, je préfère te demander, tu sais comment j'suis, je demande rien en tant normal mais j'veux pas ... Voilà quoi ! Ah et contente de te voir aussi ! »
« Mais calme-toi, bon sang. Je peux voyager jusqu’au neuvième mois, j’crois. Je sais même plus. Et j’ai le droit de faire des câlins, oui. A tout le monde. J’pourrais même en faire à un ours polaire, si j’en avais envie dans la mesure où il essayerait pas de me bouffer tout cru. »
Remarque tout à fait appropriée mais c’est la première chose qui lui est passée par la tête pour répondre. Seulement à présent, elle se sent atrocement stupide. Billie sautille vers elle. Elle ressemble à un petit lutin avec sa masse de cheveux que Lily lui envie. Ça donnerait envie de passer les mains dedans. Elle le ferait bien volontiers si elle n’avait pas peur de garder les doigts coincés dedans. Et s’il y avait des nœuds et qu’à cause d’elle, on soit obligés de couper ces beaux cheveux pour la dégager ? Jamais. C’est toujours comme ça, avec Billie. Elle est trop gênée pour faire quoi que ce soit. Comme si Lily allait s’effondrer si elle lui faisait un câlin. Lui proposer de s’assoir sur sa valise… quand même. La grande blonde lui fait un grand sourire et, au lieu de lui obéir, ouvre les bras et les referme autour de Billie. Juste pour lui prouver qu’un câlin ne va pas la tuer. Ni elle, ni le bébé d’ailleurs. Alors qu’elle s’écarte après quelques secondes et va pour ajouter quelque chose, une voix l’interrompt. Les interrompt tous. Et pas qu’un peu.
« Normalement, je devrais vous souhaiter la bienvenue mais je crains qu'un détail ne ternisse votre arrivée à New York. L'hôtel a été placé sous quarantaine et je dois vous informer qu'il vous est interdit de sortir avant que tout soit redevenu normal. »
« QUOI ?? »
« Restez calme, tout est sous contrôle ! »
« Permettez-moi d'en douter ! Que se passe-t-il exactement ? »
« Un de nos clients a été infecté par une maladie contagieuse. Pour éviter tout risque de propagation, vous devez tous rester ici. »
Hein ? Quoi ? C’est la réceptionniste qui la regardait bizarrement quand l’autre lui a rendu la carte d’identité de Nolan, carte qu’elle a toujours dans la poche, qui vient leur annoncer cette étrange nouvelle. Alors non seulement, dans cet hôtel, ils rêvent de mariage mais en plus ils ont trop regardé de films d’horreur. A moins qu’ils ne soient équipés d’un programme qui permette de lire dans les pensées des gens, puisque tout à l’heure, elle s’imaginait ce genre de scénario catastrophe. En attendant, ils ne savent pas de quelle maladie elle parle, s’ils doivent s’inquiéter ou pas. Heureusement, Winnie a la lumineuse idée de lancer Tyler en avant. Elle a raison, c’est lui qui fait des études de médecine, il devrait comprendre mieux qu’eux, pauvres humains. Il revient quelques secondes plus tard et les prévient avec un calme désarmant qu’ils ont tous une chance de s’en sortir, sauf s’ils sont contaminés auquel cas, ils souffriront sans doute jusqu’à mourir. Qu’il est malin, mais pas crédible du tout. Pour Lily en tout cas, puisque Winnie semble terrorisée. Outre ce fait, Lily l’observe fixement. Elle est jolie. De vue, elle lui donnerait quinze ans. Mais quelle âge peut-elle bien avoir, en réalité ? Et puis elle a l’air gentil malgré tout. Très taquine aussi, mais gentille. Lily retourne la tête vers Tyler qui est à présent assis par terre. Il doit y avoir une dizaine de fauteuils autour de lui mais non, il s’assoit au milieu du hall, gênant à peu près tout le monde. Lily hausse un sourcil et un petit sourire moqueur creuse ses lèvres.
« J'DÉCONNE ! Tu peux détendre ton sphincter. Enfin bon, le problème, c'est qu'un glandu a réussi à se chopper une méningite et c'est assez contagieux. Donc, le temps qu'on le soigne et qu'on vérifie que personne d'autre soit contaminé, on doit rester ici. Je sais, c'est pas la fête qu'on attendait mais tant que personne se met à gerber partout en ayant des maux de tête atroces, tout va bien ! »
« Oh pitié, parle pas de gerber. Ils font toute une histoire pour une malheureuse méningite ? Sérieusement ? Ah non, je passe pas dix secondes de plus dans cet hôtel. »
Et sur ces mots, Lily-Rose se dirige à grands pas vers l’accueil où ils sont à présent tous regroupés. Deux types en combinaison blanche, le réceptionniste fou du mariage et l’autre qui semblait avoir appris son petit discours par cœur. La blonde arrive, tout sourire, et s’accoude au comptoir. Mieux vaut les amadouer, ceux-là.
« Excusez-moi… On ne peut pas rester enfermé ici pour une petite méningite. On… on est tous en voyage pour dix jours et vraiment, les passer enfermés ici à attendre que ça passe, c’est pas quelque chose qu’on a envie de faire. Enfin quoi ! Y’a un vaccin contre la méningite non ? Alors distribuez-le et laissez-nous sortir. »
« Je suis vraiment navré, madame. Je n’ai pas le pouvoir de décider… Ordre du médecin, comprenez. »
« Non, comprends pas. C’est pas mortel, la méningite. Alors vous pouvez nous laisser sortir. On a rien, on vient à peine d’arriver ! »
« Ecoutez, je ne peux rien faire. Retournez avec votre mari et attendez patiemment, s’il vous plait. Sinon, je serais obligé de vous faire escorter jusqu’à votre chambre. »
Bien que persuadée de son mensonge – il n’irait pas jusqu’à l’enfermer dans une chambre, quand même ! -, Lily lève les mains au ciel d’un geste innocent et recule de quelques pas avant de se détourner pour retourner vers le groupe, furieuse. Elle dévie son chemin au dernier moment et attrape une chaise en bois pour la tirer jusqu’à eux et s’assoir dessus. Renfrognée, elle marmonne :
« J’espère que quelqu’un a pensé à prendre un Uno, sinon on va s’emmerder sec. »

