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| Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso Mer 1 Fév - 8:19 | |
| And if you jump, I jump with you Il y a des jours comme ça où on ressent le besoin pressant de revenir à l'enfance. Époque bénie où tout n'était que miel et câlins alors qu'une fois adulte, tout se transforme en peine et chagrin. C'est peut être pour cette mystérieuse raison que j'avais décidé de passer cette journée-là avec Calypso au parc d'attractions Disney Land d'Orlando. Nous nous étions levées tôt pour prendre le premier vol. Les cours ne nous permettaient pas de nous absenter plus d'un jour alors nous comptions bien profiter de ces "vacances éclair". D'ailleurs, la première chose que nous fîmes à peine entrées dans le parc, c'est d'enchaîner les attractions. À la fin de la journée, aucune de nous deux ne savait qui avait entraîné l'autre dans le plus grand nombre de montagnes russes. Une seule chose était certaine lorsque nous avons enfin quitté "L'Indiana Jones" - d'où nous sommes ressorties légèrement décoiffées - : la fatigue commençait à se faire sentir. Pourtant, je n'avais aucune envie de quitter cet endroit. D'abord, j'étais avec Calypso et les moments que nous pouvions passer ensemble, juste elle et moi, se faisaient rares ces temps-ci. Ensuite, on ne crache pas sur un séjour à Disney !
Le soleil commençait à se coucher dans le ciel de Floride mais il y avait toujours autant de personnes qui foulaient la grande allée qui séparait les différentes attractions. Calypso n'eut pas le temps de reprendre son souffle que je saisis son poignet pour la tirer avec moi vers un autre manège. Ma pétulance et ma bonne humeur ne s'étaient pas éteintes, ce qui devait l'exaspérer. C'est vrai qu'en y pensant bien, j'avais terriblement mal aux pieds et le soleil ardent avait bien brûlé mes épaules. Mais peu importe, nous allions profiter de cette journée jusqu'au bout !
« Tu tiens le choc ? Moi, je pète le feu ! »
Bien sûr, je mentais derrière un sourire.
« Tu sais ce qu'on a oublié de faire ? Le Space Mountain ! Et ensuite, on va manger un bout, t'en penses quoi ? Y a plus qu'à prier pour que le gars devant nous ne gerbe pas en plein looping cette fois. » |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso Mer 8 Fév - 9:32 | |
| Vous savez ce qui est bien avec l'université ? C'est que bien que l'on soit encadré un minimum et que l'on soit majeur, on ait la chance et l'opportunité de prendre un peu de « recul » de temps à autre. En effet, depuis quelques temps déjà, nous songions, Winnie et moi à nous voir et à faire une petite sortie dans un parc d'attractions. Cela faisait quelques temps que nous ne nous voyions plus, étant donné qu'elle avait un peu emménagé chez Tyler, et je devais reconnaître que son absence s'était faite sentir dans l'appartement... Mais je restais malgré tout assez intelligente pour réussir à la voir ne serait-ce qu'une journée ! Aussi, je pouvais bénir les téléphones, car sans le mien, je ne pouvais plus communiquer avec ma meilleure amie. Quoi qu'il en soit, c'était une très belle journée ensoleillée, pour ne pas changer, et nous étions parties faire un tour à Disney, en direction d'Orlando. Je n'y étais jamais allée, mais je dois avouer que cela en valait vraiment le détour ! Seulement, nous étions là depuis très tôt ce matin, et disons que le parc est assez grand... Qu'il y a beaucoup d'attractions...
De montagnes russes... Ce n'est pas comme si je n'aimais pas ça, en réalité c'était la première fois que je venais dans un parc d'attraction, et cela, Winnie ne le savait pas. Mais je me portais garante de garder cela pour moi évidemment ! En sortant d'une autre montagne russe, cette fois-ci de l'Indiana Jones et de ses somptueux décors, je repérais avec envie et avec un profond désir le besoin de sauter sur le banc libre à une dizaine de mètres de moi. Un banc libre. A Disneyland. Dans la journée. Au sortir d'une attraction. Savez vous seulement à quel point ce banc se révélait alors être une source d'envie, un besoin phénoménal et l'objet de tous les désirs ? Vous me prenez surement pour une folle à l'heure qu'il est... Mais ce banc représentait beaucoup de choses, et à l'heure actuelle, je me sentais prête à bondir dessus et à protéger ce territoire comme une lionne protégeant ses petits ! Or... Une certaine personne me tira avec elle on ne sait où, et ce banc s'éloignait alors de moi, tandis qu'une bande de sales petits lycéens se dirigeaient vers lui. Banc... Je ne cesserais de penser à toi. Pour l'éternité. Pour touj.. Attendez. La tornade rousse qui me tirait vers une attraction venait de dire quoi ?
« Tu veux me faire croire que tu pètes le feu à cette heure de la journée ? En plus, à cause de toi, le banc qui se trouvait libre il y a quelques minutes... s'est fait envahir par d'horribles lycéens boutonneux, pleins de boutons purul... Hum, oui oui, allons faire le Space Mountain ! »
Me rendant compte que mon oasis aurait mieux fait de demeurer secrète, j'adressais un grand sourire avec de grands yeux à la rouquine à mes côtés avant de l'emmener vers l'attraction spatiale à une trentaine de mètres de nous. C'est bon, une fois à destination elle semblait avoir oublié de répondre à mon petit discours très court sur le banc et le fait de se reposer. Sauf que je me souvenais en revanche du fait qu'elle ait parlé de nourriture et du type qui avait vomit devant nous dans l'Indiana... Je me rangeais dans la file d'attente qui semblait toujours aussi longue, puis fis signe à Winnie de me suivre. Me frayant un chemin parmi les gens, je faisais mine d'être inquiétée car nous avions perdues de vue nos amis, puis nous avancions jusqu'à un groupe d'étudiants, ayant ainsi économiser dix minutes d'attente.
« Adultes, et tellement insouciants... Pour aller manger après, je ne dirais pas non ! Et il faudrait éviter oui. Je crois que si quelqu'un a des envies vomitives, il ferait mieux de les ravaler et de prévenir dans le pire des cas, les personnes près de lui, et surtout derrière lui. Dire qu'on a faillit en avoir pleins la... »
Et hop, déjà l'heure de monter dans les wagons ! Je resongeais au fait que quelqu'un pourrait nous vomir dessus et je tentais alors de penser à autre chose, puis je réussissais également à passer l'air de rien devant tout le monde, me retrouvant alors la première à attendre devant le premier wagon, dans la première rangée. Il n'y a pas à dire, je savais comment lier l'astucieux à l'agréable, sans me vanter. Je vérifiais cependant que mon harnais était bel et bien mit correctement, pas très rassurée, puis je regardais Winnie ; elle semblait toujours aussi partante pour s'amuser. Il n'y a pas à dire, on s'était bien trouvées ! L'attraction commença alors, et je laissais mes mains sur mes genoux, tentant de me dire qu'après tout, rien ne pouvait nous arriver. Mais lorsque nous nous retrouvâmes dans le noir, je fus beaucoup moins rassurée et me mit aussitôt à hurler comme une dingue, en m'agrippant très très vite à mon harnais de sécurité. En cet instant précis, c'était mon meilleur ami et l'un de mes seuls alliés dans cette guerre contre la vitesse d'une attraction dans le noir...
Je n'avais pas vraiment peur du noir. C'était plus le fait de ne pas voir les rails qui m'inquiétait... Et le bruit du wagon également. Lorsque l'attraction s'arrêta cependant, j'avais l'impression désagréable d'avoir passé plusieurs longues minutes dans l'attraction. En regardant mon téléphone, je me rendis compte que deux minutes s'étaient écoulées. Je sortis en toute hâte toutefois du wagon, puis marcha un peu, ayant la tête qui tourne, et puis... Me voilà étalée par terre comme une étoile, près d'un Cast Member de l'attraction. Je crus le voir sourire avant de m'aider à me relever et de voir Winnie arriver. Bon, c'est ce qui s'appelait en quelques sortes une sortie théâtrale je présume. Quoi qu'il en soit, je partis m'asseoir sur un banc quelques minutes, étant totalement déconnectée du monde extérieur, puis une fois que j'eus reprit tous mes esprits, je me relevais avec Miss Rouquine 2012 en direction d'un restaurant aux couleurs d'Alice au Pays des Merveilles. Je repérais d'ailleurs une animation sur une haie avec le lapin du film en train de courir avec sa montre et un sourire m'échappa alors. Après être partie m'asseoir en compagnie de Winnie, je regardais vaguement les gens autour de nous.