✎ Parmi nous depuis le : 04/12/2011

Tyler ; « Han ! Big No, je m'attendais pas à te voir ici ! C'est une méga bonne surpri.. »

C'était quoi ce petit malaise qui venait de prendre place lorsque j'avais salué Tyler. Entre pote, c'est normal non ? Je n'ai pas sût m'empêcher d'arquer un sourcil en voyant son visage limite se décomposer en regardant derrière moi. Alors c'était vrai. Ils se connaissaient. Manquait plus qu'il soit celui qui l'avait mis enceinte et son compte était bon. Et puis, la façon dont il la salua le laissait à désirer encore une fois. J'avais manqué quelque chose ? Mh. J'ai jeté un vague coup d'oeil à la pièce quelques instant avant que ma petite sœur me dépasse pour se planter devant Tyler. Lui coller une raclée pour son manque de politesse ? Je n'allais pas la retenir. D'abord une claque qui me fait sourire. C'est ça, t'as le droit de le frapper. Ma petite sœur à tous les droits... Sauf faire... faire ce que tu viens de faire. Mon sourire est tombé aussi vite qu'il était arrivé. Un bisous sur la joue de mon cher Tyler. Ma tête devait franchement faire peur à cet instant présent car beaucoup évitaient de me regarder. A quel point étaient-ils proches tous les deux ?

Tyler ; « Naaaon ! J'suis sûr que t'as mis du rouge à lèvre et.. Môman, tu me fous la honte devant tous mes potes...»

Bon dieu, j'ai manqué de le fusiller du regard à cet instant précis, mais je suis resté muet sans même en rajouter, ce qui exprimait le calme après la tempête. Enfin plutôt AVANT. Peu après, elle était là, à mes côtés, me tenant le bras. Mais, aussitôt à côté de moi, ma main est venu la taper doucement derrière la tête comme elle venait de faire à Tyler. Oh, cela voulait dire tellement de chose. Ma petite sœur n'était pas née de la dernière pluie pour ne pas comprendre que j'étais en train de bouillir intérieurement, tout ça à cause de Tyler et d'elle. Tous les deux, vous êtes suicidaire non ? Agir comme ça devant moi, que vous soyez les personnes les plus proche de moi dans ce hall, cela ne vous donne pas le droit d'agir comme les meilleurs amis du monde. J'ai vaguement croisé le regard de ce cher Ty' avant de froncer les sourcils puis, c'est la petite rouquine qui a attiré mon attention. C'était sa copine ? Et Lily agissait de la sorte ?