« Il faut qu'on aille demander notre plateau et tout ce qui va avec à l'intérieur du restaurant. Tu veux quelque chose de spécial ? Il faudrait que l'une de nous garde la table, autant y aller chacune notre tour. Je te laisse y aller ! Non pas que je n'ai pas faim... Mais je crois que si je vois de la nourriture tout de suite, les images du Space Mountain reviendront me hanter... »
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Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso Mer 15 Fév - 2:05 | |
| Alors que je tirai Calypso vers moi pour l'entraîner vers une autre attraction, elle se mit à ronchonner. Elle n'avait sans doute pas imaginé que je la traînerais dans toutes les attractions du Parc alors que pour le commun des mortels, c'était mission impossible. Cela dit, c'était une bonne excuse pour faire durer la journée. Pour une fois que je pouvais passer un moment agréable sans prises de tête. Depuis que j'avais emménagé chez Tyler, j'étais très tendue et je pouvais me confier de moins en moins à ma meilleure amie. C'est fou ce que les études me bouffent mon temps libre. J'avais encore du mal à croire que j'aie eu le temps de m'en aller une journée. Ça relevait de l'exploit. Mais ma motivation à toutes épreuves en faisait baver à Caly. La pauvre. Je la voyais déjà regretter son banc et me servir son long discours plein d'amertume. En voyant mon sourire, elle finit tout de même par céder. Si elle ne l'avait pas fait, elle savait que je l'y aurais forcé.
« - Tu veux me faire croire que tu pètes le feu à cette heure de la journée ? En plus, à cause de toi, le banc qui se trouvait libre il y a quelques minutes... s'est fait envahir par d'horribles lycéens boutonneux, pleins de boutons purul... Hum, oui oui, allons faire le Space Mountain ! - Arrête de râler et pense à toutes les fesses boutonneuses qui se sont posées sur ce banc. J'suis un train de te sauver la vie. Un jour, tu me remercieras. »
Je pris un air faussement hautain et je passai ma main dans ma chevelure, telle une héroïne, fière de l'exploit qu'elle venait d'accomplir. L'imitation faisait surtout penser à une pub pour un shampoing où une fille super sexy fait voler ses superbes cheveux dans les airs. Avec sa crinière blonde à n'en plus finir, Calypso aurait pu joué dans ce genre de publicité. C'est d'ailleurs un aspect de son physique que j'ai toujours envié. Avec mes cheveux roux, le surnom « poil de carotte » m'a poursuivi jusqu'au Lycée.
Quand Caly et moi sommes enfin arrivées devant l'attraction, nous fûmes tout de suite déconcertées par la taille.. de la file. Usant d'ingéniosité, Calypso nous traça un chemin pour gagner quelques places. Tous les gens tombaient dans son panneau ce qui me fit sourire.
« - Qu'est ce que je ferais sans toi ? pouffai-je »
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le wagon. Je vis Calypso s'accrocher à son harnais pendant que je me réjouissais déjà de ce qui allait suivre. Et je ne fus pas déçue. L'attraction était plus que décoiffante, si bien qu'à la sortie, Calypso se laissa tomber par terre devant tout le monde. Un inconnu l'aida à se relever et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Une photo, ça aurait été l'idéal pour immortaliser ce moment mémorable.
Quand j'eus retrouver mon sérieux, mon estomac se mit à gargouiller. D'un commun accord, nous nous sommes rendues au restaurant, décoré à l'image d'Alice au Pays des Merveilles. Il y avait un monde, ça devait être l'heure de pointe digestive. Je soupirai en voyant un petit groupe s'introduire dans le restaurant, le remplissant encore un peu plus. Sautant sur la première table libre, Caly et moi nous installions pour enfin pouvoir reposer nos pieds.
« - Il faut qu'on aille demander notre plateau et tout ce qui va avec à l'intérieur du restaurant. Tu veux quelque chose de spécial ? Il faudrait que l'une de nous garde la table, autant y aller chacune notre tour. Je te laisse y aller ! Non pas que je n'ai pas faim... Mais je crois que si je vois de la nourriture tout de suite, les images du Space Mountain reviendront me hanter... - Mh.. tu as raison, j'y vais mais je vais prendre quelque chose de léger, histoire de pas redécorer l'avion. Tu devrais en faire autant. »
Je levai mes fesses, à contre coeur, et je m'approchai de l'immense buffet. Une volée de personnes tournaient autour, tels des charognards. Se frayer un chemin me parut presque dangereux, surtout vu ma petite taille. Un homme me laissa alors une petite place pour que je puisse me servir. Toute cette bouffe ne me faisait pas envie, je passai donc directement au dessert en prenant un brownie et une salade de fruits. Dans le genre repas équilibré, j'ai déjà fait pire. Je revins ensuite à notre table.
« - Je t'aurais bien proposé d'aller te chercher un plateau mais je serais incapable de refaire ce parcours encore une fois. Marre d'être une naine. »
Malgré la faim, j'eus du mal à terminer mon « repas ». Mon estomac était retourné et je n'avais plus envie que d'une seule chose: dormir. Après que nous ayons vidé nos assiettes, je me proposai d'aller reporter nos plateaux. Soulagée, je sortis du restaurant avant Calypso pour prendre un peu l'air. Le ciel s'était franchement assombri et l'air était beaucoup plus frais. Vu que nous n'avions pas prévu de rentrer si tard, nous n'avions pas de gilets pour nous couvrir. Dès lors, nous nous sommes hâtées pour entrer dans une boutique de souvenirs. Je plantai Calypso à l'entrée pour m'enfuir dans le magasin comme une voleuse. Pour toute explication, je lâchai à Caly:
« - Je reviens ! J'suis complètement fauchée, je regarde juste ! »
Bien sûr, c'était un mensonge. J'avais prévu une petite réserve d'argent supplémentaire pour offrir un cadeau à Calypso. En plus, le magasin était tellement grand qu'on aurait pu s'y balader sans jamais se croiser. Par hasard, je tombai sur deux adorables porte-clefs : l'un avec Winnie, l'autre avec Bourriquet. Impossible de résister. Je me rendis immédiatement à la caisse et je les achetai. L'un serait pour Caly, l'autre pour moi et elle n'en saurait rien avant qu'on ne soit à nouveau à L.A. Je cachai le cadeau dans mon sac à main avant de retrouver Calypso dans un rayon.
« - Alors ? T'as trouvé quelque chose ? »
Une fois sorties, nous nous sommes dépêchées de rejoindre la navette qui attendait devant le parc pour nous ramener à l'aéroport. Je m'assis sur une banquette, du coté fenêtre et Calypso me rejoignit aussitôt. Un long silence pesa tout le long du trajet à cause de la fatigue. Heureusement, en à peine dix minutes, nous étions à l'aéroport. Le prochain vol pour Los Angeles était prévu pour 21h15, c'est à dire dans une dizaine de minutes. Une voix venant de loin résonna dans tout l'aéroport: « Les passagers en direction de Los Angeles sont invités à rejoindre les couloirs d'embarquement. »
« - Allons-y, ce serait con de devoir pieuter ici. » |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso Mar 28 Fév - 17:10 | |
| Durant l’absence de la petite rouquine, je posais mon sac sur la table et fouillais dedans à la recherche d’un élastique ou d’une pince. Je pris alors mon courage à deux mains pour sortir toutes les affaires de mon sac histoire de trouver ce que je cherchais, et une fois trouvé, je rangeais tout bien comme il faut à l'intérieur de mon sac. Soupirant en voyant que ma pince ne servirait qu’à dégager mes cheveux de mon visage, je partais du principe que ce serait toujours ça de fait. Je tentais alors de faire une sorte de palmier avec mes cheveux en tentant de bien les serrer pour que la pince en prenne un maximum, puis je vis Winnie revenir avec son plateau. Bon. C’est pas que nous étions un peu deux naines ensemble mais si en fait... La seule différence c’est que Winnie avait la chance d’avoir des cheveux roux, et que ça passait surement plus vite auprès des autres. Un roux se fera toujours remarquer.