Un instant, j'ai quitté le groupe des yeux tandis que Lily engageait la discussion avec cette dénommée Billie. Il fallait bien que je me calme avant d'envoyer le sac à main de ma stupide sœur dans la tronche de Ty. J'ai jeté un coup d’œil à un petit blondinet qui me rappelait vaguement quelque chose. Il ressemblait un peu à Hermès, l'ex de Lily... Mais c'était forcément un sosie, alors j'ai porté mon attention a une belle petite hôtesse non loin tandis que les discussions continuaient. Qu'elle était mignonne avec cet air inquiet. Je ne l'ai pas quitté des yeux, même lorsqu'elle s'est avancé vers nous. M'avait-elle remarqué ? Je n'ai pas put m'empêcher de lui sourire bêtement. Je n'avais pas eu l'hôtesse de l'air, mais peut-être une hôtesse d'hôtel était à porté de main ?

Hôtesse ; « Hum. Excusez-moi de vous interrompre mais je dois vous annoncer quelque chose. »

Puis-je avoir votre numéros monsieur ? Non, nous sommes mis en quarantaine. Et voilà que la copine de Ty l'envoie discuter avec elle parce qu'il fait médecine. ET MOI ALORS ? J'ai le droit d'avoir une part de gâteaux ? Pourquoi c'est toujours lui qui as des jolies filles aux pieds ? J'ai attendu, silencieux depuis l'instant ou j'avais saluer le groupe. Peu après son départ, il revenait calmement.

Tyler ; « Bonne nouvelle : on a tous une chance de pas mourir. La mauvaise, c'est que si ça arrive, ça se fera dans d'atroces souffrances ! »

J'ai soupiré. Qui était capable de gobé une connerie pareil ? Les discussions ont repris. Petit Lily s'est éloigné encore une fois avec son petit ventre. Ah. C'est quoi ce regard tendre que je lui jette à l'instant. La réceptionniste va vraiment croire qu'on est mariés et je n'aurais jamais son numéros. Je me suis écarté pour me posé sur le rebord du fauteuil histoire de toujours faire face au groupe. Mh. Rester ici 10 jours, ils étaient sérieux ? Ou bien je n'avais rien compris ? En tous cas, méningite ça sonnait avec méninge et ça, à moins que je me trompe c'était dans le cerveau. Finalement, j'ai rejoins aussi vite que possible ma sœur qui tournait déjà les talons pour rejoindre la compagnie après la superbe réplique de l'hôtesse. J'ai froncé les sourcils. Ah donc on est vraiment mariés ? Mh. Je me suis accoudé au comptoir quelques instant, sourire faussement charmeur.

« Vous ne pouvez pas faire une exception pour ma petite sœur et moi ? Et si une méningite c'était grave ? Elle est enceinte quoi, ce serait bête qu'elle et mon neveu chope cette connerie... » J'ai très vite reconnu ce regard qui voulait en dire long. Désinvolte, j'ai levé les mains comme si un flics pointait un pistolet dans mon dos en hurlant ' les mains en l'air' avant de finalement déclarer « Ok OK c'est bon, j'y vais. Mais si il lui arrive quelque chose, je t'en tiendrais pour responsable. » Bien entendu, j'avais fini par pointer cette fille du doigt. Ouais je l'avais tutoyer. Mais c'était un profond manque de respect pour ma petite sœur, et ça, j'étais purement contre.

Finalement, j'ai bien vite rattrapé ma petite Lily qui venait de poser ses fesses sur une chaise. Je me suis accroupit derrière affin de poser mes bras sur ses épaules, toujours dans l'optique du Nono protecteur que j'étais.

Lily Rose ; « J’espère que quelqu’un a pensé à prendre un Uno, sinon on va s’emmerder sec. »

J'ai souris un instant, puis ma tête a glissé avant de se poser doucement sur son épaule. Un court instant pensif, je redresse la tête aussi vite que posée avant de me relever.

Nolan ; « Et si on faisait un action vérité ? »

Sans lâcher Lily, mes mains se posèrent aussitôt sur ses épaules et commencèrent à la masser doucement. Une petite attention que je faisait habituellement par peur qu'elle ai mal aux dos à cause du petit bout qu'elle trimbalait tous les jours depuis plusieurs mois. Mes yeux ont aussitôt trouvé Tyler qui semblait bel et bien me fuir depuis le début de la rencontre. Je lui ai lancé un sourire qui ne prévoyait rien de bon.