Une blonde par contre... Ah, les blagues sur les blondes ou encore les préjugés comme quoi elles seraient toutes stupides, et bimbos – accrocs à la chirurgie esthétique... Oui, j’avais eu le droit à ce genre de commentaire ici. Enfin bref, je me levais à contre cœurs en abandonnant mon sac auprès de Winnie, et vit la masse noire mouvante. Mais comment est-ce-que j’allais passer là-dedans ? Bon, c’est partit. Je pris un peu d’élan, puis je courus à moitié affolée jusqu’au buffet. Des insultes, des exclamations, des renversements de plateau et d’autres réactions apparurent. Pour toute réponse aux questionnement des gens, je me contentais de prétendre que mon amie allait avoir un malaise si elle ne mangeait pas assez vite. Le seul problème, c’était que du coup, j’avais pris de la bouffe au freestyle... En sortant de la salle et en retournant m’asseoir, je me rendis compte que j’avais prit des frites, des nuggets et un yaourt. Yuck.
Je détestais ce genre de yaourt, ils étaient souvent pleins d’eau et gluants. Je le laissais de côté en attaquant mes frites et en mettant également de côté les nuggets, puis je me levais ensuite avec Winnie pour aller jeter nos poubelles et rapporter nos plateaux vides. En regardant mon amie, je remarquais alors qu’elle avait froid, et jusque là, je n’avais moi-même pas remarquer la fraîcheur environnante. C’est alors que j’eus un tout petit peu froid. Winnie était une U.S., moi j’étais une canadienne. Cela fait toute la différence ! Cependant, je rentrais dans une boutique peu après m’être faite plantée à l’entrée par une certaine tornade rousse, et je décidais de jeter un coup d'œil aux portes-clefs, aux peluches, aux CD’s, etc. Je regardais les robes de petites filles en me rappelant avoir vu plusieurs de ces petites pestes en porter aujourd’hui.
En voyant un père en acheter une à sa fille, je m’approchais discrètement pour regarder le prix. Dix secondes plus tard, j’attendais sagement dehors que Winnie arrive. Non mais Mickey est vraiment un escroc dites moi ! Toutes les petites filles que j’ai vu sont des gosses de riches, c’est élémentaire mon cher Watson. Puis je me rendais compte qu’en fait j’avais mis un méchant vent à Winnie lorsque je regardais la robe, car je la voyais me regarder à l'intérieur du magasin. Oups. Quoi qu’il en soit, j’avais oublié ce qu’elle m’avait dit et je fis comme si de rien était lorsqu’elle sortit. Une fois ensemble, nous courrions presque jusqu’à la navette afin de pouvoir retourner jusqu’à l’aéroport afin de rentrer chez nous. Une dizaine de minutes plus tard environ, nous nous retrouvâmes à l’aéroport.
Je regardais tout autour de moi en me remémorant cette fameuse scène peu après l’élément perturbateur de Destination Finale 1, ce qui me fit sourire. Puis je sortais de ma rêverie en entendant Winnie me dire que nous devrions nous dépêcher, me levant avec elle pour rejoindre notre couloir d’embarquement pour le vol de L.A. J’avais été bien silencieuse depuis une bonne demie-heure, ce qui me semblait bien étrange, mais je présumais que tout ça était à cause de la robe de princesse. Quoi qu’il en soit, je revivais le film en entrant dans l’avion, et en me rendant toute fière vers l’une des places où les héros du film eurent posés leurs chers derrière si célèbres. Certes, ce n’était pas le même avion, mais personne ne m’enlèverait ce bonheur ! Je pris place du côté fenêtre, mis ma ceinture, puis regardais Winnie faire de même.
« Dans le fond, je suis vraiment contente d’avoir passée cette journée avec toi, bien que tu m’ai trainée dans certaines attractions démoniaques. Mais saches une chose, camarade... » je me tus quelques instants, étant donné que l’avion commença à décoller et que je ne voulais pas rater cela, et je vis les lumières s’éteindre dans l’avion du côté passager. Excellent. « J'ai ressenti un grand boulversement de la force. Comme si des millions de voies avait soudainement hurlé de terreur, et puis s'étaient éteintes aussitôt. »
Fière d’avoir pu caser une citation de Star Wars durant ce précieux moment, je croisais les mains à la Mr Burns, puis eut un rire démoniaque, d’une discrétion inouïe. Plusieurs personnes se tournèrent vers Winnie et moi, mais avant que Winnie ne put s’en rendre compte, je la fixais avec des yeux ronds également. Oui, j’étais celle qui devrait passer pour la folle à ce moment précis, mais j’étais bien trop maline pour avoir l’air d’une demeurée aux yeux de tous, assise sur le dernier des rangs passagers. Quoi qu’il en soit, je tournais ensuite la tête vers les passagers qui se retournèrent de nouveau, puis je fis comme si de rien était. Je me calais bien dans mon siège en regardant le ciel bleu foncé à travers la vitre, puis je sortis un appareil photo de mon sac et me transformai alors en paparazzi, flashant sous tous ses profils possibles et imaginables la rouquine.
Elle savait qu’elle n’aurait aucun répit avec moi, même si elle désirait dormir. A moins bien-sûr, que je ne veuille dormir à mon tour... Mais je préférais avoir plusieurs photos d’elle dans mon dossier. Et oui, à la fin de l’année, je pourrais ainsi la faire chanter avec tout un bon gros dossier de photos compromettantes. Enfin, pas forcément à la fin de l’année, mais cela n’est qu’un détails. Avant que Winnie n’aies le temps d’en placer une, j’enroulais son bras autour du mien et je pris des photos de nous deux en faisant des grimaces ou en prenant des airs consternés, sérieux, démoniaques, etc. Bizarre ? Folle ? Probablement. Mais je vais vous dire un secret : la plupart des gens biens le sont. Cependant, le flash de mon appareil photo ne plut éventuellement pas à tous les passagers autour de nous, bien que deux petits garçons s’amusaient à tenter de paraître sur mes photos (ils se trouvent devant nous). L'hôtesse de l’air vint alors me demander de ranger mon appareil, ce que je fis.
Après avoir prit une photo compromettante d’elle. Oh mais elle était jolie... De taille moyenne, svelte, de longs cheveux bruns, lisses. Mais de longs poils sortant de son nez si parfaitement refait. Et qui est-ce-qui possède cette fameuse photo ? Hein ? C’est qui ? C’est bibi ! Quoi qu’il en soit, je me dépêchais de ranger mon arme dans mon sac et je regardais Winnie avant d’éclater de rire en repensant à ce moment. L'hôtesse était déjà loin de nous, et les petits devant nous nous parlaient de temps à autre. Ils devaient avoir onze ou douze ans, tout au plus, et je m’empressais d’échanger mon numéro de téléphone avec les leurs. J’ai cette facilité à parler avec les gens, petits et grands, qui me facilite souvent la vie. Ainsi donc, nous apprenions qu’ils étaient allés à Disneyland aussi, mais avec leurs grands-parents. En effet, il s’agissait des deux fossiles en train de durcir (= ronfler bruyamment) à vue d'œil (= trop bruyamment..).
Peu après, je finis par me calmer et à m’endormir assez rapidement, me calant bien contre la fenêtre. Je dus m’endormir un assez long moment, car lorsque je rouvris les yeux, l’avion semblait atterrir sur la piste, et je remarquais que les gens s’étiraient ou s’excitaient sur leurs sièges, paniqués et heureux de pouvoir bientôt reposer leurs pieds sur le sol ferme. Quant à moi, je me tournais vers Winnie avec une face de mort vivant, et en m’en rendant compte, je sortis vite mon miroir de mon sac et arrangeait cette situation. Au final, tout ce que j’eus à faire fut de me repoudrer un peu le nez et les joues et à remettre du rouge à lèvre, puis à ranger mes affaires bien comme il faut dans mon sac.
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| Sujet: Re: Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso | |
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| | | | Pourquoi les personnes en couple demandent toujours aux célibataires comment vont les amours, est-ce que nous on leur saute dessus pour savoir s'ils baisent encore ~ Calypso | |
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