Nolan ; « Ty' j'ai une question pour toi, donc tu choisi vérité, on est d'accord ? »

Petit clin d’œil. J'ai arrêter mon petit massage pour le regarder un instant plus 'intensément' avant de continuer. Beh quoi, j'étais bon en massage, quand on se foule un muscle à l’entraînement, c'est un truc à savoir faire. Alternant entre le sommet du crâne de Lily et mon meilleur ami qui me faisaient des cachotteries, j'ai décidé qu'il était temps de mettre les choses au clair avant de mourir d'une méningite.

Nolan ; « C'est quoi la relation qu'il y a entre ma sœur et toi ? »

Dernier petit sourire. Celui-ci signifiait clairement que s'il répondait à côté de la plaque... C'était un homme mort.

Invité

C'est le jour J. Winny se levait un peu en retard, ce qui l'obligea à presser le pas pour les préparations, ce serait bête de se faire tuer par Bianca, elle qui attendait ce voyage depuis qu'elle eu apprit avoir gagné le concours. Elle vérifia une dernière fois n'avoir rien oublié et les voilà parties. Elle suivit sa sœur, discutant joyeusement avec elle, parce que oui, même Winny était impatiente à l'idée de ce voyage. Elles arrivèrent bien vite à l'aéroport pour monter dans l'avion et les voilà parties. La jeune femme était assez calme, l'avion ne l'avait jamais vraiment dérangé contrairement à sa soeur. Elle sourit en y pensant mais elle se perdit bien vite dans le livre qu'elle avait prit. Un roman à l'eau de rose, pas son préféré mais elle a premier le premier qui lui venait sous la main.

Arrivées à New York, tout ce passa plutôt vite pour Winny, elle ne connaissait pas grand monde alors elle resta près de sa sœur. Mais elle n'était pas totalement perdue, c'est déjà ça. Elle se laissa vite submergée par tout ce qui l'entourait et ne fit pas attention aux aller-retours des gens ni du fait qu'ils partent à l'hôtel. D'ailleurs, c'est en entendant l'agitation qu'il y a qu'elle reprit ses esprits. Winny et ses pensées.. Enfin. Elle haussa un sourcil et regarda sa sœur.

- On va rester coincé ici ?

Spoiler:

Les deux soeurs étaient enfin arrivées à l'hôtel. Des personnes étaient arrivées sur place directement. Bianca avait pensée que c'était une bonne idée, si elles étaient arrivées directement sur place elle ne se serait pas coltiné le trajet dans le bus. Dans l'hôtel régnait une agitation et une impatiente palpable. Tout le monde était finalement excité d'être ici et avait hâte d'aller poser ses affaires. A l'accueille ça n'avait pas l'ai d'avancer grandement, certain allant demander pourquoi l'attente était si long.

"On va rester coincé ici ?"

"Je ne sais pas, mais je commence à être fatigué."

Elle finie par s'asseoir sur sa propre valise, fatigué de ce brouhaha régnant dans le hale d'entrée. Une personne s'avança vers eux en les interrompant.

« Normalement, je devrais vous souhaiter la bienvenue mais je crains qu'un détail ne ternisse votre arrivée à New York. L'hôtel a été placé sous quarantaine et je dois vous informer qu'il vous est interdit de sortir avant que tout soit redevenu normal. »

"Pardon ?"

Elle n'était pas la seule à avoir eu cette réaction, tout le monde s'agitant de nouveau pour savoir pourquoi, comment et savoir comment on allait faire. On finit par apprendre qu'une personne de l'hôtel avait attrapé une méningite. Ils étaient tous enfermé pour une méningite ? C'était tout de même gros, la scène était typique de films d'horreur ou une maladie contagieuse c'est infiltré et que tout le monde en meurt subitement. C'était vraiment ridicule, ils, enfin elles ne pouvaient pas rester enfermé ici. Bianca alla demander si on pouvait avoir accès aux chambres rapidement tout de même et ne pas rester dans ce maudit hale. La dame lui répondit que oui qu'ils allaient bientôt avoir leur clef. Elle retourna vers Winny.

" Il va falloir patienter un peu..."

Spoiler:

Invité

« Dis, c'est pas toi qui l'a prévenue l'autruche blonde là ? »

«Moi ? Mais jamais de la vie »

«Je savais que tes plans sont toujours merdiques».

Spoiler: